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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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9 février 2009

La recherche vue par André Brahic, astro-physicien

andre_brahicandre_brahic_enfants_du_soleilandre_barhic_lumieres

(Clic sur les images pour agrandir)

Nicolas Sarkozy se fait fort d'intervenir sur tout. Mais sait-il au juste de quoi il parle lorsqu'il disserte sur la recherche scientifique ? Oui, on peut vraiment s'interroger tant sa vision semble se situer à des années lumière de la réalité.

En 2006, quelques mois à peine avant l'élection présidentielle, invité par le collectif "Sauvons la recherche", André Brahic, l'un de nos plus grands astro-physiciens, s'était exprimé sur le sujet avec intelligence, pertinence et humour. Le document exceptionnel ci-dessous est un régal pour les oreilles et le cerveau. Nul besoin d'être spécialiste pour tout comprendre du premier coup ! Pourtant, il y a au moins de sérieux doutes pour quelqu'UN...

(monter le son)

http://www.cpolitic.com/cblog/2009/02/08/sauvons-la-recherche-andre-brahic-avait-predit-le-danger-sarkozy-en-2006/

Merci au blog www.cpolitic.com/ de l'avoir mis en ligne

13h00 : Communiqué du collectif "Sauvons la recherche"

Si Nicolas Sarkozy n'entend rien, nous crierons plus fort !

Des dizaines de milliers de personnes, étudiants et personnels de l'enseignement supérieur et de la recherche, ont défilé jeudi dernier dans toutes les villes universitaires pour s'opposer à la destruction de leurs institutions, de leurs statuts et de leur condition de travail ou d'étude. Le rejet de la politique de Valérie Pécresse est massif, sans précédent.

Hélas, Nicolas Sarkozy reste incapable de prendre la mesure de cette colère. Après le discours de mépris du 22 janvier, son intervention du 5 février a confirmé que sa vision de l'université et de la recherche était à la fois marquée par une méconnaissance de ce secteur et par l'obsession idéologique de mettre au pas ses institutions. Il a réaffirmé sa volonté de démanteler les grands organismes de recherche. Face à la demande quasi unanime du monde universitaire d'annuler le décret  modifiant le statut d'enseignant chercheur, la ministre propose la mise en place d'une "charte de bonne conduite", un texte sans valeur légale. Nous refusons ce marché de dupes. Valérie Pécresse affirme vouloir consulter les principaux acteurs de notre secteur : nous n'avons pas été invités !

Au septième jour de la grève déclenchée le 2 février, c'est désormais l'ensemble du monde universitaire qui est entré dans le mouvement ; dans ces conditions, le mouvement ne peut que s'amplifier et la grève se développer.

1 – Appel à la manifestation de mardi 10 février

Nous invitons donc tous les citoyens, tous nos élus, aux côtés de l'ensemble des personnels et des étudiants, à faire de la manifestation nationale de mardi prochain (le 10 février) à Paris, appelée par la coordination nationale des universités et l'ensemble des organisations, un événement d'une telle ampleur que nul ne pourra l'ignorer. Dans le rapport de forces qui est en train de s'établir, cette journée sera essentielle.

2 - AG des personnels du CNRS et des laboratoires associés

Les personnels du CNRS, dont le plus grand nombre travaille sur les sites universitaires, sont partie prenante de la mobilisation actuelle. C'est dans ce contexte que nous appelons l'ensemble des personnels du CNRS et tous les personnels des laboratoires associés à se réunir en AG à Paris, le jeudi 12 février, au siège du CNRS.

Cette assemblée aura pour objectif de définir des objectifs concrets permettant de mettre un coup d'arrêt au démantèlement du CNRS. Des moyens d'action seront décidés qui pourront être adoptés ensuite par les laboratoires et les personnels. Le CNRS est un organisme central pour la recherche française et donc aussi pour l'ensemble du monde universitaire. Nous n'accepterons pas sa disparition. Pour sauver le CNRS, il est urgent d'agir !

Ensemble nous devons obtenir le rétablissement des postes supprimés et un plan pluri-annuel d'emplois, le retrait des projets de réforme sur la modification des statuts des enseignants-chercheurs et la mastérisation et la fin du démantèlement des grands organismes de recherche.

Encore et toujours exigeons la mise en place d'un débat et d'une véritable négociation avec les personnels, leurs organisations et les instances représentatives existantes (comité national du CNRS, CNU, conseils universitaires et conseils d'organismes, etc.).

Le site de "Sauvons la recherche :

http://www.sauvonslarecherche.fr/

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6 février 2009

Sarkozy à la télé : C'est presque comme au foot…

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Dessin de HuB

Ses premiers mots : "Les Français sont inquiets, c'est normal". Une belle entrée en matière, à méditer profondément. La situation n'est pas anormale ? C'est à cause de la crise ? C'est à cause de ma politique ? Je n'y peux rien ou si peu ? Et juste après ce constat, on a eu droit à un long tunnel de spots de pub sarkozienne de la durée d'un match de foot mais sans aucun but.

Il y avait les drapeaux, strictement dans le même décor que lors de la précédente rencontre mais, c'est vrai, pas La Marseillaise. Il y avait les projecteurs. Il y avait les supporters, une poignée d'employés du palais.

Il y avait les journalistes, sans doute sélectionnés sur avis de Domenech : Pujadas en récidive, Ferrari et Lagache en bizutage et Duhamel en revenant. PPDA n'était même plus ni sur le banc des remplaçants ni dans les vestiaires.

Il y avait un arbitre mais c'était à la fois le "cotch" (comme disent les Marseillais) et le seul joueur de son équipe. Il était assis sur une chaise haute. Ça grandit le corps mieux que des talonnettes. Ça fait moins "petit garçon". Et ça permet de mieux admirer les mouvements incessants de ses propres mains en disant "Je" tout le temps.

Il a dit "managers, traders, hedge funds"… Chic, ça fait international. Il ne connaît pas "pauvres, misérables, aumône". Il n'y pense pas, ça fait trop Victor Hugo.

Et puis, il n'a même pas eu besoin de connaître les féroces questions à l'avance. Forcément, on trouve la même soupe dans toutes les supertélés. Les interviewers avaient pris soin d'enlever leurs chaussures (une réaction impulsive peut vite faire le tour du monde) et d'avaler leurs sifflets pour ne pas agacer l'arbitre qui n'aime pas les hors-jeux. Sinon, ils le savent, la sanction, c'est carton rouge, en tôle et illico. Ils ont donc préféré finir la partie en short et pieds nus comme en entrant sur le terrain bien tondu... de l'Elysée.

Alors, pourquoi le match a-t-il été mauvais ? Ben, c'est simple, il n'y avait ni cage de but, ni ballon ! Mais, la coupe trônait là, bien pleine, de l'autre côté des écrans. Les Français vont pouvoir se la passer de main en main pour refaire le match… dans la rue. L'arbitre n'a pas bien vu le 29 janvier.

5 février 2009

Sarkozy à la télé : On avait dit pas de pub après 20h !

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Dessin de Tartrais

"Je ne vous trahirai pas, je ne vous mentirai pas, je ne vous décevrai pas". C'est-y pas beau comme programme ? Et c'est sûr, depuis qu'il gesticule à l'Elysée, il les tient bien ses engagements. Au point qu'il lui faille encore faire un millionième tour à la télé pour nous refaire le coup des vessies à prendre pour des lanternes.

"Je ne vous trahirai pas, je ne vous mentirai pas, je ne vous décevrai pas". Euh... un tout petit peu quand même, non ? Alors, avant de décider d'aller lui assurer (ou non) un gros audimat, il est vivement conseillé de se re-auto-vacciner pour éviter une nouvelle contamination. Ça tombe bien, des chercheurs viennent de trouver l'antidote garanti 100% efficace.

Posologie : prises illimitées à tout moment, avec gorgée obligatoire avant l'apéro du soir. C'est ici, 3mn50 de bonne humeur dédiées aux exploits du Crazydingue :

"La salsa du démon de Sarko, Bruni et Dati"

par Tropicalboy

http://www.dailymotion.com/video/k5GHAxO980pELwrywH 

http://tropicalboy.canalblog.com

30 janvier 2009

Manifs : L'homme de Cro-Magnon savait compter, lui !

 

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Pour sûr, l'homme de Cro-Magnon était vraiment fortiche en calcul. Pour ce faire, il utilisait des os ou des morceaux de bois entaillés. C'était sa ruse pour se sortir d'affaire, même s'il avait encore du mal à compter de manière abstraite.

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Os entaillés du Paléolithique supérieur (30.000 à 20.000 av. JC)

Etonnant donc de constater qu'hier, soit des dizaines de milliers d'années plus tard, les méthodes de la police pour calculer le nombre de manifestants bien réels ne soient pas à la hauteur des exploits de notre ère.
A l'heure où la police scientifique est capable d'analyser un grain de poussière pour confondre un coupable, à chaque manif, c'est rituel, on assiste à la publication de chiffres policiers passés dans les machines ministérielles à rétrécir... qui battent tous les records dans l'audace du ridicule.
Chacun a compris que les mesures se font au doigt mouillé qui n'enregistre qu'une brise quand c'est le mistral qui souffle.
Pour preuve, dans chaque ville, les services de police ont, à l'évidence, leur propre façon de compter. A Paris, ils ont estimé la participation à 65.000 contre 300.000 selon la CGT. A Marseille où, en général, il faut au moins pointer le majeur sinon c'est dans l'œil, ils n'ont pas craint de minimiser les rafales en tombant à 20.000 contre 300.000 aussi selon le syndicat !
Avec le même sens du doigté pour conférer une touche officielle aux retouches, le ministère de l'intérieur a lui aussi tenu à corriger l'alerte rouge de grand vent social envoyée par les quelque 200 défilés organisés sur l'ensemble du territoire : 1,08 million (le 08, c'est pour faire vrai !) contre 2,5 millions pour le syndicat.
Petit conseil pour la prochaine manif : la police serait bien inspirée de revenir aux fondamentaux paléolithiques en convertissant, par exemple, les matraques en bâtons à compter. Un grand pas historique… en arrière, mais les résultats seraient fichtrement plus fiables.

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Mon exemplaire de "L'histoire universelle des chiffres" de Georges Ifrah

Pour en savoir plus sur l'histoire des chiffres :

http://www.col-camus-soufflenheim.ac-strasbourg.fr/Page.php?IDP=137&IDD=0

Pour passer de bons moments, le site épatant des "Maths magiques" :
http://pagesperso-orange.fr/therese.eveilleau/index.htm

29 janvier 2009

Crise sociale : La situation est très… grève

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En réponse à la cynique phrase de Nicolas Sarkozy, à Marseille, à Lyon, à Nantes, mais cela pourrait s'étendre à d'autres villes, certaines initiatives inédites devraient frapper les esprits. Il se dit que des grévistes s'apprêtent à manifester en simulant un cortège officiel en procession avec une belle décapotable avec chauffeur, une banderole avec slogan, de petits drapeaux tricolores et des gardes du corps, suivis d'un troupeau de moutons et d'un chien enragé.

Il pourra y avoir des masques de ministres en costume et portant un attaché-case. Des plus facétieux arboreront des masques de patrons du Cac40 affichant les montants des bénéfices engrangés ou des parachutes dorés.

Les souffreteux emboîteront le pas en tenue de cheminot, de postier, de métallo, de pompier, d'agriculteur, d'enseignant, d'infirmier, de docteur, d'agent de surface, d'ex-TUC, d'ex-emploi jeune, d'ex-CES, de chômeur, de retraité, de femme au foyer, de malade, de sans-papier, de travailleur,  de magistrat, de journaliste avec chaîne…

Une manière de clamer que, oui, la rue déborde et la situation est vraiment grève.

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28 janvier 2009

L'hôpital public bientôt sur une civière ?

L'hôpital, on est bien obligé d'y aller un jour ou l'autre. En tant que malade ou pour rendre visite à quelqu'un. Pourtant, il n'est pas toujours facile de savoir ou de comprendre comment ça marche. Or, ce qui va se passer avec les "réformes" annoncées risque de mettre à mal la survie même de l'hôpital public.

Autant donc se faire une idée claire sur la question. C'est ce que nous aide à faire le Professeur Pierre Gibelin, du service de cardiologie du CHU de Nice, dans un point de vue publié par le site LibéMarseille le 26 janvier. Une démonstration au scalpel, à la portée de tous.

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Dessin de Schwartz dans Charlie Hebdo

Un virus mortel à l’hôpital public

Avec le principe de la convergence des tarifs entre public et privé, par la mise en place de la tarification à l’acte (T2A), la fameuse menace d’une médecine à deux vitesses, souvent dénoncée par certaines organisations syndicales ou politiques, va réellement se mettre en place. Avec, d’un côté, l’hôpital public, pour les pathologies les moins rentables et les patients les moins bien couverts. Et, de l’autre, les cliniques privées, pour les activités rentables et les patients les mieux couverts.

En effet, le principe de solidarité et d’égalité de l’accès aux soins pour tous et sur tout le territoire ne pourra pas survivre à cette réforme. Voyons pour quelles raisons. Les missions des hôpitaux publics et des cliniques privées ne sont pas les mêmes.

Les hôpitaux publics prennent en charge tous les patients. Quelles que soient leurs pathologies, quel que soit leur âge, sachant que les personnes très jeunes ou très âgées sont souvent moins rentables. Quel que soit leur statut social : patients en situation précaire, SDF, immigrés, sans papiers, personnes n’ayant pas ou peu de couverture sociale, personnes insolvables ou au RMI…

Les hôpitaux publics assurent des missions d’intérêt général : la recherche, l’enseignement. Et des missions d’intérêt général à proprement parler : centre de dépistage anonyme et gratuit, éducation thérapeutique pour les malades chroniques (insuffisance cardiaque, diabète, asthme …), soins aux détenus.

La permanence des soins : l’hôpital public assure la plus grande partie des urgences, ce qui engendre de nombreuses activités non programmées. Ces activités représentent un surcoût d’environ 60% par rapport aux pathologies programmées.

Les coûts des hôpitaux comprennent des dépenses qui ne sont pas incluses dans ceux des cliniques privées (honoraires des médecins, examens para cliniques).

Enfin, les charges structurelles ne sont pas les mêmes : contraintes géographiques pour les hôpitaux des zones de faible population, normes de repos et de sécurité plus contraignantes découlant des directives européennes (temps de travail des médecins, repos de sécurité), qui ne s’appliquent pas aux médecins non salariés des cliniques privés. Personnels plus qualifiés (aides aux blocs opératoires sans qualification dans le privé).

La réforme va être responsable d’effets "pervers", tels que la mise en concurrence et les gaspillages. Les établissements de santé vont entrer en concurrence entre eux, mais également à l’intérieur même de l’hôpital, entraînant des rivalités entre les services ou les pôles (regroupement de plusieurs services avec à la tête un médecin et un administratif avec un budget propre).

La T2A favorise la surconsommation (prescription abusive d’actes rentables). Enfin, la T2A entraîne une augmentation importante du temps et du personnel consacrés à la gestion pour l’optimisation du codage et la facturation à la Sécurité Sociale (de véritables nouveaux métiers ont ainsi été créés, au détriment, bien sûr, de l’activité soignante).

Le ministère prévoit qu’environ 200 établissements publics, sur 1.000 en France, seront condamnés soit à disparaître, soit à fusionner, faute d’activité rentable suffisante. Ainsi, l’asphyxie budgétaire programmée des hôpitaux publics aboutira rapidement à une réduction des effectifs sur l’ensemble du territoire, car les dépenses du personnel représentent près de 70% des budgets.

A titre d’exemple, la Fédération Hospitalière de France prévoit une suppression de 20.000 emplois. Les régions les plus touchées seront la région Paca, avec 3.270 postes et la région parisienne, avec 3.400 postes. Parallèlement, les cliniques privées qui concentrent leurs activités sur celles qui sont les plus rentables, dans le souci de reverser les profits aux actionnaires, se développent et sont de plus en plus concentrées entre les mains  de grands groupes, souvent étrangers.

Citons, pour mémoire, les plus grands groupes, tels que La Générale de Santé (175 établissements) à capitaux essentiellement italiens, le groupe Vitalia (46 cliniques), appartenant au fond d’investissement américain Blackstone, Capio (26 établissements), détenu par des fonds américains et européens et Midi-partenaire (22 cliniques), aux capitaux britanniques.

Selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (étude 583), les cliniques en France ont eu un taux de rentabilité de 16% en 2005,  et la Générale de Santé a reversé 420 M€ à ses actionnaires en 2006, au moment où, vu le déficit de la Sécurité Sociale, l’assurance maladie essaie de faire des économies. Ainsi, les actionnaires réalisent des profits importants, payés par l’argent public, car ils ont investi dans des établissements qui choisissent leurs patients et qui se concentrent sur les seules activités rentables.

On comprend la pression sur le gouvernement de ces groupes pour récupérer la part d’activité rentable encore effectuée dans les hôpitaux publics et l’intérêt qu’ils ont à ce qu’ils se transforment en hospices pour personnes non solvables et maladies chroniques en dehors de quelques grandes métropoles.

Paradoxalement, pour lutter contre cette tendance, mais avec, à la fin, le même résultat, le Syndicat national des cadres hospitaliers propose de lutter, à armes égales, avec les cliniques privées, en transformant les hôpitaux publics en cliniques privées. On est loin du principe de l’égalité d’accès aux soins pour tous et sur tout le territoire !

Au total, l’hôpital est malade de ce virus au nom bizarre de T2A, qui a été inoculé petit à petit, de manière insidieuse, tel un poison mortel. Comme nous venons de le voir, la convergence des tarifs publics/privés conduira progressivement au démantèlement du service public de santé.

Que proposer à ce stade de la maladie ? Arrêter immédiatement la convergence des tarifs, tant que les études préconisées par l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS), qui précisera les écarts de coûts, n’auront pas été réalisées.

L’hôpital public est un élément clé de la cohésion sociale, basé sur l’égalité d’accès aux soins pour tous et sur tout le territoire. Il est urgent de bloquer l’évolution de ce virus mortel consistant à faire de la santé un bien marchand comme les autres dans le service public. Il faut stopper la réforme sur la T2A et entreprendre une véritable concertation sur ce sujet, avec tous les acteurs professionnels concernés pour sauver le malade “Hôpital”.

http://www.libemarseille.fr/henry/2009/01/un-virus-mortel.html

20 janvier 2009

Congratulations, President Obama !

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And Good Luck !

10 janvier 2009

Les tics, les tocs et les trucs de Sarkozy

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Dessin de Cabu dans le Canard Enchaîné

Quelle bibliothèque !

Si Sarkozy gesticule, c'est qu'il communique. S'il communique, c'est qu'il lance des feux. Et s'il lance des feux qui ne marchent pas, il envoie aussitôt des contre-feux. Sa communication, faut la saisir, c'est toute une stratégie. Mais ça ne fait pas forcément une politique… Voyez plutôt cet excellent article paru sur le site Cpolitic. Un véritable exercice de démystification des mécanismes de gouvernance de notre trop cher président.

http://www.cpolitic.com/cblog/2009/01/09/feux-et-contre-feux-ces-pompiers-communicants-qui-nous-gouvernent/ 

Dans la même veine, cette semaine aussi, le Canard Enchaîné entreprend de nous rafraîchir un peu plus la mémoire sur la culture de l'amnésie à la Sarkozy, un truc dont il raffole. Un régal… 

(Clic sur l'image pour agrandir)

Dans Le Canard Enchaîné du 7 janvier 2009

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Et, pour compléter, deux sites à la tronçonneuse

que je recommande vivement (pour adultes consentants) :

http://sarkostique.over-blog.com/

http://sarkozynews.canalblog.com/

5 janvier 2009

Sarkozy essaie d'étouffer le feu… par enfumage

logo_mediametrie

Quel hasard ! En raison de problèmes techniques, nous dit-on, Médiamétrie, qui est en situation de monopole, a été dans l'incapacité de fournir les audiences TV du 31 décembre. Les résultats n'ont été donnés que le 2 janvier mais seulement pour les programmes de divertissement. Personnellement, je m'en contrefiche. Sauf que cela ressemble à une supercherie et à une manipulation de plus de l'opinion. On attend toujours l'audience des six minutes de la parole présidentielle !

Vu les multiples appels répétés au boycott de l'allocution de Nicolas Sarkozy sur de nombreux sites et blogs, le score n'a pas dû être brillant brillant. Je suis pourtant persuadé que des chiffres ont été établis mais qu'on a décidé de ne pas les rendre publics. Confirmer que cette énième fanfaronnade élyséenne a été un bide aurait un peu marqué mal, n'est-ce pas, à la veille des changements que vont vivre les chaînes publiques dès aujourd'hui. Vive la censure !

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L'autre enfumage, si l'on peut dire, de l'opinion est celui sur le nombre de véhicules brûlés le même soir. A six heures du matin, le ministère de l'intérieur annonçait 445. Mais, en soirée, le total était passé à 1147, soit une augmentation  de 30% par rapport à l'année dernière (878). Là encore, on pourrait croire que tout est transparent. Or, depuis de nombreuses années, les chiffres officiels sont toujours sous-évalués.

Pour le décompte de cette année, le ministère a trouvé une explication : des malins auraient brûlé leurs véhicules pour profiter de l'aubaine de la prime à la casse. Si c'était le cas, il ne se serait donc trouvé qu'un peu moins de 300 "dégourdis" sur plusieurs dizaines de millions de propriétaires de voitures pour imaginer une telle ruse.

Autre hasard, les télés ont montré des feux... mais ils étaient d'artifice. Avez-vous vu des images sur les véhicules brûlés un peu partout en France, y compris dans des départements qui n'avaient jusqu'ici jamais été touchés ? Moi, non.

Faut-il voir dans ces signes tendant à occulter ou à banaliser des informations en leur donnant un sens autre une crainte du pouvoir sur l'état d'échauffement de la population contre la politique menée par le gouvernement ? C'est ma conviction.

Le mois de janvier risque bien de tourner à la revendication, je n'ose dire plus, dans tous les domaines. Le Sénat va à son tour étudier la loi sur le service public des chaînes de télévision alors que l'Assemblée nationale examinera celle du travail le dimanche. Dans cette ambiance, les nombreux licenciements dans les entreprises et les suppressions de postes dans la fonction publique n'ont pas non plus fini de susciter le désarroi pendant qu'on aura accordé des milliards aux plus riches.

M'est avis qu'il ne suffit plus maintenant que la moindre nouvelle petite mèche pour embraser la colère. Nous saurons ce qu'il en est bientôt. La grande grève prévue le 29 janvier sera un moment fort pour mesurer grandeur nature la réalité de l'état de l'opinion publique, si le feu ne prend pas avant !

Plus d'information sur :

Les véhicules brûlés (avec une carte des départements) :

http://www.rue89.com/2009/01/03/voitures-brulees-un-record-2009-en-trompe-loeil

L'absurde réaction de Sarkozy expliquée par un avocat :

http://www.rue89.com/2009/01/02/voitures-brulees-brouir-ou-conduire-il-faut-choisir

La grève du 29 janvier :

http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=4271

31 décembre 2008

Tout pour être heureux… comme avant, en pire !

Pas de doute, grâce à lui, la politique de civilisation est en marche. C'est même un grand bond en avant vers le passé…

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(Clic sur l'image pour agrandir) Dessin de Large

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