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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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30 septembre 2008

Rentrée des crasses politiques aixoises

gif_zorro

La fée Edvige m'ayant autorisé à balancer, et même à y aller à fond – et qu'on n'y voit là aucune allusion horizontale –, je vais donc reprendre un peu le cours des choses. Aujourd'hui, occupons-nous de la gauche aixoise. La rentrée s'est passée sur plusieurs fronts. Réunions politiques, conseil municipal, presse.

Les colistiers et les membres de l'équipe de Michel Pezet avaient décidé dès le mois de mai dernier de lancer une association de veille citoyenne sur les dossiers de la Ville. Une réunion a donc été programmée vendredi pour inaugurer l'initiative. Et voilà que, pur hasard, l'équipe d'Alexandre Medvedowsky trouve le moyen d'inviter ses colistiers le même soir, à la même heure. Bon, pourquoi pas ? Mais, sentiment de fragilité ? Crainte de perdre la main ? Peu importe.

Ce qui est plus imbécile, ce sont les propos tenus par l'une de ses élus, coutumière compulsive de l'irrespect et de manque inamendable de savoir-vivre. Tel un roitelet servile posé sur sa branche par son maître, elle fait dans le gros, le méchant, l'outrancier, le crapoteux : "Il (Michel Pezet) a réussi à faire perdre la gauche, maintenant il rassemble quelques has-been…" (dans La Provence du 27 septembre 2008)

Que l'on sache, c'est Medvedowsky en personne qui a perdu l'élection ! Que l'on sache aussi, Pezet a bien appelé à voter pour lui, et sans contrepartie, au second tour de la municipale ! La liste de Medvedowsky ne s'en est-elle pas réjouie en tirant et distribuant massivement un tract dans ce sens.

Et puis, que l'arrogante à la bouche haineuse parle de "has-been", sans se donner la peine de regarder à l'intérieur de sa propre liste, qu'elle n'ait pas encore donné la moindre preuve de son savoir-faire tout en ayant participé à plusieurs reprises aux listes de ceux qu'elle vilipende à présent, c'est quand même de la dernière crapulerie.

Mais il n'y a pas que cela. Il est symptomatique aussi de voir son chef revisiter la vérité. Parlant de l'opposition, Medvedowsky déclare, je cite : "En 2001, après les élections, chacun est parti de son côté. Aujourd'hui, c'est différent, il faut poursuivre le combat ensemble" (dans La Provence du 27 septembre 2008). Et : "Nous nous sommes ainsi constitués en un groupe unique de l'opposition" (dans le magazine municipal Aix en dialogue de septembre 2008).

Mensonges et camouflages. En 2001, lors de l'échec de la gauche, le parti socialiste s'est scindé en deux. Les élus radicaux de gauche et verts avaient proposé de constituer un seul groupe d'opposition de gauche. Or, c'est la guerre entre les deux sections du PS qui n'a pas permis de le faire. Pire, le PS n'a jamais officiellement constitué un groupe déclaré au conseil municipal, les deux sections étant dans l'incapacité de se mettre d'accord entre elles. C'est la raison pour laquelle les radicaux et les verts ont formé leur propre groupe, déclaré, lui, officiellement au conseil.

Dire que "chacun est parti de son côté" ne concerne donc que les socialistes. J'ajouterai même avec ironie que "partir" est le vocable approprié, notamment pour le prétendant Medvedowsky qui a si peu suivi les dossiers depuis Paris et qui a été si peu présent au conseil municipal et, lorsqu'il a l'a été, n'y est demeuré que le temps de chauffer le siège.

Alors, Fleur Skrivan et Alexandre Medvedowsky, vous feriez mieux de vous occuper de vos propres grosses poutres. C'est dit. Zorro frappera encore...

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29 septembre 2008

EDVIGE, la bonne fée veille sur nous

oeil_d_edvigeTrouvé sur le net, ce facétieux dialogue fiction – ou réalité ? – qui ouvre l'appétit autant que de vastes perspectives rieuses. On dira peut-être que c'est exagéré... et même osé. Mais, ça pourrait bien être ce qui nous attend d'ici peu. Pour pimenter un peu, j'ai complété les informations manquantes que la bonne fée Edvige aura sans doute oublié de mentionner, par pudeur bienveillante à mon égard…

Standardiste : Speed-Pizza, bonjour.

Client : Bonjour, je souhaite passer une commande, s'il vous plaît.

Standardiste : Oui, puis-je avoir votre NIN, Monsieur ?

Client : Mon Numéro d'Identification National ? Oui, un instant, voilà, c'est le 6102049998-45-54610.

Standardiste : Je me présente, je suis Habiba Ben Saïd. Merci, Mr Jacques Lavoie. Donc, nous allons actualiser votre fiche, votre adresse est bien le 374 cours Mirabeau à Aix-en-Provence et votre numéro de téléphone le 04.42.69.69.69. Votre numéro de téléphone professionnel à la Société Durand est le 04.72.25.55.41 et votre numéro de téléphone mobile le 06.06.05.05.01. C'est bien ça, Monsieur Lavoie ?

Client (timidement) : Oui !!!

Standardiste : Je vois que vous consultez trop régulièrement le blog de Monsieur Castronovo, l'une de nos sources les plus fiables pour mettre nos fiches à jour et décrypter tous les pseudos. Je vois aussi que vous appelez d'un autre numéro qui correspond au domicile de Mlle Isabelle Denoix, qui est votre assistante technique. Sachant qu'il est 23h30 et que vous êtes en RTT, nous ne pourrons vous livrer au domicile de Mlle Denoix que si vous nous envoyez un XMS à partir de votre portable en précisant le code suivant AZ25/JkPp+88.

Client : Bon, je le fais, mais d'où sortez-vous toutes ces informations ?

Standardiste : Nous sommes connectés au système croisé et comme je viens de vous le dire en lien direct avec le blog de Monsieur Castronovo, Monsieur Lavoie.

Client (soupir) : Ah bon !... Je voudrais deux de vos pizzas spéciales mexicaines.

Standardiste : Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, Monsieur Lavoie.

Client : Comment ça ???...

Standardiste : Votre contrat d'assurance maladie vous interdit un choix aussi dangereux pour votre santé, car selon votre dossier médical, vous souffrez d'hypertension et d'un niveau de cholestérol supérieur aux valeurs contractuelles. D'autre part, Mlle Denoix ayant été médicalement traitée il y a 3 mois pour hémorroïdes, le piment est fortement déconseillé. Si la commande est maintenue, la société qui l'assure risque d'appliquer une surprime.

Client : Aie ! Qu'est-ce que vous me proposez alors ?...

Standardiste : Vous pouvez essayer notre pizza allégée au yaourt de soja, je suis sûre que vous l'adorerez.

Client : Qu'est-ce qui vous fait croire que je vais aimer cette pizza ?

Standardiste : Vous avez consulté les "Recettes gourmandes au soja" à la bibliothèque de votre comité d'entreprise la semaine dernière, Monsieur Lavoie, et Mlle Denoix a fait, avant-hier, une recherche sur le Net, en utilisant le moteur "http://www.moogle.fr" et comme mots clés "soja" et "alimentation". D'où ma suggestion.

Client : Bon d'accord. Donnez-m'en deux, format familial.

Standardiste : Vu que vous êtes actuellement traité par Dipronex et que Mlle Denoix prend depuis 2 mois du Ziprovac à la dose de 3 comprimés par jour et que la pizza contient, selon la législation, 150mg de Phénylseptine par 100g de pâte, il y a un risque mineur de nausées si vous consommez le modèle familial en moins de 7 minutes. La législation nous interdit donc de vous livrer. En revanche, j'ai le feu vert pour vous livrer immédiatement le modèle mini. C'est le modèle préféré de Monsieur Castronovo qui ne proteste jamais, lui…

Client : Bon, bon, ok, va pour le modèle mini. Je vous donne mon numéro de carte de crédit.

Standardiste : Je suis désolée, Monsieur, mais je crains que vous ne soyez obligé de payer en liquide. Votre solde de carte de crédit VISA dépasse la limite et vous avez laissé votre carte American Express sur votre lieu de travail. C'est ce qu'indique le Credicard Satellis Tracer.

Client : J'irai chercher du liquide au distributeur avant que le livreur n'arrive.

Standardiste : Ça ne marchera pas non plus, Monsieur Lavoie, vous avez dépassé votre plafond de retrait hebdomadaire. C'est ce que nous a signalé Monsieur Castronovo qui contrôle vos comptes chaque jour et qui est bien informé.

Client : Mais ?... Ce n'est pas vos oignons ! Et puis, de quoi se mêle ce Monsieur Castronovo ? Contentez-vous de m'envoyer les pizzas ! J'aurai le liquide. Combien de temps ça va prendre ?

Standardiste : Compte-tenu des délais liés aux contrôles de qualité, elles seront chez vous dans environ 45 minutes. Si vous êtes pressé, vous pouvez gagner 10 minutes en venant les chercher, mais transporter des pizzas en scooter est pour le moins acrobatique.

Client : Comment diable pouvez-vous savoir que j'ai un scooter ?

Standardiste : Votre Peugeot 408 est en réparation au garage de l'Avenir, par contre votre scooter est en bon état puisqu'il a passé le contrôle technique hier et qu'il est actuellement stationné devant le domicile de Mlle Denoix, voisine immédiate de Monsieur Castronovo. Par ailleurs j'attire votre attention sur les risques liés à votre taux d'alcoolémie. Vous avez, en effet, réglé quatre cocktails Afroblack au Tropical Bar, il y a 45 minutes. En tenant compte de la composition de ce cocktail et de vos caractéristiques morphologiques, ni vous, ni Mlle Denoix n'êtes en état de conduire. Vous risquez donc un retrait de permis immédiat.

Client : @#%/$@& ?# !

Standardiste : Je vous conseille de rester poli, Monsieur Lavoie. Je vous informe que notre standard est doté d'un système anti-insulte en ligne qui se déclenchera à la deuxième série d'insultes. Je vous informe en outre que le dépôt de plainte est immédiat et automatisé. Or, je vous rappelle que vous avez déjà été condamné en juillet 2009 pour outrage à agent.

Client (sans voix) : ? ...

Standardiste : Autre chose, Monsieur Lavoie ?

Client : Non, rien. Ah si, n'oubliez pas le Coca gratuit avec les pizzas, conformément à votre pub.

Standardiste : Je suis désolée, Monsieur Lavoie, mais notre démarche qualité nous interdit de proposer des sodas gratuits aux personnes en surpoids. Cependant à titre de dédommagement, je peux vous consentir 15% de remise sur une adhésion flash au contrat Jurishelp, le contrat de protection et d'assistance juridique de Speed assurance. Ce contrat pourrait vous être utile, car il couvre, en particulier, les frais annexes liés au divorce. Vu que vous êtes marié à Mme Claire Lavoie, née Girard depuis le 15/02/2008 et vu votre présence tardive chez Mlle Denoix, ainsi que l'achat il y a une heure à la pharmacie du Cours d'une boîte de 15 préservatifs et d'un flacon de lubrifiant à usage intime. À titre promotionnel, je vais faire joindre aux pizzas un bon de 5 euros de réduction pour vos prochains achats de préservatifs valable chez Speed-Parapharma. Toutefois, veuillez éviter les pratiques susceptibles d'irriter les hémorroïdes de Mlle Denoix, pour lesquelles Speed-Parapharma se dégage de toute responsabilité. Bonsoir Monsieur et merci d'avoir fait appel a Speed Pizza. Inutile de nous rappeler, Monsieur Castronovo nous transmettra directement votre fiche de satisfaction…

25 septembre 2008

Municipale d'Aix : Pas d'annulation de l'élection

Affaire pliée. Pas de retournement de situation. Le Tribunal administratif de Marseille a validé les conclusions du commissaire du gouvernement rejetant les recours en annulation de l'élection municipale d'Aix. La requête déposée par Stéphane Salord est donc nulle et non avenue.

Maryse Joissains vient de sauver sa peau, une fois de plus…

25 septembre 2008

Faire-part : On enterre le service public hospitalier

Rentrée des casses pour les services publics

Education, poste, santé... tout se tient. La casse touche tous les services publics. Le pays d'Aix n'est d'ailleurs pas à l'abri. Pour qui en douterait encore, Patrick Pelloux, médecin urgentiste, a résumé la situation du service public hospitalier (Charlie Hebdo n°848 du 17 septembre 2008). Visiblement, cela n'a pas plu à sa hiérarchie. Le Canard Enchaîné nous informe que le gêneur vient d'être muté…

pelloux

Ci-gît l'hôpital

Alors que la campagne électorale d’Obama ne cesse de prendre comme exemples les systèmes sanitaires et sociaux collectifs de la France, le gouvernement néolibéral de Fillon poursuit la casse de la Sécurité sociale et des hôpitaux publics, initiée avec le plan "Hôpital entreprise 2007" de Chirac, mis en place par Mattei.

Le projet de loi de Roselyne Bachelot "Hôpital, patients, santé, territoire" est une privatisation des hôpitaux publics, sous le prétexte, comme de bien entendu, de sauver lesdits hôpitaux. C’est tout l’art de la communication actuelle : dire le contraire de ce qu’on fait. Nous sommes à l’heure du mensonge et des mots qui ne veulent plus rien dire.

Le plan Bachelot est conforme à la pensée néolibérale du Pr Vallancien, du club Montaigne, des compagnies d’assurances, comme AXA, et des grands labos pharmaceutiques. Tout est prêt pour la dernière offensive, pour le plus grand profit des fonds de pension étrangers, qui se régalent à l'idée de racheter les cliniques et hôpitaux de France. C’est qu’il y a encore du gras à faire sur la carcasse de notre pays. La bête est à terre, il faut l’achever. Et les faibles mobilisations syndicales les encouragent.

Qui veut la fin met les moyens

                

Dans ce projet de loi, la santé est régionalisée, avec la création des agences régionales  de santé. Le passage des missions de service public aux établissements privés à but lucratif sera désormais possible. Les SAMU, qui étaient départementaux, pourront devenir régionaux. Le statut des praticiens  hospitaliers mis en place par la gauche au début des années quatre-vingt disparaît. Ainsi les médecins  soumis à des contrats d’objectif verront leur salaire évoluer en fonction de leur travail et de leur production.  Les médecins hospitaliers deviendront des machines dans la chaîne de production de soins. Les établissements vont avoir des contrats pluriannuels, avec des pénalités si les objectifs fixés ne sont pas atteints. Fermetures en perspective ! On passe de l'obligation de moyens à celle de résultats.

Le directeur de l’hôpital devient le seul maître dans rétablissement, mais perd au passage une partie de son statut. La création de fondations, pour fondre en un bloc les centres hospitalo-universitaires, l'industrie pharmaceutique et les grands argentiers, est directement inspirée du rapport du Pr Vallancien. Il va sans doute mettre fin à l'INSERM. En effet, comme aux Etats-Unis, les fondations vont récolter du pognon, ainsi, les industriels défiscaliseront leurs profits, tout en ayant un regard sur la recherche… On imagine que ces recherches seront moins orientées vers le bien de la médecine que vers le bien des actionnaires. Et des chercheurs, qui auront sans doute un intéressement…

Avec la fin du conseil d’administration de l’hôpital, qui était présidé par le maire, on fait sauter l’un des derniers verrous qui empêchaient la casse du service public hospitalier. Même si les maires s’intéressaient de manière inégale aux hôpitaux, ils représentaient la démocratie, l’attachement de la nation aux hôpitaux, le lien social entre la ville et l’hosto. Oui, je sais, tous ces mots ne sont plus à la mode…

La nation a inventé au cours des deux derniers siècles les hôpitaux publics. Il n’aura fallu que cinq ans aux néolibéraux poux les abattre. Le projet de Bachelot est le faire-part de l’enterrement du service public hospitalier.

Dans le n°844 de Charlie Hebdo, je vous expliquais le scandale de la grève des professeurs de médecine qui exercent une activité privée dans les hôpitaux publics. Malgré la demande du Conseil d’Etat et les rapports de la Cour des comptes, le gouvernement vient de leur donner satisfaction : par un nouveau décret, la réversion de leurs honoraires a été abaissée de 40% à 25% ! Inutile de dire que toutes les autres professions hospitalières qui attendent une augmentation peuvent se brosser… Noël avant l’heure, c'est pour les médecins les plus privilégiés.

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Dans le Canard Enchaîné du 24 septembre 2008

24 septembre 2008

Aix et Marseille, ou les splendeurs de la politique

A Aix, après deux mois de pause, le conseil municipal s'est réuni lundi. Sur quelque 43 dossiers à l'ordre du jour, bien difficile d'en dénicher un porteur d'une décision majeure pour l'avenir de la Ville. Que du train-train. En mars déjà, alors qu'il est habituel pour toute nouvelle équipe élue ou réélue de présenter une déclaration programme, rien de cela n'a été mis en avant. La majorité en place reprend donc les affaires, quand elle les reprend, là où elle les avait laissées avant l'élection.

L'exemple des chalets controversés sur le cours Mirabeau et celui des caméras de vidéosurveillance sentent par trop le réchauffé. Mouais, peu enthousiasmant tout ça. Maryse Joissains était à l'assemblée nationale, elle se sera épargnée une soirée aixoise routinière. Sophie Joissains avait fait le voyage parisien avec elle pour aller découvrir sa résidence secondaire sénatoriale. Quant aux escarmouches du conseil, j'y reviendrai d'ici peu.

A Marseille, Jean-Claude Gaudin, bien amoché par trois raclées politiques en rafale (municipale, communautaire et sénatoriale), vient de renoncer à être candidat à la présidence du Sénat pour se consacrer essentiellement à Marseille… où son pouvoir s'exerce sur les quatre mètres carrés de son bureau. Belle pirouette pour faire croire qu'il abandonnait son rêve de toujours à Paris. Et tout le monde de rire sous cape. Chacun a en mémoire son autre pirouette simulant son accord pour la deuxième place de Sophie Joissains sur sa liste sénatoriale. Maryse Joissains avait envoyé sa fille faire le poing et un scandale en pleine conférence de presse dudit Gaudin pour qu'il en soit ainsi.

Quant à Jean-Noël Guérini, jamais à court de nouvelles tactiques tiques tiques fulgurantes, il vient de passer allègrement, et avec le même ton tontaine de sincérité, d'un soutien annoncé en tous lieux à Pierre Moscovici à un ralliement à Ségolène Royal. Troublant, non ? La "ligne claire" était si limpide que Pierre Moscovici a accepté un strapontin tin tin chez Bertrand Delanoë, qui s'oppose… à Ségolène Royal. Et dire qu'il n'y aura peut-être bientôt plus de facteurs pour déjouer les pièges des erreurs d'adresses.

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24 septembre 2008

Krach financier : Haut les mains, c'est un hold-up !

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Selon un humoriste pétomane, proche du cercle présidentiel, il n'y a pas plus de crise financière qu'il n'y a eu d'attentat à New York en 2001. Fin de la plaisanterie. Que se passe-t-il ? Qui fait quoi ? Pourquoi ? Comment ? Allons-nous tous être floués ? Pendant que nous avons le nez sur le pouvoir d'achat, la hausse des prix et les salaires qui n'avancent pas, pauvres de nous, la partie se joue ailleurs, dans notre dos devrait-on dire.

L'argent a un double visage : côté pile, pour acheter notre pain moins quotidien, côté face, pour engraisser des bandits. Ci-après, un article lumineux et accessible à tous, paru dans Libération le 18 septembre 2008. L'auteur en est Jacques Généreux, professeur à l’Institut d’études politiques de Paris, et auteur de "La Dissociété" (ed. Seuil, 2008). Finance, économie, rôle de l'Etat, crises, gagnants, perdants… et nos yeux pour pleurer !

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Il n’y a pas de retour de l’Etat

Selon Jacques Généreux, le marché a toujours été défendu par la puissance publique. Propos recueillis par Christian Losson

L’interventionnisme du gouvernement américain pour tenter d’endiguer le krach financier marque-t-il le retour de l'Etat ? 

Il n’y a pas de retour de l’Etat parce qu’il n’a jamais reculé. Son poids n’a pas cessé d’augmenter aux Etats- Unis. Simplement, il a changé de nature. Ce n’est plus un Etat-providence qui redistribue, c’est un Etat privatisé, au service des marchés, des profits. Il n’a cessé de donner plus de liberté à la finance, aux entreprises. Quand celle-ci débouche sur la crise, il doit intervenir en urgence.

Mais jamais le gouvernement n’avait lâché autant d’argent pour sauver son économie…

Il n’a pas le choix. Il paie aujourd’hui le prix de son engagement au service de la dérégulation, de la déréglementation, du laisser-faire au service du capital. Ce n’est pas la finance qui est devenue folle, c’est l’Etat américain qui l’est. Il l’a laissé prospérer et elle risque de tout emporter ! Il joue l’Etat pompier, alors que c’est lui l’incendiaire.

Et c’est nouveau, ça ?

Non, les Etats-Unis sont depuis longtemps schizophrènes : très libéraux en microéconomie (entreprises, marchés) et très keynésiens en macroéconomie (politique économique). Depuis la rupture du contrat social hérité des Trente Glorieuses et l’avènement des idéologues du néolibéralisme, cette schizophrénie s’est aggravée.

C’est-à-dire ?

D’un côté, l’Etat fédéral se désengage de ses prérogatives sur le social, l’éducation, les retraites, engendrant une société plus dure et plus inégalitaire que jamais. Alors, de l’autre côté, pour éviter le désordre social, il est obligé de garantir la croissance et l’emploi par une forte intervention sur la politique budgétaire et monétaire. Mais la violence sociale persiste. Et cet Etat de classe devient de plus en plus un Etat pénitence et un Etat policier. Objectif, donc : assurer l’ordre social chez les plus pauvres, maintenir la prospérité économique chez les plus riches. D’où cette rhétorique néolibérale du "on n'a rien sans rien", qui vient substituer le workfare (allocations conditionnelles) au welfare (aide publique généralisée). Et ce n’est pas vrai que pour les Etats-Unis.

Une page de l’histoire du capitalisme dérégulé est-elle quand même en train de se tourner ?

Il faudrait pour cela qu’on sorte de la logique de l’Etat qui met des rustines, écope, alors que le bateau prend l’eau de toute part, faute d’avoir cloisonné les secteurs financiers (banques, assurances, crédits, etc.). Il faudrait sortir, comme après chaque crise, des débats sur la morale, la transparence, la chasse aux bandits. Et s’attaquer au débat de fond : changer de cap.

Changer de système, ou mieux le réguler ?

Arrêter d’avoir une confiance aveugle en le marché comme seul règle de prospérité. Encadrer la libre circulation des capitaux. Créer des agences de notation publiques… Or, pour l’instant, personne ne remet en cause cette erreur fondamentale du marché roi. Bref, avoir un contrôle plus aigu, en amont des crises, pour éviter qu’elles ne se reproduisent aux Etats-Unis, comme c’est le cas depuis vingt ans. Même l’Europe - et la France sous Sarkozy - reste fascinée par les sirènes du moins d’Etat.

Donc, vous ne croyez pas à un changement de paradigme malgré l’ampleur du séisme ?

Non, parce que la question, ce n’est pas : "plus ou moins d’Etat ?" C’est : "quel Etat veut-on ?" Entre 1970 et 2000, décennies du libéralisme, les dépenses publiques sont passées de 31,6 % à 35,8 %. Mais c’était plus d’aide aux entreprises, aux dépenses militaires et moins de social. Depuis, les taxes sur le capital baissent, celles sur le travail augmentent. La crise des subprimes n’infléchira pas la tendance.

23 septembre 2008

La Poste est un service public, pas une marchandise

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Dessin de Charb dans Charlie Hebdo du 17 septembre 2008

Si nous fermons les yeux, l'arnaque, la grosse arnaque des coups de fils passés par téléphones portables, avec entente frauduleuse des fournisseurs sur les prix surtaxés, risque bien de se reproduire avec ce qu'il reste de la poste si le privé s'empare de notre service public.

Les rapaces sont au coin de la bonne affaire, comme ils le sont pour l'eau qui coûte toujours plus cher lorsque la gestion est confiée aux escrocs de la distribution. Les petits bureaux disparaîtront et les points d'accueil seront réduits. Tout sera mis en œuvre pour réaliser des profits sur les dépouilles du service public qu'on camouflera sous des offres alléchantes de "produits" qui n'ont rien à voir avec les missions de la poste. Le premier souci des nouveaux "bienfaiteurs" sera de rassasier les actionnaires qui se fichent éperdument du service rendu. Leur dernier souci sera de satisfaire la population.

L'Etat a une grande responsabilité dans ce qui se passe. En réduisant les effectifs et en fermant de nombreux guichets sur tout le territoire, il a déjà peu à peu organisé le début de la casse et orienté les esprits à penser que la poste, ça ne marche pas. Il veut maintenant faire passer l'idée que seule la concurrence peut la sauver.

La manipulation est insidieuse jusque dans les mots. L'Etat compte sur la résignation des usagers qu'il veut transformer en "clients". La grève d'aujourd'hui a un sens. Ce n'est pas grave de ne pas recevoir notre courrier ce mardi. C'est pour la bonne cause. Car ce qui nous attend avec le privé, ce sera moins de tournées, beaucoup de retard et des files d'attente exaspérantes à notre bureau de poste habituel. La poste n'est pas une marchandise, c'est un service. Public.

Je reproduis ci-après un bijou de billet publié dans Le Monde le 29 août 2008 sous la signature de Robert Solé. Tout est dit en quelques mots. Un régal…

Service public

La poste sera donc privatisée en 2011. Elle s'y prépare activement. Hier, en faisant la queue au guichet, j'ai bénéficié de publicités pour des boissons gazeuses et des crèmes adoucissantes pour les mains, qui passaient en boucle sur un écran. Quand j'ai acheté un timbre, l'employée m'a demandé : "Je vous mets les enveloppes avec ?" Elle m'a vendu aussi un tube de colle spéciale qui permet de bien les cacheter. "Vous avez la carte de la Poste ?, s'est-elle enquise d'un air gourmand. Je vous la fais, ça demande une minute et vous pourrez cagnotter des points."

Sur le chemin de la sortie, le conseiller financier m'a saisi par la manche : "Monsieur Sole (leurs listes informatiques ne font pas les accents), avez-vous un instant ?" Il m'a entraîné dans son bureau : "Votre Livret A a atteint son plafond. Connaissez-vous le Livret B ? Nous faisons des promotions en ce moment." Je n'ai pas tardé à découvrir aussi les avantages des Livrets C et D. Il a été si convaincant que j'ai souscrit à toutes les lettres de l'alphabet. Ce qui m'a valu 200 points. Mon cadeau, lui, un tire-bouchon clignotant, me sera livré à la maison. Par la Poste.

21 septembre 2008

Sénatoriales 2008 : Chez nous…

logo_senat

Voici les résultats des élections sénatoriales dans les Bouches-du-Rhône. Il y avait 4 sièges sortants à gauche et 3 à droite. Le nombre de sièges à pourvoir est passé à 8, avec la création d'un nouveau siège pour ce renouvellement. Pour 8 postes, il y avait 5 listes dont 2 ont dominé : 5 postes de sénateurs sont allés à gauche et 3 à droite.

                               Inscrits :             3061

                               Votants :             3051  (99,67%)

                               Blancs ou nuls :  52        (1,70%)

                               Exprimés :          2999  (97,97%)

"Faire gagner les BdR" (PS / PC) :

1686   (56,22%)   écart + 504 voix :   5 ELUS 

Jean-Noël GUERINI

Isabelle PASQUET

Roland POVINELLI

Samia GHALI

Serge ANDREONI

"Réussir nos villes et nos villages dans le BdR" (UMP) :

1182   (39,41%) :   3 ELUS

Jean-Claude GAUDIN

Sophie JOISSAINS

Bruno GILLES

  "L'écologie Les Verts" :                    77 (2,57%)

  "Faire Front pour le Sénat" (FN) :    39 (1,30%)

  "Parlement du handicap" :               14 (0,47%)

Et maintenant, un peu humour grinçant au risque d'énerver certains de mes amis de gauche Si, pour son nouveau mandat, Jean-Noël Guérini adopte le même comportement de cancre que lors du précédent, on ne pourra compter que sur 4 sénateurs de gauche actifs. En dix ans de mandat de sénateur, Guérini s'est plutôt fait remarquer par son... inactivité parlementaire : membre d'aucune structure de travail interne de la haute assemblée, une seule proposition de loi, 5 interventions en séance publique et 119 questions au gouvernement, ce qui permet d'esquiver la présence à Paris...

D'ailleurs, les 2 sénateurs les plus assidus ont été Jean-François Picheral (PS) et Robert Bret (PC) qui ne se représentaient pas. Coup de chapeau à eux deux !

Guérini a reçu le soutien de François Bernardini, maire d'Istres. Tactique ? On le saura dans les mois qui viennent à travers les manœuvres du congrès du PS. Il pourrait bien y avoir de gros orages. Quant aux Verts, qui n'en finissent pas de se créer des embrouilles et qui ont fait du yoyo jusqu'à la veille du scrutin, il n'y a pas à dire : ils en voient de toutes les couleurs.

      

Au niveau national, le Parti Radical de Gauche obtient 4 nouveaux sièges de sénateurs (2 hommes, 2 femmes) et perd 1 siège.

19 septembre 2008

A Aix, on collecte les taxes au fond de nos poubelles

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(Clic sur les images pour agrandir) 2006 et 2008, les plus fortes augmentations

On m'a souvent fait la réputation d'être un chercheur de virgules. Je crois que je la mérite. Y ayant grandement contribué, je revendique donc cet honneur. Pour enfoncer le clou, en voici une nouvelle illustration. Le mois de septembre est aussi celui où l'on paie pour ses ordures ménagères. J'ai fait un petit récapitulatif des taxes prélevées par la Communauté d'agglomération du Pays d'Aix depuis six ans. Et ben, on est fait comme des rats, si l'on peut dire.

                    Taux 2003 : 3,09%

                    Taux 2004 : 3,02%

                    Taux 2005 : 3,68%   (+ 25%)

                    Taux 2006 : 6,04%   (+ 66,67%)

                    Taux 2007 : 6,04%   (+ 2%, inflation et année électorale)

                    Taux 2008 : 7,23%   (+ 21,57%, année non électorale)

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19 septembre 2008

Décret EDVIGE : Alliot-Marie fait encore sa maline

Auditionnée jeudi à l'Assemblée nationale par la commission des lois, Michèle Alliot-Marie s'est encore un peu plus enfoncée dans le discrédit. "Le fichier Edvige était trop flou et trop général, il fallait donc l'améliorer", a-t-elle mastiqué sans aucune honte devant les députés présents et face aux caméras. "Les renseignements sur la santé, la vie sexuelle et les choix religieux ne servent à rien, il est donc inutile de les faire figurer dans le fichier," a-t-elle commenté, comme frappée par la découverte.

Evidemment, elle n'a pas trouvé ça toute seule. Des milliers de mécontents le lui avaient envoyé dire. Que lui importe, elle aime bien faire celle qui a toujours une idée lumineuse. Il y a encore quelques jours, elle narguait tout le monde à tour de micros pour faire sa maline en cautionnant un fichier à la KBG ou la Stasi.

Nous sommes tous des délinquants, oui, tous ! Ben, voilà, retour à l'envoyeur. M'est avis qu'on devrait lui décerner un gros malus, c'est à la mode, lui enlever des points sur son CV et lui en faire quelques-uns pour recoudre son cerveau.

On a dégommé un grand chef de la police pour une histoire de nain en plâtre dans le jardin corse d'un clown. Qu'attend Nicolas Sarkozy pour dégommer à son tour cette irresponsable ? Et le président lui-même, ne devrait-il pas s'auto-licencier pour avoir choisi une si mauvaise ministre ?

Pour alimenter la réflexion, je reproduis ci-dessous un article paru dans la rubrique "Rebonds" de Libération du 18 septembre 2008, écrit par Patrick Klugman, avocat à la cour, vice-président de SOS-Racisme, conseiller de Paris, groupe socialiste et radical de gauche.

Simplement, retirez Edvige !

Edvige, c’est un bien joli nom pour une vilaine idée. Il est évidemment nécessaire pour la toute nouvelle Direction générale de la sécurité intérieure de disposer d’un fichier de renseignement efficace. Mais, même après les contorsions et les promesses du gouvernement pour rendre ce fichier présentable, rien n’y fait : Edvige ne doit pas être amélioré mais retiré.

En vérité, tout dans cette affaire est scandaleux, à commencer par l’hypocrisie qui a servi de prétexte à sa création. Selon une rhétorique désormais usée, le pouvoir exécutif explique qu’Edvige répond au louable souci de donner un cadre juridique à des pratiques préexistantes. Voilà une bien curieuse notion de l’Etat de droit qui voudrait que quand l’Etat bafoue ses propres règles, il s’en crée de nouvelles qui sont conformes à ses écarts. François Mitterrand avait certes violé les principes républicains les mieux établis en faisant procéder à des écoutes illicites, mais il avait eu le bon goût de ne pas chercher à donner à de telles dérives une apparence légale.

De plus, qui mieux que Nicolas Sarkozy - qui a subi les affres d’une enquête illégale diligentée au plus haut niveau de l’Etat sur la base de fichiers truqués - pouvait mettre un terme aux tentations barbouzardes des services ? Vient ensuite la méthode qui consiste à procéder en catimini, par décret, au début de l’été plutôt qu’au grand jour par la loi, aux termes d’un vote sur une question qui implique une restriction des libertés. De cela au moins, le gouvernement aura été puni, puisqu’il a dû concéder la procédure législative qu’il avait soigneusement contournée dans un premier temps.

Reste l’essentiel. Pour son aspect le plus problématique, Edvige confère aux services de renseignement un pouvoir exorbitant d’enquête et de collecte d’informations privées sur toutes les personnes ayant un rôle sensible dans notre pays. L’article 1-I du décret du 27 juin 2008 dispose en effet qu’il a pour finalité "de centraliser et d’analyser les informations relatives aux personnes physiques ou morales ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui jouent un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif, sous condition que ces informations soient nécessaires au gouvernement ou à ses représentants pour l’exercice de leurs responsabilités". Rappelons qu’en l’état, les informations collectées concernent notamment le patrimoine, la santé, l’orientation philosophique, religieuse, politique et sexuelle. La conservation comme la consultation de ces données ne sont encadrées par aucun garde-fou sérieux d’autant que les personnes visées ne disposent d’aucun droit d’accès et de rectification en violation des dispositions de la Convention européenne des droits de l’homme.

Au vu de ce décret, le gouvernement dispose d’informations susceptibles de faire pression sur tous ceux - de Philippe Val à Bernard Thibaut - qui ont la vocation, la profession ou le goût de s’opposer à lui. Sus à Knock, grâce à Edvige, toute personne "importante" est un délinquant qui s’ignore… mais qui ne sera plus ignoré. En bref, le fichier traite en suspect tout individu dont le seul tort est d’être un citoyen engagé et livre à l’emprise de l’Etat la vie privée de ceux qui ont le plus besoin d’en être protégés.

De cela notre démocratie ne peut se satisfaire. Car le nouveau dispositif de renseignement ne heurte pas seulement nos consciences. Il viole notre droit et partant devra être tenu pour illégal par le Conseil d’Etat qui se prononcera prochainement. Edvige est contraire à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, inscrite dans le préambule de notre constitution, dont l’article 10 dispose que "nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi" et l’article 12 précise […] "que la force publique est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée".

En s’opposant à Edvige, certains ont raison, à gauche, de se revendiquer du libéralisme car il ne s’agit de rien d’autre que de protéger le citoyen contre l’intrusion et l’arbitraire de l’Etat. A présent, un nouvel Edvige nous est promis et serait déjà prêt. Choix cornélien pour le gouvernement : soit ce texte est vidé de ses dispositions les plus choquantes et il n’en reste rien. Soit il est maintenu en l’état et il sera promis à l’annulation judiciaire. La réponse pourrait se situer du côté de l’Elysée. Le président de la République a lancé une pirouette dont il a le secret : "Je veux une solution […], avec une règle très simple : tout ce qui est nécessaire à la sécurité des Français, il faut le garder. Tout ce qui n’est pas indispensable à la sécurité des Français, il faut l’enlever." Monsieur le Président, puisque cette règle est simple, je vous propose de l’appliquer simplement : retirez Edvige !

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