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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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17 mars 2007

Présidentielle : Un slogan fait-il la campagne ?

Les slogans de campagne sont des œuvres d'art ! Que dis-je, de la poésie, oui. Cette année, nous sommes gâtés tellement ils sont… gâteux. Dans la forme, on dirait qu'ils sont tout droit inspirés du pire exemple dont l'illuminé Berlusconi avait affublé son parti "Forza Italia !" Choisir ce cri répandu dans les stades disait bien la béance du message politique. Enfin, pas tout à fait, puisqu'il faisait appel aux plus bas instincts nationalistes.

Alors, prenons maintenant les slogans des trois candidats de chez nous qui ont les meilleurs sondages pour l'instant.

"Ensemble tout devient possible"

La vacuité idéologique d'appartenance à la droite est patente. Si Royal l'avait utilisé, on aurait pensé la même chose. Sauf que… avec Sarkozy, on comprend bien qu'il veut les coudées franches, qu'il ne veut aucune entrave à son ambition personnelle et qu'il se croirait autorisé à tout casser puisque tout serait devenu possible. On pourrait le détourner, par exemple, en disant "le pire devient possible", "tout devient fossile, fissible, cible, pénible, cassable", bref des mots qui en disent plus que le pseudo rêve promis.

"La France de toutes nos forces"

Bayrou a adopté cette proposition faite par un internaute. Là encore, nous sommes dans la poilade. Il ne manquerait plus que ce soit "de toutes nos faiblesses". Certes, cela sonne plus doux parce que c'est Bayrou mais Sarkozy aurait pu l'utiliser aussi. Et là, il aurait pris une autre tonalité en conférant par exemple au "travailler plus pour gagner plus" le caractère esclavagiste qu'a ce dernier. Si Royal, telle que nous la connaissons mieux maintenant, avait emprunté le slogan de Bayrou, on aurait compris "faisons tout pour le progrès". Si on n'aime pas Bayrou, on peut aussi détourner sa banderole en proclamant "La France de toutes mes farces".

"Plus forte la France sera plus juste "

Enfin, voyons le credo de Royal. On y retrouve le concept de "force" parce que "faiblesse" ça n'allait pas non plus. La référence à la justice est déjà plus politique. Si, avec le culot qui le caractérise, un Sarkozy avait opté pour le slogan de Royal, cela aurait fait racoleur et peu crédible et les électeurs s'en seraient aperçu.

On voit donc que les slogans, pour tartes qu'ils soient, ne sont compris qu'à travers la personne qui se l'approprie. Ce sont l'histoire, le parcours, le projet et le nom de chacun qui sont censés donner du contenu à la coquille vide du slogan. Mais faisons une dernière expérience.

Ne trouvez-vous pas que le slogan "Casse, brèche, bavure et trahison" aurait été parfait pour Sarkozy ?

Maintenant, si vous avez envie de continuer ce petit jeu et de détourner ces slogans ou d'autres entendus durant cette campagne, le concours est ouvert.

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14 mars 2007

Sarkozy, arrête tes délires !

J'en ai marre d'entendre Sarko débiter ses délires à longueur d'émissions à la télé.

Marre d'entendre, lorsqu'on indique que les jeunes des banlieues veulent être traités à égalité et avoir un job, leur répondre : "formation qualifiante", "des droits mais aussi des devoirs", "il faut qu'ils respectent les règles de la République."

Comme si les délinquants ne se trouvaient qu'en banlieues, que les fils à papa des beaux quartiers sont tous honnêtes, que certains n'y trafiquent pas la drogue eux aussi, que leurs pères ne sont pas également des délinquants en col blanc ou délinquants tout court, tout aussi dangereux pour la République, la solidarité et le respect des lois de la République.

Et que fait-on au plus haut niveau de l'Etat alors qu'on y a déjà tous les droits ?

Comme s'il n'y avait en banlieue que des tarés incultes à former par une énième "formation qualifiante", alors que certains sont très intelligents et surdiplômés et qu'ils veulent bosser sans avoir à en rajouter !

Marre d'entendre les saloperies de ce Sarkozy qui tourne en rond dans ces slogans bidons, qui cherche à diviser la France pour réussir son coup et être élu au mépris des règles de la République fraternelle, libre de démagogie et assurant l'égalité des chances pour tous.

Marre qu'il n'y ait personne pour lui dire en face que son discours c'est de la guerre civile.

Marre, oui, que notre Etat reste silencieux sur tous ceux qui le séquestrent ou permettent sa séquestration par leur passivité complice de ce crime contre la République et en particulier contre ses enfants.

Pour eux, Sarkozy est doué. Pour moi, il est dangereux et nul à vomir et appartient déjà au passé !

Marre que la réaction soit molle autant que sont saturés les comptes en banques des profits tirés de la traite de la République.

Marre de voir qu'il y a tant à faire et que nous soyons coincés comme ça sans pouvoir faire cesser toutes les manipulations de l'opinion.

Alors, 2007 sera-t-elle enfin l'année de l'espoir ?

13 mars 2007

Joissains dissout Genzana !

Sans doute inspirée par Chirac qui n'avait pas encore tenté son ultime expérience, se dissoudre lui-même – mais c'est fait depuis dimanche – Joissains en a profité pour plonger Genzana, son actuel suppléant, dans un grand bain de soude.

Emportée par son élan, elle l'a auparavant obligé à ravaler sa grande consultation, son projet et son équipe pour l'avenir d'Aix.

Voilà donc la députée UMP en selle avec un nouveau suppléant pour guerroyer contre tout le monde et surtout contre les traîtres de son propre camp. Mais est-elle crédible ? Ce n'est pas la présence à ses côtés du second couteau élimé Muselier qui pourra ripoliner son bilan désastreux dans le Pays d'Aix.

Ce semblant de soutien de Gaudin, qui n'aurait donc propulsé Genzana que pour mieux le couler – ce qui paraît peu vraisemblable –, n'est pas franchement de bon augure pour redonner une nouvelle fraîcheur à Joissains et à sa crédibilité complètement entamée.

A l'évidence, à l'UMP, les entourloupes ne font que commencer. Il reste encore beaucoup de comptes à solder. Chic, va y avoir de la bagarre !

11 mars 2007

Des brèves politiques étonnantes…

Adhérent… fictif

Une de mes connaissances du PRG vient d'avoir une belle surprise. Dans sa boîte aux lettres, il a trouvé une enveloppe contenant "sa" carte d'adhérent à l'UMP, à son nom, au tarif étudiant de 10€. Evidemment, il n'avait rien demandé ! Il y avait aussi un reçu permettant d'obtenir une déduction fiscale. On peut donc se poser plusieurs questions. Comment sait-on qu'il étudiant ? Qui a bien pu fournir ses coordonnées à l'UMP ? Comment ce parti a-t-il pu envoyer tout ça sans aucune signature du "non demandeur" ? Combien y a-t-il d'autres adhérents fictifs à l'UMP ? Comment sont fabriqués les listings de ses adhérents ? Utilise-t-on des fichiers de l'état-civil, voire de la police ? Mystère, mais drôles de méthodes quand même ! Toujours est-il qu'il a renvoyé le puant cadeau aux frais du destinataire. Mais combien de personnes ont accepté sans broncher de se faire encarter à leur insu ? Les bras m'en montent.

Sarko, immigré à problèmes

Il a fallu qu'il en remette une couche. Voilà maintenant qu'il veut créer un ministère de "l'immigration et de l'identité nationale". Qu'est-ce que ces deux termes peuvent bien foutre ensemble ? Moi, je le dis, actuellement, le "seul fils d'immigré" qui nous pose des problèmes s'appelle Nicolas, Paul, Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa. Pourquoi a-t-il tant de hargne envers les immigrés d'aujourd'hui ? N'a t-il pas lui-même souffert étant jeune de porter un nom étranger ? Pourquoi imposer aux autres les souffrances du rejet dû à la différence ? Son but étant évidemment purement électoraliste, c'est encore plus écœurant. A quand un grand ministère de la haine humaine ?

La "première" femme

Pourquoi parle-t-on sans cesse de "troisième homme" ? Jusqu'à preuve du contraire, Ségolène Royal est bel et bien une femme, non ? Ce type de cliché est repris partout sans que jamais la question soit posée sur ce qu'il véhicule. Bayrou ou n'importe qui d'autre devrait être désigné comme le "deuxième" homme par rapport à d'autres hommes et Royal comme la "première" femme par rapport à d'autres femmes ! J'y vois là, y compris au lendemain de la journée internationale des femmes, un langage formaté au carcan du machisme qui résiste insidieusement à l'accès des femmes aux responsabilités politiques, là où elles auraient dû être depuis longtemps. La logique voudrait que l'on parle de "personne". Contrairement à tous ceux qui s'offusquent de la féminisation des noms de fonctions et de métiers, je trouve que c'est par la force des mots que les esprits évolueront réellement vers le respect des individus et des identités quels qu'ils soient.

9 mars 2007

La lettre de D. Rumani-Elbez à A. Medvedowsky

Ma collègue Danielle Rumani-Elbez a envoyé cette lettre à Alexandre Medvedowsky, à La Provence et à La Marseillaise, en réaction à l’article paru dans La Provence du 5 mars 2007. C'est bien volontiers que je publie sur mon blog cette lettre dont je partage la totalité des propos.

Alexandre,

On sait bien que le Politique est complexe par essence ; mais ceci ne doit pas nous empêcher de nous poser quelques questions pour éclairer des situations et espérer trouver quelques réponses consensuelles.

J’ai été la candidate désignée par le PS et le PRG aux élections législatives de 2002 dans la 14eme circonscription parce que tu souhaitais faire une pause après les Législatives de 1993 et de 1997 où tu avais été le candidat de la Gauche face à J.-B. RAIMOND. C’est vrai qu’en 2002, il n’y avait pas beaucoup de "courageux volontaires" pour affronter Maryse Joissains ; et, comme souvent dans ces cas-là, on a fait appel à une femme pour essuyer les plâtres ! Contre toutes attentes, les résultats obtenus n’ont pas fait rougir l’ensemble des composantes de la Gauche.

Aujourd’hui, Alexandre, tu as souhaité, à nouveau, être celui qui allait défendre nos idées et notre programme. J’y ai adhéré, confiante dans l’avenir : Maryse Joissains, tu le dis toi-même, s’est affaiblie politiquement depuis 2002 quand les Aixois pouvaient tout espérer du changement. Et aussi, en pensant que ta probable élection aux législatives résoudrait les tensions internes au PS.

Et puis, nous apprenons, dans l’article publié hier dans La Provence, que cette prochaine élection législative n’est pas celle qui t’intéresse ; que, si tu es élu, tu démissionneras.  Il faudra alors organiser de nouvelles élections (gâchis de temps et d’argent) puisque toi-même, comme toute la gauche, t’es engagé à appliquer la règle de non cumul des mandats. Que vont penser ceux qui s’apprêtent à voter pour toi ? Que sous-tend cette décision ? Je ne peux pas croire que tu veuilles être celui par qui tout doit passer : élections cantonales, législatives, municipales… N’est-ce pas contraire à nos valeurs de gauche où le pouvoir et les responsabilités doivent être partagés afin d’espérer une meilleure efficacité ?

Danielle RUMANI-ELBEZ

Conseillère municipale d’Aix en Provence

Parti Radical de Gauche

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9 mars 2007

Brèves en rage campagne…

Chiffres du chômage : L'Insee bâillonnée !

Voilà, dernière victime de la chape de plomb, l'Insee. Les chiffres du chômage ne seront pas publiés. Faut-il que le gouvernement en ait honte à ce point. Quel hasard que les outils statistiques se mettent à tourner de l'œil et à ne plus pouvoir fournir des résultats "fiables" juste avant les élections ! Pour faire plus crédible encore, l'Institut déclare qu'on ne les saura qu'à l'automne. N'y a-t-il donc que des nuls à l'Insee ? N'y a-t-il aucun petit génie capable de recompter tout ça ? Comment peut-on être certains que les résultats livrés jusqu'à présent étaient donc les bons ? C'est peut-être le sens de ce que Sarkozy appelle la "culture du résultat". Quant à Villepin, il a annoncé il y a deux jours qu'il "se battrait pour l'emploi jusqu'au bout de sa mission de premier ministre". Il voulait sans doute dire "y compris pour planquer les résultats catastrophiques du chômage qui repart à la hausse" ! En octobre, le chiffre sera très élevé : il y aura quelques radiés de luxe. Beaucoup de ministres et de députés de ce gouvernement UMP auront rejoint l'ANPE.

Sarkozy, So krazy

De l'estomac, il en a ! Ce jeudi soir sur France 2, Sarkozy a fait feu de tout bois. Plus démago que lui, on ne peut pas. Vous l'avez sans doute vu. A plusieurs reprises, il a fait preuve d'un culot sans pareil. Pas gêné pour un sou, il n'a pas craint de se contredire, par exemple à propos du nombre de fonctionnaires. La main en forme de pistolet, il a brandi ses menaces, proféré son mépris pour toutes sortes de catégories de gens et désigné des coupables partout. Son aplomb a atteint des sommets lorsqu'il a affirmé sans vergogne : "moi, je ne triche pas" ou "je n'ai pas le droit de trahir". Comme s'il n'avait jamais été pris sur le fait… Belle prestation, pas de questions embarrassantes sur ses trahisons politiques passées ou sur les informations parues dans Le Canard enchaîné. Comment peut-on faire confiance à ce personnage ? Chirac lui rafraîchira-t-il la mémoire dimanche ? Ah, celui-là, c'est un peu son père, non ?

Sarko et Hulot sont dans un studio

Deux Nicolas sont dans un même studio. Qui est le cocu ? Pauvre Hulot ! Venu de la chaîne voisine, il a pleurniché tous ses océans pour s'offusquer de la teneur de dix misérables lignes mentionnant l'expression "totalitarisme écologique" sur un total de quatre pages d'intentions du petit caractériel. Là encore, Sarko a répété qu'il respecterait ses engagements (voir ci-dessus). L'autre reproche de Hulot portait sur le silence qu'entretient Sarko dans sa campagne sur les enjeux écologiques. Hulot était quasiment… vert de rage. Même en se parant de tous les arc-en-ciel possibles, le monsieur "ni droite ni gauche" de l'écologie siglée TF1 restera celui qui aura fait le plus de dégâts contre l'écologie politique défendue par les vrais écologistes.

5 mars 2007

Bonjour, c'est pour un sondage…

rouletteLa campagne électorale n'a pas encore livré, et de loin, toutes ses surprises. Les sondages se sont toujours trompés. Enfin, disons qu'ils n'ont jamais donné les bons résultats. C'est bien connu, les intentions de vote ne font pas le vote.

Alors, que penser des sondages politiques ? Les méthodes utilisées sont-elles scientifiques ?

Pour ces élections présidentielle et législatives, dont les enjeux sont atypiques par rapport aux précédentes, les incertitudes n'ont jamais été aussi fortes. On sent bien que cette échéance va être cruciale pour l'avenir de la France.

Les difficultés quotidiennes et les craintes existentielles que connaissent des millions de Français ne sont pas étrangères aux confusions en tous genres qui les envahissent. Chaque jour voit des ralliements inattendus en direction de candidats d'un autre camp, des discours politiques empruntant les arguments des adversaires, bref, une perte de repères qui ne peut que troubler la lisibilité politique.

Malgré des efforts de regroupements autour de candidatures à vocation majoritaire, on constate une fragmentation des opinions aux extrêmes qui explique l'inflation des postulants. Comment y voir clair ? Et c'est là que je veux en venir. Comment faire confiance aux sondages ? Comment les instituts osent-ils donner des tendances aussi "précises" ?

En fait, disent-ils, pour y parvenir, ils introduisent des éléments de pondération et de correction, qui leur permettent d'annoncer qui des deux candidats, qu'ils ont désignés, gagnera alors que, au mieux, les marges d'erreur sur des panels de 1000 sondés vont de 3 à 5%.

Pour vendre, les médias ont souvent besoin d'informations simplifiées et superficielles. Les sondeurs se plient à leurs prétendues attentes, qui seraient donc aussi celles des lecteurs, auditeurs, téléspectateurs, électeurs et gogos.

J'aimerais bien savoir pourquoi il n'est jamais tenu compte des abstentions, qu'il ne faut pas confondre avec les "sans opinon". Les abstentionnistes ne sont jamais les mêmes d'un scrutin à l'autre. Ils peuvent donc faire varier les résultats de manière conséquente.

Pourquoi on élimine les votes blancs ou nuls qui sont impossibles à quantifier à l'avance et qui, le soir de chaque tour, révèlent de vraies surprises. Pourquoi on néglige les motivations qui président aux choix subjectifs faits par les électeurs, sachant que, pour une même personne, elles peuvent changer aussi d'une période à l'autre.

Pourquoi ne dit-on pas que le résultat du second tour est calculé sur des reports massifs et volatils, donc imprévisibles, sur chacun des deux candidats qualifiés qui n'auront réuni à eux deux au premier qu'entre 45 et 50% des voix (en 2002, c'était moins de 40% !).

Le corps électoral lui-même n'est jamais identique d'une élection à une autre, pas plus que le contexte politique général. Les réactions de rejet systématique des majorités en place devraient ouvrir les yeux. Les dernières élections régionales et cantonales ont très probablement signifié que les électeurs souhaitaient des contre-pouvoirs. Les manifestations contre le CPE aussi.

Le cas du referendum, me semble-t-il, a été d'une tout autre nature avec un nouveau pas franchi vers la perturbation. Une redistribution des cartes est apparue que nous ne connaissions pas auparavant. Le "oui" a résulté de l'addition de votes de tous les bords, tout comme le "non" majoritaire s'est formé en piochant dans tous les partis. Les logiques habituelles internes aux partis ont volé en éclats.

A mon avis, ces fragmentations à géométrie instable préfigurent ce qui pourrait se passer les 22 avril et 6 mai prochains. C'est sans doute là que se trouve le secret de l'intérêt et de l'engouement que suscite cette élection présidentielle au caractère inédit.

En sortira-t-il un bien ou un mal ? Qu'en pensez-vous ?

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