Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
Archives
27 mars 2023

Sophie Joissains interpellée sur les pratiques illicites à la mairie – partie 3

STOP À L'OMERTA ! La mairie ne pourra plus camoufler la vérité. Après les plaintes déposées auprès du procureur de la République, les multiples alertes envoyées à la municipalité, les articles de Marsactu, de La Provence et sur mon blog, des interventions ont eu lieu au conseil municipal. Cadeau : écoutez en fin d'article les prises de paroles. Ça secoue !

affaire garage image titre

Les élus des oppositions ont posé des questions à Sophie Joissains sur ses arrêtés de défense de la Ville contre l'un des plaignants. Ce dernier avait saisi le tribunal adminstratif pour obtenir sa demande indemnitaire et la protection fonctionnelle auxquelles il a droit alors qu'on les lui refuse.

affaire garage arrêtés

Pour être précis, il s'agit de réclamations datant d'il y a un an, soit avant la saisine du procureur. La situation s'aggravant, allant jusqu'à des menaces de mort, le plaignant a officiellement écrit une première fois au procureur en octobre 2022, puis deux fois en février 2023 et encore une fois en mars afin de détailler, preuves à l'appui, tous les faits délictueux commis dans les services techniques et les agissements détestables contre sa personne. La clarification de ces actes et de ces dates a obligé la mairie à se plier à la demande du procureur pour ouvrir une enquête administrative interne.
Au conseil municipal, Sophie Joissains a passé le micro au directeur général des services qui a sorti une note et a fait le point sur l'affaire. Preuve que la municipalité s'attendait à être interpellée, il a fait état du 17 octobre comme étant le moment où la mairie dit avoir à son tour porté plainte sur la base de l'article 40 de la procédure pénale. Mais c'est bien parce que le procureur l'a requis. Cette précision montre que le procureur a agi et que la mairie ne pouvait plus occulter les problèmes inhérents aux services techniques.
Protection enfin accordée
La mairie, se trouvant dans de beaux draps, a annoncé par la voix de son directeur du service juridique que la protection fonctionnelle allait finalement être accordée au plaignant. C'est important car, outre le mutisme de la mairie jusque-là faute de saisine du procureur, le non octroi de la protection, qui est de droit, aurait été une faute grave de l'exécutif municipal.
Pour se dédouaner, Sophie Joissains a cru bon de dire que la protection dépend de critères. Oui, mais avant le procureur, il y avait un refus, après, il n'y a plus de refus ! Le plaignant est maintenant reconnu comme étant sérieux et crédible et espére voir la justice s'exercer pleinement. Sophie Joissains a parlé d'une "dispute" entre deux employés alors qu'elle a reçu une lettre circonstanciée de huit pages avec photos ! Drôle de façon de minimiser le nombre considérable de mauvais agissements ayant cours dans les services allant à l'encontre du droit.
"Je ne savais pas", dit Sophie Joissains pourtant entrée en politique depuis 2001 !
Ci-dessous, on peut écouter les prises de parole des élus et des fonctionnaires qui sont désormais sur la place publique. A souligner que la caractérisation préoccupante, à juste titre, de la situation énoncée par Anne-Laurence Petel qui a parlé de lanceurs d'alerte a poussé Sophie Joissains à faire croire qu'elle avait été la première à saisir le procureur. C'est faux, évidemment. Là encore, un moyen de défense difficile à admettre tant la chronologie des faits est patente.
Quant à Marc Pena, il a mis en avant que le règlement intérieur (article 24) permet au conseil municipal, si un sixième des élus le souhaitent, de créer une mission d'information et d'évaluation, chargée de recueillir des éléments sur une question d'intérêt communal ou de procéder à l'évaluation d'un service public. Prise de court, Sophie Joissains lâche "je ne le savais pas". Aïe, la bourde de l'ancienne conseillère politique au cabinet de Maryse Joissains à la communauté d'agglomération du Pays d'Aix de 2001 à 2008 et qui siège à la mairie depuis 2008 !
En toute fin de conseil, la maire a accepté que, sous quinzaine, chaque groupe désigne chacun un élu pour rencontrer l'avocat qui a supervisé l'enquête interne. En résumé, que la mairie le veuille ou non, le coup est parti pour que toute la lumière soit faite et que les Aixois sachent enfin la vérité.

L'affaire est évoquée au conseil municipal
Ecoutez ces moments révélateurs grâce aux interventions des élus d'opposition

Des "Ah !" ont été lancés par les élus lorsque mon nom a été prononcé

L'annonce de l'octroi de la protection fonctionnelle

Mes deux articles précédents

"Nouveau scandale très grave en Joissainie - partie 1" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2023/03/13/39841744.html

"La mairie d'Aix sur une voie de garage - partie 2" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2023/03/14/39841745.html

Publicité
14 mars 2023

La mairie d'Aix sur une voie de garage - partie 2

TRAFICS. Mon précédent article présentait globalement le contexte des dysfonctionnements qui ont cours dans des services municipaux. Laisser-aller, omerta et impunité caractérisent une certaine manière opaque de gérer la ville. Fort courageusement, deux agents ont soulevé le couvercle pour faire éclater la vérité publiquement en répertoriant toutes les pratiques délictueuses dont voici un florilège. Il va falloir nettoyer tout ça !

Affaire garage C - Copie
(Clic sur l'image pour agrandir)

Après l'énumération des exactions qui suit, la mairie va-t-elle encore pouvoir rouler les mécaniques comme si tout allait bien dans la meilleure des villes. Ce qui est annoncé ici est extrait des informations que j'ai reçues dans ma boîte aux lettres. Des faits donc, rien que des faits. On pourra constater le détail des dysfonctionnements, les divers abus et passe-droits qui ont cours dans les services incriminés et qui n'entraînent jamais de sanctions. Impossible de tout citer mais voici un aperçu suffisamment édifiant.
> des agents n'effectuent même pas les 35 heures prévues dans leur contrat mais déclarent en sus des heures supplémentaires abusives payées mais non effectuées, des autorisations non validées par leur chef de service, des faux en écriture avec des signatures suspectes
> un agent contractuel a un double emploi chevauchant mairie (35 heures) et métropole (pour vacation par appel avec un maximum de 12 heures par mois), les deux institutions n'étant mutuellement pas au courant de cette situation illégale mais le second contrat a été ensuite annulé lorsqu'il a été signalé, celui de la mairie n'a pas subi le même sort
> on relève des absences partielles ou totales injustifiées, autrement dit des abandons de poste
> des fiches horaires relevant les fraudes ont pourtant été dressées
> les vols d'essence, près de 200 litres (voir document plus bas), ont été opérés par 4 agents en novembre et décembre en utilisant frauduleusement le code personnel d'un agent
> des arrangements mécaniques avec trafic de pièces détachées concernant des réparations à l'œil ont lieu sur des véhicules personnels
> certains utilisent des véhicules municipaux à des fins personnelles, voitures et scooters non remisés au garage et gardés chez eux, ce qui nest pas permis
> des véhicules mal réparés ou non conformes au code la route, signalés par la direction du service, ne reçoivent aucune réponse
> les corbeilles dites connectées placées en centre-ville pour savoir si elles débordent et doivent vidées le plus rapidement possible, système dont la mairie s'est vantée, sont inutilisées, seulement 3 sur les 20 fonctionnent, les autres ne semblent même pas connectées
Prime à la grossièreté la plus crasse qui est à l'abri du Prix Nobel de littérature !
Les multiples vulgarités, injures et menaces de mort avec des doigts d'honneur à son encontre sont rapportées par un des plaignants dans son mémoire adressé au procureur de la République : "J'en ai rien à foutre, je vais l'enc…" "Ma tante est le bras droit du maire et je crains dégun", "je fais ce que je veux et c'est moi qui gagne…" , "Je l'éclate devant, je lui n… sa mère, gros fils de p…". 

(Clic sur les images pour agrandir)
Fiches d'évaluation des agents indélicats... qui sont toujours en place !

affaire garage 3 bis - Copie (2)
affaire garage 3 bis - Copie

La surprenante (irresponsable ?) réaction de l'élu chargé de la délégation garageGarage muncipal prov 10

affaire garage B - Copie

Les quantités d'essence volée
affaire garage essence

Affaire garage E - Copie
Le garage abrite aussi les camions bennes, 2 véhicules neufs ont été récemment volés

La partie 1 de mes publications
"Nouveau scandale très grave en Joissainie - partie 1" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2023/03/13/39841744.html

13 mars 2023

Nouveau scandale très grave en Joissainie - partie 1

COUP DE MASSUE. Ça val mal à la mairie et ça va aller encore plus mal après les plaintes circonstanciées d'agents au procureur de la République sur les graves dysfonctionnements internes de services municipaux. Leurs signalements répétés sur des agissements délictueux couverts par leur hiérarchie administrative et politique au plus haut niveau vont devoir trouver réponse. Chers citoyens, accepteriez-vous de garder le silence, vous ?

affaire garage A - Copie

Des informations volumineuses sont tombées dans ma boîte aux lettres. Toutes concernent l'affaire du garage municipal d'Aix révélée le 9 février par le site Marsactu et reprise le 10 février par La Provence. Le site a procédé à une enquête tandis que le journal n'a pas eu de lien direct avec les personnes qui mettaient en lumière les graves dysfonctionnements des services municipaux.
J'ai donc reçu le dossier complet et authentique, avec pièces justificatives, courriers, mails, photos, vidéos (en caméra cachée) et enregistrements sonores, autant de preuves qu'on nomme pièces à conviction.
On apprend que deux membres du personnel, rigoureux et soucieux du respect de la loi, dont l'un est ingénieur et a été mis à l'écart d'un service (la voirie) il y a deux ans et harcelé dans son service actuel (la propreté urbaine), auteur de trois plaintes, ont saisi le procureur de la République, fondant leurs arguments sur la base de l'article 40 du code de procédure pénale
("Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs".).
Les lettres des plaintes sont très étayées. Un des plaignants déclare, je cite,
"J’ai donc été spectateur des actions menées dans le service dont j’ai la responsabilité sans pour autant pouvoir intervenir. J’étais écarté de toutes situations et actions par un contractuel catégorie B sans expérience (alors que je suis de catégorie A), qui a ensuite démissionné au bout de 14 mois, et avec l’appui de certains agents communaux qui agissaient sous la directive de la direction générale des sevices techniques".
Sophie Joissains laisse entendre qu'elle aurait elle aussi saisi le procureur. En réalité, c'est ce dernier qui lui a demandé de procéder à un enquête administrative interne puisque des signalements lui avaient été adressés. La maire d'Aix a par conséquent confié cette mission à sa direction générale des services. Voilà pour les aspects juridiques et chronologiques.
Mais cette affaire qui couvait depuis longtemps pris à un nouveau tour à partir de septembre et octobre avec la saisine de la justice par les plaignants qui ne supportent plus qu'on ne les prenne pas au sérieux et qui s'estiment victimes de harcèlement, d'injures, de menaces et de déconsidération de leur rôle. Peu ou aucune réponse ne leur est fournie par la hiérarchie aux nombreux signalements de leur part. Outre le silence des autorités supérieures, des employés (au nombre de cinq ?) des services s'emploient en toute impunité à discréditer les plaignants en les épiant, en les espionnant, en fouillant leurs bureaux et en ne respectant pas ou plus les ordres de leurs supérieurs.

affaire garage 1

Des employés indélicats fouillent le bureau du chef de service

Cela n'est que la partie qui montre les dysfonctionnements administratifs. Face à des menaces de mort, une des deux personnes vilipendées a porté plainte au commissariat de police qui a tout consigné dans le détail, preuves à l'appui.
Interrogé par
La Provence, le cabinet de la maire dit s'en tenir à l'enquête interne et pénale alors que ce même cabinet n'a jamais daigné répondre aux alertes. Il apparaît donc que tant la hiérarchie politique qu'administrative ne tenaient pas à régler les problèmes. Tout cela pour éviter des ébruitements dommageables pour l'image de la mairie et pour camoufler l'entente tacite voire la passivité complice régnant entre les parties ayant pour charge d'administrer les services.
L'un des plaignants parle de
"gangrène", de "mafia" et nomme le système Joissains "la firme". Il stigmatise la "narcolepsie carriériste" des supérieurs hiérarchiques. On en arrive à se demander qui protège qui, qui a peur de qui ou de quoi.
Dans mon prochain article, je raconterai en détail les abus, les passe-droits, les heures supplémentaires payées mais non effectuées, les absences partielles ou totales injustifiées (on apelle cela des abandons de poste), les vols d'essence, les fraudes, les arrangements mécaniques concernant des réparations à l'œil de véhicules personnels ou utilisation de véhicules municipaux à des fins personnelles.                                                                                                                                                         
Mardi, la suite…

6 mars 2023

La vision rétrograde de Sophie Joissains sur la métropole

DÉRAISON. Surprise dans le magazine de la ville de janvier-février. Un encart de huit pages sous forme de supplément est censé faire le point sur la métropole. Le ton est donné par la question posée en couverture "La métropole vous veut-elle du bien ?". On comprend immédiatement que le traitement du dossier va être passé au filtre de la vision unilatérale de Sophie Joissains et de son premier adjoint. Vive le village gaulois !

Aix mag janv fev 2023 supplément

Si certaines informations sont dignes d'intérêt car elles ne peuvent être qu'objectives, d'autres ont un tour politique visant à justifier les positions que mettait en avant Maryse Joissains et maintenant reprises la maire d'Aix. On trouve par exemple un rappel de la genèse de la métropole, toutes étapes que j'ai bien connues depuis 1996 en tant qu'élu. Par souci de pédagogie, on fournit aussi des détails sur l'historique des évolutions administratives de la métropole.
Mais à quoi ressemble le reste ? On donne la parole à la maire et à son premier adjoint pour nous faire avaler qu'ils ont forcément raison de combattre la "monstropole", comme la nommait Maryse Joissains et que Martine Vassal fait fausse route. D'où, on le sait, le conflit désormais ouvert qui va probablement perdurer vu la radicalité des deux camps. Comme je l'ai déjà écrit ici, la perdante est la ville d'Aix, le pouvoir de décision étant dans les mains de la présidente Martine Vassal.
S'il est vrai que la métropole a besoin d'ajustements juridiques pour améliorer son fonctionnement et ses prérogatives de gouvernance, un peu comme un être humain lorsqu'il croît, contester par pur principe et par obstination n'est pas de bonne guerre. D'ailleurs, par ces pratiques, les élus de la majorité aixoise sont isolés au sein de l'institution et se sont privés de toute influence. Beaucoup d'élus du Pays d'Aix, mais pas qu'eux, refusent les attaques stériles et sont bien décidés à contribuer à la meilleure gestion possible. Eux sont entendus à l'inverse des Aixois qu'on n'écoute plus.
Les arguments de Sophie Joissains et de son premier adjoint forment ce que j'ai appelé une politique du village gaulois, c'est-à-dire de repli sur soi et d'enfermement rejetant toutes relations avec l'extérieur. Comment peut-on encore songer à se couper des liens qu'il est nécessaire d'établir avec les autres communes du territoire pour mutualiser les moyens permettant de coordonner des objectifs partagés, transports, urbanisme, habitat, environnement, développement économique... ?
Je me plais à souvent faire une comparaison avec la vie d'un immeuble. Chaque particulier peut s'occuper de son appartement comme il veut mais pour les parties communes la règle impose de gérer ensemble ce qui relève de l'intérêt général. Une institution comme la métropole, c'est pareil.

Publicité
Publicité
Suivre sur Twitter
Publicité