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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO

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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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7 février 2007

La Fonction publique se retrouve à la rue

A la rentrée 2007, à l'Education nationale, le gouvernement prévoit de supprimer 5516 emplois dont 3058 par la modification des décrets de 1950 et 2458 au titre de la baisse démographique.

suppressions_de_postes

Ce jeudi, la Fonction publique d'Etat, territoriale et hospitalière est encore une fois dans la rue pour exprimer son refus de la casse mise en œuvre par le gouvernement. L'exemple de l'Education nationale est très significatif. Beaucoup de familles peuvent le comprendre car l'avenir de leurs enfants est jeu.

La dégradation alarmante des conditions de travail, la multiplication des attaques contre le service public, les réductions massives d'emplois et de recrutements publics ont un retentissement sur la qualité des études. Ces coupes se traduisent par la disparition de milliers de postes et de 300 000 heures de cours.

Sans compter le mépris du ministère pour la fonction même des enseignants, une fonction qu'il précarise depuis des années en tapant sur leur pouvoir d'achat, une perte de 6% depuis 2000, et aujourd'hui en modifiant des décrets pour amoindrir le nombre de professeurs sans tenir compte des besoins réels.

Ces mêmes décrets veulent instituer une bivalence (enseignement généralisé de deux matières), une modification des modalités de passage des examens nationaux à un niveau local inégalitaire, une affectation sur deux ou trois établissements et, cerise pourrie sur le gâteau avarié, une perte annuelle de salaire de 500 euros.

La réussite des enfants, des jeunes et des étudiants dépend du sort qui sera fait à l'enseignement et au service public. Les enseignants refusent le démembrement de l'Ecole et exigent l'ouverture de véritables négociations globales sur la politique éducative, y compris sur la formation et la recherche. Les enjeux de l'Ecole doivent être au cœur du débat de l'élection présidentielle. Personne ne pourra y échapper.

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6 février 2007

Ainsi vit mon blog

Aujourd'hui même, mon blog a trois mois.

A ce jour, j'ai publié une centaine d'articles, pratiquement un par jour.

Cela a sans doute motivé la forte fréquence des visites et le nombre impressionnant de pages lues.

J'avais beaucoup réfléchi avant de me lancer dans cette aventure. J'avais consulté de nombreux sites et blogs pour me faire une idée de ce qu'il faut faire et surtout de ne pas faire ! J'avais donc d'abord conçu une maquette. Puis, j'avais choisi de quelle place j'allais m'exprimer. Ma fonction d'élu et mon appartenance au Parti Radical de Gauche étaient tout indiquées pour signifier que mes écrits seraient majoritairement politiques et fondés sur mes convictions. Cela faisant, mon souhait était évidemment de ne tromper personne sur le sens de mes engagements.

La matière ne manquant pas à Aix, ma passion pour l'information aidant et le privilège de disposer de sources directes sur la vie locale m'ont facilité la tâche. Je savais pouvoir alimenter les parutions à un rythme soutenu. Je suis moi-même surpris par la diversité des sujets que l'on peut aborder. Je ne m'en prive pas.

Certes des critiques m'ont été faites sur la longueur de certains de mes articles. Mais il me paraît qu'il est parfois nécessaire de replacer les choses dans leur contexte, de tenter de mettre à la portée de personnes moins informées des éléments de compréhension. En quelque sorte, de donner un tour "pédagogique" pour ne pas m'adresser qu'aux initiés.

J'ai fait et je continuerai de faire en sorte d'agrémenter l'écriture de formules, d'images, de figures de style qui poussent un peu plus à la curiosité et à la découverte. Bien sûr, on y trouve aussi de l'ironie et j'espère de l'humour. Un texte est forcément plus attrayant s'il porte la griffe de celui qui le produit, s'il possède une façon singulière de raconter et s'il bouscule un peu les convenances ou les clichés.

Mon blog se veut sans langue de bois, ouvert à un parler clair et direct – c'est du moins ce que je tente de faire – pour ne pas laisser de doute sur ce que je pense. Rien n'interdit aux lecteurs de livrer leur opinion, y compris opposée à la mienne, à travers la rubrique "commentaires". J'ai pris pour habitude de ne filtrer aucune intervention et de répondre à chacune. Toutefois, si un visiteur devait ne pas respecter les règles de base qui fondent la loi sur la presse, je n'hésiterais pas à exercer les devoirs et les droits qui m'incombent dans le cadre de ma responsabilité d'administrateur de blog.

Les nombreux messages que je reçois par mail et les commentaires que me font les personnes que je rencontre m'encouragent à poursuivre cette aventure et m'obligent à toujours essayer de faire mieux.

Merci aux assidus qui viennent aux nouvelles chaque jour. Merci aux occasionnels qui picorent au gré de leur temps disponible. Merci à tous ceux qui ont déjà placé mon adresse dans leurs favoris. Merci à ceux qui font ou vont faire découvrir mon blog à de futurs lecteurs en le diffusant auprès de leurs réseaux. A tout de suite.

5 février 2007

Logement : 8,5 millions de personnes en difficulté

droit_logement

C'est grave, il y a grande urgence. Comment la France, pays riche, peut-elle ainsi maltraiter sa population ?

Près de 8,5 millions de personnes connaissent des difficultés de logement à divers degrés. Il y a 3,2 millions de "mal-logés" (SDF, occupants d'habitations de fortune ou de centres d'insertion sociale) et plus de 5,2 millions de personnes hébergées par des tiers vivant en situation de surpopulation ou encore en instance d'expulsion pour impayés de loyer.

C'est le 12ème rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre qui enfonce le clou après recoupement de différentes sources (INSEE, CNRS).

Tentes installées sur la voie publique, en bordure de périphérique, personnes "logées" à l'année dans des campings, des garages, des cabanes, voire des caves, mobile homes, abris de fortune "pire qu'indignes", squats, voitures servant de refuge pour la nuit… la liste serait longue.

"Le mouvement mené par les Enfants de Don Quichotte a attiré à nouveau l'attention sur la question des sans-abri, mais les réponses sont en grande partie conjoncturelles, mais trop peu structurelles pour pouvoir résoudre les problèmes à long terme. Palier une situation dramatique est une chose. Modifier en profondeur une politique du logement pour résoudre la crise en est une autre", selon M. Doutreligne, délégué général de la Fondation.

La pénurie de logements sociaux, si elle n'est pas résorbée, risque de transformer la loi sur le droit au logement opposable en texte "incantatoire". La loi permet de se plaindre mais ne débouche pas sur une attribution de logement. Il n'est que temps de décréter le logement "grande cause nationale."

5 février 2007

Le mal logement en chiffres

mal_logement

Sans-abri

100.000

Personnes en habitat de fortune, sous-location, camping, hôtel

974.600

Personnes vivant sans confort de base (habitat indigne, absence de sanitaires, etc.)

1.150.000

Personnes en impayés de loyer depuis plus de deux mois

722.500

Personnes vivant en situation de surpeuplement

4.544.000

Personnes hébergées chez des tiers faute de logement

823.000

Logements dégradés nécessitant l'intervention publique

750.000

Personnes occupant un logement sans droit ni titre suite à une décision de justice (?) prononçant leur expulsion

160.645

4 février 2007

Le Ravi est encore sorti de sa crèche

Le_Ravi

Dans Le Ravi de février, on parle encore d'Aix. Courez vite l'acheter. C'est un vrai régal de lire des articles bien écrits, parfaitement documentés et agrémentés de beaux dessins. L'humour présent à chaque page bouscule souvent les convenances jusqu'à la satire. Pas de langue de bois, pas de courbettes, pas de mains liées. L'esprit y est libre et les propos caustiques.

Dans ce numéro 38, on trouve des pépites inédites sur la vie en Provence. Et aussi, en page 2, une bande dessinée désopilante sur les déboires de qui vous savez avec son procès perdu contre Le Nouvel Observateur. Sans oublier, en page 9, un compte-rendu au scalpel du dernier conseil municipal où j'ai encore énervé tous ceux qui voulaient rentrer tôt chez eux.

Pour 2 euros, c'est donné, c'est cadeau. Une bonne dose d'impertinence qui réconcilie avec l'information.

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3 février 2007

La loi pour tous !

vive_la_loi

Pour ne pas avoir un jour à nous cogner la tête contre les murs, rappelons ce que Louis Blanc, homme politique et écrivain français (1811-1882), énonçait déjà fort clairement en 1840 dans son ouvrage "Organisation du travail".

"La liberté consiste, non pas seulement dans le droit accordé, mais dans le pouvoir donné à l’homme d’exercer, de développer ses facultés, sous l’empire de la justice et sous la sauvegarde de la loi."

3 février 2007

Travailler le dimanche : dernière démarque ?

plan_de_campagneVa-t-on encore longtemps tricher avec la loi, faire des coups tordus et crier au chantage à la perte d'emplois ? Ce qui se passe à Plan de Campagne, entre Aix-en-Provence et Marseille, est l'exemple même du scandale sans fin.

Avec un terrain de 200 hectares, 400 enseignes, 6000 salariés et des dizaines de milliers de clients chaque jour, c'est la plus grande zone commerciale de France. Elle a vu le jour il y a 43 ans.

Or, depuis 10 ans, la bataille juridique fait rage à propos de son ouverture le dimanche. De protocole entourloupe en protocole bâtard, la situation illégale a prospéré en piétinant cyniquement du droit du travail. Le dernier en date devait prendre fin le 24 janvier avec l'accord du ministre du commerce. Il a encore été prolongé d'un mois par le préfet pour soi-disant trouver une solution définitive.

Depuis, le jeu de dupes continue, rien n'avance, la situation est bloquée, les commerçants crient au scandale pendant que les syndicats défendent les salariés.

Cette semaine, énième coup de théâtre, les organisations patronales refusent tout débat. Le préfet prend une nouvelle décision tout à fait illégale en octroyant un autre délai de six mois, en quelque sorte comme un plan de campagne présidentielle.

C'en est trop. Des commerces n'ont aucune autorisation, d'autres aucune dérogation. Les syndicats saisissent le tribunal administratif pour assigner les fraudeurs et dénoncer toutes les irrégularités. Les patrons pleurent sur leur chiffre d'affaires, mettent en avant les risques de licenciements et menacent d'ouvrir quand même le dimanche. Belle mentalité du coup de force !

Comment se fait-il que, dans le reste de la France, à quelques exceptions comparables près, les zones commerciales sont fermées le dimanche et ne crient pas au loup ? Ne feraient-elles pas leurs profits les autres jours ouvrables et nous cacheraient-elles qu'elles sont dans une misère noire ? Non, décidément, les arguments pour l'ouverture ne tiennent pas.

D'ailleurs, on voit bien où cela peut mener. Il s'agit d'enraciner cette situation de fait pour obtenir la casse du code du travail et généraliser la précarité. Il s'agit aussi d'appliquer le "travailler plus pour gagner plus", slogan qui résonne comme un aveu que le travail est donc mal payé.

Est-il normal que les patrons instrumentalisent et fassent pression sur des salariés et déstructurent leurs vies pour leurs propres objectifs ?

Est-il normal que de plus en plus d’hommes et de femmes travaillent le dimanche, jour où ils peuvent vivre ensemble, se détendre, se cultiver et non pas venir dans les magasins pour regarder ce qu'ils ne peuvent pas acheter si ce n'est à crédit jusqu'au surendettement.

Est-il normal que des jeunes sans aides soient obligés de travailler en emplois précaires pour payer leurs études au lieu de se former et de vivre leur jeunesse ?

Est-il normal que les gens soient de plus en plus amenés à passer leurs week-ends dans les magasins pour consommer ? En s'organisant autrement et en reprenant des habitudes moins aliénantes, ils devraient avoir le temps de faire leurs courses comme des millions d'autres le reste de la semaine.

Il ne peut y avoir d’exception ni de privilège en dehors de ce que prévoit le code du travail. Les enjeux politiques pour les années qui viennent sont bien ceux-là.

2 février 2007

Procès contre le Nouvel Obs : il faut régler la note

RemboursezLe 9 décembre 2004, dans un numéro spécial, le Nouvel Observateur consacre douze pages à Aix. Mme Joissains se dit outrée et en fait des tonnes. Au conseil municipal, dans la presse locale et, jusqu'au ridicule, par une lettre qu'elle insère dans le magazine municipal "Aix en dialogue". Elle dit qu'elle ne se laissera pas faire et qu'elle part en guerre. On en aurait presque pleuré toute l'eau des fontaines.

Nous l'avions pourtant avertie. S'attaquer à la liberté de la presse n'est pas ce qu'il y a de mieux à faire. Nous le lui avions bien dit. Sa plainte ne réunissait pas d'arguments sérieux pour soi-disant défendre une atteinte à son honorabilité, à son image et à celle de la Ville. Nous l'avions mise en garde. Dans cette affaire de susceptibilité personnelle, le coût ne pouvait en aucun cas être assumé par la Ville.

Mme Joissains a joué avec le feu. Elle a fait un procès, elle l'a perdu. Elle déclare désormais ne pas vouloir faire appel du jugement. On la comprend, elle risquerait d'aggraver son cas. Elle doit maintenant endosser sa bourde. L'honneur commande qu'elle reverse les frais engagés sur le compte des Aixois qui n'ont pas à supporter ses frasques. Il est même logique qu'elle paie de sa poche les conséquences de ses actes manqués.

Ce n'est pas difficile. Il suffit de présenter au conseil municipal une délibération exprimant des excuses aux élus de son équipe qui ont voté avec elle ce naufrage. Et aux Aixois qui ont été victimes de cette supercherie. Bien entendu, il faudra dire clairement combien a coûté la procédure et quelles sont les pénalités de justice. Enfin, le maire doit s'engager à rembourser à la collectivité la totalité desdites sommes. Nous ne serons quitte qu'à ce moment-là et qu'à ces conditions. Sous peine de causer un nouveau préjudice à la Ville et de voir son image ternie une fois de plus. Mme Joissains, il est vraiment temps d'être à la hauteur.

1 février 2007

Hommage à un pouet méconnu

pouetJe l'avais oublié, Jean Chorro. Il n'a pas manqué lui non plus d'y aller de sa petite cérémonie des vœux. Certes, l'homme n'hésite pas à mouiller la chemise. Il donne le change en paraissant sympathique et on ne peut lui en vouloir.

Mais au conseil municipal, en l'absence du maire, j'ai observé à plusieurs reprises qu'il a du mal à mener la barque ou à trancher. Sans doute ne veut-il pas peiner celle qui le chapeaute d'un rang.

On nous dit aujourd'hui que le premier adjoint est poète à ses heures. C'est indéniable.

Il n'est pas rare en effet que, dans les couloirs du pouvoir, il ne vienne honorer votre oreille, en toute confidence bien entendu, de quelques vilénies sur les uns et sur les autres… de sa propre équipe. Evidemment, tout cela dans un style qui lui confère, dans la seconde, l'envié statut de pouet-pouet.

Je ne puis en dire plus. Je ne pourrais rivaliser. Surtout, je ne voudrais en aucune mauvaise manière lui usurper cette littéraire qualité qui fait l'homme.

1 février 2007

Camp des Milles : qu'un arc-en-ciel se lève…

"Si l'écho de leurs voix faiblit, nous périrons." Paul Eluard

Rouges les tuiles, rouge le sang, noire la honte. Le camp d'internement des Milles a révélé la bestialité et la folie de l'homme. Le combat mené depuis de longues années pour en faire enfin un lieu de mémoire et de pédagogie vient sans doute de trouver son issue. L'Etat a donc décidé de contribuer aussi à l'édification du  Mémorial.

Que les générations présentes et futures soient prises d'effroi en le visitant pour que plus jamais la bête ne refasse surface. Saluons les défenseurs de la dignité qui ont obtenu cette juste reconnaissance au nom de tous les innocents, de tous les disparus et de tous les torturés. Avec eux, nous ne sommes qu'un seul être.

Qu'un arc-en-ciel se lève sur la fraternité et sur les consciences.

camp_des_Milles

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