Hommage à un pouet méconnu
Je l'avais oublié, Jean Chorro. Il n'a pas manqué lui non plus d'y aller de sa petite cérémonie des vœux. Certes, l'homme n'hésite pas à mouiller la chemise. Il donne le change en paraissant sympathique et on ne peut lui en vouloir.
Mais au conseil municipal, en l'absence du maire, j'ai observé à plusieurs reprises qu'il a du mal à mener la barque ou à trancher. Sans doute ne veut-il pas peiner celle qui le chapeaute d'un rang.
On nous dit aujourd'hui que le premier adjoint est poète à ses heures. C'est indéniable.
Il n'est pas rare en effet que, dans les couloirs du pouvoir, il ne vienne honorer votre oreille, en toute confidence bien entendu, de quelques vilénies sur les uns et sur les autres… de sa propre équipe. Evidemment, tout cela dans un style qui lui confère, dans la seconde, l'envié statut de pouet-pouet.
Je ne puis en dire plus. Je ne pourrais rivaliser. Surtout, je ne voudrais en aucune mauvaise manière lui usurper cette littéraire qualité qui fait l'homme.