Gérard Bramoullé furieux à propos de sa délégation à la métropole
FURAX. Il y aura forcément un perdant dans le conflit qui oppose Gérard Bramoullé et Martine Vassal. Cette dernière lui a confié la délégation à la protection du patrimoine alors que le premier adjoint visait les finances. Ils se rendent coup sur coup par voie de presse. Tout cela n'augure rien de positif pour l'entente nécessaire à la bonne gouvernance de la métropole...
Je l'ai raconté dans mon précédent article. Gérard Bramoullé, premier adjoint aixois, a été en quelque sorte humilié par Martine Vassal qui, faisant mine d'ignorer sa volonté de s'occuper des finances dont il connaît les rouages, lui a délégué la protection du patrimoine au titre de vice-président de droit de la métropole.
Cela le contrarie mais il paie le prix de sa fronde entamée sous Maryse Joissains et poursuivie par Sophie Joissains. En politique, il n'est pas bien vu de taper sur la chefferie. Une fois de plus, ceux qui essaient de faire les malins sont à coup sûr les perdants.
Gérard Bramoullé vient de répliquer par voie de presse à l'information de sa nomination qu'il a découverte... par voie de presse. La présidente de la métropole n'a certes pas été courtoise à son égard mais sa décision était calculée pour l'"offenser". C'est ce que l'on appelle la loi du talion. Ah, tu veux jouer au plus finaud, eh bien, regarde ce que je suis capable de faire.
Au moment où des changements vont avoir lieu dans la gouvernance métropolitaine, ces bagarres risquent de ne pas se calmer et risquent même de polluer un peu plus l'atmosphère. Quel autre épisode conflictuel interviendra dans peu de temps ? Dans mon article du 6 juillet, je posais la question de la crédibilité perdue d'Aix et du Pays d'Aix face à la métropole.
Et j'avais ajouté ceci :
Que vous disais-je…
Gérard Bramoullé, le grand économiste aixois que le monde entier nous envie, s'est vu confier non pas les finances de la métropole mais la protection du patrimoine historique. Un, Martine Vassal ne s'est pas privée de lui faire comprendre qu'elle le rétrograde car elle ne lui fait pas confiance pour s'occuper des questions budgétaires. Deux, encore plus cocasse, depuis vingt ans, il n'a cessé de vendre le patrimoine de notre ville. La plus récente tentative est celle du couvent des Prêcheurs mais, comme me le rappelle mon ami Edouard Baldo, si la cession traîne c'est parce que nous nous sommes opposés à cette braderie de dupe.