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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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12 novembre 2021

Sophie Joissains veut un déontologue : Dure, dure, la succession...

CHICHE ! Sophie Joissains a annoncé la création d'une commission de déontologie. Il n'est jamais trop tard, hein, vu les frasques de ses parents maires, qu'elle a toujours défendus. Il lui faudra beaucoup ferrailler pour justifier ses soutiens à leurs manquements à la loi à la séance du conseil municipal du 24 novembre. Dure, dure, la succession...

Déontologie loupe

Surtout ne pas rire. Sophie Joissains veut installer une commission de déontologie. Il est en effet peut-être temps. Ses deux parents maires ont été condamnés à des années de distance. Elle ne veut sans doute pas être la troisième de la famille. Mieux vaut donc prévenir. Le hic, c'est qu'elle a défendu les faits et gestes de ses parents dans diverses déclarations, en tout cas dans la presse.
Lors de l'annulation du contrat illégal du père, elle avait réfuté qu'il avait obtenu un salaire hors norme et qu'il n'y avait rien à redire. Le Conseil d'Etat, que j'avais saisi, a conclu tout le contraire.
Pour la condamnation définitive de sa mère par la Cour de cassation, elle réitère dans La Provence du 7 novembre ses propos : "Cette décision m’afflige, me peine énormément et me révolte. "Dans ce dossier il est reconnu qu’il n’y a aucun enrichissement personnel, aucun emploi fictif, aucun recel, et pas de préjudice pour les collectivités". Le problème n'est pas là. Il y a eu prise illégale d'intérêt et détournement de fonds publics.
Sophie Joissains ajoute : "L’ensemble de la procédure de ce dossier interroge sur le statut de l’élu, sur l’isolement, la fragilité du positionnement des responsables publics dans le processus de la prise de décision. J’ai beaucoup partagé avec Maryse Joissains sur ce sujet…. Sécuriser ce processus est une nécessité". En dehors du fait qu'il faut en effet un véritable statut de l'élu, rien n'excuse les prises de décision de Maryse Joissains qui l'ont amenée devant les juges, elle qui pendant ses procès a dit assumer ses choix.
Sophie Joissains poursuit : "Ma réflexion (mettre en place une commission de déontologie) a été nourrie par le fait que Maryse Joissains Masini a appliqué la réglementation et la jurisprudence en vigueur et que ses décisions ont été validées par l’administration". Non, non et non, Maryse Joissains a outrepassé les règles de droit.
Une délibération devrait être présentée au prochain conseil municipal du 24 novembre instituant un organe de déontologie. Je crains que la séance ne revête un côté burlesque. Sophie Joissains devra se livrer à un exercice difficile pour faire admettre qu'elle est objective, en tentant de faire oublier les péripéties de ses parents. A ce même conseil, double peine, un autre vote aura lieu pour désigner un nouvel adjoint à la place de Maryse Joissains qui aura à ce moment-là été privée de ses fonctions en application du jugement du 4 novembre.
De plus en plus de villes, de collectivités, sans compter l'assemblée nationale et le sénat, ont créé des postes de déontologue, en recrutant des personnalités totalement indépendantes, condition essentielle pour prévenir, vérifier et faire cesser tout manquement à la loi. La Haute autorité pour la transparence de la vie politique (HATVP) a édité un guide déontologique (122 pages) ainsi qu'une charte de l'élu local à cet effet.
Pour rappel, en 2014, le projet de la liste d'Edouard Baldo comportait trois mesures importantes pour assainir la vie politique :
- la mise en retrait de ses fonctions systématique d’un élu mis en examen pour des infractions en lien avec son mandat, comme tous les manquements au devoir de probité. Le maire ne peut obliger un élu à démissionner. En revanche, il peut lui retirer l’ensemble de ses délégations.
- la création d'un poste de déontologue (ou "référent-éthique") pour prévenir les conflits d’intérêts et qui aurait compétence pour se prononcer sur les questions éthiques. Il sera également associé aux décisions dans les domaines d’élection connus du clientélisme (logement, recrutement, permis de construire, etc.).
- la mise en œuvre de procédures pour garantir l’indépendance et l’impartialité du recrutement en qualité de stagiaire ou pour les emplois publics.

Sophie déontologue prov 15

sophie joissains alain collaborateur sénat prov 26

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4 novembre 2021

Maryse Joissains prend 8 mois de prison avec sursis et 3 ans d'inéligibilité

COUPERET. Décision finale logique, ce jeudi 4 novembre, la Cour de cassation a définitivement condamné Maryse Joissains à 8 mois de prison avec sursis et à 3 ans d'inéligibilité. L'ex-maire d'Aix est de facto démise de tous ses mandats. Ci-dessous, rappel des chroniques judiciaires du système Joissains de 1978 à 2021...

Joissains successions ravi
(Dessin du Ravi)

Le cirque est terminé. Celui des procédures acharnées à rallonge pour essayer de gagner du temps contre l'inévitable. Depuis sa mise en accusation et examen en 2014, Maryse Joissains a voulu faire croire qu'elle n'avait commis aucune faute.
Pourtant, tout au long des décisions prouvant le contraire, elle s'est dite victime d'un archarnement, d'un complot et même de la malhonnêteté des juges. Rien n'y a fait. Ce jeudi 4 novembre, la Cour de cassation a logiquement rejeté son ultime recours. Maryse Joissains est donc condamnée définitivement à une peine de 8 mois de prison avec sursis et à 3 ans d'inéligibilité pour prise illégale d'intérêt et détournement de fonds publics.
Sa dernière esbroufe aura été de démissionner de sa fonction de maire et d'obtenir un poste de d'adjointe pour conserver sa présidence du Conseil de territoire du Pays d'Aix. Hélas pour elle, les juges ne se laissent pas intimider. Elle est démise d'office de tous ses mandats. Voilà donc elle et son mari condamnés pour manquements à la loi. Une fois de plus, Aix doit subir la honte d'une ville traînée dans la boue.
Pour ma part, je me réjouis en près de 40 années de mandat électif de n'avoir jamais baissé les bras, y compris en n'hésitant pas à saisir les tribunaux, pour combattre leurs errements, des détournements du droit qui sont inadmissibles et donc sanctionnables. Ce qui vient de nouveau d'être tranché avec sévérité.

"Les Balkany du sud"
http://castronovo.canalblog.com/archives/2021/09/02/39117828.html
Joissains condamnée prov 6

Document diffusé à 30.000 exemplaires dans la ville par le groupe Démocratie pour Aix
(publication créée en novembre 2018 et mise à jour en novembre 2021)

(Pour un meilleur confort de lecture, clic sur le carré de flèches en bas à droite du document)

30 octobre 2021

Métropole : Des avancées intéressantes mais des maires renâclent encore

BISBILLES. Oui, que de chicanes pour mettre enfin en place une métropole vraiment efficace ! La guerre de certains maires qui a retardé son fonctionnement se poursuit. Ils revendiquent encore leur pouvoir de demeurer des villages gaulois. Mais c'est tout le contraire de l'esprit et des enjeux métropolitains visant à une cohésion essentielle pour le développement de notre territoire...

Métropole logo couleur

Il faut rappeler que la création de la métropole en 2016 avait entériné la fusion des six intercommunalités en une seule entité institutionnelle. A ce socle fondateur a été octroyée la gestion des compétences exercées jusqu'alors séparément et chacune dans son coin par les six. L'objectif était d'agir de façon supra pour harmoniser le développement de métropole et mener les grandes politiques, par exemple en termes de transports, d'environnement, d'économie et d'habitat. La loi avait aussi prévu le transfert de compétences dévolues aux six anciennes intercommunalités, par exemple certains équipements sportifs ou culturels qui ne relevaient pas des communes.
Entre 2016 et 2020, la mise en place de la métropole a été retardée par l'opposition et l'obstruction entêtée de certains élus, surtout ceux du Pays d'Aix. Rencontrant des difficultés, la métropole s'est vue alors contrainte de passer des conventions redonnant temporairement aux intercommunalités certaines compétences. Dans la même période, que j'ai vécue en tant qu'élu, en application de la loi, les six conseils de territoires n'ont plus eu qu'un rôle majoritairement consultatif pour les décisions prises par le conseil métropolitain.
Un mandat après, les débats en cours montrent que beaucoup de maires revendiquent leur part de pouvoir de gestion des compétences de proximité, par exemple la voirie, la propreté, l'eau. Cela peut se comprendre. Mais ils revendiquent aussi des moyens financiers accrus, ce qui affaiblirait les capacités financières de la métropole. Or, l'une des conditions essentielles pour réussir la métopole est précisément la mutualisation des ressources dans un cadre global et solidaire. Redonner des parts budgétaires conséquentes aux conseils de territoires reviendrait à un retour au point de départ. Ce n'est pas ce qu'a voulu le législateur.
En 2020, une réforme bienvenue a réduit le nombre d'élus siégeant dans ces conseils et au conseil métropolitain. Les élus des territoires sont désormais les mêmes qui siègent à la métropole, soit 240 en tout. Marseille-Provence est passée de 173 à 126 élus, le Pays d’Aix de 90 à 58, le Pays salonais de 60 à 21, le Pays d’Aubagne de 58 à 16, Istres-Ouest Provence de 44 à 12 et Pays de Martigues de 23 à 7.
Les multiples discussions en cours, après la venue du président de la République à Marseille, portent sur la dévolution des compétences, différenciées entre les grands objectifs métropolitains et les missions de proximité accordées aux communes. L'idée de fusionner le département des Bouches-du-Rhône et la métropole a été remise à plus tard.
La ministre de la cohésion des territoires est venue cette semaine annoncer la suppression pure et simple des conseils de territoires devenus inutiles. C'est donc la disparition d'un échelon institutionnel qui offre une clarification pour tous, y compris pour les électeurs. C'est une bonne décision qui va permettre de simplifier les relations entre la métropole et les communes.
Reste encore à résoudre deux questions de taille, celle des finances propres à la métropole - l'Etat va-t-il dégager des fonds - et celle des compensations versées aux communes. On entend déjà se plaindre des maires, dont la nouvelle d'Aix (Sophie Joissains demande que "l’on redonne la main aux maires sur les conseils de territoire en leur conférant une personnalité juridique et morale".), qui voudraient conserver le côté "village gaulois" en particulier pour leurs communes. Il faut comprendre que derrière cela leur idée est surtout de vouloir conserver leur pouvoir pour eux-mêmes. Ce qui est évidemment tout le contraire de l'esprit et des enjeux métropolitains.

"Et maintenant où va la Métropole avec Martine Vassal et Maryse Joissains ?" : http://castronovo.canalblog.com/archives/2021/07/23/39057392.html

18 octobre 2021

Pont de l'Arc : Un énorme projet immobilier qui va rendre la vie infernale

ASPHYXIE. A Pont de l'Arc, il ne manquait plus que ça. Un projet d'urbanisme d'envergure est annoncé sur un terrain de près de 11.000 m² limitrophe du rond-point. L'accès et les sorties de véhicules sont prévus à proximité de l'école de la Beauvalle. Tout cela dans un secteur déjà bien encombré à cause des énormes constructions en cours proches du Montaiguet. De quoi alourdir encore la circulation et rendre la vie du quartier infernale... 

Pont Arc 20
(Clic dur l'image pour agrandir) 

Voilà, comme s'il fallait ça en plus ! A Pont de l'Arc, un énorme projet de constructions va définitivement bloquer tout mouvement dans les quartiers sud. La thrombose qui paralyse les déplacements matin, midi et soir, va s'aggraver avec le développement immobilier prévu jouxtant le rond-point ! Oui, en plein rond-point !
Il est prévu que les entrées et les sorties des véhicules se fassent avenue de la Fourane, en face de la rue Henri-Poncet, à proximité de l'école. Inutile de dire que c'est une folie tant pour l'impraticabilité du rond-point que pour la proximité de l'école. A quoi s'ajoute une diminution de la sécurité (piétons, vélos, enfants, personnes âgées) et une augmentation inévitable de la pollution.
Le Pont de l'Arc connaît depuis pas mal de temps une urbanisation jusqu'à l'amorce du Montaiguet : constructions de bâtiments divers et installation d'établissements universitaires (faculté d'économie et de gestion et résidences pour étudiants pouvant en accueillir plus de 2000 pour les études et 300 pour se loger). Le risque de voir surgir aussi 485 logements sur un terrain du Creps à l'initiative de la Région n'est pas encore tout à fait réglé. Or, ce serait une catastrophe supplémentaire pour le secteur. Voilà pour le contexte.
Là où les choses vont le transfigurer en créant des problèmes d'asphyxie, c'est ce projet affiché sur le portail donnant accès à un terrain, actuellement espace boisé, qui a obtenu une permis de construire le 27 avril 2021. On découvre avec surprise que l'ensemble immobilier comprendra 175 logements, une résidence étudiant, un immeuble de bureaux et des places de parking (125) en sous-sol et aérien, sur une superficie d'un peu plus de 10.000 m². Le Comité d'intérêt du quartier Facultés indique sur son site que "plus d’un millier de personnes sont susceptibles de transiter sur le site : 1200 dans l’école + 150 dans les bureaux + 175 dans les logements-étudiants". Les riverains et autres vont souffrir. 

Pont arc prov 29

Pont Arc constructions plan masse - Copie
(Clic sur l'image pour agrandir)
(source : site CIQ Facultés)

Pont Arc 20
(Clic sur l'image pour agrandir)

Pont Arc 20
(Clic sur l'image pour agrandir)
Affichettes apposées dans tout le secteur sud pour sensibiliser la population

Le CIQ Facultés : https://www.ciqdesfacultes.com/

4 octobre 2021

La Cour de cassation sur la voie de l'inéligibilité de Maryse Joissains ?

SUSPENSE ? La décision finale de la Cour de cassation d'abord annoncée pour le 29 septembre a été reportée au 4 novembre. Mais l'issue ne semble cependant plus faire de doute. L'ultime pourvoi de Maryse Joissains sera rejeté et nous saurons alors si l'inéligibilité sera confirmée. Haletant jusqu'au bout...   

cour de cassation

Que sont quelque trente jours après huit ans de procédures et de procès ? La décision avait été annoncée pour le 29 septembre. En fait, on a appris par la presse qu'il s'agisssait de l'examen du second pourvoi de Maryse Joissains par la Cour de cassation et dont le rapporteur a soutenu le rejet. Une nouvelle date est prévue pour le verdict final, le 4 novembre.
L'ex-maire d'Aix pourra encore se prévaloir de sa fonction d'adjointe et de présidente du territoire du pays d'Aix. Mais, pour raisons de santé (qu'elle met sur le dos de ses ennuis judiciaires), elle n'était présente ni au conseil municipal du 14, ni au conseil de territoire du 29. Il est fort probable qu'on ne la reverra plus puisque le prochain conseil municipal est programmé pour le 19 novembre.
Si son inéligibilité est confirmée, l'ordre du jour comportera ce jour-là son remplacement par la suivante ou le suivant dans l'ordre de la liste de la majorité et l'élection d'une nouvelle adjointe pour respecter la parité.
Le suspense va tenir jusqu'au bout pour savoir si, après sa condamnation définitive prononcée le 19 février 2020 pour les faits qui lui sont reprochés, la Cour complètera cette sentence par l'impossibilité de demeurer élue et de se représenter à une élection. C'est sans doute, mais j'en suis convaincu, cette perspective qui a amené Maryse Joissains à se démettre elle-même de sa fonction de maire, histoire de donner à entendre que c'est un choix personnel plutôt que le résultat d'une décision de justice. Mais qui peut encore être dupe de cette façon d'opérer ?

joissains correctionnelle prov 1

Joissains Canard 29

Joissains Charlie Hebdo 29

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27 septembre 2021

Sophie Joissains, une élection légale certes mais avec les méthodes du clan

CLAN. Que dire de l'élection de Sophie Joissains ? Légalement, rien. Est-elle illégitime ? Non. En revanche, Il faut bien parler des méthodes et du système Joissains qui s'affranchissent de toute morale depuis 40 ans. Quelques exemples révélateurs parmi d'autres...

Joissains successions 8 mars 2018
Capture d'écran de Complément d'enquête

Qu'y a-t-il à dire sur le changement de maire en famille à Aix ? Réglons d'abord la question de la légalité. Juridiquement, l'élection de Sophie Joissains est pleinement valide, conforme à la loi. Certains nuancent la chose en usant du terme illégitimité. Là encore, même si moralement il s'agit bien d'une transmission de pouvoir entre la mère et la fille, cette dernière a été élue en 2020 sur une liste parfaitement conforme. Les exemples ne manquent pas pour illustrer une passation de la fonction à un autre membre du conseil municipal, que ce soit par parenté ou plus objectivement par appartenance au même groupe majoritaire.
Cela étant dit, on peut cependant formuler des observations dans le cas spécifique aixois. A commencer par le fait que des électeurs confient la conduite de la ville à des membres d'une famille ayant failli à la probité et ayant été condamnés pour cela. Pour moi, ces électeurs ont une responsabilité grave car ils se font en quelque sorte "complices" des égarements commis. Que l'on ne vienne pas me dire qu'ils ignorent les faits. Tout cela est bien connu depuis si longtemps. Mais il se trouve que cette famille a toujours déployé une stratégie mensongère et manipulatrice pour se faire passer pour des victimes.
Dans les années 80, Alain Joissains, condamné, avait évoqué une officine qui lui voulait du mal. Adepte du coup d'éclat spectaculaire, il avait même entamé une grève de la faim et avait été transporté à l'hôpital (voir ci-dessous l'article tiré de mes archives) ! Depuis lors, Maryse Joissains elle-même a toujours ruminé une vengeance pour défendre son mari en inventant des ennemis imaginaires.
Avec la même méthode, elle prétend que sa condamnation n'est qu'une opération de type complotiste qui aurait été fomentée par de hauts magistrats chargés de la juger ! Il faut une bonne dose de culot pour proférer de telles affirmations qui n'en sont pas. L'objectif est évidemment de recourir à des ressorts émotionniels qui anesthésient toute réflexion éclairée sur l'exactitude des faits. Hélas, cela marche quand on ne vote plus avec son cerveau mais avec ses pieds. On trouvera sans doute mon analyse bien cruelle mais je l'assume. J'en ai souvent fait le constat.
Encore un exemple, personnel cette fois, pour étayer mon propos. Lorsque, en 2005, j'avais saisi le tribunal administratif pour faire annuler le contrat illégal d'Alain Joissains recruté comme directeur de cabinet de Maryse Joissains (contrat dont j'ai obtenu définitivement l'annulation par le Conseil d'Etat le 2 février 2015), dans un mémoire en défense produit par lui-même en tant qu'observateur, j'avais découvert ces phrases scandaleuses et hors propos (mais quelle honte !) qui ont été illico rejetées par le tribunal faute de base juridique :
"L'action de Monsieur CASTRONOVO est dictée par la 
rancœur et le désir d'exister politiquement, il n'y a qu'à prendre connaissance de son blog et de tous ses écrits pour en être convaincu. En fait, Monsieur CASTRONOVO a vu là l'occasion de faire "un coup politique". Monsieur CASTRONOVO se moque clairement de la justice en imaginant qu'avec tous les documents au dossier qui prouvent sa mauvaise foi, il pourrait obtenir satisfaction. Les assertions de Monsieur CASTRONOVO sur la prescription sont mensongères et il le sait. Il a saisi abusivement les instances judiciaires espérant gagner un procès inique à la faveur de deux circonstances :
-
la maladie de Sophie JOISSAINS qui s'est déclarée en juillet 2005 accablant la famille pendant les premières années,

- sans doute aussi une relation politique lui donnant espoir de gagner un procès malgré une action prescrite et une absence de matérialité du reproche formulé.
A l'évidence, au lieu de recevoir satisfaction, la requête de Monsieur CASTRONOVO aurait dû motiver une amende importante, pour avoir voulu tromper, de manière aussi grossière, la religion d'une juridiction, l'abusant pour régler un compte personnel. La défense de Monsieur CASTRONOVO procède d'une grave malhonnêteté intellectuelle.

Après avoir été sollicité par Le Journal du dimanche (article paru le 8 août), je l'ai aussi été par le site Marsactu et La Marseillaise 
(articles parus le 24 septembre)

"Les Balkany du Sud" (Journal du dimanche) :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2021/09/02/39117828.html

Sophie Joissains, itinéraire d'une héritière (Marsactu)

Ce drame [le suicide de son père] - Maryse Joissains ne s'en est jamais cachée - a été le moteur de son parcours revanchard avant même d'être politique. Et de celui de sa fille ? "Avec Sophie, on orchestre une succession pour pérenniser le nom et le clan. Comment mieux définir un système clanique, consanguin?", analyse Lucien-Alexandre Castronovo, ancien élu aixois de 1983 à 2020, qui dans un blog très actif dénonce l'emprise des Joissains sur la politique locale. "De toute façon, cette passation est dans les tuyaux depuis 20 ans et le scénario écrit depuis 40...", poursuit-il. Mais toute de même, interpelle-t-il : "Sans ses parents aurait-elle fait cette carrière-là ?" 

 Joissains successions Marseillaise 24

La vidéo de Complément d'enquête du 8 mars 2018 (tout était dit déjà) :

Tiré de mon précieux fonds d'archives (voilà ce qu'est un coup politique !)
album LAC docs politiques AJ hôpital 20

21 septembre 2021

Un toit oui, un droit oui, mais pas pour tous !

CRÉMAILLÈRE... OU PAS. En deux décennies, on ne peut pas dire que les choses se sont arrangées. Pour se loger à Aix, ce n'est toujours pas une sinécure. Les prix de l'immobilier n'ont cessé de grimper. A l'achat ou à la location, ce sont les foyers modestes qui en pâtissent le plus. Mais vous savez comme moi qui a dirigé la municipalité pendant cette longue période. Petit tour d'horizon...

logement petit - Copie

Notre ville manque dramatiquement de logements sociaux, près de 20% mais loin d'atteindre ce que prévoit la loi, 25%. Or, les familles à bas revenus ne manquent pas. En revanche, les constructions pour revenus aisés ont poussé une peu partout. Cela fait augmenter le prix du m², que ce soit à l'achat ou à la location. Bon, on me dira que le niveau de vie est globalement plus élevé à Aix. Mais cela n'empêche pas les disparités entre classes sociales, notamment présentes dans les quartiers populaires.
Les prix de l'immobilier ont augmenté de 154% depuis 2000. Toutes les études menées par les divers organismes spécialisés convergent pour le constater. Voyez les informations ci-dessous qui en résument les données. Crise ou pas crise, taux d'emprunt quasi nuls ou dispositifs gouvernementaux censés alléger les frais pour ménages en difficuté n'y font rien. Je ne veux pas rappeler ici les mesures antisociales de baisse ou de suppression des APL (Aide personnalisée au logement) qui touchent de très nombreux foyers depuis janvier de cette année.
La politique de l'urbanisme et du cadre de vie menée par la municipalité depuis vingt ans a fait fuir des jeunes ménages vers d'autres communes voisines avec l'espoir que la charge logement soit moindre dans leur budget. Un calcul pas toujours performant si on ajoute par exemple les dépenses des déplacements selon le lieu de travail. Des statistiques de l'Insee montrent que la démographie aixoise stagne et que celles de ces communes augmentent en conséquence. Je pose alors la question : a-t-on vraiment construit de manière équilibrée et équitable ? Je vous laisse deviner ma réponse…

logement prov 4

logement immobilier prov 20
(Source La Provence 20 septembre 2021)

Logement loyers prov 31

2 septembre 2021

Maryse Joissains se démissionne avant la décision de la Cour de cassation

AU REVOIR. Des problèmes de santé certes, mais c'est la décision imminente de la Cour de cassation sur son inéligibilité qui a poussé Maryse Joissains à prendre les devants pour sortir du jeu en essayant de relativiser ses manquements à la loi aux yeux des Aixois. Un enfumage de plus ? Lire l'excellent article du Journal du dimanche d'août...

Joissains JDD 8

Maryse Joissains démissionne de son mandat de maire d'Aix-en-Provence. Par un courrier au préfet, hier, elle déclare quitter sa fonction pour raison de santé (réelle). La raison n'est peut-être pas que celle-là. D'ici peu, la Cour de cassation devrait confirmer son inéligibilité. Probablement informée par ses avocats d'une décision qui lui est défavorable, la maire a donc certainement voulu anticiper.
En attente de la prochaine série de mes parutions sur le sujet, je propose la lecture de cet excellent article du Journal du dimanche paru le 8 août qui retrace la saga des Joissains depuis 40 ans. J'ai longuement été interviewé par la journaliste début juin à Aix. Je lui ai fourni tous les éléments en ma possession ainsi que des documents lui permettant d'alimenter son dossier. Prenez le temps de découvrir cet article très instructif.

(Pour un meillleur confort de lecture, clic sur le carré de flèches en bas à droite du document)

2 août 2021

Ma lettre à Eric Dupond-Moretti pour obliger les procureurs à répondre

QUELLE JUSTICE ? Trop, c'est trop ! En 2005 et en 2017, j'ai déposé deux plaintes sérieuses auprès du procureur de la République. Jamais je n'ai reçu de réponse. Ma lettre au ministre de la justice pose la question de la création d'une obligation d'informer les plaignants des suites données, quelles qu'elles soient. Eric Dupond-Moretti va-t-il inclure cette demande dans son projet de loi qui vise la transparence ? Ce serait un grand pas. Croisons-les doigts...

ministère de la justice

Je ne suis pas content. Dans ma longue fonction d'élu municipal, j'ai été amené à plusieurs reprises à déposer des plaintes auprès du Procureur de la République. Dans deux affaires de la plus haute importance, je n'ai eu jamais la moindre réponse. Comme je l'indique dans ma lettre, en 2005, avec des collègues co-signataires, j'ai alerté le procureur sur un acte commis par Maryse Joissains alors députée et pouvant être condamné sévèrement par la justice. J'avais à cette occasion été convoqué par le Brigade financière de Marseille pour développer le dossier. Le commandant qui m'avait reçu m'avait déclaré que le délit était constitué. Seize ans ont passé et plus aucune nouvelle.
En 2017, j'ai déposé une plainte simple, co-signée par mon ami Edouard Baldo, pour demander au procureur d'examiner un conflit d'intérêt potentiel entre Maryse Joissains et Alain Joissains au sujet du contrat de recrutement de ce dernier comme directeur de cabinet de 2001 à 2008, contrat dont j'ai obtenu l'annulation définitive pour illégalité par le Conseil d'Etat le 2 février 2015 après dix ans de procédures. Là aussi, silence total de la part du procureur depuis quatre ans.
Voilà pourquoi je me suis adressé au ministre de la justice qui a annoncé dans son projet de loi une volonté de transparence, de rapprochement de la justice et du citoyen et une réduction des délais dans les procédures. Ma lettre est datée du 26 mai 2020. Je n'ai reçu pour l'instant que le récépissé du recommandé. Va-t-il prendre à son compte ma demande de création d'une obligation pour le procureur d'informer les plaignants des suites données à chaque dossier ? Je l'espère mais j'attends la preuve concrète que le ministre mette réellement en pratique sa parole. Je suis peut-être naïf mais qui ne tente rien… Je tiendrai au courant mes lecteurs de toutes éventuelles suites.
NB : Pour information, ma lettre était accompagnée de 25 pages reprenant tous les éléments et pièces justificatives de mes plaintes. Je ne peux cependant m'autoriser à les publier ici car elles restent sous le sceau de la confidentialité réservée au procureur et au ministre.

(Pour un meilleur confort de lecture, clic sur le carré de flèches en bas à droite du document)

23 juillet 2021

Et maintenant où va la Métropole avec Martine Vassal et Maryse Joissains ?

MARCHE ARRIÈRE ? La question mérite d'être posée. Depuis sa réélection, sous l'influence de Maryse Joissains, Martine Vassal fait le choix d'affaiblir la cohésion globale de la métropole en réactivant les intérêts nombrilistes des six territoires qui la composent. Certes, Aix-Marseille Métropole connaît des problèmes de fonctionnement mais ces décisions d'un autre temps la mettent en péril et ce n'est pas acceptable...

métropole carte 2

Démarche partisane ? Maryse Joissains avait demandé au conseil consultatif de la société civile institué par elle-même au titre de présidente du conseil de territoire du Pays d'Aix de présenter un rapport d'enquête sur le fonctionnment de la métropole. Pour mémoire, depuis sa création en 2016, cette dernière regroupe six territoires. On sait que depuis cette date Maryse Joissains et beaucoup de maires ont vivement critiqué l'existence même de la métropole, l'accablant de tous les maux pour tenter de la saborder.
Il faut savoir que la grande majorité des métropoles de France fonctionnent bien. Celle d'Aix-Marseille a eu le désavantage d'avoir Marseille comme ville centre, une ville centre qui a été gérée pendant vingt-cinq ans par Jean-Claude Gaudin. On connaît ce qu'il en est ressorti, une ville dégradée à la gestion et aux finances non maîtrisées. Le territoire du Pays d'Aix, de même couleur politique, largement à droite, s'est offusqué d'être intégré à la métropole et souhaitait créer la sienne. Le préfet a dit non car elle ne remplissait pas les critères pour y procéder.
La métropolisation a pour objectif de constituer une territoire plus vaste pour harmoniser et mutualiser les politiques communes à toutes les parties. Pour ne citer que les compétences les plus essentielles, la mobilité (transports), l'aménagement de l'espace, l'habitat, l'environnement et le cadre de vie. C'est le souci de coordination des initiatives, des projets et des réalisations qui doit prévaloir.
Après cinq ans d'existence, la métropole est encore, si l'on peut dire, en période d'essai et doit résoudre certains problèmes liés à sa gestion. Elle n'a pas les moyens nécessaires pour fonctionner à plein régime et l'Etat n'a pas apporté son aide financière de soutien (selon Martine Vassal, des financements pourraient être décidés avant la fin de l'année). Les projets prennent du retard. Les six ex-intercommunalités demandent à retrouver certaines de leurs prérogatives de proximité, ce que l'on peut comprendre. 
Personnellement, je trouve cependant que, si certains de leurs souhaits sont justifiés, il y a derrière cela des ambitions plus politiques pour conserver leur pouvoir sans se soucier de l'intérêt général qui devrait présider à une vision large et à une gestion commune pour rapprocher les territoires. Disant cela, je ne nie pas qu'un maire est plus à même de s'occuper de l'entretien de la voirie. Mais il me paraît évident qu'en termes par exemple de déplacements ou de politique de l'habitat, chacun ne peut faire ce qu'il veut dans son coin.
J'en reviens au fameux rapport. Rien d'étonnant que l'inititiative émane de Maryse Joissains et que les observations soient fortement critiques. La réélection de Martine Vassal a aggravé la situation car elle a privilégié un morcellement de la métropole au profit des territoires et en mettant en péril sa cohésion.
Rappel : Maryse Joissains a tout essayé pour saborder la métropole : si elle a réussi à remunicipaliser les structures culturelles, en revanche, elle a été retoquée par le préfet pour avoir refusé le transfert des parkings et la tentative de vente de Pays d'Aix habitat à la Sacogiva.

métropole prov 24

La composition de la métropole depuis 2020 

Métropole 2020 composition

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