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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO

le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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25 mai 2010

Dossiers aixois (7) : Ce que disent les quartiers…

megaphoneLes assemblées générales des comités d'intérêts de quartiers sont révélatrices du malaise, pour ne pas dire plus, ressenti par les habitants. Beaucoup font reproche de ne pas être suffisamment informés, concertés ou écoutés par les élus. Lorsque les ponts sont rompus ou que les dossiers sont estimés trop graves, certains CIQ ou riverains n'hésitent pas à formuler des recours en justice. Petit tour d'horizon… 

Luynes : La Ville a lancé des projets immobiliers et la construction du collège par le Conseil général est maintenant probablement moins incertaine. Le CIQ luynois s'interroge sur le manque de vision globale concernant l'implantation de logements et la non prise en compte de l'avenir de terrains environnants et de l'impact des déplacements engendrés. Le CIQ déplore une fois de plus l'absence de Plan local d'urbanisme qui seul permettrait d'y voir plus clair. Les Luynois veulent des explications sur tout ce qui risque de toucher la circulation, le stationnement et la qualité de vie au village.
Puyricard : Le dernier exemple en date est celui du projet immobilier aux Fusains. En avril, face aux critiques de l'opposition, Maryse Joissains avait retiré le dossier. Il est revenu au conseil municipal de mai. De 50 le nombre de maisons est passé à 30. Mais le vrai problème subsiste : le projet se situe en zone inondable et est en contradiction avec la nécessité de préserver des espaces naturels et des zones agricoles.
Les Milles : Le devenir de l'aérodrome civil fait polémique. Les riverains et plusieurs associations s'opposent à la charte de l'environnement censée fixer la réglementation des activités de l'installation. Ils craignent que ce document n'autorise en fait une intensification des nuisances sonores. Faute d'être entendus, ils ont déposé des recours auprès du tribunal administratif.
Pont de l'Arc : Comme déjà maintes fois exposé ici, le projet d'implantation de la polyclinique Rambot a suscité de nombreuses interrogations et récriminations sur les difficultés actuelles de la circulation qui seraient ainsi encore aggravées. De multiples recours ont été déposés.
Pont des Trois Sautets : Les aménagements annoncés par la mairie se font au coup par coup. Selon les riverains, cette entrée de ville n'est pas traitée dans son ensemble, que ce soit pour l'organisation de la circulation ou la sécurité routière.
Pont de Béraud : La préoccupation principale ici est celle de l'engorgement de la circulation. Les récentes propositions de la mairie sont peu hardies. Au mieux, les mesures annoncées dans le plan de circulation ne sont que des retouches qui vont surcharger un peu plus les rues environnantes.
Les Lauves : Les riverains s'alarment du projet d'agrandissement de la maison de retraite à proximité du site cézanien dit "Terrain des peintres". La hauteur de ce projet pourrait obstruer la vue actuellement dégagée en direction de Sainte-Victoire.
Célony : Le CIQ s'élève contre certains projets et a ménagements qui vont inmanquablement amener encore plus de circulation sur la N7 déjà compliquée avec le passage de poids lourds. Là encore, aucune réflexion d'ensemble n'est menée pour rechercher des solutions moins agressives.
Granettes : Les riverains pointent de nombreuses nuisances. "Les élus municipaux ne viennent jamais et lorsqu'on leur demande quelque chose, on n'a jamais de réponse." Actuellement, ce qui pose problème, c'est un gros chantier qui voit un flux de camions emprunter des voies non autorisées.
Valcros : Des riverains et un collectif d'associations de défense du patrimoine s'inquiètent d'un projet immobilier qui pourrait ruiner ce site architectural jusqu'ici préservé.
Quartier Pasteur : La question est récurrente pour d'autres secteurs aussi. La propreté laisse à désirer. D'année en année, les adhérents du CIQ ne constatent aucune amélioration.
Encagnane : Les habitants du quartier rencontrent de nombreux problèmes : insécurité des biens et de personnes, stationnement abusif, dangers liés à la circulation, antennes relais sur les immeubles des HLM. Seront-ils entendus ?
Sextius-Mirabeau : La Ville a décidé de vendre un terrain à des promoteurs pour la construction d'un hôtel de luxe. Il y a trois ans, la municipalité avait joué sur l'effet d'annonce de l'installation d'un tel hôtel et avait fixé le prix de vente à 10M€. Il y a une semaine, ce prix est descendu à 8,5M€ et le nombre de chambres est passé de 194 à 135. Un dossier à suivre qui ne fait plus l'unanimité.
La Fédération des CIQ : Elle ne cesse de réclamer un plan de déplacements urbains et même des assises sur le sujet. Ses adhérents stigmatisent la "paralysie et l'asphyxie" de la ville, la circulation dans le centre, sur l'A8, la rocade Ouest et Nord, Célony. "Il faut canaliser les transits Nord-Sud et Est-Ouest, développer les transports en commun en site propre… et arrêter les mesurettes."
En guise de conclusion, une petite visite de salubrité au blog suivant s'impose. Ça vaut le détour…
                        http://poubelle-la-vie.over-blog.com/

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21 mai 2010

Marseille 2013 : Interview choc de Michel Pezet...

"Le Ravi" de mai publie une interview choc de Michel Pezet. Ayant récupéré sa délégation à la culture au conseil général des Bouches-du-Rhône après en avoir été privé depuis sa candidature municipale à Aix, Michel Pezet a été désigné pour représenter le département au comité de pilotage de Marseille capitale européenne de la culture 2013. Il fait le point sur le projet et met les pieds dans le plat… Explosif !

ravi_pezet"2013 ? C'est le flou complet…"
(Clic sur l'image pour agrandir)

Comment s'est passé le conseil d'administration de Marseille-Provence 2013 fin avril ?
Michel Pezet : Si l'on s'en tient au discours officiel, tout va bien. L'équipe de Bernard Latarjet travaille ses dossiers pour organiser les grandes manifestations prévues tout en recevant plus de 2.000 projets portés par les acteurs culturels locaux. Les membres du CA avaient l'air satisfaits, tant il est vrai qu'ils ne sont pas vraiment des spécialistes du secteur, à l'instar de Dominique Vlasto, qui représente la ville de Marseille mais qui a la délégation au tourisme. C'est peu dire qu'elle ne maîtrise pas les dossiers de la culture ! Bref, ça ronronnait entre gens de bonne compagnie. Moi, je suis arrivé avec une série de questions et on m'a traité de "trublion".
Quel genre de questions ?

M.P. : Les compagnies du territoire se désintéressent du projet tant sa lecture est compliquée. L'équipe de Latarjet est plus tournée vers l'extérieur, pour faire venir en 2013 des grands noms, que pour accompagner le milieu culturel local vers le haut, alors que c'était l'ambition affichée et que cela correspondait à un réel besoin. Le discours actuel qui consiste à dire au monde culturel "travaillez d'abord vos dossiers, qu'ils soient béton et qu'ils répondent au cahier des charges de la capitale, et ensuite, nous vous apporterons une aide", ne passe pas. Et ce d'autant moins que MP 2013 demande aux porteurs de projet de trouver d'autres financements… comme les collectivités territoriales. Mais, au conseil général, je ne vais pas payer trois fois : une pour la subvention de la compagnie, une à MP 2013 et encore une pour le projet de la compagnie ! C'est de l'hérésie ! J'ai d'autant plus de mal à comprendre que je viens de faire signer une subvention de 850.000€ pour MP 2013 ! Alors, où va l'argent ?
Quelles réponses avez-vous obtenues ?
M.P. : Bernard Latarjet m'a affirmé qu'il avait commencé à prendre cette réalité en compte et qu'il présenterait en juin, lors de la clôture des dépôts de dossiers, un point sur la stratégie et les actions d'accompagnement des compagnies locales. Je lui ai demandé de rectifier le tir, car on ne peut pas continuer comme cela avec une telle fracture entre l'équipe de MP 2013 et le milieu culturel.
Quelles autres questions avez-vous posées ?
M.P. : Mon autre grand sujet d'inquiétude, ce sont les équipements de la ville de Marseille, La Criée, l'Opéra en chantier, on n'a pas de calendrier sur le silo. Là non plus, on ne voit rien venir. Bernard Latarjet veut installer ses grandes expositions dans le musée des Beaux-Arts, dans le Palais Longchamp, car c'est le lieu qui possède les plus grandes salles. Mais il faut faire des travaux à l'intérieur ! Bernard Latarjet me répond que si ce n'est pas prêt, il ira à Granet à Aix !
Que se passe-t-il pour le Mucem ?
M.P. : Les travaux n'ont pas commencé car à l'ouverutre des plis des entreprises qui ont postulé pour construire le musée, le dépassement budgétaire est de 40% ! La ville de Marseille répond qu'il faut faire un nouveau tour de table pour trouver d'autres financements. Voilà pourquoi Frédéric Mitterrand vient à Marseille en catimini et Jean-Claude Gaudin déjeune avec Sarkozy. Comme la ville n'a pas un sou en poche, elle se tourne vers l'Etat pour obtenir la rallonge. Mais si les travaux ne démarrent pas d'ici à la fin de l'année, le Mucem ne sera jamais fini pour 2013.
Quelle a été la réaction des autres membres du CA ?
M.P. : Jacques Pfister, président de MP 2013 et de la chambre de commerce, s'est joint à moi pour témoigner son inquiétude et celle du monde économique, qui s'est fortement mobilisé sur la capitale européenne. Si les équipements qui doivent faire la vitrine internationale de Marseille ne sont pas prêts en 2013, il va rester quoi de la capitale européenne ? Des défilés sur la Canebière ? Pour Marseille, ce sera une catastrophe, mais peut-être pas pour les communes du territoire. Car elles pourront peut-être récupérer un bout du programme. Car, pour l'instant, elles payent, mais ne voient rien venir. Là aussi, c'est le flou complet.
Que pensez-vous de la nomination de Patrick Mennucci comme vice-président chargé de la culture au conseil régional ?
M.P. : Je connais Patrick depuis longtemps et l'on s'entend plutôt bien. Sa nomination va lui permettre de siéger au conseil d'administration de MP 2013, qui devient clairement un enjeu politique de premier plan pour les trois prochaines années, à gauche comme à droite.
                                                   Propos recueillis par Stéphane Sarpeaux

19 mai 2010

Classement 2010 des députés : Joissains à la traîne...

classement_deputes_2010
(Clic sur l'image pour agrandir)

Le palmarès 2010 des députés vient de sortir. Il faut espérer que certains auront enfin honte. Comme l'an dernier, le site Lesinfos.com publie le classement des députés selon leur degré d'investissement dans le travail parlementaire.
Les critères utilisés pour établir ce long tableau sont peut-être limités mais ils permettent de se faire une bonne idée du niveau d'activité ou d'inactivité de chaque député. En l'espèce, les résultats collent plutôt bien à la réalité. 
La sélection que j'ai réunie ci-dessus donne un aperçu des rangs actuels et passés de nos élus du coin comparés aux cinq premiers cracks et aux trois derniers fainéants.
Les députés Christian Kert et Richard Mallié, qui, rappelons-le, ne cumulent aucun autre mandat, se situent en 94e et 197e positions en recul par rapport à leurs 74e et 188e rangs de l'année dernière.
Maryse Joissains, elle, gagne quelques places en passant de la 572e à la 529e. Mais on ne voit pas comment elle pourrait tout à coup remonter la pente au cours des deux années de mandat à tirer. 
La deuxième colonne est plus parlante au regard du total des activités recensées : de haut en bas, quels écarts !
M'est avis qu'il y en a un qui perd vraiment son temps à vouloir faire voter des lois pour travailler plus par ceux qui appliquent le service minimum ou nul.

Le classement complet des députés 2010
http://www.lesinfos.com/docs/classementdeputes2010.pdf

"Maryse Joissains, une vraie députée mais… fantôme" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2009/04/20/13446196.html
"La députée Joissains est-elle enfin à la hauteur ?" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2010/04/26/17691917.html

Au fait, combien gagnent les élus ?
(Clic sur l'image pour agrandir)
salaire_elus

Le dossier du top 10 est ici :
http://www.marianne2.fr/Le-top-10-des-elus-les-plus-chers-de-la-Republique_a192506.html

18 mai 2010

Dossiers aixois (6 bis) : Une gestion en demi-tours...

CD9
(Clic sur l'image pour agrandir)
Les différents tracés du CD9
(Infographie publiée par La Provence)

Suite et fin de l'article d'hier sur les déplacements

La RD9
Cet axe stratégique entre Aix et Vitrolles connaît peut-être ses derniers soubresauts. Il a fallu quinze ans pour sa mise à deux fois deux voies mais il subsiste un dernier obstacle. Comment traiter le tronçon de 3km qui n'est qu'à deux fois une voie ? Objet de nombreuses propositions, le tracé a suscité autant de contestations qui ont considérablement retardé son aménagement.
En 2004 et 2006, la CPA et la Ville d'Aix dirigées par Maryse Joissains s'étaient prononcés pour le tracé Nord. Il y a trois semaines, virage et demi-tour, c'est le nouveau projet au Sud d'un coût 53M€, soumis à l'enquête publique et présenté par le Conseil général, qui a finalement été adopté par Maryse Joissains et une grande majorité des élus. Est-ce pour autant la fin des péripéties ? Il faut l'espérer, sinon la livraison à la date de fin 2014 ou début 2015 pourrait subir de nouveaux retards.
Le syndicat mixte des transports
Le Conseil général des Bouches-du-Rhône a lancé l'initiative de la création d'un syndicat mixte des transports. L'idée est de permettre une offre homogène et cohérente à l'échelle du département. Pour l'usager, cela signifie, par exemple, un titre de transport unique valable sur l'ensemble des réseaux avec harmonisation des tarifs.
Enfin, pourrait-on s'exclamer. Par comparaison, dans le Rhône et l'agglomération lyonnaise, cela existe depuis 1986. Très vite, la proposition du CG13 a fait l'unanimité. A l'exception d'Aix et de la CPA, Maryse Joissains prétextant qu'elle refuserait de renflouer les caisses des villes déficitaires. L'argument ne tient pas la route une seconde, si l'on peut dire, car c'est ce même processus qui régit les transports de la CPA et personne ne semble s'en plaindre. Revirement, il y a peu, Maryse Joissains a fini par adhérer à la démarche. Voilà encore une perte de temps et une tergiversation dont nous aurions pu nous passer.
La circulation urbaine
Conséquence dramatique des inconséquences politiques, la circulation à l'intérieur de la ville et à ses portes tourne au casse-tête permanent. Il n'est pas question ici de ne pas reconnaître des évolutions positives dans le domaine des transports en commun ou de la création de parcs relais. Il s'agit de constater les engorgements et les thromboses qui se produisent quotidiennement à toutes les entrées et sorties de ville.
Le Nord est quasiment infréquentable. L'Ouest est un véritable piège. Le Sud est en état d'arrêt cardiaque. L'Est constitue un cauchemar. Dans ce dernier secteur, ce qui a été récemment annoncé par Maryse Joissains porte sur un schéma de retouches qui risquent malheureusement d'alourdir un peu plus la circulation, ce qui a rendus dubitatifs certains riverains. Quand au quartier de Pont de l'Arc, la saturation actuelle deviendra définitivement blocage si le projet d'implantation de la polyclinique devait voir le jour.
                   Voir les cinq premiers dossiers aux dates des 16 au 23 avril.

17 mai 2010

Dossiers aixois (6) : Des déplacements... en zigzag

plan_aillane
(Clic sur l'image pour agrandir)
Le projet du pôle d'échanges du Plan d'Aillane
(Infographie publiée par La Provence)

La question des déplacements n'est pas qu'une affaire aixo-aixoise. Elle concerne inévitablement aussi le périmètre de la communauté d'agglomération. Mais ce n'est pas tout. La mobilité est un enjeu qui va bien au-delà, s'étendant au département, à la région et aux échanges plus distants encore.
On le sait, la loi a conféré au niveau local le pouvoir d'établir et d'appliquer un plan de déplacements urbains. Le PDU de la CPA adopté en 2005 a été invalidé en 2008 par le tribunal administratif de Marseille. A ce jour, aucun nouveau projet n'a été présenté. La situation est donc délicate, malgré les nombreuses études effectuées qui ont déjà fourni quantité d'informations capitales.
C'est à partir de ce diagnostic qu'intervient ensuite la décision politique fondée sur les choix de l'équipe en place. Or, ces choix sont déterminants car ils auront des répercussions pour de longues années sur l'évolution et la transformation des déplacements.
Face à l'absence de document de référence, la CPA et la Ville d'Aix sont contraints d'examiner et de traiter tout changement de façon incomplète. Sans même revenir sur l'impérieuse nécessité de croiser la politique des déplacements avec celle du développement du territoire grâce à son outil indispensable qu'est le Plan local d'urbanisme, toujours pas finalisé ni entériné à Aix en violation de la loi votée en 2000, il est aisé de comprendre que, pour pouvoir agir efficacement, une vision globale pertinente s'impose dans ces domaines. 
Cela veut-il dire que rien ne se fait ? Evidemment non.
Mais l'écueil est que chaque projet partiel présenté par Maryse Joissains a toujours un temps de retard. Et l'on voit sa position changer au gré des événements. Cela entraîne des modifications qui remettent en cause une première décision, qui reviennent en arrière ou poussent finalement à des alignements rejetés jusque là.
Nous n'aborderons pas ici, mais il faut les signaler, les coûts, ou plutôt les surcoûts, de ces changements de cap.
Quelques exemples significatifs de projets concernés.
La gare routière
Le projet "vendu" en 2007 à la veille de l'élection municipale était présenté comme le nec plus ultra du genre. Son coût était évalué à 32M€ et la mise en service effective annoncée pour 2011. Deux élections après, le projet est de nouveau en débat, pour un cahier des charges revu à la baisse et une dépense prévisionnelle ramenée à 22M€. La fin de chantier est annoncée pour décembre 2012, si tout va bien. Une seconde phase est prévue ultérieurement pour la liaison piétonne entre la gare routière et la gare ferroviaire.
Le Plan d'Aillane
Cette réduction du projet pharaonique de gare routière est maintenant mise en avant comme étant indissociablement liée à la réalisation de la gare du Plan d'Aillane proche des zones d'activités des Milles et de la Duranne. Pourtant, il a fallu attendre une seconde élection municipale pour intégrer ce projet souhaité et défendu unanimement par les associations et toutes les listes municipales, sauf celle de Maryse Joissains. Mieux vaut tard que jamais… Ce pôle d'échange, plus facile à concrétiser que sa grande sœur, devrait être opérationnel fin 2011 pour un coût estimé à 7M€. A voir...
                                                            La suite de cet article demain…
            Voir les cinq premiers dossiers aux dates des 16 au 23 avril.

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15 mai 2010

"Le Ravi" de mai défait tout ce qui déplaît

Une_Ravi_74Le weekend est idéal pour découvrir le n° 74 de mai du "Ravi" (2,80€). Encore de bonnes enquêtes fouillées, de beaux dessins incisifs et une écriture originale sans clichés. 
Avec, ce mois-ci, le compte-rendu minute par minute de la séance d'installation du Conseil régional et un dossier relatant la polémique suscitée par le spectacle gratuit "La mémoire qui saigne" (à propos de l'Algérie) donné au Pasino en présence de Maryse Joissains.
Et aussi une interview exclusive de Michel Pezet s'exprimant au nom du Conseil général sur le projet Marseille capitale européenne de la culture 2013. C'est ce qui s'appelle mettre les pieds dans le plat. En effet, tout ne semble pas aller sur des roulettes, c'est le moins que l'on puisse dire, dans le fonctionnement du comité de pilotage et la préparation de la manifestation. Explosif, tout ça.
    (Clic sur les images pour agrandir)

Le sommaire du n° 74 :
http://www.leravi.org/spip.php?article960

Le site du "Ravi" : (avec une vidéo édifiante à voir...)
http://www.leravi.org/
 
  
La fiche du contrôle technique de démocratie
qui accompagne le compte-rendu de la séance du Conseil régional vauzelle_ravi_001

11 mai 2010

Braquages à main armée : Un témoignage...

braquage réussi
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On aura beau présenter et commenter les chiffres officiels comme on veut, la réalité n'en a que faire. Les douze derniers mois ont vu la délinquance armée se développer fortement. Stations-services, bijouteries, supermarchés et autres commerces ont subi des braquages à répétition, qui sont devenus des angoisses permanentes.
Ce qui est grave, c'est que ces attaques sont le plus souvent le fait de délinquants de petite pointure. Si le sujet n'était pas sérieux, on pourrait dire que la criminalité s'est "démocratisée". Et c'est ce qui est effrayant.
Quand on arrête les malfaiteurs, la plupart du temps, on constate que l'on a à faire soit à des adolescents soit à de jeunes adultes. Ils ont quasiment tous la même panoplie : cagoules et armes de poing. Une fois la porte d'entrée franchie, ils se dirigent à la vitesse de l'éclair vers la caisse en prononçant deux ou trois mots d'intimidation paralysante. Et le tour est joué.
Dans les petits commerces, selon l'horaire du forfait, le butin est rarement conséquent. Mais il suffit pour un temps aux besogneux malfrats. Le jour même ou dans ceux qui suivent, on les retrouve à la manœuvre comme s'ils allaient au travail. Et c'est ce qui exaspère les victimes.
La police en patrouille ou prévenue dans la minute parvient quelquefois à les interpeller et à les neutraliser. Plus généralement, hélas, elle fait chou blanc et est contrainte à mener des investigations qui donnent peu de résultats. Le taux d'élucidation des actes délictueux est en effet très faible.

Un braquage raté
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Depuis un peu plus d'un an, la police nationale a vu certains de ses services regroupés et installés à Marseille. Lorsqu'on téléphone pour obtenir du secours, c'est le standard marseillais qui décroche et relaie le message à la patrouille la plus proche du lieu du délit. Cela, c'est la théorie. En pratique, ladite patrouille n'est pas toujours disponible car elle intervient déjà ailleurs.
Avec ce système de poste centralisé à Marseille présenté comme un gage d'efficacité mais qui cache la diminution des effectifs d'agents, la tâche des forces de police devient moins performante. A Aix, si l'on veut obtenir satisfaction plus rapidement, il est préférable de faire appel à la police municipale.
L'Etat a supprimé la police nationale de proximité et c'est la police municipale qui essaie de la suppléer mais avec des moyens moindres. C'est la raison pour laquelle on voit de plus en plus de policiers manifester pour réclamer des moyens adaptés afin qu'ils puissent accomplir leur mission de façon plus cohérente.
La question de la sécurité des biens et des personnes ne se résume pas aux quelques lignes de cet article. Il n'empêche, le citoyen veut se savoir protégé et aidé lorsqu'il est victime d'une simple agression ou d'une attaque armée.
Comme l'a rapporté La Provence dimanche, trois vols à main armée ont eu lieu pour la seule journée de samedi dans un tabac-presse au Nord de la ville et un hôtel et un autre tabac-presse au Sud. Etant l'un des deux tabacs concernés, mon diffuseur de journaux préféré m'a donné copie de la lettre qu'il a envoyée au maire et au préfet. Et c'est avec son autorisation que je la publie.

Un témoignage qui en dit long…

                                                                                      Aix, le 10 mai 2010
        Madame, Monsieur,
Trop, c'est trop. Débitant depuis 21 ans, nous venons de vivre notre 3ème braquage à main armée en 6 mois de temps. Mes collègues de la ville vivent le même enfer : plus d'une vingtaine de braquages chez les débitants d'Aix en 1 an.
Nous sommes abandonnés à notre sort, pas de police municipale présente, pas de police nationale.
Rien n'est fait pour assurer notre tranquillité. Aix-en-Provence se transforme en paradis pour la déliquance ordinaire. Faut-il attendre une catastrophe pour que vous preniez le problème en considération ? Il est certain qu'il est plus facile de marcher derrière un cercueil d'une personne que vous n'avez pas connue.
Et pourtant quel est notre tort ? Travaillant 12 heures par jour au service de nos clients, nous avons le droit à la sécurité comme tout citoyen. Nous voulons travailler sans avoir la peur au ventre. Nous voulons dormir sans penser à demain.
Nous vous demandons un rendez-vous pour trouver les moyens de sécuriser nos activités.
Recevez, Madame, Monsieur, nos sentiments distingués.

De l'eau au moulin…
(Clic sur l'image pour agrandir)
edito_france_bleu_provence

10 mai 2010

Réforme des collectivités : Les maires en résistance

Comment vote Maryse Joissains
joissains_vote_reforme_collectivites

Toucher aux institutions nuit gravement à la République. Mieux vaut réfléchir avant. Or, le Parlement a déjà adopté la loi sur le regroupement des Conseils régionaux et généraux qui sera applicable en 2014. Et, d'ici l'été, les parlementaires devront avoir examiné les trois autres projets sur la réforme des collectivités territoriales.
Ça grince de toutes parts. Les contestations ne sont pas le seul fait de la gauche. Les élections régionales passées, de nombreux élus de droite et sans étiquette s'élèvent aussi ouvertement contre l'esprit de ces changements.
Sans détailler ici toutes les dispositions prévues, il en est un certain nombre qui fâchent plus particulièrement les maires. Déjà, le 25 février, des centaines d'entre eux étaient allés manifester devant l'Assemblée nationale pour signifier leur refus d'une réforme qui réduirait à peau de chagrin les compétences des communes, notamment celles liées à la maîtrise de l'urbanisme communal et à la fixation de l'imposition locale.
Au sein de la Communauté du Pays d'Aix, dès janvier, une vingtaine de maires avaient signé une pétition pour s'insurger contre le risque de disparition des communes. En avril, en tout, ce sont désormais 31 maires sur les 34 que compte la CPA qui font bloc pour s'opposer à la réforme.
Elus de terrain, ils savent de quoi ils parlent. "Avec une participation de plus de 80% aux élections municipales, nous estimons avoir une légitimité suffisante pour exprimer au nom de nos populations nos opinions sur la réforme territoriale". Ils craignent de voir disparaître leurs compétences, "celles-là mêmes qui garantissent une politique de proximité".
Dans une lettre adressée au président de la République et aux parlementaires, ils ont clairement indiqué qu'ils ne se laisseraient pas faire. A leurs yeux, la création de "métroples" qui les priveraient de leurs pouvoirs de maires est un gros point d'achoppement de la réforme. Ils estiment que les structures intercommunales ont déjà pour objectif de jouer un rôle d'entités efficaces.
Sur ce point, avec l'idée de ne pas laisser la CPA se faire dévorer par Marseille, Maryse Joissains a déclaré aller dans le même sens : “La solution de la métropole se traduira par la création d’une structure imposante et lointaine, dépossédant les communes et affaiblissant le lien de proximité”.
Pourtant, sa position risque de ne pas être facile à tenir en tant que députée. En effet, comment pourra-t-elle faire la part des choses puisqu'elle a déjà voté pour le premier texte de loi sur la concomitance du renouvellement des conseils régionaux et généraux, qui, selon le gouvernement, présente un ensemble cohérent avec les trois autres lois de la réforme ?
Plus globalement, il y a de quoi être inquiet. Car si cette loi sur les collectivités territoriales est du même acabit que celles sur les "réformes" de la carte judiciaire, du lycée à la carte, du rapprochement police-gendarmerie ou de la taxe carbone, pour ne citer que les plus emblématiques, le risque est grand d'assister à une nouvelle calamité.

La réforme vue par le gouvernement
(Clic sur l'image pour agrandir)
loi_collectivites_territoriales

8 mai 2010

A nous les grandes Anglaises, la suite…

gif_drapeau_britanniqueLes palabres plus ou moins secrètes pour tenter de former un gouvernement ressemblent à ces furieuses pièces de boulevard où le couple est un trio. On saura sous peu qui aura fait les frais du compromis de concubinage des deux autres.

parlement_britanniqueRESULTATS ACTUALISES

Les résultats quasi définitifs
publiés hier
ne modifient guère
les estimations
des instituts de sondage.
 
Conservateurs 306 (+1)
Travaillistes 258 (+3)
Libéraux-Démocrates 57 (-4)
Petites formations 28 (-1)

A noter
l'élection du premier député,
en l'occurrence une députée,
du Green Party (Verts).

  
Le second "camembert"
rappelle la composition
du parlement sortant.

 

elections_grande_bretagne

7 mai 2010

A nous les grandes Anglaises…

 leaders_grande_bretagne

Nick Clegg, Gordon Brown, David Cameron

Non, mon blog n'a pas viré coquinou. Pas de méprise, il s'agit des élections d'hier en Grande-Bretagne. A l'heure où ces lignes sont publiées, les premiers résultats définitifs commencent à tomber. Mais il faudra attendre la matinée pour savoir qui a vraiment gagné, si toutefois un parti a gagné ! 
En effet, les estimations des instituts de sondages diffusées par BBC World News ne donnent aucune majorité absolue à personne. Aucun parti n'atteint les 326 sièges nécessaires sur les 650 de la Chambre des communes, véritable lieu du pouvoir. 
Les Conservateurs (droite) pourraient avoir 305 députés (on les appelle membres du parlement), les Travaillistes (gauche) 255 (environ 90 en moins, perdus au profit des Conservateurs), les Libéraux-Démocrates (centre) 61 (stable) et les petites formations des miettes avec 29. A remarquer que l'effet Nick Clegg n'a pas trouvé son prolongement dans les urnes, sans doute à cause du mode électoral. 
Les Britanniques n'ont pas les mêmes mœurs électorales qu'en France. Le vote a toujours lieu un jour de semaine, non férié. Le système en vigueur est à un seul tour et c'est le meilleur score qui fait un député. Hier soir, ce système a été remis en question car le cas de figure de cette année est devenu singulier avec trois partis dont aucun ne peut se targuer d'avoir gagné seul. Pendant la campagne, des candidats ont promis une réforme électorale. Pourvu que Sarkozy ne s'en mêle pas…
Dans la soirée, des contestations remontant de nombreuses grandes villes ont fait apparaître que de grosses centaines d'électeurs ont été refoulées et empêchées de voter au moment de la fermeture des bureaux pourtant ouverts de 7 heures à 22 heures. La cause, dit-on, en est la participation en hausse approchant souvent les 70%. Un journaliste a fait observer que dans les années 70, on votait beaucoup plus et qu'il n'y avait pas de problème. La Commission de contrôle électorale va enquêter. 
Autre particularité, que j'avais constatée lorsque j'étais professeur assistant en Angleterre, le président de chaque bureau centralisateur annonce officiellement les résultats de la circonscription en présence des candidats et déclare le nom du vainqueur. Je n'ai jamais vu ce genre de moment en France où, en général, le gagnant arrive triomphalement pendant que le perdant va se cacher ou se pendre. 
Il y a eu un moment assez sympathique hier soir à l'annonce du nom d'un candidat travailliste réélu. Les supporters criaient "Yes, we can". Il fallait comprendre "Yes, we Khan", le slogan de campagne du candidat d'origine indienne plébiscité par les électeurs.
Pas de vainqueur
Le Royaume Uni (quand on y ajoute l'Irlande du Nord) a voté différemment selon les régions. Ainsi, l'Ecosse n'a donné que deux députés aux Conservateurs et tous les autres aux Travaillistes et aux Libéraux-Démocrates. Il faut dire que le Premier ministre Gordon Brown est Ecossais. Le Nord-Est de l'Angleterre a aussi voté massivement pour Gordon Brown, laissant peu de chances aux Conservateurs. En Irlande du Nord, le premier ministre local a été battu à plate couture. 
Partout, les petits partis ne font que des scores insignifiants, ce qui est sans doute un des effets du mode de scrutin qui favorise les "votes utiles". Là-bas, le Parti national britannique dépasse rarement le millier de voix par circonscription. Pourtant, au cours de la campagne, on a beaucoup parlé d'immigration mais les citoyens britanniques voient les choses autrement qu'en France. 
De même, les Verts sont réduits à des portions congrues, il n'y a pas de candidats significatifs car tous les partis mettent en avant les questions d'environnement. Enfin, l'extrême gauche est inexistante. En revanche, le "nationalisme local" présente des candidats dont les résultats peuvent être qualifiés de témoignage. C'est le cas en Ecosse, au Pays de Galles et en Irlande du Nord. 
A 2 heures du matin, aucun leader des grands partis, Gordon Brown, Nick Clegg, David Cameron, n'a annoncé sa victoire, aucun non plus n'a concédé une défaite. Vu les tendances qui pourraient se confirmer en bout de course, on parle de contacts entre les Travaillistes et les Libéraux-Démocrates pour envisager une coalition de gouvernement sans véritable majorité mais en nombre supérieur à celui des Conservateurs. 
Etrangement, mais c'est la traditon britannique, le Premier ministre ne démissionne pas après une élection même quand il n'a pas réuni une majorité. Il reste en place. S'il ne parvient pas à former un gouvernement, il va alors présenter sa démission à la reine qui désigne un Premier ministre susceptible de réunir une majorité. 
Voilà, c'était ma rubrique citoyen du monde… qui n'hésite pas à veiller jusqu'à 2 heures du matin pour ses fidèles lecteurs mais aussi po ur le charme des grandes Anglaises.

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