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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO

le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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17 septembre 2010

PACA : Mediapart démêle le système des subventions

On le sait, la justice s'intéresse à l'usage de subventions publiques versées par la région à certaines associations et recherche les responsabilités qui auraient conduit à des malversations. Mais comment ça marche ?
Le site Mediapart a déjà produit plusieurs articles fouillés sur ce sujet. Le dernier, daté du 13 septembre, remet tout le processus en perspective. Une enquête inédite et passionnante…

logo_mediapart_entier
L'enquête sur Sylvie Andrieux dévoile
un système de subventions qui remonte à 1992

par Louise Fessard
http://mediapart.fr

Entendu pendant trois heures comme témoin assisté dans l'enquête sur des détournements de subventions au profit d'associations fictives, Michel Vauzelle, président socialiste de la région Paca, est ressorti libre, jeudi, du palais de justice. Après la mise en examen, le 8 juillet 2010, de la députée socialiste et ex-vice-présidente du conseil régional en charge de la politique de la ville, Sylvie Andrieux, c'est le deuxième élu convoqué par le juge d'instruction Franck Landou dans cette instruction ouverte en janvier 2008 pour "abus de confiance, détournement de fonds publics, recels de ces délits, escroqueries, faux et usages de faux en écriture privée".
Environ 740.000 euros auraient été versés par la région entre septembre 2005 et juin 2008 à des associations bidon, pour la plupart situées dans les quartiers nord, circonscription électorale de Sylvie Andrieux. Le tout à des fins électoralistes.
Au-delà de ces soupçons de malversations, cette affaire a permis de mettre au jour un système d'attribution des subventions régionales opaque et clientéliste. Et ce système remonterait, selon plusieurs témoignages, à l'époque où Jean-Claude Gaudin, aujourd'hui maire UMP de Marseille, était à la tête du conseil régional. Ce sont les "dossiers signalés": des demandes de subventions soutenues par des élus, qui court-circuitaient l'instruction normale des dossiers par les services régionaux.
Ce système fonctionnait plein pot au sein du service politique de la ville, dont était en charge Sylvie Andrieux jusqu'en juin 2009 et sur lequel porte l'enquête judiciaire. Selon Guillaume Lalange, ex-directeur de l'aménagement du territoire, mis en examen, "les dossiers rattachés à la circonscription de Mme Andrieux bénéficiaient de l'ordre de 75%" du budget du programme régional à la ville.
Mais plusieurs autres services régionaux sont concernés, comme celui de la culture. "30 à 40% des dossiers culture étaient signalés à mon arrivée en 1998, estime le communiste Alain Hayot, vice-président délégué à la culture jusqu'en mars 2010. Le dossier signalé allait au cabinet du président de région. S'il le validait, c'était la descente directe : la direction de la culture était obligée de mettre le dossier de demande de subvention dans les tuyaux pour le vote en commission, même s'il n'était pas correct ou complet." Un vrai secret de Polichinelle : "En Paca, ce système était... naturel et connu de tous les dirigeants associatifs, précise Alain Hayot. Parfois les services administratifs leur conseillaient même de passer par un élu !"
D'après un audit interne saisi par la police judiciaire, au service politique de la ville, les dossiers non signalés n'étaient tout simplement "pas instruits". Ces dossiers sont "mis dans une armoire, au cas où (ils) basculeraient ultérieurement sur une nouvelle liste de dossiers signalés. Les associations ne reçoivent pas de courrier". Concernant les dossiers déposés par le groupe socialiste, majoritaires selon l'audit, et ceux du cabinet "arrivant au dernier moment, la veille à 21h pour le lendemain" et "souvent pas complets", l'audit signale : "pas de procédure d'instruction pour ces dossiers", "pas de lecture de l'opportunité ou de l'intérêt du projet pour la région".
Même topo à la commission emploi, où Philippe Chesneau, aujourd'hui co-président du groupe Europe Ecologie à la région Paca, se souvient de l'étonnement, en 1998, d'un chef d'entreprise d'insertion, "venu chercher ses 300.000 francs annuels", lorsqu'il lui pose des questions sur son activité. "Il m'a répondu que c'était la première fois qu'on lui demandait ça", se souvient-il. Idem au service des relations internationales, où une ancienne chargée de mission témoigne : "On nous a expliqué qu'il y avait des dossiers signalés et qu'il fallait les faire passer sans donner notre avis dessus."

Un système mis en place par la droite

"C'est le règne du prince, de la décision au doigt mouillé selon l'humeur de l'élu", résume Philippe Chesneau. Un règne installé, selon Jules Nyssen, ex-directeur général des services mis en examen, par Jean-Claude Gaudin. En 1992, l'élu UDF récuse l'accord avec le Front national qui l'avait porté en 1986 à la tête du conseil régional Paca et se retrouve dans une situation de majorité relative. "S'instaure alors une discussion entre le directeur de cabinet et Mme Andrieux, en sa qualité de présidente du groupe socialiste, avant chaque session afin que le groupe s'abstienne sur les dossiers importants, décrit Jules Nyssen à la police judiciaire marseillaise. Cette discussion portait sur une enveloppe financière accordée à des dossiers portés par Sylvie Andrieux."
L'arrangement est maintenu par le parti socialiste, lui aussi en majorité relative quand il conquiert la région en 1998. "Il fallait satisfaire le plus grand nombre d'élus pour dégager une majorité et empêcher le pouvoir de nuisance du FN, qui savait bien jouer là-dessus et s'adjoindre des élus sur certains votes", explique Sébastien Barles. Cette fois-ci au bénéfice des élus RPR-UF-DL.
"Christian Estrosi, qui était le président du groupe RPR-UF-DL, déposait sa liste de dossiers concernant les communes de droite chez le chef de cabinet de l'époque de Michel Vauzelle, et ce dernier lui faisait passer la liste en descente directe", se souvient Alain Hayot. "A l'origine, deux tiers des dossiers étaient pour la droite, un tiers pour la gauche, puis ça s'est inversé quand Michel Vauzelle est devenu président", affirme Philippe Chesneau. "C’est ainsi que pendant douze ans (1992-2004) l’administration s’est trouvée dépossédée de son avis d’opportunité sur certains dossiers", conclut Jules Nyssen face aux policiers.
En 2004, Michel Vauzelle, qui remporte la majorité absolue grâce à sa "coalition de l'olivier" rassemblant l'ensemble de la gauche dont les Verts, rate l'occasion de faire le ménage dans les arcanes du conseil régional. "Il y avait une volonté de mettre des critères aux attributions de subvention pour lutter contre le clientélisme mais ça n'a pas été fait à cause des pesanteurs de certains élus", regrette Sébastien Barles.
En 2008, certains cadres administratifs, "recrutés après 2004 dans un grand mouvement de réforme pour plus de transparence et de suivi des dossiers" selon une ancienne chargée de mission, quittent le navire. Jules Nyssen démissionne en mars 2008, faute "d'un soutien politique plus affiché" à son "effort de modernisation de l'administration et de rigueur de la gestion", avance-t-il au juge Franck Landou. "Au début, il y avait une réelle volonté d'aller vers plus de clarté, mais ça a commencé à entrer en conflit avec les intérêts et habitudes de certains élus, témoigne la même ex-chargée de mission. Et il y avait le souci de resserrer les rangs dans la perspective des élections régionales de 2010..."

Le conseil régional "critérise"

Et aujourd'hui, après la mise en examen de 23 personnes, dont plusieurs cadres de la région et une élue socialiste ? Les fameux dossiers "signalés" sont devenus "soutenus" puis dits "de proximité", s'amuse Alain Hayot. "En 2010, on progresse, ne serait-ce qu'à cause des affaires, répond Philippe Chesneau.  Michel Vauzelle a la réputation d'être honnête et il a été très sensible aux affaires".
Fraîchement nommé à la délégation à la culture, le socialiste Patrick Mennucci prépare ainsi pour mars 2011 une délibération cadre fixant les critères d'attribution de subventions. "Environ 90% du budget culture passe déjà par des comités constitués de personnalités du monde de la musique, de la danse, du théâtre, du cinéma, etc., explique-t-il. Le reste, c'est la politique territoriale, où on est en train de mettre des critères. Il est toujours plus facile de dire oui ou non à un organisme sur la base de critères votés par l'assemblée régionale."
A la politique de la ville depuis mars 2010, Fatima Orsatelli, élue issue du monde associatif, nous assurait elle vouloir "sortir d'une relation sous forme d'allégeance politique qui a pu être perçue comme une forme de clientélisme, à droite comme à gauche".
Une priorité puisque comme le reconnaissait lors d'une audition Franck Dumontel, ex-directeur de cabinet de Michel Vauzelle, lui aussi mis en examen, les "listes de dossiers soutenus (...) sont, je pense, à l'origine des faits qui se sont produits". "Si vous passez votre temps à gérer des relations politiques avec la population en distribuant des subventions, vous prenez le risque de tomber sur des gens malhonnêtes et des associations bidon", renchérit Alain Hayot.
Le Front de gauche a proposé la création d'une conférence régionale permanente de la vie associative pour définir en commun politiques d'aides, critères et priorités régionales. Mais pour Sébastien Barles, le vrai problème est "le cumul des mandats qui transforme le mandat régional, considéré comme le moins important, en un guichet territorial". 

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15 septembre 2010

Droite extrême : Joissains, Gaudin et leurs copains

sarkoland_virage_a_droite

La dernière actualité chassant l'avant-dernière, l'information au jour le jour se présente parfois en forme de sujets cloisonnés, chacun semblant se suffire à lui-même. Alors, on laisse filer et il ne nous vient pas toujours à l'idée de rechercher si certains événements en apparence isolés ne feraient pas en fait partie d'un ensemble susceptible de receler quelques messages plus significatifs.
Pourquoi cette entrée en matière, me dira-t-on. Et bien voici. Dans le contexte écœurant qui s'est installé en France, engendré par certaines postures politiques extrêmes, une brochette d'élus du côté de chez nous n'éprouve pas plus de révulsion à endosser le même habit gris lorsqu'il s'agit d'aller pêcher des voix en eaux boueuses.
Il y a quelque dix jours, l'inauguration controversée d'un buste dédié à un ancien sénateur-maire de Peynier, disparu en 1966, un homme au passé trouble pendant l'Occupation, a réuni sur une même photo quelques édiles que les mêmes relents attirent. Nommons-les.
Il y avait Jean-Claude Gaudin, qui a évoqué son amitié pour Vincent Delpuech, tout en redisant son admiration pour celui "dont nous sommes tous les héritiers politiques". Non, pas tous, monsieur Gaudin, vous c'est sûr. Admirable cette filiation qui lui avait déjà inspiré son amitié avec le FN pour diriger la région de 1986 à 1992 en lui confiant plusieurs vice-présidences et en passant des accords de désistement réciproques pour les législatives de 1988.
Il y avait Bruno Genzana, qui, faut-il le rappeler, au Conseil général préside un groupe de trois élus qui a recyclé et blanchi l'ancien maire de Marignane, ex-frontiste puis ex-mégrétiste.
Il y avait Maryse Joissains, qui a rejoué son sketch d'ancienne, très ancienne, adhérente du Parti radical, façon de proclamer ses vertus humanistes. Mais aussi pour signifier qu'il fallait absoudre le défunt du buste membre comme elle dudit parti car "à un moment trouble de la République, il a continué à exercer ses fonctions dans l'honneur". Sauf que, l'honorable trépassé a été tout sauf un résistant. Sauf que, aussi, Maryse Joissains a longtemps vilipendé tous les partis puis s'est convertie à l'UMP qui lui a fait entendre des voix qu'elle a cueillies.
Et que désormais, elle va encore plus loin dans le reniement des valeurs radicales. C'est ainsi qu'elle a rejoint le collectif dit de La Droite populaire, une marque, pur hasard bien sûr, qui peut se confondre avec celle d'un mouvement identitaire et nationaliste d'extrême droite déjà existant.
L'initiateur du collectif de 35 députés UMP est Thierry Mariani. Celui-là même qui, entre autres propositions humanistes, voulait des tests ADN et des statistiques raciales et ethniques.
Maryse Joissains peut y côtoyer aussi quelques sympathiques bienfaiteurs, tels Christian Vanneste qui s'est illustré en particulier pour ses propos homophobes, Lionnel Luca, favorable à l'abrogation de l'article sur l'enseignement sur l'esclavage, et à la peine de mort comme son copain azuréen, le deux-roues Christian Estrosi, qui était également hostile au PACS.
Au milieu de ces gens de bonne compagnie, on trouve aussi Richard Mallié, favorable lui à la pratique légale de l'esclavage le dimanche. Belle brochette, disais-je. Mais revenons à Peynier. Son maire, Christian Burle, ne joue pas tout seul dans une cour à part. Non, il est aussi le suppléant de Maryse Joissains à l'Assemblée nationale.
Voilà, tous les artistes sont en place, la pièce peut continuer, le message est clair. N'y cherchons pas d'actes manqués, il n'y en a pas. Ils sont tous parfaitement volontaires.

13 septembre 2010

Assogora : Ne pas désespérer de la nature humaine

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(Clic l'image pour agrandir) (Photo perso LAC)
Assogora 2010 a fait le plein sur le cours Mirabeau avec 450 associations

Beau temps et jour de fête hier sur le cours Mirabeau. Comme chaque deuxième dimanche de septembre, les associations du Pays d'Aix ont fait la démonstration de leur force et de leur engagement pour une vie citoyenne la moins marchande et la plus solidaire possibles. Entre 20.000 et 30.000 personnes ont parcouru le cours, s'arrêtant aux stands des bénévoles ou devisant avec les amis retrouvés en cette rentrée.
Comme chaque année, j'ai aussi rejoint cet événement qui me tient à cœur et qui porte depuis maintenant près de vingt ans le nom d'Assogora que j'ai inventé lorsque a été créé Aix-Associa tions devenu Pays d'Aix-Associations.
Ce dimanche m'a une fois de plus donné l'heureuse occasion de discuter avec des responsables associatifs, de découvrir leurs nouveautés, de constater leur modestie et de sonder leurs joies ou leurs attentes.
L'ambiance était festive et musicale avec des animations produites par les participants eux-mêmes. Comme un démenti cinglant à la politique haineuse gouvernementale, les cultures du monde entier se côtoyaient dans une sorte de fraternité sans frontières. En quelque sorte, une belle nique faite au rejet de l'autre et aux arrogances du fric raflé sans honte.
La vie associative demeure un exemple pour ne pas désespérer tout à fait de la nature humaine.
Pour conclure, mais sans rapport direct avec hier, j'ai été étonné de l'annulation très récente de la Foire du Pays d'Aix de Venelles qui devait se tenir ce weekend. Alors que les préparatifs étaient quasiment bouclés, la décision a été annoncée abruptement aux participants. La raison avancée est la disparition du gérant de la société organisatrice. Comment se peut-il qu'un événement de cette importance ne repose que sur les épaules d'une seule personne ? Par ailleurs, comment a-t-on pu agréer quasi aveuglément ladite société sans même s'assurer de sa viabilité financière pour l'année en cours ? Je trouve cela assez foireux.

13 septembre 2010

La clinique Rambot… plus grande que la Tour Eiffel !

montaiguet_assogora
(Clic l'image pour agrandir) (Photo perso LAC)
Superposition à la même échelle de la Tour Eiffel
et de l'emprise réelle du projet repérable aux pointillés rouges

En cette rentrée, les Amis du Montaiguet sont plus que jamais sur le pont… de l'Arc (hi hi !).
Comme l'an dernier, ils ont tenu un stand à Assogora. Ils ont décidé de démystifier la propagande féerique faite autour du projet de transfert de la polyclinique Rambot, une méga-clinique en fait, en montrant au public les données objectives, issues du permis de construire, concernant ses dimensions, ses proportions, ses couleurs et son insertion dans le site du lieudit Les Bornes.
Ils ont également dévoilé une partie des démarches engagées officiellement auprès des tribunaux et de la mairie avec 30 recours gracieux demandant le retrait du permis qu'ils estiment illégal. Les trouvailles ne sont pas piquées des vers. On lira ci-dessous le bon résumé qu'en a fait le site Sudinfos le 8 septembre.
Toujours aussi motivés, les Amis du Montaiguet se sentent aussi encouragés par la victoire remportée en juin par le CIQ des Granettes auprès tribunal administratif qui a prononcé la suppression du permis de construire du Géant Casino du Jas de Bouffan qui lors de son agrandissement n'a pas respecté le seuil légal en espace vert.
Pour le dossier de la polyclinique, les premières décisions découlant des recours initiaux contre le projet sont attendues en novembre.

logo_sudinfosLes opposants au projet de la polyclinique Rambot au pied du massif du Montaiguet ont passé un été studieux. La SCI Les Bornes, promoteur du projet, ayant obtenu son permis de construire le 1er juillet, ils avaient deux mois pour intenter leurs recours. Un compte à rebours crispant.
"Trois mois pour obtenir un permis, c’est un record à Aix ! Comme par hasard, le sésame est arrivé en pleine pause estivale...", ironise Martine Coste, présidente de l’association des Amis du Montaiguet, en pointe dans la fronde anti-clinique.
Cette professeure de lettres, loin de l’image "du riche propriétaire aux intentions troubles" véhiculées par les gérants de la polyclinique et qui vit "dans un cabanon de 60m² retapé, pas dans un château", soupçonne la municipalité de s’ingénier à mettre des bâtons dans les roues des adversaires : "Dès le 5 juillet, j’ai demandé au service urbanisme de la ville qu’il nous communique le contenu du permis. J’ai dû attendre trois semaines et me fendre d’un envoi de recommandé pour avoir enfin accès au document. Cela a évidemment réduit d’autant le délai pour peaufiner notre dossier", se plaint Mme Coste.
Sans vouloir livrer les détails de l’argumentaire utilisé par l’avocat, "histoire de ne pas donner de cartouches à nos adversaires", la présidente des Amis du Montaiguet consent à fournir quelques éléments de la stratégie employée.
Premier axe : le permis ne prévoit ni la crèche, ni les logements de fonction, pourtant annoncés par les promoteurs. "C’est étonnant. Ces éléments ont-ils été abandonnés ? Ou seront-ils l’objet de demandes de permis ultérieures ? Si c’était le cas, on ne comprendrait pas ce saucissonnage", observe Mme Coste.
Deuxième grief : la taille de la clinique. "330m de long d’Est en Ouest, c'est 6m de plus que la hauteur de la Tour Eiffel. Et on nous annonce une hauteur de 21,7m, mais visuellement, c’est nettement plus car le bâtiment arrière est sur un socle naturel surélevé de 6m environ par rapport au premier plan. In fine, on dépasse les 30m de hauteur, c’est quasiment trois fois la hauteur de la fontaine de la Rotonde...".
En attendant l’issue de ce recours, un premier acte de la bataille judiciaire devrait se jouer en novembre prochain lorsque le tribunal administratif tiendra son audience sur le recours intenté par l’association contre la révision simplifiée du POS rendant constructible le secteur (votée le 3 novembre 2009).
"Notre dossier est solide. Une telle modification, votée juste un mois et demi avant la fin de la période autorisant ce type de révision partielle, n’avait pas lieu d’être pour un projet d’une telle ampleur qui porte gravement atteinte à l’économie générale du document d’urbanisme, ainsi qu’à l’environnement de la ville", affirme Mme Coste. Le recours pointe également un conflit d’intérêt.
"Victor Tonin, un des adjoints de la ville, est actionnaire du laboratoire d'analyses médicales Sel Mazarin, qui a un contrat d'exclusivité avec la polyclinique. Au regard du Code général des collectivités, Il n’aurait pas dû participer au vote de la révision du POS", poursuit l’opposante.
Dans les rangs de la municipalité, on croise les doigts pour que les magistrats restent de marbre face à ces attaques. Car une annulation du vote laisserait planer une sacrée épée de Damoclès sur le projet. "Normalement, il faudrait s’en remettre à la révision globale du POS que la ville a engagée et qui doit prendre au moins deux ou trois ans", explique Mme Coste. Et même si la municipalité ne manquerait pas d’interjeter appel de la décision, l’hypothèque resterait forte... fragilisant un peu plus un projet en mal de consensus.

Une propagande à la com… 
Lire aussi cet article édifiant :

http://www.rue89.com/2010/07/17/non-les-cliniques-privees-ne-veulent-pas-sauver-la-secu-159002

11 septembre 2010

A y est, septembre est là !

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(Clic sur l'image pour agrandir)

A y est, fini de musarder ! Septembre est là en courant et le blog se ranime. Et donc, pour vous aussi, fini de languir et de guetter la reprise. A y est, c'est reparti. Avec dès lundi les premiers papiers qui ne feront de cadeau à personne.
Je compte profiter du record de connexions atteint en juillet pour ne pas lâcher la pression. D'autant que septembre ne dépare pas de ce que furent ces dernières semaines. Les tumultes n'ont pas cessé. Bien au contraire.
J'ai donc bien l'intention de ne guère me gêner pour balancer mon gros sel par généreuses poignées dans toutes les casseroles qui débordent chaud bouillant. Car il y a de quoi dire et faire, si toutefois votre envie de goûter encore un peu à mes causeries ne vous a pas abandonnés.
Puis-je d'ailleurs me permettre de vous solliciter pour plus encore diffuser le lien du blog autour de vous. Je puis-je, vraiment ? C'est oui ? Alors, merci.
Dans l'attente, voici les tableaux de classement de mon blog tels que mis à jour par Wikio pour le mois de juillet et publiés en fait début août. Voir tous les détails sur la colonne de droite du blog en cliquant sur "Mon rang dans Wikio".

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11 septembre 2010

En plus du "Ravi", on vend aussi "La Mèche"…

Depuis hier, en plus du Ravi, de Bakchich, de Charlie Hebdo et de l'irremplaçable Canard enchaîné, mon diffuseur de presse préféré vend aussi La Mèche, un nouvel hebdomadaire qui sent bon la poudre comme je l'aime. Je vous laisse découvrir leurs sites et les sommaires de leurs dernières parutions. Aucune publicité commerciale dans ces journaux, et ça, c'est ce qui me réjouit autant que de ne pas avoir à me fader de l'AFP à longueur de pages. Les journalistes écrivent sans recopier, étonnant, non ?

(Clic sur les images pour agrandir)
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Le sommaire du Ravi n° 77 :
http://www.leravi.org/spip.php?article1043
Le site du Ravi :
http://www.leravi.org/
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Le site de La Mèche n° 1 :
http://lameche.org/
 
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Le site de Bakchich pour le n° 37 :
http://www.bakchich.info/

Le site de Charlie Hebdo :
http://www.charliehebdo.fr/

Le site du Canard enchaîné :
http://www.lecanardenchaine.fr/

3 août 2010

Juste le temps d'une pause estivale…

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Le blog s'octroie une pause estivale. La reprise est prévue courant septembre. Je remercie vivement tous les lecteurs assidus ou occasionnels qui sont un encouragement quotidien à la poursuite de cette aventure. Que tous profitent de ces quelques semaines de répit avant de replonger dans les prochains tumultes que l'on pressent inévitables. A bientôt donc.

lamartine

Statistiques

Pour clore cette session, j'ai regroupé diverses statistiques fournies par le site Wikio sur l'activité mois par mois de mon blog. Ne figure pas le nombre d'articles publiés depuis le 6 novembre 2006, date de création du blog : 1342, celui-ci inclus.

(Clic sur chacune des trois images pour agrandir)wikio_classement_1wikio_classement_2
wikio_classement_3

3 août 2010

Marianne en est rouge de honte…

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Deux dessins parus dans Le Canard enchaîné de mercredi dernier, juste pour la pertinence. Celle des images qui valent tous les développements.
La léthargie aoûtienne ne changera rien. En septembre, tout remontera à la surface comme la mer rend les corps dont elle a été souillée. Personne n'aura oublié ni les dénégations woerthiennes, ni les expectorations hortefeuxiennes, ni les dernières vomissures sarkoziennes. Marianne en rougit de honte. Le citoyen en rugira de colère.
Non, la loi ne naît pas du fait divers. Elle ne se change pas pour servir un pouvoir personnel. Elle seule édicte la règle commune. Elle est injuste si elle s'affranchit du principe d'égalité et du respect de chaque individu devant elle.
Tout pouvoir qui cherche à s'arroger le droit d'agir par exceptions contre son peuple et par faveurs envers les turpitudes des siens avilit les fondements de la République et tombe dans le déshonneur.
Septembre n'est pas trop loin pour s'en souvenir et résister avec force.

canard_courroye_28

2 août 2010

Le Montaiguet a encore brûlé

montaiguet_feu_30
(clic sur l'image pour agrandir)
 

montaiguet_feu_30Vendredi en fin d'après-midi, divers coups de fil m'informent d'un nouveau feu dans le massif du Montaiguet.
Pas même le temps de raccrocher que le bruit des vols aériens de secours est perceptible. 
Depuis ma terrasse, avec vue direction Sud, j'aperçois déjà là-haut les appareils de la sécurité civile en rotation sur la zone à maîtriser : au moins quatre Canadairs, deux Dash8 et deux hélicoptères.
La Provence (clic sur l'image pour agrandir) a relaté dans son édition de samedi cet énième incendie à proximité de la carrière comme on peut l'identifier sur cette photo que m'a fait parvenir un lecteur du blog que je remercie vivement.
Un peu avant la tombée de la nuit, la lutte aérienne a cessé.
Le journal indique qu'environ cinq hectares ont été parcourus par le feu et qu'une cinquantaine de pompiers avaient été dépêchés sur place pour circonscrire l'embrasement.
Un engin des sapeurs-pompiers, sans personne à bord fort heureusement, a fait plusieurs tonneaux dans le ravin.
Si cela pouvait au moins être le dernier épisode de cette triste série qui touche l'un des plus beaux fleurons verts d'Aix !

30 juillet 2010

Gaudin et Guérini pacifistes... jusqu'à la tuerie de 14

gaudin_gueriniA une semaine d'intervalle, La Provence a auditionné, euh… interviewé Jean-Claude Gaudin et Jean-Noël Guérini. C'est fou comme tous les deux aiment Marseille ! Et pas d'une passion style amour d'été, non, un grand amour façon Gyptis et Protis. Bref, l'amour éternel ou rien !
Oh, bien sûr, il y a bien quelques bisbilles ici et là, mais pas question de se laisser embarquer dans de très basses et vaines querelles entretenues par des jaloux qui font rien que les embêter.
D'ailleurs, l'un et l'autre sont prêts à faire front, et côte à côte  s'il vous plaît, pour sauver leur ville de Marseille autant de temps qu'il le faudra, c'est-à-dire jusqu'à la tuerie municipale de 2014.
Gaudin aura été maire pendant 19 ans, Guérini guigne la place pour au moins aussi longtemps.
D'ici là, ils distilleront encore aux Marseillais de sages paroles sur leur nécessaire entente ou leur intelligente collaboration. Et même, tiens, on va faire compte joint, surtout que c'est Guérini qui alimente le pot commun.
Alors, s'il y en a qui cherchent à nous traîner dans la boue, à critiquer nos projets ou, pire, à nous virer pour piquer notre fauteuil (Muselier ? Mennucci ?), qu'ils y réfléchissent à deux mille six cent fois, c'est nous qui avons le code secret.

Morceaux choisis des deux interviews

Jean-Claude Gaudin :
Ÿ Redevenir ministre : "Je préfère rester à Marseille."
Ÿ Les chantiers de Marseille capitale européenne de la culture : "Malgré nos différences politiques, il faut arriver à se mettre d'accord. Le temps de la confrontation électorale reviendra. Mais d'ici là, il faut que nous avancions ensemble."
Ÿ Le nouveau stade vélodrome : "Je pense obtenir un peu plus que les 10% que l'Etat a promis, la Ville donnera 40M€, le département 30 et la Communauté urbaine 20. Il serait normal que la Région donne autant que le Conseil général."
Ÿ L'avenir de la ville : "Je suis chargé de la développer et de la faire avancer pour la faire entrer dans le Top 20 des grandes villes européennes. Je continuerai à travailler pour propulser Marseille vers le haut."
Ÿ Les affaires politico-financières : "Je me refuse à tout commentaire. Ma conception, c'est qu'on ne se mêle pas des affaires de justice."
Ÿ L'entente avec Guérini : "Nous nous sommes opposés plus que durement lors des municipales et des sénatoriales. Il est probable que nous opposerons encore car je serai toujours là pour faire gagner mon camp. Pour autant, il est de ma responsabilité de parler à tout le monde. Les Marseillais ne comprendraient pas que je ne parle pas avec ceux qui, comme moi, détiennent une partie de l'autorité et surtout les financements."
Ÿ Renaud Muselier en 2014 : "Il a parfaitement le droit d'envisager l'avenir. Mais comment répondre, en ce qui me concerne, à une question dont l'échéance est aussi éloignée ? L'essentiel de ma vie politique est consacré à notre ville. Si tout se déroule normalement, je prendrai ma décision en 2013. Aujourd'hui, je ne m'interdis rien."
Jean-Noël Guérini :
Ÿ Les affaires en cours : "Je suis d'une sérénité totale. Je me garderai bien de commenter les affaires judiciaires."
Ÿ Un système Guérini clientéliste : "Que certains balaient devant leur porte. Si on me critique tant, c'est que je gêne politiquement. Je sais que certains veulent m'abattre par rapport à de futurs rendez-vous électoraux. Ils peuvent penser profiter de cette situation."
Ÿ La fédération du PS : "Elle n'a jamais autant travaillé qu'en ce moment. Nous sommes rassemblés et en ordre de bataille."
Ÿ Son boycott au second tour des élections régionales : "Michel Vauzelle a été élu président grâce à son résultat dans les Bouches-du-Rhône. Il a pris la responsabilité de ne pas respecter au premier tour la liste votée à l'unanimité par les militants et a évincé plusieurs personnalités. Je n'ai pas compris ces évictions. Mais il n'y pas eu de boycott. Aujourd'hui, l'heure n'est plus à ressasser mais plutôt au travail. C'est à cela que Vauzelle doit s'attacher."
Ÿ Le choix sur le non cumul des mandats : "Je prendrai ma décision le moment venu. Quant à la circonscription du centre-ville, tout est possible, elle n'appartient à personne."
Ÿ Le plan quinquennal du Conseil général : "Il permet d'engager 500M€, la moitié pour MPM et l'autre pour le département. Je fais confiance au maire de Marseille pour avoir des crédits supplémentaires au niveau de l'Etat. Les élus, de droite et de gauche, doivent travailler pour Marseille et les Marseillais."
Ÿ Des tensions politiques dans le cadre de Marseille 2013 : "Est-ce qu'exprimer un point de vue, c'est créer des tensions ? Je ne le pense pas. Nous sommes une force de proposition."
Ÿ L'accord avec Gaudin : "Il veut faire gagner son camp et moi le mien. Pour autant, en dehors du temps des élections, allions-nous nous faire une guéguerre permanente ? J'ai du respect pour l'homme et la fonction. Il aime Marseille autant que moi. Nous devons travailler ensemble. Pour le reste, rien n'est impossible. Quant à ma candidature aux municipales de 2014, j'espère être comme le bon vin et laisser mûrir ma réflexion."

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