Parlons voirie. Partout en ville, chacun peut le constater, des rues et des trottoirs sont dans un état lamentable. J'ai accompagné La Provence dans un périple de lieux mal en point. Vous les reconnaîtrez sans doute. Reportage au centre-ville et dans les quartiers...
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La rue Gaston de Saporta, devant l'Institut d'études politiques
Comme chaque Aixois, je suis étonné du mauvais état persistant de certaines rues. Il ne faudrait presque pas parler de nids de poule mais de nids d'autruche. Je suis encore plus étonné de constater que les interventions de réfection soient faites par petits bouts ici et là, ce que j'appelle du rustinage. Non seulement cela ressemble à du rafistolage mais la sécurité et l'esthétique en prennent un sacré coup. Il n'y a qu'à voir comment les travaux de voirie pour la mise en place du BHNS donnent cette impression accrue de déclassement visuel de l'état des rues avoisinantes.
A l'invitation de La Provence, j'ai guidé une journaliste et un photographe dans un périple en divers secteurs de la ville que j'avais repérés comme étant mal en point. Je n'ignore pas que les travaux de réfection ou d'entretien ont un coût. Mais, si diverses rues urbaines ou routes rurales ont connu des améliorations, ce qui me surprend c'est une certaine absence logique qui laisse des pans entiers de voirie en déshérence.
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La rue Gaston de Saporta
L'une des voies les plus emblématiques est la rue Gaston de Saporta, une entrée de centre-ville qui mène à l'Hôtel de Ville, complètement négligée alors qu'elle est très empruntée par les Aixois et les touristes. La partie la plus endommagée est l'espace situé entre la cathédrale Saint-Sauveur et l'Institut d'études politiques.
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La rue Raoul-Follereau au Jas de Bouffan
Dans les quartiers, la situation n'est pas plus reluisante. Au Jas de Bouffan, la rue Raoul-Follereau, voie très fréquentée, la chaussée semble avoir été victime d'un séisme qui a fendu le bitume.
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Du jamais vu : deux panneaux qui alertent sur le cas épineux de l'avenue Jean-Giono !
Et des trottoirs déglingués
Dans les quartiers sud, l'avenue Jean-Giono ressemble à des montagnes russes. Lorsque j'étais adjoint à la mairie-annexe de Pont de l'Arc, j'avais fait reprendre toute la chaussée en créant deux voies au lieu de trois pour réduire la vitesse et sécuriser véhicules et piétons.
Or, en 2012, de lourds travaux ont été entrepris lors de l'extension du chauffage urbain pour inclure le quartier des Fenouillères, des travaux pour pose de tuyaux de gros diamètre qui ont duré plusieurs mois (en été surtout) côté nord de la voie à proximité immédiate des trottoirs.
A plusieurs reprises, j'ai alerté le conseil municipal sur l'état déplorable et dangereux dans lequel la voirie a été livrée à la fin des travaux. Maryse Joissains et les services techniques m'ont systématiquement indiqué que la Ville, au moment de la réception des travaux, avait engagé des procédures juridiques en direction du délégataire du chauffage urbain pour que le nécessaire soit fait pour remettre la chaussée en bon état. Hélas, malgré mes signalements répétés, 7 ans après, on en est toujours au même point.
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L'avenue Gaston-Berger : trottoirs très déformés
Dans le prolongement de cette avenue, l'avenue Gaston-Berger, dont une partie a été refaite pour le BHNS, laisse à désirer au-delà de son trajet à partir des cités universitaires et du stade Ruocco jusqu'au rond-point autoroutier. Quand j'évoque tous ces problèmes au conseil municipal, la réponse est toujours la même : la municipalité agit. Dans l'article de La Provence ci-dessous, face à l'évidence, Maryse Joissains admet finalement qu'il y a bien des manques. Elle dit se battre pour que la compétence voirie transférée à la métropole soit rendue aux communes. Si c'est pour un tel résultat...