Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
Archives
10 janvier 2008

Plan banlieues : Fadela Amara en… plan

racailles

Le 4 janvier, j'écrivais ici même que le plan banlieues de Fadela Amara était mal barré. Euh... comment dire... c'est encore plus grave qu'on ne pouvait l'imaginer. Alors que la présentation des grandes lignes devait avoir lieu le 22 janvier, Nicolas Sarkozy a annoncé son report à février, sans même en donner les raisons. Sa secrétaire d'Etat l'a appris lors de la conférence du président. Elle n'a rien vu venir. Cela faisant, il la laisse en plan, si j'ose le jeu de mots.

Initialement, le plan devait être dévoilé courant décembre, puis dans quinze jours. Les reports successifs du plan banlieues, vendu comme un acte fondateur, une rupture avec le passé, dénotent probablement une fébrilité dans le projet lui-même et son élaboration.

Quand on sait que le rapport de Nicolas Sarkozy avec les grandes cités est électrique et générateur de tensions extrêmes, on ne peut que s'étonner de cet énième retournement. Nul n'ignore que la banlieue est malade : chômage, ségrégation, discriminations, violences, manque de logements...

D'accord, le coût d'un plan efficace est sans doute élevé. Certes, l'Etat est en faillite. Mais on a vu le gouvernement faire de gros cadeaux à ceux qui n'en avaient pas vraiment besoin ! Des choix sociaux auraient pu être plus porteurs.

Je crains que les banlieues n'aient à se partager les miettes. Si cela devait être le cas, on verrait alors, une fois de plus, Sarkozy faire de la sécurité pour se donner le beau rôle. La matraque risque fort de lui revenir en pleine figure.

Lire aussi mon article du vendredi 4 janvier, ci-dessous.

Publicité
8 janvier 2008

Et les pauvres, on en fait quoi ?

sarkovoeux_2008_etc

(Clic sur les images pour agrandir)

pistonnes

sarkovoeux_2008

17 décembre 2007

De beaux cadeaux pour tout le monde

declaration_droits_homme

(Clic sur les images pour agrandir)

etat_allege

tente_augustin_legrand

14 décembre 2007

Pas d'états d'âme pour les droits de l'homme

declaration_droits_homme

(Clic sur l'image pour agrandir)

13 décembre 2007

La marche de l'écrevisse fait des émules...

pouvoir_achat_montee_constante

(Clic sur les images pour agrandir)

mesures_logement

locataire

bac_pro

sarko_noel_universite_vetuste

Publicité
10 décembre 2007

Pouvoir d'achat, travailler plus, logement = arnaques

plainte

(Clic sur l'image pour agrandir)

               

"Pouvoir d'achat"

            

Comme un refrain,  tout le monde parle de "pouvoir d'achat". Cela veut-il dire qu'on ne disposerait de son argent que pour acheter ? Certes, il y a les achats contraints, pour se nourrir, se vêtir ou se déplacer par exemple. Une grosse partie des salaires – quand on a un – va aux dépenses obligatoires telles que le loyer, l'électricité, le gaz. Enfin, il y a le superflu qui nous est souvent présenté par la publicité comme le nécessaire : le téléphone portable ou le dernier truc à la mode en sont de belles illustrations.

En France, 7 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Plusieurs millions encore ne sont payées qu'au Smic pour des emplois précaires et plus de 2 millions sont au chômage. La vraie question n'est donc pas d'acheter mais de pouvoir vivre – voire survivre.

Ce ne sont pas les mesurettes que Sarkozy est venu annoncer dans son show télévisuel qui pourront résoudre durablement les problèmes des nombreux ménages en difficulté. D'autant que ce qu'il prétend donner d'une main, il le reprend de l'autre. Le dernier exemple du paiement de la redevance télé par les personnes âgées est d'un cynisme sans nom.

         

"Travailler plus..."

                

Le travail n'est pas rémunéré à sa juste valeur. Le slogan "travailler plus pour gagner plus" est une arnaque. Il faudrait dire "travailler normalement pour gagner correctement".

Un sondage paru hier (Ifop) a d'ailleurs révélé que 53% des Français disent non à la proposition d'augmenter le "pouvoir d'achat" en allant au boulot le dimanche. Et même si on leur propose de gagner plus d'argent, les sondés restent attachés au dimanche pour le consacrer à la famille ou aux loisirs.

Faut-il rappeler les profits colossaux engrangés par les enseignes du Cac 40 ou les 15 milliards de cadeaux fiscaux distribués aux plus fortunés ? Comment ne pas voir que les Restos du cœur reçoivent de plus en plus de monde, que les Sdf n'ont aucune perspective de trouver un abri et que des centaines de milliers de familles attendent des logements ?

          

Maison à 100.000€

             

A ce propos, Le Canard enchaîné a publié en novembre une information dont le gouvernement ne s'est guère vanté. En octobre 2005, anticipant sans doute le futur slogan populiste de Sarkozy "Je veux une France de propriétaires", Borloo avait annoncé la production de 20.000 à 30.000 "maisons à 100.000€".

C'était tellement gros que ça fleurait déjà bon la supercherie. La preuve en a été apportée par le bilan de l'opération 2 ans après : ce sont seulement 800 maisons, et à 120.000€, qui seront (peut-être) livrées l'an prochain. L'idée avait été lancée dans la plus parfaite improvisation. En effet, les constructions de ce type n'avaient aucune chance de trouver des terrains susceptibles de les accueillir. On avait aussi fait croire aux acheteurs qu'ils pourraient rembourser leurs crédits sur des durées de 50 ans !

             

Le cas d'Aix

             

A Aix, aucune maison de ce type n'a vu le jour. Pire, aucune véritable politique du logement social public n'a été entreprise depuis près de 7 ans. Maryse Joissains avait annoncé la vente des HLM à leurs locataires. A ce jour, une petite vingtaine de logements ont été vendus.

C'est avec le même sens d'irresponsabilité que, à défaut de développer les hébergements d'urgence, le maire d'Aix a cru bon d'engager de stupides procès contre les Sdf. Maryse Joissains ? Une fausse générosité du cœur qui masque un mauvais usage de la raison.

                              

---------------------------------------------------

Cadeau gourmand à feuilleter : les "Lettres de non-motivation" de Julien PREVIEUX, un "artiste" qui nous régale de ses réponses négatives et subversives à des offres d'emploi parues dans la presse. Caustique et vengeur :

http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=18 

(pour feuilleter le livre, utiliser les boutons gris en bas et aussi à droite des pages)

7 décembre 2007

Le débat sur le code du travail reporté

L'Assemblée nationale a interrompu, mercredi, l'examen du projet de loi de refonte du code du travail, car le quorum (présence d'au moins 50% des députés dans l'enceinte de l'Assemblée) n'était pas atteint. Résultat : les débats dans l'hémicycle ont dû être suspendus et la suite reportée à mardi prochain.

Les députés n'ont pas achevé dans la nuit de mardi à mercredi l'examen de la loi ratifiant l'ordonnance du 12 mars 2007 relative au code du travail. Une ordonnance qui réécrit ce texte qui régit la vie de 17 à 18 millions de salariés, et que le Sénat a déjà ratifiée le 26 septembre.

L'opposition a défendu, mais en vain, des dizaines d'amendements. Mercredi matin, les députés ont adopté plusieurs amendements de l'opposition replaçant dans le domaine législatif des dispositions que le projet de loi transposait dans le domaine réglementaire.

6 décembre 2007

La bataille sur la refonte du code du travail

logo_challenges

La bataille fait rage au Palais Bourbon. On parle de "simplification" mais on s'apprête à augmenter le nombre d'articles du code du travail. Le but du gouvernement ? L'élimination de bon nombre de protections sociales des salariés, on ne peut pas dire autrement. L'opposition a dénoncé un texte "scandaleux".

Voici le point de situation qu'en fait la revue Challenges le 5 décembre 2007.

L'Assemblée nationale n'a pas achevé dans la nuit de mardi à mercredi l'examen d'une loi ratifiant l'ordonnance du 12 mars 2007 relative au code du travail. Une ordonnance qui réécrit ce texte qui régit la vie de 17 à 18 millions de salariés et que le Sénat a déjà ratifiée le 26 septembre.

Le vote du projet de loi a donc été reporté à mercredi 5 décembre dans la matinée. L'opposition a défendu, mais en vain, des dizaines d'amendements. A la levée de la séance, vers 2 heures, 4 amendements PS avaient été adoptés dont l'un rétablissant la consultation du comité d'entreprise sur une augmentation de la durée maximale du contrat à durée déterminée en cas de commandes exceptionnelles à l'exportation. Pour le reste, les députés ont entériné la version votée par le Sénat.

"Déclassification" et "éclatement"

Le débat a été très polémique, puisque l'opposition et les syndicats ont protesté contre un texte "scandaleux" et "dangereux", qui remet selon eux en cause les droits des salariés. "Cela devait être une recodification à droit constant, une procédure normale pour rendre un texte lisible et accessible", or on a "un texte qui va modifier le fond du droit" aux dépens des salariés, s'est ainsi indigné le député PS Alain Vidalies.

Martine Billard (Verts) s'élève contre "le silence total" dans lequel s'est faite cette recodification à laquelle l'Assemblée a prévu de consacrer "moins d'heures de débat que pour le texte sur les chiens dangereux". L'opposition avait prévu de défendre trois motions de procédure et environ 150 amendements sur le texte, critiqué sur trois points.

Le premier est la "déclassification" de 500 articles, qui passent de la partie législative du code à sa partie réglementaire, et seront plus facilement modifiables, par décret. Le deuxième est "l'éclatement du code du travail" par le transfert de dispositions vers des codes parallèles comme le code rural, le code maritime ou le code des transports. Roland Muzeau (PCF) juge ainsi que "l'atomisation du code du travail est le pire des dangers qui guettent les millions de salariés". Selon l'inspecteur du travail Richard Abouzit, les salariés agricoles "perdront le 1er mai comme jour férié et l'affichage du nombre d'heures travaillées ne sera plus obligatoire".

1.761 articles supplémentaires

Le troisième point qui suscite des critiques est l'adjonction "de 1.761 articles supplémentaires" (*). Martine Billard s'inquiète ainsi "d'ajouts ou de suppressions significatifs" comme le fait que "le travail dominical sera désormais subordonné aux besoins du public".

L'inspecteur du travail Gérard Filoche, membre du conseil national du PS, s'élève contre "la suppression du doublement des indemnités de licenciement accordé en 2002" et "le partage des obligations en matière d'hygiène et de sécurité entre l'employeur et le salarié".

La CFTC, elle, dénonce le "nouveau visage" du code et regrette que "les formules traduisant une obligation, comme 'doit' ou 'est tenu', traditionnellement employés dans le code du travail, aient toutes disparu au profit du simple verbe conjugué à l'indicatif présent". Elle se félicite néanmoins d'avoir obtenu "le maintien en partie législative de l'article relatif à la procédure d'urgence instituée au bénéfice des salariés titulaires de contrat de travail à durée déterminée (CDD) leur permettant d'obtenir la requalification de leur contrat en CDI".

Parisot sceptique

Face à ces critiques, la rapporteure du projet, Jacqueline Irlès (UMP), défend un texte qui "permet de rendre plus accessible le code du travail, sans modifier le contenu", et qui va "permettre d'insérer des dispositions votées récemment" comme "la formation des femmes reprenant une activité", ou de "combler des oublis en matière de congé maternité".
La présidente du Medef, Laurence Parisot, reste sceptique. "Cette réforme se fait à droit constant, cela veut dire qu'on ne change rien sur le fond et je ne suis pas sûre que cette réforme soit réussie", a-t-elle déclaré mercredi sur France 2. "Je crois qu'il faut que l'on apprenne à faire simple, à faire efficace en France, il faut travailler le comment".

* Le code du travail contient 2.400 pages, soit près de 2.000 articles.

4 décembre 2007

Au-delà des frontières

russie

(Clic sur les images pour agrandir)

sarko_a_alger

sarko_en_algerie

3 décembre 2007

Le bonheur, c'est pour tout à l'heure

code_travail_en_danger

(Clic sur les images pour agrandir)

annee_des_reformes

pouvoir_achat_fetes

rame

sarkozyshow

Publicité
Publicité
Suivre sur Twitter
Publicité