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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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13 septembre 2010

Assogora : Ne pas désespérer de la nature humaine

assogora_2010
(Clic l'image pour agrandir) (Photo perso LAC)
Assogora 2010 a fait le plein sur le cours Mirabeau avec 450 associations

Beau temps et jour de fête hier sur le cours Mirabeau. Comme chaque deuxième dimanche de septembre, les associations du Pays d'Aix ont fait la démonstration de leur force et de leur engagement pour une vie citoyenne la moins marchande et la plus solidaire possibles. Entre 20.000 et 30.000 personnes ont parcouru le cours, s'arrêtant aux stands des bénévoles ou devisant avec les amis retrouvés en cette rentrée.
Comme chaque année, j'ai aussi rejoint cet événement qui me tient à cœur et qui porte depuis maintenant près de vingt ans le nom d'Assogora que j'ai inventé lorsque a été créé Aix-Associa tions devenu Pays d'Aix-Associations.
Ce dimanche m'a une fois de plus donné l'heureuse occasion de discuter avec des responsables associatifs, de découvrir leurs nouveautés, de constater leur modestie et de sonder leurs joies ou leurs attentes.
L'ambiance était festive et musicale avec des animations produites par les participants eux-mêmes. Comme un démenti cinglant à la politique haineuse gouvernementale, les cultures du monde entier se côtoyaient dans une sorte de fraternité sans frontières. En quelque sorte, une belle nique faite au rejet de l'autre et aux arrogances du fric raflé sans honte.
La vie associative demeure un exemple pour ne pas désespérer tout à fait de la nature humaine.
Pour conclure, mais sans rapport direct avec hier, j'ai été étonné de l'annulation très récente de la Foire du Pays d'Aix de Venelles qui devait se tenir ce weekend. Alors que les préparatifs étaient quasiment bouclés, la décision a été annoncée abruptement aux participants. La raison avancée est la disparition du gérant de la société organisatrice. Comment se peut-il qu'un événement de cette importance ne repose que sur les épaules d'une seule personne ? Par ailleurs, comment a-t-on pu agréer quasi aveuglément ladite société sans même s'assurer de sa viabilité financière pour l'année en cours ? Je trouve cela assez foireux.

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13 septembre 2010

La clinique Rambot… plus grande que la Tour Eiffel !

montaiguet_assogora
(Clic l'image pour agrandir) (Photo perso LAC)
Superposition à la même échelle de la Tour Eiffel
et de l'emprise réelle du projet repérable aux pointillés rouges

En cette rentrée, les Amis du Montaiguet sont plus que jamais sur le pont… de l'Arc (hi hi !).
Comme l'an dernier, ils ont tenu un stand à Assogora. Ils ont décidé de démystifier la propagande féerique faite autour du projet de transfert de la polyclinique Rambot, une méga-clinique en fait, en montrant au public les données objectives, issues du permis de construire, concernant ses dimensions, ses proportions, ses couleurs et son insertion dans le site du lieudit Les Bornes.
Ils ont également dévoilé une partie des démarches engagées officiellement auprès des tribunaux et de la mairie avec 30 recours gracieux demandant le retrait du permis qu'ils estiment illégal. Les trouvailles ne sont pas piquées des vers. On lira ci-dessous le bon résumé qu'en a fait le site Sudinfos le 8 septembre.
Toujours aussi motivés, les Amis du Montaiguet se sentent aussi encouragés par la victoire remportée en juin par le CIQ des Granettes auprès tribunal administratif qui a prononcé la suppression du permis de construire du Géant Casino du Jas de Bouffan qui lors de son agrandissement n'a pas respecté le seuil légal en espace vert.
Pour le dossier de la polyclinique, les premières décisions découlant des recours initiaux contre le projet sont attendues en novembre.

logo_sudinfosLes opposants au projet de la polyclinique Rambot au pied du massif du Montaiguet ont passé un été studieux. La SCI Les Bornes, promoteur du projet, ayant obtenu son permis de construire le 1er juillet, ils avaient deux mois pour intenter leurs recours. Un compte à rebours crispant.
"Trois mois pour obtenir un permis, c’est un record à Aix ! Comme par hasard, le sésame est arrivé en pleine pause estivale...", ironise Martine Coste, présidente de l’association des Amis du Montaiguet, en pointe dans la fronde anti-clinique.
Cette professeure de lettres, loin de l’image "du riche propriétaire aux intentions troubles" véhiculées par les gérants de la polyclinique et qui vit "dans un cabanon de 60m² retapé, pas dans un château", soupçonne la municipalité de s’ingénier à mettre des bâtons dans les roues des adversaires : "Dès le 5 juillet, j’ai demandé au service urbanisme de la ville qu’il nous communique le contenu du permis. J’ai dû attendre trois semaines et me fendre d’un envoi de recommandé pour avoir enfin accès au document. Cela a évidemment réduit d’autant le délai pour peaufiner notre dossier", se plaint Mme Coste.
Sans vouloir livrer les détails de l’argumentaire utilisé par l’avocat, "histoire de ne pas donner de cartouches à nos adversaires", la présidente des Amis du Montaiguet consent à fournir quelques éléments de la stratégie employée.
Premier axe : le permis ne prévoit ni la crèche, ni les logements de fonction, pourtant annoncés par les promoteurs. "C’est étonnant. Ces éléments ont-ils été abandonnés ? Ou seront-ils l’objet de demandes de permis ultérieures ? Si c’était le cas, on ne comprendrait pas ce saucissonnage", observe Mme Coste.
Deuxième grief : la taille de la clinique. "330m de long d’Est en Ouest, c'est 6m de plus que la hauteur de la Tour Eiffel. Et on nous annonce une hauteur de 21,7m, mais visuellement, c’est nettement plus car le bâtiment arrière est sur un socle naturel surélevé de 6m environ par rapport au premier plan. In fine, on dépasse les 30m de hauteur, c’est quasiment trois fois la hauteur de la fontaine de la Rotonde...".
En attendant l’issue de ce recours, un premier acte de la bataille judiciaire devrait se jouer en novembre prochain lorsque le tribunal administratif tiendra son audience sur le recours intenté par l’association contre la révision simplifiée du POS rendant constructible le secteur (votée le 3 novembre 2009).
"Notre dossier est solide. Une telle modification, votée juste un mois et demi avant la fin de la période autorisant ce type de révision partielle, n’avait pas lieu d’être pour un projet d’une telle ampleur qui porte gravement atteinte à l’économie générale du document d’urbanisme, ainsi qu’à l’environnement de la ville", affirme Mme Coste. Le recours pointe également un conflit d’intérêt.
"Victor Tonin, un des adjoints de la ville, est actionnaire du laboratoire d'analyses médicales Sel Mazarin, qui a un contrat d'exclusivité avec la polyclinique. Au regard du Code général des collectivités, Il n’aurait pas dû participer au vote de la révision du POS", poursuit l’opposante.
Dans les rangs de la municipalité, on croise les doigts pour que les magistrats restent de marbre face à ces attaques. Car une annulation du vote laisserait planer une sacrée épée de Damoclès sur le projet. "Normalement, il faudrait s’en remettre à la révision globale du POS que la ville a engagée et qui doit prendre au moins deux ou trois ans", explique Mme Coste. Et même si la municipalité ne manquerait pas d’interjeter appel de la décision, l’hypothèque resterait forte... fragilisant un peu plus un projet en mal de consensus.

Une propagande à la com… 
Lire aussi cet article édifiant :

http://www.rue89.com/2010/07/17/non-les-cliniques-privees-ne-veulent-pas-sauver-la-secu-159002

2 août 2010

Le Montaiguet a encore brûlé

montaiguet_feu_30
(clic sur l'image pour agrandir)
 

montaiguet_feu_30Vendredi en fin d'après-midi, divers coups de fil m'informent d'un nouveau feu dans le massif du Montaiguet.
Pas même le temps de raccrocher que le bruit des vols aériens de secours est perceptible. 
Depuis ma terrasse, avec vue direction Sud, j'aperçois déjà là-haut les appareils de la sécurité civile en rotation sur la zone à maîtriser : au moins quatre Canadairs, deux Dash8 et deux hélicoptères.
La Provence (clic sur l'image pour agrandir) a relaté dans son édition de samedi cet énième incendie à proximité de la carrière comme on peut l'identifier sur cette photo que m'a fait parvenir un lecteur du blog que je remercie vivement.
Un peu avant la tombée de la nuit, la lutte aérienne a cessé.
Le journal indique qu'environ cinq hectares ont été parcourus par le feu et qu'une cinquantaine de pompiers avaient été dépêchés sur place pour circonscrire l'embrasement.
Un engin des sapeurs-pompiers, sans personne à bord fort heureusement, a fait plusieurs tonneaux dans le ravin.
Si cela pouvait au moins être le dernier épisode de cette triste série qui touche l'un des plus beaux fleurons verts d'Aix !

30 juillet 2010

Gaudin et Guérini pacifistes... jusqu'à la tuerie de 14

gaudin_gueriniA une semaine d'intervalle, La Provence a auditionné, euh… interviewé Jean-Claude Gaudin et Jean-Noël Guérini. C'est fou comme tous les deux aiment Marseille ! Et pas d'une passion style amour d'été, non, un grand amour façon Gyptis et Protis. Bref, l'amour éternel ou rien !
Oh, bien sûr, il y a bien quelques bisbilles ici et là, mais pas question de se laisser embarquer dans de très basses et vaines querelles entretenues par des jaloux qui font rien que les embêter.
D'ailleurs, l'un et l'autre sont prêts à faire front, et côte à côte  s'il vous plaît, pour sauver leur ville de Marseille autant de temps qu'il le faudra, c'est-à-dire jusqu'à la tuerie municipale de 2014.
Gaudin aura été maire pendant 19 ans, Guérini guigne la place pour au moins aussi longtemps.
D'ici là, ils distilleront encore aux Marseillais de sages paroles sur leur nécessaire entente ou leur intelligente collaboration. Et même, tiens, on va faire compte joint, surtout que c'est Guérini qui alimente le pot commun.
Alors, s'il y en a qui cherchent à nous traîner dans la boue, à critiquer nos projets ou, pire, à nous virer pour piquer notre fauteuil (Muselier ? Mennucci ?), qu'ils y réfléchissent à deux mille six cent fois, c'est nous qui avons le code secret.

Morceaux choisis des deux interviews

Jean-Claude Gaudin :
Ÿ Redevenir ministre : "Je préfère rester à Marseille."
Ÿ Les chantiers de Marseille capitale européenne de la culture : "Malgré nos différences politiques, il faut arriver à se mettre d'accord. Le temps de la confrontation électorale reviendra. Mais d'ici là, il faut que nous avancions ensemble."
Ÿ Le nouveau stade vélodrome : "Je pense obtenir un peu plus que les 10% que l'Etat a promis, la Ville donnera 40M€, le département 30 et la Communauté urbaine 20. Il serait normal que la Région donne autant que le Conseil général."
Ÿ L'avenir de la ville : "Je suis chargé de la développer et de la faire avancer pour la faire entrer dans le Top 20 des grandes villes européennes. Je continuerai à travailler pour propulser Marseille vers le haut."
Ÿ Les affaires politico-financières : "Je me refuse à tout commentaire. Ma conception, c'est qu'on ne se mêle pas des affaires de justice."
Ÿ L'entente avec Guérini : "Nous nous sommes opposés plus que durement lors des municipales et des sénatoriales. Il est probable que nous opposerons encore car je serai toujours là pour faire gagner mon camp. Pour autant, il est de ma responsabilité de parler à tout le monde. Les Marseillais ne comprendraient pas que je ne parle pas avec ceux qui, comme moi, détiennent une partie de l'autorité et surtout les financements."
Ÿ Renaud Muselier en 2014 : "Il a parfaitement le droit d'envisager l'avenir. Mais comment répondre, en ce qui me concerne, à une question dont l'échéance est aussi éloignée ? L'essentiel de ma vie politique est consacré à notre ville. Si tout se déroule normalement, je prendrai ma décision en 2013. Aujourd'hui, je ne m'interdis rien."
Jean-Noël Guérini :
Ÿ Les affaires en cours : "Je suis d'une sérénité totale. Je me garderai bien de commenter les affaires judiciaires."
Ÿ Un système Guérini clientéliste : "Que certains balaient devant leur porte. Si on me critique tant, c'est que je gêne politiquement. Je sais que certains veulent m'abattre par rapport à de futurs rendez-vous électoraux. Ils peuvent penser profiter de cette situation."
Ÿ La fédération du PS : "Elle n'a jamais autant travaillé qu'en ce moment. Nous sommes rassemblés et en ordre de bataille."
Ÿ Son boycott au second tour des élections régionales : "Michel Vauzelle a été élu président grâce à son résultat dans les Bouches-du-Rhône. Il a pris la responsabilité de ne pas respecter au premier tour la liste votée à l'unanimité par les militants et a évincé plusieurs personnalités. Je n'ai pas compris ces évictions. Mais il n'y pas eu de boycott. Aujourd'hui, l'heure n'est plus à ressasser mais plutôt au travail. C'est à cela que Vauzelle doit s'attacher."
Ÿ Le choix sur le non cumul des mandats : "Je prendrai ma décision le moment venu. Quant à la circonscription du centre-ville, tout est possible, elle n'appartient à personne."
Ÿ Le plan quinquennal du Conseil général : "Il permet d'engager 500M€, la moitié pour MPM et l'autre pour le département. Je fais confiance au maire de Marseille pour avoir des crédits supplémentaires au niveau de l'Etat. Les élus, de droite et de gauche, doivent travailler pour Marseille et les Marseillais."
Ÿ Des tensions politiques dans le cadre de Marseille 2013 : "Est-ce qu'exprimer un point de vue, c'est créer des tensions ? Je ne le pense pas. Nous sommes une force de proposition."
Ÿ L'accord avec Gaudin : "Il veut faire gagner son camp et moi le mien. Pour autant, en dehors du temps des élections, allions-nous nous faire une guéguerre permanente ? J'ai du respect pour l'homme et la fonction. Il aime Marseille autant que moi. Nous devons travailler ensemble. Pour le reste, rien n'est impossible. Quant à ma candidature aux municipales de 2014, j'espère être comme le bon vin et laisser mûrir ma réflexion."

27 juillet 2010

Montaiguet : Retour des flammes et nouvelle énigme

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(Clic sur l'image pour agrandir)
Cliché saisi à la fin de l'incendie
Les camions des pompiers sont encore sur place.
Mais quel diable a bien pu attiser ce retour des flammes ?

Si le titre de l'article ne l'avait précisé, auriez-vous reconnu ce coin de verdure où ne coule pas directement une rivière ? Pourquoi cette image, aujourd'hui ? Parce que l'incendie criminel de Carry-le-Rouet a pris le dessus, si l'on peut dire, sur tous les autres petits foyers qui se sont déclarés samedi dans les Bouches-du-Rhône.
Vers 14 heures, au Sud d'Aix, diverses alertes signalent aussi un départ de feu sur le terrain même où est projeté le transfert de la polyclinique Rambot. Le fort mistral compliquant le travail, deux heures durant, les pompiers ont tout fait pour circonscrire le périmètre et étouffer les flammes. Mission réussie.
Entre un et deux hectares ont cependant été carbonisés. A l'heure actuelle, on ne connaît pas encore l'origine de l'embrasement. Ce qui semble exclus, c'est le jet de cigarette car la route est assez distante. Alors, quoi, qui, comment ?
En 2005, le feu tragique qui avait ravagé 500 ha sur les hauteurs du Montaiguet, d'Aix à Meyreuil et jusqu'à Gardanne, n'avait pas livré son mystère.
Pour mémoire, il avait fallu mobiliser un dispositif impressionnant sur le site : six Tracker, un Dash8, un hélicoptère et pas moins de 600 hommes pour lutter contre le sinistre. Cela n'avait malheureusement pas empêché un bien triste bilan : six pompiers blessés, deux camions brûlés et des dizaines d'habitations dévastées et évacuées.
Alors, que s'est-il donc passé ce samedi après-midi sur ce morceau de terrain qui a fait l'objet d'une modification simplifiée du Plan d'occupation des sols pour y accueillir l'implantation d'un énorme établissement médical privé ?
Accident, inconscience, acte volontaire ? A-t-on trouvé sur place des éléments qui permettraient de savoir comment a démarré le feu ? Belle énigme. Et finalement une seule vraie question à se poser : quel diable a bien pu attiser ce retour des flammes sur cette partie de la colline déjà touchée il y a cinq ans ?

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20 juillet 2010

Portrait d'élites : Aujourd'hui, Maryse Joissains

 joissains_portrait

Dans la presse, à la radio, en propos divers, par petites touches ou à grands coups de pinceau, Maryse Joissains ajoute régulièrement de nouvelles couches à son portrait. 
ŸHier matin, elle répondait aux questions de France Bleu Provence.
Le budget d'ITER devient une bombe à retardement.
Pendant la campagne des régionales, en accord avec le souhait des écologistes, Michel Vauzelle avait déclaré qu'il ne verserait que la somme déjà décidée, sans augmentation.
Maryse Joissains s'en était indignée : "Ces propos sont graves car ils traduisent une volonté de ne plus investir dans le nucléaire ce qui risque non seulement de nuire à notre territoire, mais surtout d'entraîner la déconsidération de nos partenaires internationaux".
Or, qu'a-t-elle dit hier ? Elle a indiqué qu'elle avait été reçue à Paris au sujet du financement à compléter. Le gouvernement a appris par les autorités européennes que l'enveloppe initiale globale nécessitait un gros ajustement à la hausse mais que, pour l'instant, les collectivités locales ne seraient pas sollicitées. Et l'Etat et les partenaires internationaux seulement devraient mettre de l'argent frais.
Sur ce point, Vauzelle n'a donc pas failli puisqu'il a répété que la participation régionale actée serait honorée. Joissains ne s'est toutefois pas avancée sur sa décision en cas de nouvel appel financier.
Ÿ Dans une interview à La Provence, Jean-Claude Gaudin "se félicite de la décision du Conseil d'Etat" sur la validation de l'élection municipale d'Aix.
Puis, interrogé sur la protestation des maires contre la réforme des collectivités locales, il s'emporte : "Cette grève me paraît tout aussi scandaleuse que celle des joueurs de l'équipe de France".
Joissains n'a pas suivi cette grève "mairies fermées". Mais elle s'est déplacée, à juste titre, jusqu'à Paris pour manifester avec de nombreux élus de la CPA. Pourquoi, là, Gaudin ne trouve-t-il rien à redire ?
Ÿ Une autre information, peu mise en avant, signale que Joissains a rejoint, avec 35 députés UMP le tout nouveau collectif Droite populaire créé par Thierry Mariani.
Les prises de position et certains propos de Mariani, coutumier de dérives vers l'extrême de la droite, ne semblent pas troubler plus que cela l'esprit de Joissains.
De toute évidence, ce mouvement est bien une tentative de parade pour contrer l'extrême droite lepeniste qui pourrait arracher nombre d'électeurs s'estimant "trompés" par le sarkozysme (23% aux élections régionales en PACA).
Pour ceux qui l'ignoreraient, il existe déjà une Nouvelle Droite populaire, classée nationaliste.
En somme, si l'on comprend bien, jusqu'en 2012, c'est : sauvons les meubles et à fond le populisme ! 

16 juillet 2010

Renaud Muselier répond à Alexandre Guérini

Tu pues. Non, c'est toi qui pues. Après les propos d'Alexandre Guérini dans Le Nouvel Observateur il y a quinze jours, voici la riposte signée Renaud Muselier parue hier dans le même magazine. Un droit de réponse qui n'est pas mentionné en tant que tel, mais c'est tout comme.

logo_nouvelobs

Le coup de gueule de Renaud Muselier

"Je n'utilise jamais la dénonciation ou la rumeur"

Publié le 15 juillet - Le député UMP de Marseille nie catégoriquement être l'auteur de la lettre anonyme qui est à l'origine des ennuis judiciaires d'Alexandre Guérini, frère du président PS du conseil général

Après les propos calomnieux de M. Alexandre Guérini publiés par "Le Nouvel Observateur" du 1er juillet, je tiens à vous faire part de ma totale surprise et de ma profonde indignation face à de telles accusations sans fondement formulées par M. Guérini. Je démens catégoriquement être l'auteur de la lettre anonyme adressée à M. le Procureur de la République de Marseille en novembre 2008 et qui serait à l'origine des ennuis judiciaires et média­tiques de M. Guérini. De par mon éducation et ma tradition familiale, je ne puis souffrir de telles accusations diffama­toires. Mon grand-père, l'amiral Muselier, a donné la croix de Lorraine à la France libre, mon père a été déporté à Dachau et les membres de ma famille ont tous été décorés pour faits de résistance. Vous comprendrez ainsi que je n'utilise jamais la dénonciation, la rumeur ou la menace dans ma vie publique comme privée. Je ne vais pas commencer aujourd'hui avec M. Guérini.
Il m'attaque par voie de presse après m'avoir menacé physi­quement devant témoin, il y a quelques semaines. Son compor­tement révèle une perte totale de sang-froid et de dignité. J'ignore si M. Guérini se sent visé par l'information judiciaire pour "at­teinte à la liberté d'accès et à l'égalité des candidats dans les marchés publics, trafic d'influence, détournement de fonds publics, corruption, prise illégale d'intérêt, blanchiment, faux et usage de faux et abus de biens sociaux" pourtant ouverte contre X. J'ignore aussi s'il se sent visé par les perquisitions qui ont eu lieu au siège de plusieurs sociétés spécialisées dans les dé­chets et dans les locaux du conseil général et de la communauté urbaine (CUM).
En revanche, il est bien au courant des perquisitions qui ont eu lieu au siège de sa société et à son domicile, ainsi que de l'in­carcération des dirigeants de la société Queyras, société gestion­naire de déchets, dont il affirme être très proche. Ces faits expliquent la "nervosité" de M. Guérini. Mais rien ne peut jus­tifier sa calomnie à mon égard. En revanche, alerté par des mem­bres de la commission d'appel d'offres, j'ai demandé des explications en conseil de communauté le 9 novembre 2009 concernant la passation de certains marchés. J'ai demandé la création d'une commission d'enquête interne. J'ai demandé la suspension de la délégation du vice-président en charge de la gestion des déchets. J'ai remis un exemplaire du livre "Gomorra" pour illustrer les conséquences d'un tel système. J'ai rappelé que les Marseillais n'accepteront jamais une telle dérive. Personne ne peut remettre en cause une telle démarche républi­caine. Pour autant, rien n'a été fait par le président socialiste de la CUM. La police et la justice n'ont pas eu sa passivité.
Durant les quinze années pendant lesquelles j'étais en respon­sabilité en tant que président d'EuroMéditerranée et premier ad­joint au maire de Marseille, nous n'avons jamais été l'objet d'au­cune perquisition. Le sens de mon engagement politique est d'améliorer la vie des Marseillais et de faire de Marseille une grande ville moderne. Oui, j'ai une opposition viscérale et de fond à l'encontre de tous ceux qui déshonorent la ville de Marseille en violant les lois sur les marchés publics. Oui, les Marseillais, tout comme moi, veulent connaître la vérité et sa­voir si des marchés publics ont été truqués, et si oui par qui. Le reste n'a que peu d'importance. Oui, j'ai une opposition politique avec M. Jean-Noël Guérini, candidat malheureux contre moi aux élections municipales de Marseille en 2008. Non, M. Alexandre Guérini n'est pas un adversaire politique, ni personnel, ni judiciaire. Je ne le connais pas et je ne tiens pas à le connaître.
   
Dans les deux derniers gros paragraphes du texte, Renaud Muselier s'envoie de pleins bouquets de fleurs pour vanter le bilan de son action politique internationale, nationale et locale depuis 1993. Je vous épargne ces moments de grande grâce.

L'article "Alexandre Guérini accuse Renaud Muselier" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2010/07/07/18521038.html

13 juillet 2010

Municipale d'Aix : Pas de nouvelle annulation

URGENT : 15h00
Dépêche publiée par La Provence sous la signature d'Alexandra Ducamp

joissains__baratin___CopieLe Conseil d'État vient de rejeter le recours en annulation de l'élection de Maryse Joissains. La députée-maire UMP d'Aix-en-Provence est donc confirmée dans son fauteuil.
Le 5 juillet, le rapporteur public avait conclu au rejet de la requête formée par Alexandre Medvedowsky (PS), tout en recommandant l'annulation de 45 voix, ramenant l'écart de 187 à 142 suffrages.

13 juillet 2010

Clinique du Montaiguet : La contestation grossit...

montaiguet_fete_10Battons le fer pendant que l'été est chaud. Samedi a donc eu lieu une opération information sur le projet d'implantation de la polyclinique Rambot à flanc du Montaiguet. Plus d'une centaine de personnes ont répondu à l'invitation du Collectif Sud-Aix. Elles ont été acccueillies pendant près de cinq heures dans le cadre champêtre de la superbe bastide de La Félicité (image) datant du 18e siècle, au cœur même de la zone menacée.
L'après-midi n'a pas été que musical. Il a aussi et surtout permis de mobiliser plus largement sur les risques irréversibles que contient le projet de parachutage de l'établissement médical privé dans un environnement à ce jour encore assez bien préservé.
Etaient présents des élus municipaux écologistes, des présidents de Comités d'intérêts de quartiers ainsi que des citoyens soucieux de s'informer sur les divers aspects liés à la modification du Plan d'occupation des sols décidée par la municipalité.
Documents et plans à l'appui, les membres du Collectif ont fourni toutes les explications nécessaires sur la partie qui se joue en termes d'urbanisme, d'environnement et de patrimoine. Ce sont d'ailleurs ces enjeux qui ont motivé les nombreuses procédures engagées auprès des tribunaux pour contester le transfert de la polyclinique sur ce secteur.
Bilan de ce weekend : la mobilisation s'est encore amplifiée.
A noter que Radio Zinzine a recueilli divers témoignages d'organisateurs et de participants, comme elle l'avait fait il y a quelques jours au cours d'une émission d'une heure consacrée à Aix.
Le journal La Marseillaise a quant à lui publié hier une pleine page sur l'événement de samedi. Voici une sélection de trois points de vue.  

Martine Coste, porte-parole du Collectif Sud-Aix :
Les conséquences de l'implantation de cette clinique sont importantes : la destruction partielle d'un des principaux poumons verts de la ville et la régressison des terrains agricoles dont les terres vinicoles de l'AOC Palette. Par ailleurs, l'installation ne prend pas en compte le secteur et rien n'est prévu en termes d'infrastructures. ce qui pourrait laisser place à certains promoteurs immobiliers et donc à une urbanisation anarchique et déséquilibrée. A cela, il faudrait rajouter la problématique des transports et comptabiliser entre 4.000 et 10.000 véhicules supplémentaires par jour sur la route des Milles, un axe déjà fortement saturé.
Gonzague de La Fresnaye, propriétaire de la bastide :
J'ai choisi de me battre contre cette implantation car pour moi la préservation des campagnes aixoises est une cause à laquelle je crois. Voilà pourquoi j'ai pris l'initiative d'ouvrir ma demeure aujourd'hui, tout comme je le fais chaque année pour les journées du patrimoine. La ville d'Aix est inséparable de sa campagne. Notre ville est par ailleurs très attractive pour les trousistes : grâce à son architecture certes mais aussi grâce à son cadre naturel. Si l'on continue des projets de la sorte, la ville d'Aix perdra son charme. Je ne suis pas contre une urbanisation mais je suis contre une urbanisation non réfléchie et anarchique. Aujourd'hui, en venant ici, les gens se rendent compte que ça vaut le coup de se battre. C'étati un bon moyen de les sensibiliser, je crois.
Lucien-Alexandre Castronovo, ancien élu municipal :
Mon rôle dans cette affaire est avant tout d'amplifier le mouvement contestaire. Etant donné les fonctions que j'ai occupées auparavant, je suis un soutien pour le Collectif. Devant une municipalité qui ne prend pas en compte le Plan local d'urbanisme d'après la loi de 2000 et qui modifie le POS à son gré afin de satisfaire des intérêts financiers, nous devions réagir. Qui plus est, cette opération risque d'entraîner une urbansiation chaotique entre Aix et Luynes, une urbanisation non pensée où les flux de déplacements vont s'intensifier. Le Collectif s'est donc mobilisé au premier trimestre 2010 en portant plusieurs recours devant le tribunal administratif afin de faire annuler la délibération du conseil municipal.

Pour écouter l'émission de Radio Zinzine du 8 juillet :
(politique aixoise, clinique…)
http://dl.free.fr/poogwZNNF
Le site de la radio :
http://radiozinzineaix.free.fr/

9 juillet 2010

Un moment crucial pour la survie du Montaiguet !

montaiguet_bastide_felicite
(Clic sur l'image pour agrandir)
Pour aller à la Bastide de la Félicité

Un rappel d'information s'impose. C'est ce samedi de 17 à 21 heures que se déroulera le rassemblement organisé par le Collectif Sud-Aix pour l'aménagement des quartiers Sud et la protection de la campagne aixoise constitué pour défendre le patrimoine naturel et patrimonial. Le risque d'implantation de la polyclinique Rambot au lieudit des Bornes à Pont de l'Arc fait craindre un chamboulement irréversible de l'environnement général du secteur.
Un après-midi musical permettra de réunir toutes celles et tous ceux qui ont Aix au cœur. De nombreuses informations seront fournies à cette occasion et des débats pourront s'engager. Cela se passera à la bastide de la Félicité, 595 route des Milles (parking gratuit). La participation de soutien aux diverses actions dont les recours en justice des associations organisatrices est fixée à 10€ (gratuit pour les moins de 12 ans).

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