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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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9 juillet 2010

Collectivités : Les pirouettes de Sophie Joissains

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La sénatrice Sophie Joissains avait fait savoir qu'elle interviendrait dans le cadre du projet de loi sur la réforme des collectivités territoriales présenté en deuxième lecture au Sénat avant un nouvel examen par l'Assemblée nationale. Elle avait annoncé qu'elle avait déposé huit amendements, une information qui a fait l'objet de deux articles dans La Provence, l'un sur ses intentions, l'autre sur l'adoption d'un de ses amendements.
Or donc, il m'a paru intéressant d'aller vérifier le résultat de son travail tout au long des débats au sein de l'hémicycle. J'ai même pris la peine de suivre plusieurs retransmissions sur la chaîne parlementaire et sur le site internet du Sénat.
Ce qui ressort des travaux des élus, c'est que la réforme a été mise à mal, et même carrément vidée de sa substance et de son sens, avec des votes supprimant tous les articles concernant les nouveaux conseillers territoriaux tant sur la nature et la répartition de leurs compétences que sur leur mode d'élection ou le nombre d'élus à prévoir.
En quoi Sophie Joissains a-t-elle fait avancer la loi ? Seulement sur un point : le maintien de la compétence du maire pour la mise en œuvre du plan local d'urbanisme communal. La demande de cette disposition est assez cocasse quand on sait que la loi promulguée il y a dix ans n'est toujours pas appliquée à Aix.
Pour les sept autres amendements, trois ont été rejetés, deux n'ont pas été soutenus et deux sont "tombés.
On se souvient que, contrairement à Maryse Joissains qui s'était écriée "Monsieur le président, vous nous avez ficelé une cagade (sic), nous n'en voulons pas", Sophie Joissains avait voté pour le projet en première lecture.
Or, après la contestation de la totalité des maires de la CPA qui défendent la démocratie de proximité, elle avait rejoint la manifestation à Paris contre le risque de voir les "métropoles" phagocyter les prérogatives des communes. Cela faisant, elle avait laissé comprendre qu'elle n'était plus tout à fait sûre de voter pour le projet de réforme.
Pourtant, ce mercredi, à la fin de la discussion, la sénatrice aixoise a bel et bien voté pour avec l'UMP (dont 6 sénateurs ont osé s'abstenir), tandis que beaucoup de centristes ont joint leurs voix à celles de la gauche pour empêcher l'adoption. Le projet, complètement transformé en squelette, est cependant passé par 166 voix pour et 160 contre.
On verra bientôt ce qu'il deviendra lors de son second passage à l'Assemblée que Nicolas Sarkozy s'est dit fort de caporaliser. Tout cela méritait d'être dit et on attend les explications de Sophie Joissains sur ses pirouettes entre Aix et Paris.

Les votes par groupes politiques :
http://www.senat.fr/scrutin-public/2009/scr2009-259.html
Le sort réservé aux amendements de Sophie Joissains :
http://ameli.senat.fr/amendements/2009-2010/560/liste_discussion.html

- article 3 amendement 215 (retiré)
- article 3 amendement 214 (rejeté) demande du nombre de vice-présidences communautaires égal à celui des communes alors que le projet limite ce nombre à 15
- article 5 amendement 217 (le seul adopté)
- article 5 amendement 216 (rejeté)
- article 29 amendement 219 (non soutenu)
- article 29 amendement 218 (non soutenu)
- article 35 ter amendement 221 ("tombé")
- article 35 ter amendement 220 ("tombé")
NB : La mention "tombé" signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement, soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).

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7 juillet 2010

L'interview exclusive d'A. Guérini au Nouvelobs

logo_nouvelobs
 
Règlements de comptes à Marseille

   
Alexandre Guérini accuse

   
Publié le 1er juillet 2010
 
- Objet d'une enquête judiciaire pour fraude et corruption, le frère du président du conseil général des Bouches-du-Rhône sort pour la première fois du silence et dénonce une manipulation montée par le député UMP Renaud Muselier

Le Nouvel Observateur. - Depuis plus d'un an, vous êtes l'objet d'une enquête judiciaire à Marseille. L'accusation vous reproche d'être à la tête d'un réseau de fraude et de corruption dans la distribution des ordures menagères. Or, pour l'heure, vous n'avez toujours pas été entendu. Jusqu'à présent, vous avez refusé toute déclaration publique. Pourquoi sortez-­vous de votre réserve aujourd'hui ?
Alexandre Guérini. - Pendant plus d'un an, j'ai supporté le poids de toutes les ru­meurs. On m'a traité de mafieux dans la presse. Tous ces procureurs médiatiques ne me connaissent pas. Je me taisais tout simple­ment parce que je n'ai pas accès au dossier judiciaire. Mais cette fois, je ne peux pas ac­cepter les méthodes utilisées pour m'abattre. On vient de jeter en prison un gamin innocent de 19 ans, Adrien Pascal, et aussi son père, Eric Pascal, patron de la société Queyras Environnement. Ils sont tous les deux aux Baumettes alors que les charges qui pèsent sur eux sont dérisoires. Je m'élève contre cet acharnement démentiel. Le gosse et son père n'ont rien à faire derrière les barreaux. A tra­vers eux, bien sûr, c'est moi que l'on vise. Je demande qu'on arrête cette chasse à l'homme, cette guerre des nerfs dangereuse, et qu'on m'entende enfin.
N. O. - Pourquoi le magistrat chargé de l'enquête, le juge Duchaine, ne veut-il pas vous entendre ?
A. Guérini. - Il faut le lui demander. Moi, ce que je peux vous dire, c'est que je suis victime d'une extraordinaire cabale qui vient de loin. A la base de cette affaire, il y a une vengeance politique. J'accuse officiellement Renaud Muselier, l'ancien secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères du gouvernement de Dominique de Villepin, d'être à l'origine de la lettre anonyme envoyée au procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, en novembre 2008. C'est un règlement de comptes politique. Renaud Muselier rêvait de s'emparer de Marseille en devenant président de la communauté urbaine Marseille­ Provence Métropole. En avril 2008, alors qu'il aurait dû l'emporter facilement, la droite étant largement majoritaire, il a été battu par le socialiste Eugène Caselli par 79 voix contre 76 et 2 bulletins nuls. Pour tous, cela signifiait que de nombreux partisans de Jean-Claude Gaudin n'avaient pas voté pour lui, ne vou­laient pas voter pour lui, exprimant un rejet global de Muselier en votant pour un candi­dat consensuel, Eugène Caselli.
N. O. - Logiquement, il aurait dû en vouloir à ses amis de l'UMP et non pas à vous, comme vous le prétendez.
A. Guérini. - Mais ce n'est pas ma personne qu'il vise. A travers moi, c'est mon frère, Jean-Noël, président du conseil général, candi­dat à la mairie de Marseille, qu'il cherche à abattre. Il en veut aussi à Jean-Claude Gaudin. Il sait très bien que ce sont les deux vrais patrons du département, qui s'affrontent à la loyale en période électorale, mais qui portent en eux les mêmes valeurs avec un objectif commun : travailler ensemble pour Marseille et les Marseillais. A cette époque, Renaud Muselier avait déjà confié à une personnalité marseillaise qu'il voulait nous anéantir à travers mon entreprise, spécialisée dans le traitement des déchets. Il avait annoncé clairement la couleur. Il s'est alors lancé dans une entreprise de destruction massive. Il a trouvé un allié au sommet de l'Etat qui a participé au montage de la lettre me présen­tant comme un gangster et qui a organisé et planifié l'action judiciaire, policière et mé­diatique, dont je suis la victime. Il s'en était vanté publiquement lors de la mi-temps du match OM-PSG, le 20 novembre 2009, en déclarant : "J'ai tué les Guérini."
N. O. - Au sommet de l'Etat ? Vous voulez dire à l'Elysée ?
A. Guérini. - Je ne peux pas répondre pour le moment. Mais le jour venu, je révélerai en détail la manipulation. Ce dont je suis sûr et certain, c'est que le président Sarkozy n'était pas au courant de ce qui se tramait. Le com­plot visait à faire croire à la justice et aux médias que je suis à la tête d'un système ma­fieux organisant la fraude dans le traitement des ordures ménagères. Ma société, SMA Environnement, gère depuis 2004 la décharge du Mentaure à La Ciotat. La fameuse lettre anonyme prétend que j'escroque les collec­tivités publiques en leur surfacturant les tonnages des déchets traités. Je n'ai jamais ni surfacturé ni trempé dans aucune ma­gouille. Au contraire, à partir de 2004, quand j'ai repris l'exploitation de la décharge, j'ai renforcé les contrôles et institué des procé­dures rigoureuses, empêchant précisément ce type de dérives.
N. O. - Comment, précisément ?
A. Guérini. - J'ai fait installer quatre caméras, une bascule électronique, un contrôle manuel effectué par l'agent de bas­cule. Chaque pesée de l'ordinateur est égale­ment inscrite manuellement, sur un registre, par cet agent.
N. O. - Ce sont des détails techniques…
A. Guérini. - Non, pas du tout. Au contraire, c'est bien sur cette question de la pesée qu'on cherche à me nuire. Or je fais vérifier mes bas­cules quatre fois par an, alors que le règle­ment ne prévoit qu'un seul contrôle. Je fais aussi mesurer quatre fois par an, par un géomètre, la cubature, en d'autres termes le volume des contenus de mes sites. Frauder est donc tout simplement impossible.

"JE VEUX QUE TOUT CE QUE MARSEILLE SAIT
SOIT SUR LA PLACE PUBLIQUE."

N. O. - Alors, cette enquête qui dure depuis des mois, c'est du vent ?
A. Guérini. - Le 1er juin, j'ai écrit une lettre au juge dans laquelle je lui de­mande de m'entendre. Je lui ai expli­qué que je ne pouvais plus attendre, que cette torture qui vise à me lyncher sans que je puisse réagir ne pouvait plus continuer. Je suis un homme qui subit une forme de lapidation pu­blique, et j'ai les mains liées. En plus, ma famille et mes proches sont l'objet de pressions et de mises en cause répé­tées depuis plusieurs mois. Ma propre fille ne peut plus mener une vie nor­male. Mes employés ont été mis en garde a vue, intimidés, menacés. Ils ont tous été libérés, sans mise en examen. Tout simplement parce que rien ne peut leur être reproché. Or, pour qu'une chaîne soit frauduleuse, il faut des corrompus à chaque échelon. Cette histoire ne tient pas debout ! Mon entreprise, systématiquement éliminée de toute procédure d'appel d'offres, est mise en sérieuse difficulté. Jusqu'où ira-t-on ? Aujourd'hui, un gosse est maintenu depuis trois semaines en détention pour 20 euros. Je ne l'accepte plus.
J'ai un nom qui n'aide pas, c'est vrai. Il y a quelques années, j'avais rencontré Guy Bedos, dont je suis fan. Il m'a dit : "Guérini, socia­liste, marseillais, corse, chef d'entreprise ? Tu es forcément coupable !" C'était hélas pro­phétique. Je suis l'inverse de l'image qu'on tente de colporter. Je vis simplement, je ne suis pas un mondain. Je suis socialiste, un mi­litant actif, c'est vrai, mais dans l'affaire ins­truite par la justice marseillaise, il n'y a rien contre moi. Vous voulez savoir ? Je suis un simple chef d'entreprise.
N. O. - Vous avez également menacé publi­quement Renaud Muselier devant Jean-­Claude Gaudin et le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand. Ce n'est pas une attitude tres paisible…
A. Guérini. - Oui, je l'ai accusé publiquement d'avoir joué les corbeaux auprès des juges, au Cercle des Nageurs de Marseille, où je vais nager quotidiennement. Oui, j'ai porté plainte pour dénonciation calomnieuse. Je me suis emporté ? Peut-être, mais comment supporter ce que l'on nous fait subir depuis plus d'un an ? Il faut que vous sachiez qu'ils ont mobi­lisé jusqu'à soixante gendarmes pour perqui­sitionner dans tous les lieux où ils espéraient trouver quelque chose et éplucher, pièce par pièce, toute ma comptabilité. En vain !
N. O. - Et les kilomètres d'écoutes télé­phoniques vous concernant, qui tendraient à prouver votre rôle curieux dans le monde politique marseillais ?
A. Guérini. - Vous les avez entendus, ces enregistrements ? Moi, non. J'ai, selon le cor­beau, une influence gigantesque sur le monde des ordures ménagères. Or je n'ai ja­mais signé un seul marché, ni avec le conseil général des Bouches-du-Rhône, présidé par mon frère Jean-Noël, ni avec la mairie de Marseille, ni avec la communauté urbaine de Marseille, avant ou après 2008. Je serais le Citizen Kane des poubelles ? Je dois réaliser 1% du chiffre d'affaires global de l'activité déchets dans le département des Bouches-­du-Rhône, cela fait rigoler toute la profes­sion. Tout cela est grotesque. Il n'y a pas le moindre conflit d'intérêts dans mes activités. Il n'y a rien. C'est pour cette raison que l'en­quête traîne. Je suis soumis à une lente tor­ture, les yeux bandés. Je veux qu'on arrête cette mascarade et qu'on me dise clairement ce qu'on me reproche.
Je voudrais aussi qu'on enquête sur la ges­tion de la décharge du Mentaure à La Ciotat avant mon arrivée, en 2004 ; car j'ai découvert que le tonnage surfacturé dont vous parlez, et qui est au cœur de l'instruction ac­tuelle, n'est pas pratiqué par moi, mais l'était par mes prédécesseurs. Je soupçonne ces derniers d'avoir alimenté le corbeau en infor­mations qui datent de cette époque, et pas de la période de ma gestion. Je soupçonne aussi l'expert judiciaire qui s'occupe de ce dossier d'avoir partie liée avec l'ancien exploitant du Mentaure, qui n'a jamais digéré d'être exclu de ce site à mon profit. Comment voulez-­vous qu'il soit impartial et quelle confiance voulez-vous que j'accorde à l'impartialité des enquêteurs ? Si la justice voulait vraiment trouver un délit, il faudrait qu'elle re­monte avant 2004. Mais la recherche de la vérité n'est pas le but poursuivi. L'erreur de mes accusateurs ano­nymes est d'avoir cru que j'allais poursuivre les magouilles qu'ils pra­tiquaient eux-mêmes.
N. O. - On murmure au palais de justice de Marseille que vous êtes très lié avec Bernard Squarcini, l'actuel patron des services de renseignement, la DCRI, la Direction centrale du Renseignement intérieur. Avez-vous évoqué ce dossier avec lui ?
A. Guérini. - Jamais. Bernard Squarcini a été mis en cause par un journaliste très proche de Muselier. Je ne m'autorise pas à le solliciter. Ce n'est pas ma nature. Mais il n'est pas impossible d'espérer qu'on sache en haut lieu que ce dossier est monté de toutes pièces. La baudruche va se dégonfler, un jour ou l'autre. Je veux alerter l'opinion sur la déci­sion inique d'incarcérer un gamin sur de simples soupçons, dans un dossier vide. Je veux dénoncer cette manipulation fomentée et exécutée par Renaud Muselier. Je veux que ce que tout Marseille sait soit désormais sur la place publique.
N. O. - Vous prétendez que le président de la République n'a pas su ce qui se tramait dans son entourage. C'est difficile à croire.
A. Guérini. - J'en suis certain ! Un de mes très proches amis me l'a affirmé. Le président de la République ne peut pas tout savoir, y compris qu'un membre de sa famille politique puisse construire un complot de cette nature, à des fins électorales per­sonnelles. Le président a bien d'autres préoc­cupations que de s'immiscer dans une conspiration aussi ignoble.
Le message que je transmets est simple : il faut en finir avec ces pratiques qui instrumen­talisent la justice à des fins politiques. Je ne me laisserai pas conduire à l'abattoir sans bouger, faites-moi confiance.
                                                              Propos recueillis par SERGE RAFFY

"Marchés des déchets : Guérini accuse Muselier" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2010/07/02/18483296.html

5 juillet 2010

Municipale d'Aix : Rejet de la requête en annulation

URGENT : 16h00
Dépêche publiée par La Provence sous la signature d'Alexandra Ducamp

Au Conseil d'Etat, le rapporteur public vient de demander le rejet de la requête en annulation de l'élection de Maryse Joissains à la mairie d'Aix en juillet 2009. Une requête déposée par le candidat malheureux du PS Alexandre Medvedowsky.
Après études des dossiers, le rapporteur public a réduit l'écart de voix entre la candidate UMP et celui du PS à 142 voix au lieu de 187, soit 0,33% des suffrages exprimés. La décision finale sera rendue sous quinze jours.
L'an dernier, le rapporteur public avait formulé la même recommandation suite à la requête en annulation déposée par Stéphane Salord. Le Conseil d'Etat avait pourtant annulé l'élection quelques jours plus tard.

5 juillet 2010

Un après-midi musical pour la défense du Montaiguet

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(Clic sur les images pour agrandir)
Tous les détails sur l'invitation du Collectif Sud-Aix

La mobilisation contre le projet de construction de la clinique Rambot à Pont de l'Arc se poursuit. De nombreux recours ont déjà été engagés contre l'implantation de cet établissement au cœur même du massif du Montaiguet.
En effet, les risques sont grands de voir ce secteur naturel et patrimonial saccagé, d'autant qu'à la surprise de tous le panneau indiquant la délivrance du permis de construire vient d'être installé.
 
Le bras de fer s'annonce donc encore plus rude car ce permis sera évidemment lui aussi attaqué. 
Ce nouvel épisode fera partie des sujets d'information et de discussion prévus lors de l'après-midi musical qu'organise sur place samedi 10 juillet de 17 à 21 heures le Collectif Sud-Aix réunissant plusieurs associations et de nombreux citoyens, tous bien déterminés à défendre la campagne aixoise. Jusqu'au bout.

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30 juin 2010

Palmarès du Sénat : Sophie Joissains à la ramasse...

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(Clic sur l'image pour agrandir)
Le classement des sénateurs des Bouches-du-Rhône
(Sélection remise en page par LAC)

Après les députés fantômes, le tour des sénateurs. Lyon Capitale vient d'établir le classement des 343 membres du Sénat par ordre d'activité parlementaire.
Ce palmarès a été réalisé par deux journalistes qui se sont appuyés sur les publications du Journal officiel depuis octobre 2009 et sur le site internet du Sénat. Résultat : trois catégories de sénateurs se détachent, les bons, les médiocres et les cancres. Pourtant, chacun touche 7.650 euros par mois.
Cela donne un tableau bien parlant où l'on note que pas moins de 150 sénateurs sèchent régulièrement en commission, en ayant participé à moins de 20 réunions en 2009-2010. Une dizaine d'entre eux ne mettent jamais les pieds au Palais du Luxembourg, où une pointeuse serait franchement la bienvenue. Certains élus dissimulent leur inactivité derrière des textes co-signés ou des questions écrites qui ne portent que sur des intérêts locaux de leur département.
A l'inverse, comme par hasard, on constate le même phénomène qu'à l'Assemblée nationale, les dix premiers du cla ssement ne sont pas des cumulards.
Pour les Bouches-du-Rhône, sur les 8 sénateurs (4 de droite, 4 de gauche), seule Isabelle Pasquet (PCF) se trouve dans la première moitié du classement. Tous les autres se situent dans la dernière centaine.
Dans une interview récente à La Provence, Sophie Joissains indiquait qu'elle allait intervenir sur le projet de loi portant sur la réforme des collectivités locales. Ce qu'elle n'avait pas fait en première lecture pendant les neuf jours de débat. "Je n'ai pas vu venir ce qui posait problème", s'est-elle défendue.
Elle a donc déposé 8 petits amendements, sans doute pour tenter de se racheter d'avoir voté pour à l'examen initial du projet, contrairement à Maryse Joissains qui, elle, s'est prononcée contre à l'Assemblée nationale.
Quoi qu'il en soit, en termes d'assiduité et d'efficacité parlementaire, la fille ne fait pas mieux que sa maire. Elles sont donc à égalité sur un point, leurs pitoyables places en bas de classement.

Le site de Lyon Capitale :
http://www.lyoncapitale.fr/lyoncapitale/journal/univers/Politique/France/Senat-ceux-qui-bossent-ceux-qui-se-planquent
Le palmarès complet est ici :
http://www.lyoncapitale.fr/lyoncapitale/content/download/126911/862626/file/lyoncapitale_palmares_senateur.pdf

Mes précédents articles sur les mêmes thèmes :
"
Classement des députés : Maryse Joissains à la traîne" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2010/05/19/17940928.html
"Loi sur les collectivités : Joissains pour, Kert contre" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2010/06/09/18200412.html
"Le jeu de loi des deux Joissains" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2010/06/11/18234082.html

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28 juin 2010

Vote annulé ou pas, ainsi font les politiques aixois...

Si ce n'est trois, c'est donc ton maire
hotel_de_ville_annulationOn a appris par La Provence de jeudi que la décision du Conseil d'Etat sur la validité du scrutin municipal de juillet 2009 devrait être formulée le 5 juillet à 14 heures.
En coulisses, on s'agite donc avec une fébrilité accrue pour percer le mystère. Mais, ce n'est pas un secret, il y a tous ceux qui espèrent et tous ceux qui redoutent une seconde annulation.
Vu comment se sont passées les choses la dernière fois, où les premiers ont encore perdu et les autres ont encore gagné, le scénario n'est pas encore écrit. Car, en cas de troisième finale, Aix est bien capable de se distinguer une nouvelle fois et de faire surgir une nouvelle surprise de ses urnes magiques.
Le PS en grande... petite forme
ps_vuvuzelaLa section aixoise du parti socialiste semble en grande... petite forme. De quoi s'interroger sérieusement sur sa  capacité à mobiliser des forces en cas de retour aux urnes. Pour preuve, la participation riquiqui et flottante aux deux récents votes internes proposés par la direction nationale.
Le 20 mai, ayant à s'exprimer sur la tenue le 3 juillet de la Convention nationale sur le projet de rénovation du Parti socialiste, ils n'étaient que 52 votants sur les 385 adhérents aixois, soit 13,5%. Pour le oui 25 (48,07%), pour le non 16 (30,76%) et 11 abstentions (21,17%).
Le 24 juin, sur le projet de rénovation concernant les primaires, le renouvellement du parti, le non cumul des mandats, la parité et la diversité, il y a eu 158 votants sur 384 inscrits (un adhérent a disparu !), soit 41,14%. Pour 138 (87,34%), contre 14 (8,86%) et 6 abstentions (3,79%). Pour ce dernier scrutin, au niveau national, la participation a été de 35%, avec 77% pour, 14% contre et 8% d'abstentions. Qu'il est triste le son du cor au fond des urnes.
Nomadisme politique
cameleonSans doute à la recherche effrénée d'un domicile enfin fixe, Stéphane Salord aime bien changer d'adresse à chaque élection. Il fut UDF, il devint UMP. Il fit partie d'une liste MoDem, il appela à voter pour la coalition Socialistes, Europe écologie, MoDem.
Il testa quelques jours la toute nouvelle et discrète Alliance centriste, il se présenta sous la bannière d'Alliance écologique indépendante.
Il rallie il y a un mois le mouvement de Villepin, il déclare vendredi être à disposition pour une liste unique de force d'opposition à Maryse Joissains en cas de nouvelle élection. Les caméléons sont des lézards bien connus pour leur capacité à changer rapidement de couleur.
Pas de tribune de l'opposition
puissance_34Le numéro trimestriel d'information de la Communauté d'agglomération du Pays d'Aix vient de paraître. Et, toujours pas de page émanant de l'opposition.
Comme pour le magazine municipal, la loi prévoit pourtant un droit pour les élus ne faisant pas partie de la majorité. Or, les élus communautaires aixois ne produisent aucun article.
Indifférence ? Paresse ? Ou remise de texte hors délai ? Toujours est-il que ne pas user de ce droit, c'est manquer au devoir d'informer les électeurs qui ont voté pour l'opposition et tous les autres citoyens au sens large. C'est aussi abandonner la confrontation démocratique des points de vue.
Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à regarder, et ce n'est certainement pas un pur hasard, le nombre croissant de photos et de déclarations d'élus majoritaires qui figurent dans la livraison de juin. Face à la propagande, le silence est encore plus  coupable.

25 juin 2010

Petit inventaire aixois... si Joissains est encore maire

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Office public de l'habitat
Nouvelles contestations au sein de Pays d'Aix Habitat. L'ambiance en interne se serait encore dégradée. Les syndicats majoritaires du conseil d'administration évoquent la mise en danger de certains salariés qui se plaignent de la pression incessante du fait de la gestion du personnel par la nouvelle direction en place depuis un an et demi.
Les délégués dénoncent "une ambiance délétère et le harcèlement moral mis en place pour obliger des salariés à démissionner". Ils déplorent "les états suicidaires et de nombreuses dépressions", à quoi s'ajoutent "déjà 17 départs forcés et licenciements". Ils ont donc publié une lettre ouverte et engagé des actions aux prud'hommes avec sept plaintes à l'encontre de l'office, dont deux contre la directrice.
Cette dernière parle de "départs volontaires négociés et de deux abandons de poste" et assure "ne pas être au courant de cette lettre". "Je ne comprends pas, il n'y a pas problème à l'OPAC. Pour moi, tout va bien, sauf pour les personnes qui disent que ça va mal." Elle concède qu'un "organigramme très classique sera présenté en septembre".
Les délégués syndicaux ne veulent pas en rester là. Ils vont saisir le ministre du logement. Et une fois encore Maryse Joissains, tant qu'elle est encore maire.
Plan local d'urbanisme
C'est via une annonce légale parue le 15 juin que l'on a confirmation que la Ville a fait un saut en avant dans le calendrier pour son Plan local d'urbanisme. Il s'agit d'un appel d'offre dont l'objet est "la conception, l'organisation et l'animation de la concertation sur le PLU". Le marché proposé doit durer neuf mois pour s'achever au deuxième trimestre 2011, soit d'ici un an.
En fait, cette procédure n'est pour ainsi dire que l'accompagnement public du processus d'élaboration du PLU qui, lui, nécessitera encore quelques années avant d'aboutir et d'être applicable. Pour mémoire, la mutation du Plan d'occupation des sols en PLU relève d'une loi de décembre 2000.
Si ce document voit le jour en 2014, date normale du renouvellement municipal, et dans l'hypothèse d'un mandat ininterrompu, Maryse Joissains pourra se targuer de n'avoir mis qu'à peine 13 ou 14 ans pour l'établir.
Beisson : appel d'offres
C'est aussi par une annonce légale du 19 juin qu'est lancé un appel d'offre concernant les opérations de rénovation urbaine des cités Corsy et Beisson. L'objet est ainsi intitulé : "mission pour le relogement et l'accompagnement des familles dans le cadre des démolitions et réhabilitations". On est encore loin, très loin, du projet, des financements et des cofinancements recherchés, et du démarrage des travaux.
Les habitants seront quand même heureux d'apprendre qu'il y a aura démolitions et relogements. Patience cependant, cette seule mission est prévue pour durer quatre ans, le temps du processus général de rénovation. Là encore, c'est donc au mieux à l'horizon 2014 que les opérations pourraient toucher à leur fin. Mais qui sera maire d'Aix d'ici-là ?

22 juin 2010

Marseille 2013 : Les réponses de Bernard Latarjet

ravi_latarjetDes doutes s'expriment sur le projet Marseille 2013. Michel Pezet a été le premier à les mettre sur la place publique. D'abord, dans Le Ravi, puis lors d'une conférence de presse aux côtés de Jean-Noël Guérini qui a confirmé le vote de la participation financière du Conseil général, et encore une fois à la télévision ce samedi midi. Lors de cette conférence de presse du 7 juin, Bernard Latarjet, directeur général de Marseille Provence 2013, n'a pas pu faire autrement que de répondre aux questions des journalistes. Il en a profité pour répondre aussi aux inquiétudes exprimées par Michel Pezet. En voici des extraits mis en ligne sur le site du Ravi.
(Clic sur l'image pour agrandir)

Grands équipements culturels de Marseille
"Je remercie le Conseil général d’abonder de 5 millions d’euros pour la mise aux normes des grands équipements marseillais que sont l’Opéra, la Criée, le Palais Longchamp et le Palais Carli. J’ai reçu des assurances de la part de l’Etat et de la ville de Marseille quant au financement des travaux sur ces équipements pour 2013. Ils devraient être annoncés dans quelques jours."

Le calendrier des travaux
"Pour que ces équipements soient opérationnels pour 2013, il faut que les travaux démarrent le plus vite possible et qu’il n’y ait pas de contretemps de chantier. Ce n’est pas impossible, mais c’est franchement serré."
La grande expo au musée des Beaux-Arts
"La grande expo 2013 devrait avoir lieu au Musée des Beaux-Arts, avec une déclinaison au musée Granet à Aix et au Musée de l’Arles Antique. Mais, si par malheur, le musée du Palais Longchamp n’était pas prêt, tant sur le plan des salles que de la sécurité, toute l’expo serait remise en cause. Il n’y a pas de plan B. Et ce serait un énorme scandale qui jetterait une ombre sur 2013."
Les projets des acteurs culturels
"Le dépôt de dossiers s’arrête le 30 juin. Nous en sommes à 1400 propositions. Nous allons passer le reste de l’année à étudier les propositions et les soumettre au Conseil d'administration. Nous ne communiquerons pas avant la fin de l’année sur les projets retenus."

Mécénat
"Nous sommes en bonne voie pour trouver les quatre grands partenaires qui vont s’ajouter à la Poste. Ils vont s’engager sur 1,5 millions d’euros et une visibilité transversale sur 2013. Deux sont signés, deux sont encore en train de finaliser. Chaque partenaire communiquera quand bon lui semblera. Nous avons plus de mal avec les partenaires projets, qui est l’étage en-dessous."
Territoire Marseille-Provence 2013
"Pour l’instant, certaines villes et quelques intercommunalités du territoire  (comme par exemple le SAN Ouest Provence) n’ont pas encore formalisé leur intégration dans Marseille-Provence 2013, préférant pour l’instant rester en partenaires extérieurs. D’ici la fin de l’année, il faudra qu’ils s’engagent ou qu’ils restent à l’extérieur. Mais ce sera définitif à cette date. Le territoire de 2013 en sera forcément modifié, ainsi que son programme."
Politique
"Je n’ai aucun problème avec les élus politiques, qu’ils soient de gauche ou de droite. Tout se passe bien ici. La seule chose que je puisse remarquer sur la particularité locale, c’est sa propension à l’auto-flagellation." 
                                                     Propos recueillis par Stéphane Sarpaux

L'interview choc de Michel Pezet dans Le Ravi :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2010/05/21/17962120.html

Son interview dans La Provence :

http://castronovo.canalblog.com/archives/2010/05/31/18060035.html

20 juin 2010

Michel Pezet fait entendre.... sa voix libre

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Samedi midi, la première partie de l'interview télévisée de Michel Pezet par les journalistes de France 3 et France Bleu Provence a porté sur Marseille Provence capitale de la culture 2013, la seconde a été plus politique. Des propos clairs et directs, des formules percutantes, de l'humour… la marque et le style Pezet. Mais, bon, on dira sans doute que je suis (un peu trop) partial. Alors, à chacun de juger.

Pour voir (ou revoir) l'émission du 19 juin 2010 :
http://info.francetelevisions.fr/video-info/index-fr.php?id-categorie=EMISSIONS_LA_VOIX_EST_LIBRE_PROVENCE_ALPES

18 juin 2010

Michel Pezet invité de France 3 ce samedi à 11h30

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Ce samedi à partir de 11h30, Michel Pezet est l'invité de l'émission "La voix est libre" sur France 3 Provence Alpes. Il sera interrogé sur le projet Marseille Provence capitale européenne de la culture 2013.
Une bonne occasion d'écouter la différence…

http://mediterranee.france3.fr/la-voix-est-libre/index.php?page=article&numsite=6203&id_rubrique=6224&id_article=14201

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