Pour profiter de l'été, le Ravi sort un numéro unique pour juillet et août. La grosse enquête cherche à savoir si notre région réputée pour être l'une des plus homophobes l'est vraiment. Et à l'occasion de Marseille Provence 2013 qui verra dans quelques jours se dérouler la manifestation de l'Europride, le mensuel a voulu se pencher sur ce sujet plutôt peu abordé sur les rives méditerranennes.
Pour le reste, le menu est aussi riche que diversifié, avec un article sur la fédération socialiste du 13, une interview d'Eugène Caselli, les surprises sur la gestion des contrats de l'eau. Un dossier sur la méthode de l'extrême-droite en Vaucluse, un avis sur le gaz de schiste, des bizzareries encore relevées par la Chambre régionale des comptes dans diverses communes, un compte rendu du conseil municipal d'Aubagne, une enquête sur la difficile question du pluralisme et de la diffusion de la presse, et le recours à des ouvriers exploités sur le chantier d'Iter.
Dans le genre petits et gros arrangements, le Ravi trace un portrait de Paul Leccia, dirigeant en eaux troubles du Cercle des nageurs de Marseille.
Enfin, les amateurs de brèves assassines et de beaux dessins seront comblés car, avant de partir en vacances, la rédaction n'a pas manqué de faire tout ce qu'il faut pour nous tirer des sourires.

Le sommaire du n° 109 :
http://www.leravi.org/spip.php?article1562
Le site du Ravi :
http://www.leravi.org/
Le Ravi sur Facebook :
https://www.facebook.com/pages/le-Ravi/129098087994

Il n'est jamais trop tard pour mal faire ! Poussée par l'urgence de l'élection de 2014, Maryse Joissains s'agite pour lancer son projet d'aménagement du territoire. Aussi incohérent qu'inabouti...

Vous ne savez pas ce qu'est un SCOT, ni ce que ce drôle de sigle veut dire ? Cela signifie Schéma de cohérence territoriale. Oui, mais qu'est-ce donc ?
Bon, alors, faisons simple. C'est un document obligatoire et très important qui sert à tracer les grandes lignes du développement d'un territoire pour une période de 15 à 20 ans. Pour nous, il s'agit de celui de la Communauté du Pays d'Aix.
Ce document a vocation à rassembler et articuler divers autres outils tels que les Plans local de l'urbanisme, des déplacements et de l'habitat. Le SCOT est établi sur la base du PADD (plan d'aménagement et de dévoppement durables) qui fixe les orientations et les objectifs de l'action publique pour l'avenir du Pays d'Aix.
Il y a quelques jours, j'étais présent à la réunion publique aixoise d'information qui s'est tenue au Jas de Bouffan. Un tel débat où tout semble déjà ficelé intéresse-t-il les Aixois ? Je me suis posé la question lorsque j'ai constaté qu'il n'y avait tout au plus qu'une trentaine de personnes dans la salle, élus et fonctionnaires compris.
Maryse Joissains, présidente de la CPA, est arrivée avec près d'une heure de retard. Et ce sont le directeur de l'agence d'urbanisme et les fonctionnaires qui ont entamé la présentation du projet. En fait, il a mieux valu car leurs explications au moins ont été synthétiques et claires.
En revanche, lorsque Maryse Joissains s'est mise à répondre aux questions de la salle, tout est parti dans tous les sens, sans compter la énième répétition de ses élucubrations caricaturales sur la métropolisation ou ses remarques désobligeantes sur les fonctionnaires et les urbanistes qui ont fini par lui dire aussi leur façon de penser.
Sans entrer dans les détails complexes du projet, il faut retenir que le PADD, en tout cas tel qu'il a été exposé, prévoit tout d'abord de s'appuyer sur son mode de développement centré sur l'excellence économique, la performance agricole et l'attractivité commerciale.
Or, beaucoup d'indicateurs révèlent qu'après des années d'une certaine prospérité, l'image du Pays d'Aix tend à s'essouffler.
Le projet défend aussi l'idée d'un territoire à taille humaine au travers d'un développpement maîtrisé et d'équipements de services de qualité, de sorte que le Pays d'Aix s'impose comme une capitale au service des habitants.
Or, là aussi, on le voit, si les intentions affichées semblent vertueuses, la réalité débridée qui est sous nos yeux vient contredire le diagnostic.
Enfin, le troisième axe du PADD, qui est de faire de son héritage exceptionnel un levier pour l'avenir en protégeant et valorisant son patrimoine et ses acquis pour un rayonnement élargi, est bien mis à mal par les toutes les aberrations que ne cessent de contester de nombreux comités d'intérêts de quartiers et autres associations de défense du patrimoine.
Car, qu'a-t-on vu jusqu'ici ? Uniquement des décisions opérées au coup par coup et sans vision d'ensemble. Pourquoi ? Tout simplement parce que Maryse Joissains, qui dirige la CPA et la Ville d'Aix, a refusé de se donner les moyens d'agir sans tarder. Il lui aura fallu attendre la fin de son second mandat pour crier à l'urgence et s'emballer à produire ses projets de plans d'ici janvier alors même qu'elle n'est plus assurée d'être réélue.
Cette tentative de dernière minute visant à donner le change semble bien désespérée si l'on observe les réactions hostiles de bon nombre de personnes qui s'intéressent sérieusement et, pour certaines, professionnellement au devenir de notre territoire.
Comme je l'ai rapporté sur ce blog, cela a déjà été le cas lors de précédentes réunions publiques sur le PLU et le PDU. L'incohérence de la politique de Maryse Joissains n'est plus à démontrer.

"PLU : Joissains veut le faire voter à deux mois de l'élection" : 
http://castronovo.canalblog.com/archives/2013/01/25/26242208.html
"PLU : Maryse Joissains verse une larme de vert pour noyer ses revers" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2013/01/28/26266570.html
"PLU : Maryse Joissains en campagne, mais… enfumer tue" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2013/03/18/26676311.html
"PDU : Joissains aussi véloce qu'un escargot muni d'un frein !" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2013/06/18/27454936.html

Notre patrimoine naturel et culturel est en danger sur plusieurs sites. La balade de dimanche à la découverte de trois bastides a servi à sensibiliser les Aixois…

(Clic sur l'image pour agrandir) 
Une partie des visiteurs devant la bastide de la Félicité

Très grande affluence ce dimanche, avec une bonne centaine de personnes dont j'étais, pour la balade organisée à la découverte ensoleillée de trois bastides du Montaiguet. Il faut dire que le Collectif pour l'aménagement des quartiers sud et la protection de la campagne aixoise a tout fait pour donner à cette visite un caractère et un cachet exceptionnels.
L'accueil du matin fut assuré par une aubade traditionnelle exécutée par un groupe de musiciens provençaux qui ont ensuite accompagné la cohorte des promeneurs tout au long du périple de la journée. Une passionnante leçon d'histoire et d'architecture fut livrée par la principale initiatrice de ce séjour campagnard au pied même de la façade de la bastide de la Félicité (photo).
A midi, une sympathique pause apéritive sous les arbres a permis aux convives de se préparer pour l'étape suivante, la surprenante bastide des Bornes, à quelques pas où la folie de quelques-uns voudrait implanter un projet bétonné de méga-polyclinique ! Oui, nous disons bien folie, car cela provoquerait alors un saccage irréversible du patrimoine culturel et environnemental de ce massif si chèrement préservé jusqu'ici.
Après une promenade musicale à travers champs, et pour garder la note typiquement locale, les participants eurent ensuite le bonheur de déguster, avec une gourmandise que nul ne chercha à dissimuler, une soupe au pistou de saison" fait maison".
En milieu d'après-midi, la virée se poursuivit jusqu'à la bastide des Brègues d'Or présentée en détail par ses heureux propriétaires avant que la balade ne s'achève encore en musique par un bon dessert.
Un patrimoine naturel et culturel en danger de mort
Outre les moments d'agrément procurés par cette visite unique et originale de sites marquants, l'autre objectif du Collectif était de poursuivre inlassablement la sensibilisation de la population à la richesse du patrimoine aixois et à la nécessité de tout entreprendre pour ne pas laisser réduire à néant l'identité multi-séculaire et diversifiée de notre territoire naturel.
Bon nombre de personnes présentes ont trouvé l'occasion de s'informer sur les trésors présentés au cours de la journée. Certains, présidents ou représentants d'associations de sauvegarde et de défense du patrimoine, sont également venus pour alerter tout un chacun sur les noires menaces qui guettent d'autres sites éminents de la ville.
Par exemple, le risque non encore totalement écarté de démolition de la bastide Lou Deven du chemin de Valcros et celui de dévastation du plateau de la Constance, cher à Paul Cézanne qui y peignit des tableaux devenus célèbres de Sainte Victoire, que la municipalité projette d'urbaniser sans autre forme de procès et qui a fait se lever de fortes résistances.
Ou encore le superbe Terrain des peintres situé au chemin des Lauves à partir duquel Cézanne réalisa pas moins de 28 toiles de Sainte Victoire, site qu'un projet d'agrandissement de la proche maison de retraite dite Cézanne (mais jusqu'à quand ?) mettrait en danger en créant un véritable mur privant les Aixois et les touristes de continuer à voir et à aimer la montagne avec les yeux du maître.
Voilà résumés ici à la fois le sens profond et la portée plus générale de cette balade dominicale dans les quartiers sud. A chacun maintenant de prendre ses responsabilités pour empêcher tout désastre irrémédiable et préjudiciable à notre cher bien commun.

"Découvrir les trois bastides" (en images) :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2012/11/15/25584038.html

Pour la troisième année consécutive, le cours Mirabeau a accueilli des extraits d'un opéra majeur du Festival d'Art lyrique. Le public est venu très nombreux. J'y étais…

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Dimanche soir, Rigoletto a fait l'ouverture du Festival d'Art lyrique sous la voûte céleste étoilée du cours Mirabeau. Le public est venu très nombreux découvrir la magie d'une des œuvres les plus populaires de Giuseppe Verdi interprétée par les excellents chanteurs de la production du Théâtre l'Archevêché accompagnés par le London Symphony Orchestra.
Ces cinquante minutes d'extraits majeurs de l'opéra offertes dans le cadre scénique du cours ont pleinement ravi les spectateurs qui ont longuement applaudi tous les artistes. De vrais moments d'enchantement dégustés jusqu'à la dernière note. 

Passer un bon dimanche à la campagne à la découverte de trois bastides secrètes du Montaiguet, cela ne se refuse pas ! En prime, la balade sera gourmande et musicale…

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Vous aimez la campagne aixoise, vous aimez les bastides qui donnent vie à nos paysages, en un mot, vous aimez notre patrimoine naturel et culturel. Alors, ce message s'adresse à vous et c'est bien volontiers que je le relaie.
Le Collectif pour l'aménagement des quartiers sud et la protection de la campagne aixoise a la bonne idée d'organiser ce dimanche 30 juin une balade exceptionnelle à la découverte de lieux secrets situés dans le secteur du massif du Montaiguet.
Tous les amateurs d'escapades originales auront ainsi le privilège et la chance unique de visiter trois superbes bastides, La Félicité, Les Bornes et les Brègues d'Or où ils seront accueillis par les heureux propriétaires.
Cette charmante balade étant tout autant gourmande que musicale, la participation aux frais est fixée à 15 euros par personne et à 5 euros pour les enfants.
Voici le programme de la journée :
* 10 heures : RDV à la Félicité, découverte et aubade provençale (100m après la mairie-annexe de Pont-de-l'Arc, allée de platanes sur la gauche de la route allant vers les Milles, voir plan ci-dessous)
* 12 heures : apéritif, courte et agréable promenade à travers champs en musique
* 13 heures : arrivée à la bastide des Bornes, accueil par le maître des lieux, avec un plat provençal, puis promenade à travers champs
* 15 heures : arrivée à la bastide des Brègues d'Or présentée par les propriétaires, avec surprise musicale et un bon dessert
* 16 heures : retour à la Félicité
=> Pré-inscription conseillée :
par mail amisdumontaiguet@hotmail.fr ou par téléphone 04.42.27.43.40

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Aix accueillait hier soir le 6ème Atelier du changement organisé par le PS, exercice de démocratie directe sans langue de bois et avec les citoyens. J'y étais…
                             Actualisation : voir plus bas l'ajout de la vidéo

Parfois un peu dubitatif sur ce genre d'exercice, je dois avouer que j'ai été agréablement surpris par la grande qualité de l'événement politique auquel j'ai assisté hier soir en compagnie de mon ami Edouard Baldo.
Le parti socialiste organise depuis plusieurs mois dans diverses villes des rencontres dites "Les Ateliers du changement". Aix-en-Provence  accueillait ce jeudi la sixième édition qui a vu quelque 250 personnes, visages connus ou inconnus, prendre place dans la salle Europia située dans le quartier des facultés.
Ces ateliers décentralisés visent avant tout à enrichir le débat politique en donnant la parole à tous les citoyens quels qu'ils soient et d'échanger en toute liberté sur la situation et l'avenir de notre pays. Et là, franchement, vu la bonne tenue de la réunion, on peut dire que c'est réussi.
Le concept de démocratie participative a trouvé là une véritable illustration concrète. Car il n'y a pas eu de confiscation de la parole par les habituels doués et roués qui s'approprient les micros. Non, ce sont bien des personnes, pour la plupart témoins de leur quotidien, qui ont pu s'exprimer chacune à sa façon.
En près de deux heures, les participants ont passé en revue de très nombreux sujets : jeunesse, emploi, université, éducation nationale, mais aussi économie, culture, union européenne.
Harlem Désir, premier secrétaire national du PS, a répondu de manière directe à tous les thèmes et aux multiples interventions, rappelant au passage toute l'action engagée par le gouvernement depuis un an. Dans un second temps, le dialogue, dense et sans fioritures, s'est poursuivi dans trois autres ateliers jusqu'en milieu de soirée.
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Triste numéro de cirque. Une demi-heure avant la réunion, une poignée d'individus extrémisants munis de drapeaux de la Manif pour tous ont surgi dans la rue et se sont immobilisés à quelques mètres de la salle.
Vociférant, ils réclamaient la libération du jeune homme arrêté et condamné pour rébellion (et récidive) à deux mois de prison ferme et à 1.000 euros d'amende pour avoir manifesté devant les studios de la chaîne de télé qui accueillait dimanche soir le président de la République. Mais l'outrance de leurs slogans "socialisme dictature" et "PS = SS" n'aura pas fait avancer leur cause. Bien au contraire, elle aura surtout fini de les discréditer complètement. 
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La vidéo sur l'Atelier du changement à Aix
(ne pas hésiter à basculer en mode plein écran)
 

Depuis bientôt 13 ans, Maryse Joissains traîne Aix et le Pays d'Aix à la vertigineuse vitesse d'un escargot... qu'on aurait muni d'un frein ! Résultat : ni PLU, ni PDU, ni PLH. Mais, à l'écouter, l'avenir serait radieux...   

Quelle perte de temps ! Quelle incurie ! Et quelle tristesse ! A ce jour, en effet, notre territoire ne dispose encore d'aucun des grands documents qui fixent la base et le cadre juridiques de son évolution pour les années qui viennent.
Maryse Joissains a tellement traîné à les établir qu'elle veut désormais faire croire qu'ils seraient en passe d'être opérationnels, ô le bel hasard, à quelques mois de son dernier mandat. A cette fin, elle multiplie les réunions publiques de sauvetage et d'enfumage qui ne s'avèrent être en fait que des ersatz d'information.
J'ai assisté il y a trois mois à celle portant sur le Plan local d'urbanisme. Or, son projet n'est pas abouti et les personnes présentes n'ont pas manqué de le lui faire savoir. J'étais aussi, il y a peu, au centre de congrès pour la présentation du Plan de déplacements urbains. Même constat, les retards sont importants et les mesures proposées sont d'ordre purement cosmétique.
Pourtant, il y avait assurément de quoi entreprendre depuis que le tribunal administratif a annulé la première mouture il y a déjà cinq ans. Hélas, on peut déjà compter les dégâts de ce laxisme : bonjour le gâchis des V'Hello, le fiasco du réseau de bus et les records de pollution !
Lors de cette réunion sur le PDU, j'ai personnellement eu l'étrange impression de revoir la même pièce que celle jouée pour le PLU. Sur la scène, le maire et son premier adjoint, oui, Jean Chorro qui vient d'annoncer qu'il largue Maryse Joissains et son navire déjà encastré dans les récifs. Le public a eu droit au même scénario avec un prologue dégoulinant d'intentions générales pour un avenir radieux mais sans la moindre perspective d'application.
Suivit une vidéo parfaitement inutile tant elle faisait double emploi avec les propos qui venaient d'être déversés au micro. Sur une copie du bac, un tel remplissage par abus de répétitions serait sévèrement sanctionné.
Vint ensuite une séance d'échanges avec la salle. Tentant de prendre quelques précautions allant dans le sens du poil, Maryse Joissains a remercié en large, et même en extra large, tous les Comités d'intérêts de quartiers et toutes les associations pour leurs suggestions, mais personne n'a été dupe.
Sentant venir les griefs, elle a qualifié le projet de "non figé", promettant encore une fois de tenir compte des remarques émises par nombre de personnalités présentes. Elle n'a eu cesse de rappeler à quel point elle est à l'écoute et aime à apprendre de ses contradicteurs. Malgré ces prosternations et un ton se voulant conciliant, peu d'informations ont cependant été obtenues par ceux qui ont posé des questions précises.
Comme, par exemple, celle de la présidente de la Fédérartion des CIQ sur le financement et le calendrier. Ou celle d'un urbaniste sur le lien nécessaire mais non évoqué entre déplacements et urbanisme. Pour toutes réponses, l'assistance n'a eu droit qu'à du flou… même pas artistique.
Prochaine et ultime séance de la tragique trilogie, le 28 juin, avec la présentation du Schéma de cohérence territoriale (le SCOT), le document cadre censé coordonner l'ensemble des politiques d'aménagement sur le territoire de la Communauté du Pays d'Aix. On en reparlera.

Pour accéder à la brochure présentant la synthèse du PDU selon Maryse Joissains : 
http://2013/CPA-PDU-synthese-Avril%202013.pdf

(Clic sur l'image pour agrandir)

"PLU : Maryse Joissains en campagne, mais… enfumer tue !" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2013/03/18/26676311.html

Les lecteurs d'Aix et du Pays d'Aix seront comblés ! Il y a environ quinze jours, la rédaction du Ravi a invité Edouard Baldo dans les studios de Radio Grenouille à la Friche de la Belle de mai à Marseille. L'entretien a été enregistré et il est maintenant retranscrit dans le numéro de juin qui vient de paraître.
Ceux qui souhaitent s'informer sur la personnalité et le projet du candidat à la mairie en 2014 y trouveront là un échange instructif et des réponses franches et denses.
Ce numéro comporte aussi une enquête approfondie et édifiante sur l'implantation de l'extrême-droite et un tour d'horizon politique régional à l'approche des élections municipales.
Autres sujets traités : le business de la Méditerranée, les inquiétudes sur l'avenir des chambres régionales des comptes, la place réduite du sport dans MP2013. Et puis, toujours de nombreuses brèves, d'excellents dessins et un ton à nul autre pareil. A vos kiosques !

La bande son de l'interview :
http://www.leravi.org/spip.php?article404

Le sommaire du n° 108 de juin :
http://www.leravi.org/spip.php?article1544
Le site du Ravi :
http://www.leravi.org/
Le Ravi sur Facebook :
https://www.facebook.com/pages/le-Ravi/129098087994

Edouard Baldo à la une dans les kiosques d'Aix

Dans son numéro spécial Aix, L'Express de cette semaine flingue le bilan de Maryse Joissains. Et ça fait plutôt mal...

Très instructif le numéro spécial Aix de L'Express encore en vente jusqu'au 11 juin !
Pour une fois, reconnaissons-le, ce n'est pas une énième compilation des clichés que l'on trouve dans nos dépliants pour touristes. Non, non, on peut y lire une véritable enquête qui dresse en 12 pages (hors publicités) le triste bilan de la politique menée par la municipalité sous la conduite de Maryse Joissains depuis deux mandats.
Tout y passe. Et chaque titre d'article donne ainsi le ton. "La flamboyante découvre le doute", "Aix est trop centrée sur elle-même", "Urbanisme, une si longue attente", "Transports, un mal chronique", "Logement, le casse-tête", "Pollution, on rend nos enfants malades", "Musique, le Festival, et après ?", "Université, changer d'époque", "Tourisme, une destination à redynamiser", "Politique, un bilan qui divise". N'en jetez plus ! Et ça fait plutôt mal !
Interrogée, Maryse Joissains semble admettre : "Il y a deux problèmes à Aix : le logement et les transports. Pour ce qui est des transports, les difficultés ne sont pas toujours de notre fait, notamment pour les déplacements entre communautés urbaines. Pour le logement, oui. Aix est chère. Mais nous allons nous mettre en condition pour appliquer la loi SRU, qui nous impose 5% de logements sociaux supplémentaires."
Alors, une ville victime de son succès, lui demande-t-on ? "Bien sûr ! Parce qu'on est bons. Si on était un vieux canasson, croyez-vous que Marseille tiendrait à ce point à nous englober ?"
Reprenons.
Donc, pour Maryse Joissains, le problème du logement ne se résumerait plus qu'à l'application de la nouvelle loi qui impose 5% de logements sociaux supplémentaires.
Oubliée la valse des sept directeurs de l'Office Pays d'Aix Habitat. Oubliées aussi les insuffisances du Plan local de l'habitat retoqué par le préfet. Oublié que la cherté de l'immobilier est liée à la rareté de l'offre diversifiée. Et on en passe.
Autrement dit, pour tout solde, il n'y aurait tout au plus qu'un seul problème, celui des transports, qu'elle impute seulement aux difficultés pour les déplacements entre communautés urbaines.
Là encore, oublié le refus de s'engager et de participer au syndicat mixte des transports proposé par le Conseil général. Oublié le désordre du réseau d'Aix en bus sous la responsabilité de la Communauté du Pays d'Aix quelle préside. Oubliée l'annulation du Plan de déplacements urbains par le Tribunal administratif.
Et comment oublier enfin l'absence de Plan local d'urbanisme, pourtant obligatoire depuis plus de dix ans, qui a poussé Maryse Joissains à se satisfaire d'une politique d'opérations opportunistes d'urbanisation sans boussole et au coup par coup.
Hélas pour elle, l'heure de la vérité sur tous ses bilans approche. Et pour notre part, nous n'en laisserons escamoter ni maquiller aucun.  

Autres articles à propos de L'Express et Maryse Joissains
(ordre chronologique)

"Les réponses tordues de Maryse joissains à L'Express" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2008/05/30/9375963.html
"Joissains croit que L'Express est un magazine municipal" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2009/04/03/13244132.html
"Quand L'Express fait de l'intox" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2009/06/16/14095820.html
"L'Express revisite le système Joissains" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2011/02/20/20435831.html

Pierre Mauroy était un exemple de conviction et de rectitude pour la gauche. Il avait un sens aigu de ce que servir l'Etat veut dire. Que le plus bel hommage lui soit rendu.

Pierre Mauroy va saluer la mémoire de Pierre Mendes France à l'Assemblée nationale

La mémoire intacte. En mai 1981, avec l'élection historique de François Mitterrand à la présidence de la République, la gauche accédait enfin aux plus hautes responsabilités du pouvoir après une désespérante période d'attente de vingt-trois ans.
Le premier Premier ministre nommé fut Pierre Mauroy, socialiste de conviction et de rectitude absolue. Personnalité respectée pour son dévouement et son sens de l'humain et du service de l'Etat, il aura dirigé le gouvernement pendant trois ans.
Ecrivant parfois son long cours avec sagesse, l'Histoire permit à Pierre Mauroy de savourer il y a tout juste un an l'élection du second président socialiste, François Hollande, et d'être le témoin ému de son investiture. 
Dans les jours à venir, la nation manifestera sa reconnaissance à l'homme d'action et de courage qu'il fut pleinement durant toute sa vie en lui rendant l'hommage et les honneurs qu'il mérite.
Lui-même avait participé aux côtés de François Mitterrand à celui rendu le 27 octobre 1982 à l'Assemblée nationale à Pierre Mendes France disparu quelques jours plus tôt. 
J'ai retrouvé ce matin dans mes archives ces deux clichés aux couleurs un peu passées pris ce jour-là par coïncidence lors d'une de mes escapades de jeunesse à Paris. Oui, la mémoire reste intacte pour les instants de ferveur.

(Clic sur les images pour agrandir)

Hommage à Pierre Mendes France