L'Express revisite "le système Joissains"
Dans sa livraison régionale, L'Express a publié mercredi une "édition spéciale" (12 pages) intitulée "Le système Joissains". Ce n'est pas la première du genre, il y en a une en 2008 et une autre en 2009 à peu près à pareille époque de l'année.
Le magazine dresse le portrait des trois membres de la famille Joissains. Et celui des deux élus qui jouent un rôle important au sein de la majorité. Le dossier comporte aussi plusieurs réactions d'élus du département au regard de la personnalité de Maryse Joissains. A chaque lecteur de se faire sa propre idée sur la teneur des articles.
Dès mi-octobre, j'ai été contacté via mon blog par le rédacteur en chef du service régions. Mais l'entretien a eu lieu à Aix début janvier. Pendant deux heures, nous avons conversé sur la vie politique locale : mon long parcours d'élu jusqu'en 2008, histoire politique aixoise, partis, élections, personnalités, stratégies, coups fumeux...
Le journaliste a souhaité connaître les détails de la procédure que j'avais personnellement engagée en 2005 auprès du tribunal administratif à l'encontre de la Ville visant à faire annuler pour illégalité le contrat de directeur de cabinet d'Alain Joissains signé par Maryse Joissains.
La Ville ayant fait appel du jugement de 2008 faisant droit à ma requête, la prochaine décision devrait être rendue d'ici peu par la cour administrative d'appel.
Si celle-ci suit le premier jugement, ce ne sont pas 167.806€, le trop perçu par rapport à la base légale, mais 475.778€, la totalité du salaire versé en 7 ans, que la Ville devra récupérer.
Cette précision importante n'est pas reproduite dans l'extrait ci-contre (clic sur l'image pour agrandir) qui trace un portrait d'Alain Joissains.
Pour terminer, dans une autre page, il est fait mention du conflit qui a opposé Maryse Joissains et son directeur général des services à la Communauté du Pays d'Aix. Ce dernier avait contesté son éviction devant le tribunal. Comme l'article sur ce sujet ne mentionne pas l'issue de cette affaire, pas plus que la presse locale ne s'en est encore fait l'écho, j'ajoute donc que, selon mes sources, le tribunal l'ayant débouté en décembre de toutes ses demandes de réintégration et d'indemnités de licenciement, le DGS a finalement tout perdu dans cette partie.