Rythmes scolaires : Une première bataille gagnée !
Hier, les choses ont bien bougé. Maryse Joissains a enfin admis son erreur et remis les horaires d'entrée des élèves à 8h30, conformément aux rythmes scolaires...
Lundi soir, les parents d'élèves n'ont pas hésité à envahir la mairie
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Rien n'est pire que d'essayer d'aller à l'encontre du bon sens. L'entêtement stupide mais surtout idéologique de Maryse Joissains qui cherchait à poursuivre une croisade anti-gouvernementale en s'opposant à la réforme des rythmes scolaires lui est revenu en pleine figure.
Les manifestations et les protestations des parents d'élèves et des enseignants et les critiques assorties de propositions de notre groupe Démocratie pour Aix ont obligé la maire à revoir sa mauvaise copie qui ne satisfaisait pas grand monde.
Hier, l'on appris par diverses sources que, après des discussions menées sous pression et dans l'urgence, Maryse Joissains avait enfin convenu de l'inanité de certaines mesures de son projet face à la réalité des besoins des enfants.
Voilà donc désormais une bonne chose de faite.
Comme partout en France, les horaires d'entrée pour les maternelles et les élémentaires ont été alignés à 8h30 au lieu de 9h, sur les cinq matinées du lundi au vendredi. Cela permettra aux familles d'organiser leur propre emploi du temps pour accompagner leurs enfants à l'école.
On ne joue pas avec les rythmes biologiques des petits qui répondent naturellement à des cycles de vie tant pour le temps de sommeil que pour celui de l'éveil. Tout chamboulement ne peut que leur être néfaste. Eduquer des enfants, c'est respecter ces cycles pour préparer leur avenir dans les meilleures conditions.
La réforme a fixé cet objectif de base, notamment pour les élèves qui rencontrent des difficultés. D'où également l'introduction de temps périscolaires alliant des activités attractives et renforçant le cadre éducatif, culturel et sportif. Sur ce second point, nous attendons de connaître le détail des dispositifs que la mairie compte mettre en place à la prochaine rentrée.
Car, répétons-le, l'avenir d'un enfant n'a pas de prix. Maryse Joissains semble l'avoir entendu. Hier, elle déclarait qu'après les deux années de démarrage pour lesquelles le gouvernement apporte une aide financière, la mairie prendrait le relais. Le bon sens n'est pas un défaut...