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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO

le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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24 novembre 2014

Pourquoi le Pays d'Aix perd des habitants et des étudiants...

Quels sont des plus et les moins de la Communauté du pays d'Aix ? Si certains indicateurs sont assez encourageants, d'autres sont plutôt inquiétants, tels ceux de la démographie en général et des effectifs étudiants en particulier qui sont en baisse depuis plusieurs années. Tour d'horizon...

AUPA démogr

En complément de mon article de la semaine dernière, voici, pour ainsi dire, un nouveau regard sur les failles mais aussi les atouts de la Communauté du pays d'Aix. Il s'agit d'une série de documents regroupant des analyses à partir d'une vingtaine d'indicateurs stratégiques en forme de baromètre donnant une photographie de notre société locale.
Les informations compilées et présentées dans ces documents sont très instructives à maints égards car "elles croisent des données urbaines, économiques, éducatives, sociales et environnementales, offrant ainsi une lecture la plus précise possible de la réalité du territoire".
On y trouve en particulier la confirmation des problèmes de logement et de transports, de la baisse de la démographie et des effectifs étudiants, sans oublier le signalement bien connu de la mauvaise qualité de l'air.
Vendredi, La Provence y a consacré un article très synthétique. Mais on peut prendre connaissance des deux parties complètes de l'étude sur le site de l'Agence d'urbanisme du pays d'Aix (AUPA) qui sont en lien ci-dessous. Ces documents méritent toute notre attention. Chacun pourra ainsi se faire sa propre opinion.
En tout cas, la mienne est que l'avenir de notre territoire ne pourra trouver son salut que dans la prise en compte globale du fait métropolitain, seul apte à mutualiser les compétences, les moyens et les retombées en termes de développement, d'équilibre, de cohésion et de solidarité. 

AUPA D

AUPA encadré

Les documents sur le site de l'AUPA :
Partie 1 :

http://www.aupa.fr/sites/default/files/ID20%20-%20Partie%20I%20-%20Dec%202013.pdf?passed=1
Partie 2 :
http://www.aupa.fr/sites/default/files/ID20%20-%20Partie%20II%20-%20Oct2014%20FINAL.pdf?passed=1

Mon précédent article :
"SCOT : Le projet de Maryse Joissains est loin du sujet… et loin des sujets" :

http://castronovo.canalblog.com/archives/2014/11/18/30980257.html

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18 novembre 2014

SCOT : Le projet de Maryse Joissains est loin du sujet... et loin des sujets

Présenté en réunion publique, le projet du Schéma de cohérence territoriale manque en fait de... cohérence avec les besoins réels de la population. Notamment en matière de logement, de transports et d'environnement. Récit... 

SCOT 2014 B

"Où se loger ? Comment se déplacer ? Où travailler ? Où consommer ?"
Ce sont des questions auxquelles tout un chacun est confronté dans sa vie courante. Seulement voilà, nul ne peut y répondre dans son coin sans croiser ces interrogations et sans se soucier du contexte plus vaste où l'on vit. C'est le rôle de la Communauté du pays d'Aix d'en fixer le cadre et les grandes lignes. On appelle cela le Schéma de cohérence territoriale.
Un projet existait déjà il y a peu, mais qui n'avait pas été validé par un vote définitif. En janvier 2014, la CPA qui comptait 34 communes en a accueilli deux nouvelles, Gardanne et Gréasque. Le projet de SCOT a donc été remis en chantier pour l'adapter.
Le 12 novembre, une réunion publique a eu lieu à Puyricard pour présenter le diagnostic territorial modifié qui inclut désormais les deux entrées. Cette phase de la procédure est tout à fait normale et prévue par la loi.
Que retirer de cette présentation ? Le diagnostic dresse un état des lieux exhaustif avec les points forts et les points faibles, atouts et handicaps à prendre en compte pour assurer le développement du Pays d'Aix pour les 20 prochaines années. Diverses pistes de travail sont proposées comme cela avait été le cas à Aix pour le Plan local d'urbanisme. Ce document est une base de données et d'hypothèses qui, avant d'être applicable, devra encore être soumis à l'enquête publique et aux avis des personnes qualifiées et associées et de l'Etat.
S'il est intéressant d'imaginer le futur de nos territoires, voire de le rêver, en revanche, le constat des réalités actuelles est inquiétant dans certains aspects primordiaux tels que le logement, les transports ou l'environnement au sens large. Et ce ne sont pas les ambitions trop timorées affirmées dans le document qui permettront d'avancer.
Lors de la réunion publique, il faut le préciser, rien n'a été caché sur ces réalités. Et, même si un tel exercice est toujours frustant, le public a pu poser quelques questions. L'impression générale, c'est aussi la mienne, est que le SCOT, qui se situe au-dessus du PLU, lui ressemble fortement par l'insuffisance des politiques envisagées, en particulier pour les logements et les transports.
D'ailleurs, une enquête de l'Insee présentée hier dans La Provence a corroboré le ralentissement et l'inadéquation de ces politiques menées entre 2006 et 2011 face aux besoins réels de la population aixoise. Deux points majeurs en illustrent les conséquences. Dans la période, la ville a perdu 2.000 habitants (du jamais vu !), principalement des étudiants et des jeunes actifs, et les résidences secondaires et les habitats vacants progressent au détriment des résidences principales.
Ces constats ne doivent rien au hasard. Il s'agit bien du résultat des choix opérés par l'exécutif de la CPA et celui de la Ville d'Aix tous deux dirigés par Maryse Joissains.
Pour conclure, j'ajouterai que, si après plus d'une décennie d'inaction, l'on a vu Maryse Joissains subitement forcer le pas pour présenter les projets du SCOT et du PLU, c'est simplement par calcul politicard. Tout le monde a compris qu'elle tente de les faire voter coûte que coûte avant l'entrée en vigueur en 2016 de la métropole qu'elle conteste. Le délai se réduit de jour en jour et il n'est pas dit que, même en cas d'adoption fin 2015, ces projets ne soient pas suspendus au dépôt probable de recours devant les juridictions.
P. S. : Parmi les élus présents, ceux de Démocratie pour Aix : Edouard Baldo, Noëlle Ciccolini-Jouffret, Jean-Jacques Politano, Lucien-Alexandre Castronovo, Hervé Guerrera et Michèle Einaudi.

"Le projet de Joissains ne m'a pas PLU…" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2014/08/04/30356688.html

14 novembre 2014

Etre élu d'opposition est un vrai combat de tous les instants...

Comment exercer au mieux un rôle actif quand on siège dans l'opposition ? D'abord en remplissant pleinement sa fonction. Et en étant présent partout où la loi nous permet de l'être. Mais il faut surtout ferrailler pied à pied. Explications... 

democratieIl y a bien sûr les séances publiques du conseil municipal, et celles de la Communauté du pays d'Aix pour ceux qui en font partie. Depuis l'élection de mars dernier, il y en a déjà eu neuf à la mairie et quatre à la CPA. Ce sont les principaux lieux des débats pour lesquels nous recevons des tonnes de documents que nous étudions en groupe dans tous les détails.
Nous sommes également toujours aux rendez-vous des commissions, comme celles des finances, de l'urbanisme et des appels d'offres. C'est souvent là que l'on dispose en avant-première d'un certain nombre d'informations importantes.
D'autres moyens existent. Les réunions publiques thématiques (imposées par la loi) sont aussi l'occasion de découvrir les grandes lignes des projets et de rencontrer la population. Ainsi, à titre personnel, il y a quinze jours, j'étais à la commission d'appel d'offres. Et mercredi matin, à la réunion préparatoire de la commission du secteur sauvegardé et le soir à la réunion publique présentant le diagnostic du SCOT (Schéma de cohérence territoriale) qui conditionne tous les autres plans, Plan local d'urbanisme, Plan des déplacements urbains et Plan local de l'habitat. Je n'inclus pas les cérémonies officielles annuelles que nous honorons de notre présence.
Ce très bref tour d'horizon des activités liées à la vie de l'élu m'amène à faire part d'un autre volet, celui de l'ambiance que l'on rencontre ici et là dans les diverses instances de travail que nous fréquentons. En général, elle est plutôt sereine dans les commissions auxquelles participent d'ailleurs les fonctionnaires chargés des dossiers selon leurs fonctions respectives. L'écoute est mutuelle et les échanges de points de vue sont courtois car nous sommes là dans un domaine technique ou administratif plus que politique et antagoniste.
Les prises de position et les votes, accords ou désaccords, se font ensuite au conseil municipal et au conseil communautaire. Comme on peut l'imaginer, c'est au sujet des dossiers fondamentaux que les débats sont souvent vifs et rugueux. Il faut être sans cesse en éveil et sans faiblesse pour faire prévaloir ses arguments.

democratiqueJe dois reconnaître que l'on ne nous limite pas le temps de parole pour objecter, défendre nos opinions et le cas échéant pour émettre des propositions. En revanche, et c'est sans doute ce qui se passe aussi dans d'autres collectivités, certains élus essaient de couvrir notre voix en cherchant à nous déstabiliser par des réflexions intempestives lancées à l'emporte-pièce. Ce parasitage émanant de quelques élus bien identifiés de la majorité, le plus souvent des élus à l'esprit borné et lèche-bottes, nous agace mais ne parvient pas à nous faire taire. Nous l'avons signalé en séance à Maryse Joissains qui leur a demandé de se calmer. Lors du dernier conseil municipal, cela a eu son effet.
Quant à l'ambiance des conseils communautaires, elle est toute autre, on peut même dire exempte d'éclats de voix. D'abord, parce qu'il n'existe pas de groupes d'opposition constitués comme à la mairie et les élus s'expriment par conséquent à titre plus personnel. Ensuite, parce que le système de l'intercommunalité permet aux maires des 36 communes d'être soit vice-présidents, soit/ou membres du bureau. Dès lors, beaucoup de décisions sont souvent prises dans un consensus qui efface les appartenances politiques, droite, gauche et sans étiquette.
Il se trouve que la représentation de la Ville d'Aix comporte six élus d'opposition, issus de notre groupe municipal Démocratie pour Aix, et que nous sommes donc les plus nombreux parmi ceux qui expriment des désaccords en comparaison avec le reste de l'assemblée. Il y a bien quelques maires qui apportent parfois la contradiction ou des nuances dans l'appréciation des dossiers. Mais ce sont nos prises de parole qui sont en rupture avec l'unanimité quasi contrainte.
A la fin de la séance d'octobre, dans les couloirs, deux maires (un de droite et un de gauche) sont venus vers moi pour me faire part de leur agacement. "Il y en a marre. Il faut arrêter d'importer ici vos guerres aixo-aixoises. Ici, il faut mettre la politique de côté et travailler tous ensemble." Or, pour ce qui me concerne, ce soir-là j'étais intervenu sur des dossiers de portée communautaire : les transports, la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, la situation financière et les effectifs de la CPA, la métropole et le projet de la salle des musiques actuelles dans le cadre de l'urbanisation du plateau de la Constance.
Le ton de ces deux maires ne m'a pas plus. Ma réplique a été la suivante : "Libre à vous de penser ce que vous voulez. Et même de défendre les intérêtes de vos propres communes quand cela vous arrange. Laissez-moi la liberté de défendre ce pour quoi j'ai été élu. Contrairement à vous, aucune contrepartie financière ne pourra m'en empêcher". C'est dit.

10 novembre 2014

Le Ravi de novembre fait tomber les masques de l'extrême-droite...

une ravi 123

Plutôt que des discours lénifiants, des propos rébarbatifs mille fois rabâchés ou des théories oiseuses, les journalistes du Ravi sont allés chercher directement sur le terrain divers cas concrets et de multiples témoignages illustrant les pratiques de l'extrême-droite.
Que ce soit sur ses méthodes de gestion des communes gagnées ou sur ses comportements politicards, cette droite-là n'est en réalité pas aussi vertueuse qu'elle voudrait le faire croire à travers sa propagande électorale et tous les médias.
L'enquête de novembre révèle de nombreuses situations de guerres internes, de copinages et d'intérêts personnels, de connivences aussi avec la droite classique. Cette investigation fait utilement tomber les masques en s'appuyant sur des cas précis d'application des outrances des élus FN, comme par exemple dans leurs réunions publiques ou conférences de presse où certains médias sont refoulés à l'entrée.
Il faut lire la page consacrée au compte-rendu de la séance du conseil municipal de Cogolin (Var) pour mesurer comment fonctionne une mairie frontiste.
Autre exemple récent de dérive, pour lequel le mensuel a sollicité ma contribution, celui de l'autorisation accordée par Maryse Joissains aux élus d'extrême-droite du conseil municipal d'Aix pour créer un groupe.
Le Ravi présente aussi un compte-rendu de la réunion de militants UMP qui s'est tenue à Aix dont les propos anti-sociaux n'ont, par certains côtés, rien à envier à ceux de l'extrême-droite.
Alors, un bon avertissement valant mieux que deux, je vous incite à lire ce numéro particulièrement riche en informations introuvables ailleurs. Je veux aussi insister sur la nécessité de faire vivre un journal comme le Ravi dont les moyens financiers sont limités mais qui est vital pour assurer une information indépendante qui porte son regard hors des sentiers battus. On peut lui apporter son soutien en achetant chaque numéro, en s'abonnant ou en faisant un don. Vous ne le regretterez pas.

Un bon article sur le site d'ACRIMED : 
Pourquoi il faut soutenir la presse alternative :
http://www.acrimed.org/article4496.html

 Le sommaire de novembre :
http://www.leravi.org/spip.php?article1895
Le Ravi sur Facebook :
https://www.facebook.com/pages/le-Ravi/129098087994
Le site du Ravi :
http://www.leravi.org/

6 novembre 2014

Mon blog a 8 ans et trouve que ce n'est pas encore assez...

Voilà, aujourd'hui, mon blog a 8 ans ! Et je ne me sens pas las de continuer à entretenir ce fil invisible qui nous relie par la magie des écrans. Alors, merci pour vos visites. Je compte bien sûr sur votre bienveillance pour endurer encore un peu mes écritures...

blog 8 ans

Les bougies ! Les bougies ! Les bougies !
Non, pas de bougies, juste un petit clin d'œil pour faire remarquer la date figurant sur le bandeau en haut de page, qui nous amène aux 8 ans du blog.
Ce billet, c'est juste un regard en arrière pour me surprendre du nombre d'articles parus, 1924 avec celui-ci, et de celui des illustrations qui les accompagnent, 5998.
Trois élections municipales sont passées par là, deux présidentielles et deux américaines. Et surtout les événements de la vie politique aixoise déroulée quasiment au jour le jour.
Comme disent pas mal d'humoristes, j'ai bien sûr mes thèmes de prédilection et mes têtes préférées. Il en faut pour pouvoir confronter les idées, les actes et les comportements. Si mon blog est forcément subjectif, car je ne cache pas mes opinions, il se veut en tout cas honnête dans la relation des faits que l'on peut vérifier.
Je suis toujours étonné de rencontrer des gens qui me disent consulter régulièrement mes pages, parfois même avant celles de tout autre site. Qu'ils trouvent ici l'expression de ma gratitude pour cette confiance accordée surtout s'ils ne me connaissent pas personnellement.
Certains me demandent si je passe beaucoup de temps à produire mes messages. A vrai dire, pas vraiment, en moyenne une demi-heure par article. J'aime écrire, les sujets d'intérêt ne manquent pas et j'éprouve un grand plaisir à jouer le rôle de passeur. Je me dis que telle ou telle information aura peut-être permis d'éclairer les dessous de la politique ou aura fait réfléchir. Et, qui sait, qu'il peut toujours en rester quelque chose.
Depuis le début, j'ai voulu donner un ton citoyen à mon blog tout en affichant clairement ma façon de penser. Ainsi, chacun peut y trouver des éléments concrets d'actualité et se forger sa propre vision, qu'il soit d'accord ou pas avec mes choix ou mes propos. Les commentaires sont ouverts à tous, et sans censure, tout comme sur les réseaux sociaux qui relaient chacune de mes publications.
Il y a quelques mois, lors de l'élection municipale, j'y ai lu des messages critiques à mon égard. Cela ne me gêne pas outre mesure, sauf quand leurs auteurs racontent n'importe quoi, qu'ils accommodent ou tordent des faits à leur façon, qu'ils tombent dans l'invective personnelle à défaut d'être capables de raisonnements ou qu'ils se vautrent carrément dans la grossièreté. Dans ces cas précis, je décide de les ignorer totalement. Et, merveille, au bout de deux ou trois tentatives, ils finissent par retourner à leur néant.
Voilà ce que je voulais dire à mes lecteurs et visiteurs au bout de ces 8 ans de correspondance avec eux. Jusqu'à quand mon clavier supportera-t-il que je le chatouille ? Je n'en sais rien. Pour l'instant, l'envie ne m'a pas encore déserté. Mais, après le chiffre 8, songer à atteindre l'infini () risque d'être un défi difficile à relever !

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3 novembre 2014

La nouvelle sous-préfecture aura un mauvais goût de bouchon(s)...

Les travaux de la construction de la nouvelle sous-préfecture ont commencé à proximité même du secteur du plan Campus. Préparez-vous donc à connaître plus d'embouteillages dans ce quartier déjà bien saturé...

sous préfecture octobre 2014 3 - CopieL'emplacement de la nouvelle sous-préfecture
(Clic sur l'image pour agrandir)

Vous arrive-t-il d'emprunter l'avenue Pierre-Brossolette dans un sens ou dans l'autre ? Traversez-vous le quartier des facultés ou y habitez-vous ? En tout cas, tous ceux qui sont concernés savent qu'aux heures de pointe la circulation est encombrée et finit en thrombose aussi bien à l'intérieur du quartier qu'à l'approche des ronds-points en direction de Pont de l'Arc. Eh bien, cela ne s'arrangera pas avec l'installation de la sous-préfecture à l'angle de l'avenue Winston-Churchill.
Pour mémoire, 
l'établissement aixois couvre un arrondissement de 18 communes, soit un peu plus d'un demi-million d'habitants. 
Si l'opération Campus vise surtout à résoudre des problèmes de locaux, en revanche, elle aura pour conséquence de diminuer encore le nombre de places de stationnement de surface. Par exemple, l'ancien terrain vague à côté du restaurant universitaire des Fenouillères, qui accueillait une centaine de véhicules, vient d'être clôturé pour permettre une construction. 
Or, il est malheureusement prévisible que l'arrivée de la nouvelle sous-préfecture au Nord-Ouest du périmètre du plan Campus aggravera la situation, même si un parking public est prévu dans l'enceinte de l'établissement. J'en ai parlé ici même fin 2012 lorsqu'a été connue la décision de la délocalisation des services préfectoraux de la rue Mignet vers le quartier des facultés, là où se trouvait l'ancien cercle des officiers de l'Armée de l'Air (voir mon article en lien ci-dessous)
Le permis de construire a été délivré le 17 octobre 2013. Et les bâtiments désaffectés ont donc été détruits à l'exception du principal, classé monument historique depuis 1983, qui sera réhabilité. 
Il y a quelques semaines, on a vu apparaître des pelleteuses qui ont pratiqué une énorme excavation du sol cachée par un énorme merlon en bordure de l'avenue. Depuis peu, une grue trône aussi au beau milieu du chantier, signe que le projet avance. 
Dans mon article de la semaine dernière, je faisais état du raccourcissement du trajet du Bus à haut niveau de service (BHNS) qui devrait finalement avoir son terminus au parc-relais Krypton et non plus à proximité de la route de Nice. L'on va dire que je ne cesse d'annoncer des catastrophes. Oui, mais comment faire autrement quand on sait que le réseau de transports en commun Aix en bus n'est pas encore au point, qu'il n'y a toujours pas de Plan de déplacements urbains (PDU) et que le Plan local d'urbanisme (PLU) n'est pas près d'être opérationnel ? 

sous préfecture octobre 2014 4 - Copie
(Clic sur l'image pour agrandir)

pont arc 17
(Clic sur l'image pour agrandir)

plan campus
(Clic sur l'image pour agrandir)

"La sous-préfecture vaut bien un mess…" : 
http://castronovo.canalblog.com/archives/2012/10/12/25313560.html

28 octobre 2014

Et maintenant, un Bus à haut niveau de service en marche arrière...

La Communauté du Pays d'Aix a présenté une modification du projet de tracé du BHNS. Elle concerne la ligne B qui passe de 9,3 kms à 7 et qui n'ira donc plus jusqu'au Val Saint-André. Cette marche arrière est incohérente. Mais il y a peut-être une explication non dite... 

BHNS prov 27
Source : La Provence du 27 octobre 2014

Actualisation : article de La Provence du 28 octobre 2014 (voir plus bas)
Où en sont les transports en commun à Aix et en pays d'Aix et que vont-ils devenir ? Jetons un œil à deux moyens essentiels de déplacement : le réseau
Aix en bus et les projets de lignes de BHNS (Bus à haut niveau de service). J'ai déjà traité le premier, qui ne va pas fort, à plusieurs reprises. C'est vers le second qu'il faut maintenant regarder suite à une délibération de la Communauté du Pays d'Aix du 14 octobre qui nous y a convié. 
En 2010, la CPA avait approuvé un programme général de création de deux lignes de bus. Il y a quinze jours, des modifications ont été apportées à la ligne B qui devait desservir Aix de Nord-Ouest en Sud-Est à l'horizon de 2019. Le projet initial prévoyait un tracé de 9,3 kms. Le nouveau perd 2,3 kms pour s'en tenir à 7 kms. 
Quelle mesure majeure fait-elle la différence ? Au lieu d'aller jusqu'au Val Saint-André, le BHNS aura son terminus au parc-relais Krypton, au Sud de l'autoroute A8. A l'autre bout, le terminus sera situé sur l'avenue Saint-Mitre des Champs au lieu de l'avenue de Brédasque. Voilà pour le tracé retenu. 
L'on nous dit que le coût, estimé à 66,53M€ HT, sera quasiment identique puisque les économies réalisées sur le raccourcissement seront investies dans l'intégration d'un nouveau parc-relais Ouest. Pourquoi pas, après tout. En revanche, il est fort dommageable d'abandonner une desserte essentielle jusqu'au Val Saint-André, entrée de ville au trafic automobile très surchargé. 
Car, pourquoi y avoir construit un parc-silo si aucun bus fréquent et rapide ne prend le relais. Cette suppression d'un morceau de trajet de 2 kms risque justement de décourager des centaines, voire des milliers d'automobilistes de rompre avec la voiture. 
L'on nous dit aussi que les bus urbains seront renforcés entre le Val et le centre-ville. Est-ce cohérent de continuer à engorger le centre-ville ? Est-ce cohérent de compliquer ainsi la liaison entre le Val et la desserte des grandes zones d'activités des Milles et de la Duranne ? Il y a manifestement un manque de logique et de logistique dans tout cela. 
Une vérité n'a pas été dite lors du débat à la CPA. Celle du motif qui a pesé le plus lourd. La voici. Depuis l'annonce de 2010, divers mécontentements se sont manifestés sur la portion comprise entre les facultés et le Val. Elles émanaient de nombreux commerçants riverains qui voyaient d'un mauvais œil la suppression d'une grande partie des places de stationnement le long des avenues Jean-Paul Coste, Gaston-Berger et Henri-Mauriat. Maryse Joissains a finalement cédé à cette pression. Chacun pourra en tirer les conclusions qu'il voudra. Mais, j'ai bien ma petite idée…

Le tracé initial de la ligne B en 2010

BHNS CPA 14

Le tracé remanié de la ligne B en 2014

BHNS CPA 14

Article de La Provence du 28 octobre 2014
Au moins, quand il s'agit d'exprimer notre opinion sur les transports en commun, on peut affirmer
que nous, élus du groupe Démocratie pour Aix, sommes bien sur la même ligne !

constance guerrera prov 28

23 octobre 2014

Ce que nous allons payer en plus en 2015... grâce à Maryse Joissains !

Les budgets municipal et communautaire 2015 seront bien amers avec diverses hausses de tarifs et de taxes auxquelles personne n'échappera. Maryse Joissains avait fait sa campagne électorale sur la stabilité fiscale, oubliant de préciser, un hasard sans doute, que les impôts indirects seraient mis à contribution, et pas qu'un peu... 

LAC CPA
Séance publique à la CPA (Mais qui est cet élu qui a apporté son cartable ?)

12h00 : Actualisation (voir plus bas l'article de La Provence d'aujourd'hui)
La période de fin d'année est celle des constats, moment inéluctable de vérité où chaque collectivité se penche sur ses comptes. D'abord, au cours du débat d'orientations budgétaires (obligatoire), puis par le vote du budget primitif prévisionnel pour l'année suivante. En octobre, c'est la Communauté du Pays d'Aix qui s'y est collée la première. D'ici peu, ce sera au tour de la Ville d'Aix.
Grâce à une masse de documents comptables soumis aux élus, on peut se faire une idée assez précise des choix opérés par ceux qui ont obtenu la responsabilité de gérer l'argent public. Il n'est bien sûr pas question ici de commenter la multitude de données chiffrées qui nous sont fournies, ce serait long et fastidieux. Je souhaite seulement relever quelques éléments marqueurs (ou marquants, au choix) qui me semblent montrer diverses directions prises par nos exécutifs locaux et donc susceptibles d'intéresser tout un chacun dans sa vie quotidienne.
Ainsi, à la récente séance publique de la CPA, je suis intervenu sur quelques points qui m'ont paru particulièrement significatifs. Gérard Bramoullé, adjoint aux finances de la Ville et de la CPA, a indiqué que les collectivités vont devoir subir une diminution des dotations de l'Etat, le sous-entendu étant que c'est de la faute du gouvernement actuel. Or, pas de chance, et je l'ai fait remarquer, ces baisses ont commencé en 2008, sous une autre présidence.

aix en bus tickets - Copie - Copie

Autre point, non moins important, au cours de 2015, les citoyens devront mettre un peu plus la main à la poche. En 2014, année électorale, Maryse Joissains avait bien caché son jeu aux électeurs en proclamant urbi et orbi qu'elle n'augmenterait pas les impôts. En fait, cet affichage sur les impôts directs faisait l'impasse sur les impôts indirects. Comme je l'ai souligné dans un article de la semaine dernière, divers domaines vont être touchés par des hausses, et pas qu'un peu ! 
Concernant les transports en commun, ce seront les entreprises et les usagers (donc aussi les contribuables) qui seront sollicités pour payer un peu plus cher les services rendus. Pour les premières, la taxe va générer 12M€ par an. Pour les seconds, fini le ticket à 1€, on passera à 1,10 ou 1,15€. Et même peine pour les abonnements de toutes sortes.

ordures ménagères

Autre décision qui fera plaisir à tout le monde sans exception, le taux de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM) va grimper un peu plus, s'ajoutant aux augmentations régulières de ces dernières années, car il faut couvrir un déficit de 3,7M€. Les contribuables en feront la découverte lorsqu'ils recevront leurs feuilles d'imposition.
On le voit, les proclamations lors de la campagne électorale du maintien de la stabilité fiscale directe dissimulaient en fait une hausse des impôts indirects. Rien que ces deux mesures en apportent l'illustration.
Dernier point, moins perceptible pour la population mais ayant un très fort impact sur le budget, celui de la gestion des effectifs. Pour la CPA, les dépenses de fonctionnement (donc notamment de personnels) ont singulièrement augmenté ces dernières années.
Alors que le ratio représentatif en la matière, en l'occurrence les dépenses réelles de fonctionnement en € par habitant, était stable entre 2008 et 2011 (entre 710 et 720 €) il a fortement augmenté en 2012 (749€) et en 2013 (791€). Et surtout, ce ratio qualifié pudiquement "d'élevé par rapport à la moyenne nationale" (c'est dit dans le rapport) est en réalité supérieur de 43% à la moyenne nationale de la strate (551€ pour la même année). Ces chiffres doivent nous interpeller car ils concernent, en partie certes mais ce n'est pas négligeable, les sureffectifs de la CPA.
Il y a quelques années, dans un rapport sévère de la Cour des comptes, Philippe Seguin, alors premier président en titre, avait fait apparaître, démonstration à l'appui, que les transferts de personnels d'une commune vers une intercommunalité avaient pour conséquence de provoquer une dérive aboutissant à de nouveaux recrutements. En moyenne, et très concrètement, pour un transfert, on recrutait ½ poste en plus. Ce n'était plus 1 = 1 mais 1 = 1,5.
Alors, un conseil, chers amis lecteurs, dès aujourd'hui, comptez bien vos sous jusqu'au dernier pour ne pas vous retrouver sans d'ici peu…

CPA 4 14

Mon précédent article sur ce thème :
"Aix en bus toujours pas au point… mais les tarifs vont augmenter !" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2014/10/17/30782169.html

20 octobre 2014

La Constance : Non à l'urbanisation ! Oui à la préservation !

Un rapport du dernier conseil communautaire portait sur la création de la Salle de musiques actuelles à la Constance. J'ai donc saisi l'occasion pour informer les élus des 36 communes des motifs de notre opposition sur le choix de ce site naturel, agricole et culturel qu'il faut au contraire préserver de toute urbanisation massive et irréversible...

constance google

Vue aérienne du site d'implantation projetée de la SMAC (Google earth)
(Clic sur l'image pour agrandir et voir autre image plus bas) 

L'épineux dossier de la Constance a rebondi au dernier conseil communautaire du 14 octobre qui s'est tenu à Meyreuil. J'ai en effet évoqué le sujet, devant les maires et les conseillers des 36 communes qui le composent, à la faveur d'une délibération décrivant le projet de la Salle de musiques actuelles qui relève de la Communauté du Pays d'Aix.
Pour mémoire, Maryse Joissains envisage de réaliser ce projet sur une parcelle qui appartient à la Ville d'Aix avant même que le Plan local d'urbanisme ne soit définitivement validé. Il en est de même pour le projet de Pôle numérique mais qui n'est pour l'instant pas finalisé puisqu'il n'a pas encore reçu le label dit French tech pour lequel la Ville est candidate.
Voici l'essentiel de mon intervention…

constance LAC CPA 14

constance plan urbanisation projeté
Plan d'urbanisation du site de la Constance
(Clic sur l'image pour agrandir)

17 octobre 2014

Aix en bus toujours pas au point... mais les tarifs vont augmenter !

Le réseau Aix en bus connaît encore des problèmes et les chauffeurs protestent en faisant grève. Autre nouvelle réjouissante, la Communauté du Pays d'Aix a décidé que la taxe transports des entreprises et tous les tarifs usagers allaient augmenter l'année prochaine…

aix en bus dessin

Nouveaux épisodes dans les ratés du réseau Aix en bus. Depuis lundi, un mouvement de protestation avec grève répétée à certains moments de la journée a été entamé par les chauffeurs qui réclament de meilleures conditions de travail, celles-là mêmes que la direction de Keolis leur avait déjà promises lors leur précédente action. Ils considèrent aussi, tout le monde s'en est rendu compte, que les temps de parcours sont inadaptés et les horaires trop serrés.
On ne peut pas leur donner tort, les derniers changements mis en place en septembre n'ayant pas totalement amélioré le fonctionnement. Je prends moi-même les bus et j'ai pu constater que chaque chamboulement de ligne, d'horaire ou d'arrêt crée la confusion, quand ce n'est pas la colère, chez les usagers. On en est à la quatrième mouture du réseau en deux ans. Je ne dis pas que tout est négatif mais ça laisse encore à désirer. Ça, c'est pour l'aspect pratique vécu au quotidien.
Le second épisode concerne l'augmentation annoncée des tarifs. La décision a été prise mardi lors de la séance publique de la Communauté du Pays d'Aix qui présentait deux délibérations, l'une pour information dans le cadre du débat d'orientations budgétaires, l'autre avec vote sur le financement de la compétence transports publics.
Il faut savoir que ces derniers font l'objet d'un budget annexe séparé du budget général. Il est donc autonome mais doit lui aussi respecter l'équilibre entre dépenses et recettes. On nous a expliqué qu'il fallait poursuivre le maillage du territoire en transport collectif et financer les équipements.
L'essentiel des ressources provient de la taxe dite versement transports payée par les entreprises (56,8M€ en 2014) et la vente des titres de transport aux usagers (1,6M€). A quoi s'ajoutent le recours à l'emprunt (9M€) et les subventions (8,2M€).
Pour 2015, le VT sera porté de 1,4% à 1,7% le 1er juillet, soit une recette supplémentaire estimée à 12M€ par an et, à compter du 2 mars pour les usagers commerciaux, puis le 1er septembre pour les abonnements scolaires, la gamme tarifaire augmentera de 10 à 15% avec un objectif annuel de recette d'environ 1M€.
Ainsi présentés, ces ajustements semblent pouvoir assurer l'équilibre du budget. Sauf que… Oui, sauf que… les dysfonctionnements engendrés par les multiples ratages de la mise en place du nouveau réseau ont coûté 28M€ et seront lissés sur cinq ans. Maryse Joissains avait juré que ces frais seraient à charge de Keolis, responsable, selon elle, de tous les maux, et non pas payés par la CPA, c'est-à-dire par les contribuables.
Je l'ai évidemment interrogée à ce sujet mardi. Tournant autour du pot, il lui a bien fallu admettre à demi-mot que les payeurs seront bien les entreprises et les usagers. Au passage, toujours chic avec ses anciens amis, elle en a profité pour accuser, en se moquant et sans le nommer, son ex-premier adjoint (Jean Chorro) qui a été également son vice-président communautaire délégué aux transports pendant 13 ans.
Car, c'est bien connu, n'est-ce pas, Maryse Joissains ne commet jamais d'erreurs, sauf quand elle en commet, et elle en commet, et c'est bien sûr la faute des autres.

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