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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO

le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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24 septembre 2008

Krach financier : Haut les mains, c'est un hold-up !

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Selon un humoriste pétomane, proche du cercle présidentiel, il n'y a pas plus de crise financière qu'il n'y a eu d'attentat à New York en 2001. Fin de la plaisanterie. Que se passe-t-il ? Qui fait quoi ? Pourquoi ? Comment ? Allons-nous tous être floués ? Pendant que nous avons le nez sur le pouvoir d'achat, la hausse des prix et les salaires qui n'avancent pas, pauvres de nous, la partie se joue ailleurs, dans notre dos devrait-on dire.

L'argent a un double visage : côté pile, pour acheter notre pain moins quotidien, côté face, pour engraisser des bandits. Ci-après, un article lumineux et accessible à tous, paru dans Libération le 18 septembre 2008. L'auteur en est Jacques Généreux, professeur à l’Institut d’études politiques de Paris, et auteur de "La Dissociété" (ed. Seuil, 2008). Finance, économie, rôle de l'Etat, crises, gagnants, perdants… et nos yeux pour pleurer !

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Il n’y a pas de retour de l’Etat

Selon Jacques Généreux, le marché a toujours été défendu par la puissance publique. Propos recueillis par Christian Losson

L’interventionnisme du gouvernement américain pour tenter d’endiguer le krach financier marque-t-il le retour de l'Etat ? 

Il n’y a pas de retour de l’Etat parce qu’il n’a jamais reculé. Son poids n’a pas cessé d’augmenter aux Etats- Unis. Simplement, il a changé de nature. Ce n’est plus un Etat-providence qui redistribue, c’est un Etat privatisé, au service des marchés, des profits. Il n’a cessé de donner plus de liberté à la finance, aux entreprises. Quand celle-ci débouche sur la crise, il doit intervenir en urgence.

Mais jamais le gouvernement n’avait lâché autant d’argent pour sauver son économie…

Il n’a pas le choix. Il paie aujourd’hui le prix de son engagement au service de la dérégulation, de la déréglementation, du laisser-faire au service du capital. Ce n’est pas la finance qui est devenue folle, c’est l’Etat américain qui l’est. Il l’a laissé prospérer et elle risque de tout emporter ! Il joue l’Etat pompier, alors que c’est lui l’incendiaire.

Et c’est nouveau, ça ?

Non, les Etats-Unis sont depuis longtemps schizophrènes : très libéraux en microéconomie (entreprises, marchés) et très keynésiens en macroéconomie (politique économique). Depuis la rupture du contrat social hérité des Trente Glorieuses et l’avènement des idéologues du néolibéralisme, cette schizophrénie s’est aggravée.

C’est-à-dire ?

D’un côté, l’Etat fédéral se désengage de ses prérogatives sur le social, l’éducation, les retraites, engendrant une société plus dure et plus inégalitaire que jamais. Alors, de l’autre côté, pour éviter le désordre social, il est obligé de garantir la croissance et l’emploi par une forte intervention sur la politique budgétaire et monétaire. Mais la violence sociale persiste. Et cet Etat de classe devient de plus en plus un Etat pénitence et un Etat policier. Objectif, donc : assurer l’ordre social chez les plus pauvres, maintenir la prospérité économique chez les plus riches. D’où cette rhétorique néolibérale du "on n'a rien sans rien", qui vient substituer le workfare (allocations conditionnelles) au welfare (aide publique généralisée). Et ce n’est pas vrai que pour les Etats-Unis.

Une page de l’histoire du capitalisme dérégulé est-elle quand même en train de se tourner ?

Il faudrait pour cela qu’on sorte de la logique de l’Etat qui met des rustines, écope, alors que le bateau prend l’eau de toute part, faute d’avoir cloisonné les secteurs financiers (banques, assurances, crédits, etc.). Il faudrait sortir, comme après chaque crise, des débats sur la morale, la transparence, la chasse aux bandits. Et s’attaquer au débat de fond : changer de cap.

Changer de système, ou mieux le réguler ?

Arrêter d’avoir une confiance aveugle en le marché comme seul règle de prospérité. Encadrer la libre circulation des capitaux. Créer des agences de notation publiques… Or, pour l’instant, personne ne remet en cause cette erreur fondamentale du marché roi. Bref, avoir un contrôle plus aigu, en amont des crises, pour éviter qu’elles ne se reproduisent aux Etats-Unis, comme c’est le cas depuis vingt ans. Même l’Europe - et la France sous Sarkozy - reste fascinée par les sirènes du moins d’Etat.

Donc, vous ne croyez pas à un changement de paradigme malgré l’ampleur du séisme ?

Non, parce que la question, ce n’est pas : "plus ou moins d’Etat ?" C’est : "quel Etat veut-on ?" Entre 1970 et 2000, décennies du libéralisme, les dépenses publiques sont passées de 31,6 % à 35,8 %. Mais c’était plus d’aide aux entreprises, aux dépenses militaires et moins de social. Depuis, les taxes sur le capital baissent, celles sur le travail augmentent. La crise des subprimes n’infléchira pas la tendance.

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23 septembre 2008

La Poste est un service public, pas une marchandise

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Dessin de Charb dans Charlie Hebdo du 17 septembre 2008

Si nous fermons les yeux, l'arnaque, la grosse arnaque des coups de fils passés par téléphones portables, avec entente frauduleuse des fournisseurs sur les prix surtaxés, risque bien de se reproduire avec ce qu'il reste de la poste si le privé s'empare de notre service public.

Les rapaces sont au coin de la bonne affaire, comme ils le sont pour l'eau qui coûte toujours plus cher lorsque la gestion est confiée aux escrocs de la distribution. Les petits bureaux disparaîtront et les points d'accueil seront réduits. Tout sera mis en œuvre pour réaliser des profits sur les dépouilles du service public qu'on camouflera sous des offres alléchantes de "produits" qui n'ont rien à voir avec les missions de la poste. Le premier souci des nouveaux "bienfaiteurs" sera de rassasier les actionnaires qui se fichent éperdument du service rendu. Leur dernier souci sera de satisfaire la population.

L'Etat a une grande responsabilité dans ce qui se passe. En réduisant les effectifs et en fermant de nombreux guichets sur tout le territoire, il a déjà peu à peu organisé le début de la casse et orienté les esprits à penser que la poste, ça ne marche pas. Il veut maintenant faire passer l'idée que seule la concurrence peut la sauver.

La manipulation est insidieuse jusque dans les mots. L'Etat compte sur la résignation des usagers qu'il veut transformer en "clients". La grève d'aujourd'hui a un sens. Ce n'est pas grave de ne pas recevoir notre courrier ce mardi. C'est pour la bonne cause. Car ce qui nous attend avec le privé, ce sera moins de tournées, beaucoup de retard et des files d'attente exaspérantes à notre bureau de poste habituel. La poste n'est pas une marchandise, c'est un service. Public.

Je reproduis ci-après un bijou de billet publié dans Le Monde le 29 août 2008 sous la signature de Robert Solé. Tout est dit en quelques mots. Un régal…

Service public

La poste sera donc privatisée en 2011. Elle s'y prépare activement. Hier, en faisant la queue au guichet, j'ai bénéficié de publicités pour des boissons gazeuses et des crèmes adoucissantes pour les mains, qui passaient en boucle sur un écran. Quand j'ai acheté un timbre, l'employée m'a demandé : "Je vous mets les enveloppes avec ?" Elle m'a vendu aussi un tube de colle spéciale qui permet de bien les cacheter. "Vous avez la carte de la Poste ?, s'est-elle enquise d'un air gourmand. Je vous la fais, ça demande une minute et vous pourrez cagnotter des points."

Sur le chemin de la sortie, le conseiller financier m'a saisi par la manche : "Monsieur Sole (leurs listes informatiques ne font pas les accents), avez-vous un instant ?" Il m'a entraîné dans son bureau : "Votre Livret A a atteint son plafond. Connaissez-vous le Livret B ? Nous faisons des promotions en ce moment." Je n'ai pas tardé à découvrir aussi les avantages des Livrets C et D. Il a été si convaincant que j'ai souscrit à toutes les lettres de l'alphabet. Ce qui m'a valu 200 points. Mon cadeau, lui, un tire-bouchon clignotant, me sera livré à la maison. Par la Poste.

21 septembre 2008

Sénatoriales 2008 : Chez nous…

logo_senat

Voici les résultats des élections sénatoriales dans les Bouches-du-Rhône. Il y avait 4 sièges sortants à gauche et 3 à droite. Le nombre de sièges à pourvoir est passé à 8, avec la création d'un nouveau siège pour ce renouvellement. Pour 8 postes, il y avait 5 listes dont 2 ont dominé : 5 postes de sénateurs sont allés à gauche et 3 à droite.

                               Inscrits :             3061

                               Votants :             3051  (99,67%)

                               Blancs ou nuls :  52        (1,70%)

                               Exprimés :          2999  (97,97%)

"Faire gagner les BdR" (PS / PC) :

1686   (56,22%)   écart + 504 voix :   5 ELUS 

Jean-Noël GUERINI

Isabelle PASQUET

Roland POVINELLI

Samia GHALI

Serge ANDREONI

"Réussir nos villes et nos villages dans le BdR" (UMP) :

1182   (39,41%) :   3 ELUS

Jean-Claude GAUDIN

Sophie JOISSAINS

Bruno GILLES

  "L'écologie Les Verts" :                    77 (2,57%)

  "Faire Front pour le Sénat" (FN) :    39 (1,30%)

  "Parlement du handicap" :               14 (0,47%)

Et maintenant, un peu humour grinçant au risque d'énerver certains de mes amis de gauche Si, pour son nouveau mandat, Jean-Noël Guérini adopte le même comportement de cancre que lors du précédent, on ne pourra compter que sur 4 sénateurs de gauche actifs. En dix ans de mandat de sénateur, Guérini s'est plutôt fait remarquer par son... inactivité parlementaire : membre d'aucune structure de travail interne de la haute assemblée, une seule proposition de loi, 5 interventions en séance publique et 119 questions au gouvernement, ce qui permet d'esquiver la présence à Paris...

D'ailleurs, les 2 sénateurs les plus assidus ont été Jean-François Picheral (PS) et Robert Bret (PC) qui ne se représentaient pas. Coup de chapeau à eux deux !

Guérini a reçu le soutien de François Bernardini, maire d'Istres. Tactique ? On le saura dans les mois qui viennent à travers les manœuvres du congrès du PS. Il pourrait bien y avoir de gros orages. Quant aux Verts, qui n'en finissent pas de se créer des embrouilles et qui ont fait du yoyo jusqu'à la veille du scrutin, il n'y a pas à dire : ils en voient de toutes les couleurs.

      

Au niveau national, le Parti Radical de Gauche obtient 4 nouveaux sièges de sénateurs (2 hommes, 2 femmes) et perd 1 siège.

19 septembre 2008

A Aix, on collecte les taxes au fond de nos poubelles

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(Clic sur les images pour agrandir) 2006 et 2008, les plus fortes augmentations

On m'a souvent fait la réputation d'être un chercheur de virgules. Je crois que je la mérite. Y ayant grandement contribué, je revendique donc cet honneur. Pour enfoncer le clou, en voici une nouvelle illustration. Le mois de septembre est aussi celui où l'on paie pour ses ordures ménagères. J'ai fait un petit récapitulatif des taxes prélevées par la Communauté d'agglomération du Pays d'Aix depuis six ans. Et ben, on est fait comme des rats, si l'on peut dire.

                    Taux 2003 : 3,09%

                    Taux 2004 : 3,02%

                    Taux 2005 : 3,68%   (+ 25%)

                    Taux 2006 : 6,04%   (+ 66,67%)

                    Taux 2007 : 6,04%   (+ 2%, inflation et année électorale)

                    Taux 2008 : 7,23%   (+ 21,57%, année non électorale)

Faut-il commenter ?

19 septembre 2008

Décret EDVIGE : Alliot-Marie fait encore sa maline

Auditionnée jeudi à l'Assemblée nationale par la commission des lois, Michèle Alliot-Marie s'est encore un peu plus enfoncée dans le discrédit. "Le fichier Edvige était trop flou et trop général, il fallait donc l'améliorer", a-t-elle mastiqué sans aucune honte devant les députés présents et face aux caméras. "Les renseignements sur la santé, la vie sexuelle et les choix religieux ne servent à rien, il est donc inutile de les faire figurer dans le fichier," a-t-elle commenté, comme frappée par la découverte.

Evidemment, elle n'a pas trouvé ça toute seule. Des milliers de mécontents le lui avaient envoyé dire. Que lui importe, elle aime bien faire celle qui a toujours une idée lumineuse. Il y a encore quelques jours, elle narguait tout le monde à tour de micros pour faire sa maline en cautionnant un fichier à la KBG ou la Stasi.

Nous sommes tous des délinquants, oui, tous ! Ben, voilà, retour à l'envoyeur. M'est avis qu'on devrait lui décerner un gros malus, c'est à la mode, lui enlever des points sur son CV et lui en faire quelques-uns pour recoudre son cerveau.

On a dégommé un grand chef de la police pour une histoire de nain en plâtre dans le jardin corse d'un clown. Qu'attend Nicolas Sarkozy pour dégommer à son tour cette irresponsable ? Et le président lui-même, ne devrait-il pas s'auto-licencier pour avoir choisi une si mauvaise ministre ?

Pour alimenter la réflexion, je reproduis ci-dessous un article paru dans la rubrique "Rebonds" de Libération du 18 septembre 2008, écrit par Patrick Klugman, avocat à la cour, vice-président de SOS-Racisme, conseiller de Paris, groupe socialiste et radical de gauche.

Simplement, retirez Edvige !

Edvige, c’est un bien joli nom pour une vilaine idée. Il est évidemment nécessaire pour la toute nouvelle Direction générale de la sécurité intérieure de disposer d’un fichier de renseignement efficace. Mais, même après les contorsions et les promesses du gouvernement pour rendre ce fichier présentable, rien n’y fait : Edvige ne doit pas être amélioré mais retiré.

En vérité, tout dans cette affaire est scandaleux, à commencer par l’hypocrisie qui a servi de prétexte à sa création. Selon une rhétorique désormais usée, le pouvoir exécutif explique qu’Edvige répond au louable souci de donner un cadre juridique à des pratiques préexistantes. Voilà une bien curieuse notion de l’Etat de droit qui voudrait que quand l’Etat bafoue ses propres règles, il s’en crée de nouvelles qui sont conformes à ses écarts. François Mitterrand avait certes violé les principes républicains les mieux établis en faisant procéder à des écoutes illicites, mais il avait eu le bon goût de ne pas chercher à donner à de telles dérives une apparence légale.

De plus, qui mieux que Nicolas Sarkozy - qui a subi les affres d’une enquête illégale diligentée au plus haut niveau de l’Etat sur la base de fichiers truqués - pouvait mettre un terme aux tentations barbouzardes des services ? Vient ensuite la méthode qui consiste à procéder en catimini, par décret, au début de l’été plutôt qu’au grand jour par la loi, aux termes d’un vote sur une question qui implique une restriction des libertés. De cela au moins, le gouvernement aura été puni, puisqu’il a dû concéder la procédure législative qu’il avait soigneusement contournée dans un premier temps.

Reste l’essentiel. Pour son aspect le plus problématique, Edvige confère aux services de renseignement un pouvoir exorbitant d’enquête et de collecte d’informations privées sur toutes les personnes ayant un rôle sensible dans notre pays. L’article 1-I du décret du 27 juin 2008 dispose en effet qu’il a pour finalité "de centraliser et d’analyser les informations relatives aux personnes physiques ou morales ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui jouent un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif, sous condition que ces informations soient nécessaires au gouvernement ou à ses représentants pour l’exercice de leurs responsabilités". Rappelons qu’en l’état, les informations collectées concernent notamment le patrimoine, la santé, l’orientation philosophique, religieuse, politique et sexuelle. La conservation comme la consultation de ces données ne sont encadrées par aucun garde-fou sérieux d’autant que les personnes visées ne disposent d’aucun droit d’accès et de rectification en violation des dispositions de la Convention européenne des droits de l’homme.

Au vu de ce décret, le gouvernement dispose d’informations susceptibles de faire pression sur tous ceux - de Philippe Val à Bernard Thibaut - qui ont la vocation, la profession ou le goût de s’opposer à lui. Sus à Knock, grâce à Edvige, toute personne "importante" est un délinquant qui s’ignore… mais qui ne sera plus ignoré. En bref, le fichier traite en suspect tout individu dont le seul tort est d’être un citoyen engagé et livre à l’emprise de l’Etat la vie privée de ceux qui ont le plus besoin d’en être protégés.

De cela notre démocratie ne peut se satisfaire. Car le nouveau dispositif de renseignement ne heurte pas seulement nos consciences. Il viole notre droit et partant devra être tenu pour illégal par le Conseil d’Etat qui se prononcera prochainement. Edvige est contraire à la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, inscrite dans le préambule de notre constitution, dont l’article 10 dispose que "nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi" et l’article 12 précise […] "que la force publique est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée".

En s’opposant à Edvige, certains ont raison, à gauche, de se revendiquer du libéralisme car il ne s’agit de rien d’autre que de protéger le citoyen contre l’intrusion et l’arbitraire de l’Etat. A présent, un nouvel Edvige nous est promis et serait déjà prêt. Choix cornélien pour le gouvernement : soit ce texte est vidé de ses dispositions les plus choquantes et il n’en reste rien. Soit il est maintenu en l’état et il sera promis à l’annulation judiciaire. La réponse pourrait se situer du côté de l’Elysée. Le président de la République a lancé une pirouette dont il a le secret : "Je veux une solution […], avec une règle très simple : tout ce qui est nécessaire à la sécurité des Français, il faut le garder. Tout ce qui n’est pas indispensable à la sécurité des Français, il faut l’enlever." Monsieur le Président, puisque cette règle est simple, je vous propose de l’appliquer simplement : retirez Edvige !

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18 septembre 2008

Pour la culture, c'est OK, pour le recours, c'est KO

Deux décisions politiques d'importance le même jour, c'est un peu comme fromage ET dessert. Bon, depuis hier, l'annonce de la désignation de Marseille capitale européenne de la culture a été largement expliquée et commentée partout. Maryse Joissains qui, il y a un an, n'avait pas bien compris de quoi il s'agissait, s'était ensuite rachetée une conduite en prenant le train en marche.

Ses déclarations d'hier ont complètement occulté sa bévue. Il n'y a qu'au journal de France 3 local qu'un journaliste a osé lui rappeler son fait. Mais, elle a fait semblant de ne pas entendre et s'est lancée dans une défense et illustration des bienfaits du choix de Marseille. On pourra relire le compte-rendu que j'avais rédigé au sujet de son comportement en octobre 2007 (voir ci-dessous).

L'autre décision concerne le rejet du recours en annulation de l'élection municipale déposé par Stéphane Salord en son seul nom. Certes, il y avait bien des motifs en fait qui auraient pu faire aboutir le recours mais le tribunal administratif a jugé qu'ils n'étaient pas suffisants en droit. De ce point de vue, Maryse Joissains a certainement bien manœuvré pour enlever tout espoir à son ex-"super" adjoint de revenir comme un homme tout blanc sur la scène aixoise. Si j'en crois mon petit doigt, il pourrait d'ailleurs avoir à se justifier dans un certain nombre d'autres domaines. Attendons, je ne puis en dire plus pour l'instant.

Idem pour Maryse Joissains. La Chambre régionale des comptes (CRC) a épluché sa gestion municipale et l'on en saura plus bientôt sur la conduite des affaires d'Aix. De même, il faudra bien aussi que le public soit informé sur l'audit réalisé par la Mission interministérielle d'inspection sur le logement social (Miilos) qui a bien du mal à sortir des coffres de l'OPAC Pays d'Aix Habitat (voir mes articles ci-dessous). Je vous en dirai peut-être aussi un peu plus incessamment.

Enfin, le moment venu, deux autres cas, dont je n'ai encore jamais parlé dans mon blog et qui n'ont pas été ébruités en direction des médias pour cause de procédures en cours, pourraient bien intéresser les Aixois. Il y a aussi des soupes qui se mangent froides longtemps après.

à Mes articles sur Marseille et Aix :

Ÿ du 12 octobre 2007 :

"Marseille, capitale européenne et Aix…à la trappe" :  http://castronovo.canalblog.com/archives/2007/10/12/6507079.html

Ÿ du 26 octobre 2007 :

"Culture : Marseille capitale, Aix capitule…" : http://castronovo.canalblog.com/archives/2007/10/26/6667862.html 

       

à Mes articles sur l'OPAC :

Ÿ du 5 janvier 2008 :

"Logement : Les bobards honteux de Maryse Joissains" :  http://castronovo.canalblog.com/archives/2008/01/05/7449520.html

Ÿ du 7 juillet 2008 (incluant celui du Ravi n°54)

"Logement : Pays d'Aix Habitat, toujours aussi OPAC..." :  http://castronovo.canalblog.com/archives/2008/07/07/9837489.html

Ÿ du 12 septembre 2008 :

"OPAC Pays d'Aix Habitat : La folle saga continue…" :  http://castronovo.canalblog.com/archives/2008/09/12/10550288.html

"OPAC : Le Ravi nous en dit plus sur le scandale !" : http://castronovo.canalblog.com/archives/2008/09/12/10550373.html

16 septembre 2008

MARSEILLE, capitale européenne de la culture 2013 !

URGENT (16h30)

logo_marseille_2013

C'EST FAIT !

16 septembre 2008

Décret EDVIGE : Le bal des faux-culs

Certains ministres n'ont vraiment plus aucun sens du ridicule.

Michèle Alliot-Marie a d'abord joué les gros bras, péremptoire et coincée comme à son habitude, pour justifier l'injustifiable. Après les critiques virulentes contre le décret, y compris au sein du gouvernement et de l'Ump, elle a même cru devoir faire dans l'humour de bas étage pour moquer les graves remontrances des mécontents.

François Fillon, se pointant comme le petit chef qu'il n'est pas, lui a emboîté le pas pour dire qu'il a remis chacun à sa place et qu'il n'y a rien à retoucher au décret.

L'inénarrable député Frédéric Lefèvre, dont la langue commence à ne plus être assez large pour tout le travail de lèche qu'il lui donne à faire, s'est fendu de déclarations de soutien servile à l'œuvre liberticide.

Et puis, gros patatras, Nicolas Sarkozy a humilié tout ce beau monde en ordonnant une refonte du décret. Michèle Alliot-Marie a alors avalé son bâton et, avec les mêmes accents martiaux, a annoncé qu'elle avait sous-estimé l'ampleur des inquiétudes et qu'elle allait donc proposer un projet de loi au parlement. Hier, autre rebondissement, on a appris que ledit décret ferait l'objet d'une nouvelle mouture, "très allégée".

Pour dire les choses sans ambage, le gouvernement patauge et prend les Français pour des imbéciles. En gros, il navigue à vue et se contredit en quelques jours. Le pire, c'est le manque de conscience de tous ces gens-là, qui se réfugient sans vergogne dans le "c'est-pas-moi-c'est-l'autre". Nicolas Sarkozy n'est pas de reste, lui qui a feint de découvrir le problème pour mieux en faire porter la responsabilité à sa ministre de l'intérieur, qu'il n'avait pas manqué de flatter quelques heures auparavant. Quel courage !

Toutes vérifications faites, le décret du 1er juillet a bien été signé par Michèle Alliot-Marie et… par François Fillon en personne. Comment se fait-il que le président de la République, dont on connaît la propension à vouloir s'occuper de tout, jusqu'à la moindre punaise tombée du mur, puisse ignorer l'existence d'un décret de cette importance, bien dans la lignée de sa politique ultra-sécuritaire ? N'en ont-ils jamais parlé en conseil des ministres ? Difficile à gober.

Avis : tous ceux qui souhaiteraient suivre des cours de danse du ventre, de tango chaloupé et de valse à l'envers, sont priés de s'adresser à l'Elysée et à Matignon pour inscription au bal professionnel des faux-culs. Deux super cadeaux les atttendent : une invitation à la sauterie du 14-Juillet et une autre à la prochaine université dansante d'été de l'Ump.

16 septembre 2008

Pas besoin de gros mollets pour la semaine du vélo

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Le stand des bénévoles à Assogora

Une semaine pour oser le vélo. Ou, plus exactement, pour promouvoir la mobilité, lutter contre la pollution et entretenir sa santé. Pour se joindre à cette initiative sans esprit de compétition, et sans conditions d'âge, pas besoin d'avoir de gros mollets ou d'avoir fait le Tour de France.

A Aix, comme tous les ans, l'association ADAVA-ADTC (Association pour le droit au vélo et le développement des transports collectifs en pays d'Aix) participe de manière très active, et sympathique, à la Semaine Européenne de la Mobilité du 16 au 22 septembre. Elle était déjà présente dimanche à Assogora pour sensibiliser le grand public aux modes doux de déplacements.

Ce mercredi 17 septembre donc, l'ADAVA organise une grande manifestation à vélo et autres véhicules à propulsion humaine en coopération avec "Aix-in-Roller" (rollers, patinettes et tous autres véhicules assimilés).

Le top départ est fixé à 18h30 au stand situé sur la placette du Roi René en haut du cours Mirabeau. Il s'agira de faire un tour de la ville historique : descente du cours, tour de la Rotonde, avenue Victor-Hugo, boulevard circulaire, Sextius et retour Rotonde avec arrivée à la MNE (Maison de la nature et de l'environnement). Les participants y seront accueillis avec des rafraîchissements. Hop, tous en selle !

Programme, activités et manifestations de l'ADAVA-ADTC :

http://adava.adtc.aix.free.fr

15 septembre 2008

Hier, Assogora a envahi le cours Mirabeau

Assogora_14

(Clic sur l'image pour agrandir)

Vue partielle du cours Mirabeau

Le doute n'est pas permis. La vie associative a une botte secrète, celle de réussir à dompter le ciel chaque deuxième dimanche de septembre. Ce fut encore le cas hier. Point de pluie, point de mistral, rien que du bleu. Des milliers de visiteurs ont déambulé sur le cours Mirabeau, ont discuté avec les bénévoles et emporté des prospectus et de précieux renseignements sur les activités associatives du pays d'Aix. Ça fait trente ans que ça dure. Cette année encore, quelque 450 stands ont ouvert leurs bras aux passants.

Comme à chaque rentrée, depuis sa création, j'ai aussi parcouru le cours de haut en bas durant un périple qui aura duré cinq heures. J'y ai revu tous ces visages familiers impliqués depuis longtemps dans la vie de la cité. J'ai rendu visite aux stands d'associations auxquelles j'ai participé pendant tant d'années.

J'ai quelque fierté d'avoir été l'un des vingt-trois fondateurs d'Aix-Associations en 1989, devenu Pays d'Aix-Associations, et d'en avoir assuré la vice-présidence pendant six ans. Cela a permis la mutation de ce qui n'était qu'une "foire" en un vrai salon-exposition. Je ne suis pas moins fier d'avoir proposé en 1990 le nouveau nom "Assogora" qui a désormais été adopté par tout le monde.

Hier, la fête était belle, avec des animations, de la musique et de la danse sur le pavé du cours qui a accueilli ce qui ce se fait de mieux en termes d'échanges et de construction de vie en commun.

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