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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO

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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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31 octobre 2008

INFO POLITIQUE EXCLUSIVE SUR LA MAIRIE D'AIX

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Sur mon blog, vers la mi-journée,

mise en ligne d'une info exclusive

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30 octobre 2008

Le cambriolage du Livret Aïe déjà programmé ?

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C'est le tournis des chiffres. Alors que nous essayons piteusement de compter nos derniers petits euros dans nos porte-monnaie (le mot "bourses" est inapproprié), les milliards déroulent leur farandole narquoise sous nos yeux ébahis devant la télé.

Tiens, on nous parle même de notre Livret Aïe et du sale tour de cochon qui risque de nous piquer du taux d'intérêt. On nous évoque aussi ces belles niches fiscales qui ne sont quand même pas faites pour les chiens et qui plombent les recettes des budgets nationaux. On nous annonce itou que quelques milliers de fortunés bien conseillés par des margoulins ne paient aucun impôt sur le revenu, soit un gros manque à gagner pour les finances publiques.

Sous de faux airs d'information transparente, il est pourtant de plus en plus difficile d'évaluer tout ça à l'étalon de la misère généralisée. Il nous faut passer par des comparaisons pour piger un peu ce que ça représente. Prenons juste un exemple.

Le budget de l'Education nationale, c'est 58 milliards d'euros. Le bouclier fiscal, c'est 15 milliards et le budget voté par l'Assemblée nationale pour recapitaliser les banques françaises, c'est 42 milliards, sans compter les 320 milliards prêts à servir de caution.

Ce pauvre RSA peut aller se cacher avec son pituiteux 1,5 milliard qui a été bricolé avec les fonds de tiroirs troués. Avec ça, les SDF vont sans doute enfin pouvoir devenir propriétaires de leurs cartons…

Voir aussi mon article du 21 mai :

"Qui croire ? Le gouvernement ou ma banque ?"

http://castronovo.canalblog.com/archives/2008/05/21/9259232.html

30 octobre 2008

On ne siffle pas que La Marseillaise…

La machine sarkozyenne à décerveler marche à fond pour tenter de convaincre du bien-fondé de ses initiatives contre la crise.

Comme Le Canard Enchaîné l'a écrit ce mercredi, les ministres sont cornaqués par un conseiller en communication qui leur fabrique des formules censées positiver la politique gouvernementale : "Il faut absolument que vous ayez un message pragmatique. Il doit être très simple. Vous devez dire que l'action du président est destinée à protéger les Français et pas à sauver les banques".

Et, devinez quoi ? Le premier perroquet que j'ai entendu répéter la forte leçon, c'est la poétesse Nadine Morano, interrogée quelques minutes avant les questions orales au gouvernement. C'est à se demander pour quelles raisons fantasques les récentes visites en Provence des ministres Darcos, Dati, Bachelot, Santini et Fillon ont été sifflées par des centaines de manifestants.

Peut-être pour partager le privilège de leur maître Sarkozy ? Il doit bien y avoir des problèmes quelque part, non ? Au fait, on ne sait pas si le conseiller en communication a bien recommandé aux ministres de ne pas réagir aux huées aussi grossièrement que leur président.

29 octobre 2008

A Aix, il n'y a pas que la météo qui se gâte…

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Véhicule brûlé à Saint-Eutrope fin 2007

Il n'y pas que la météo qui se gâte. Ces derniers jours, ce sont aussi les mauvaises nouvelles qui se mettent à pleuvoir dru sur Aix.

Au centre ville, les forains protestent contre le sort qu'il est fait par la municipalité. Le problème de l'emplacement du marché est posé depuis quelques années déjà sans qu'une solution définitive n'intervienne. Les forains du palais de justice ont été obligés de déplacer plusieurs fois leurs installations vers le cours Mirabeau, puis de retourner autour du palais et de nouveau sur le cours. Voilà maintenant, comme chaque année à cette époque, que la mairie leur demande de dégager pour laisser la place aux fameux mais controversés chalets. Où est la cohérence ? Il semble que les courges ne se trouvent pas que sur les étals.

Les médias nous apprennent qu'une partie du sol de la cour du collège Mignet s'est effrondrée, là même où l'on agrandit le parking. Pas de victimes, certes, mais un vrai danger.

A l'autre bout de la ville, les Luynois découvrent que le collège promis il y a cinq ans ne sera finalement pas construit. Les "explications" du Conseil général – il y aurait une baisse démographique – ont du mal à passer auprès de la population qui devra se résoudre à faire endurer des trajets aux enfants.

Plus grave, à Saint-Eutrope, un incendie de scooter près d'une canalisation de gaz a causé d'importants dégâts qui ont nécessité l'évacuation d'une cinquantaine d'habitants de l'immeuble le plus proche.

Dans d'autres quartiers, Encagnane et le Jas de Bouffan, des voitures brûlent sans que les médias n'en parlent vraiment. Ainsi, des riverains nous alertent que ces faits se déroulent régulièrement, au pied même des immeubles. Certains évaluent les incendies à une dizaine par semaine. Il semble que ce soit le fait de bandes rivales qui agissent à l'aveugle et s'attaquent aux biens d'habitants qui n'ont rien à voir avec tout ça. D'autres véhicules sont systématiquement tagués. Il y a une quinzaine de jours, un vigile de magasin qui tentait d'empêcher un vol a reçu des coups de ciseaux. La peur s'installe et certains habitants se mettent à craindre le pire.

Faudra-t-il être confronté à des tempêtes pour s'intéresser à ces questions ?

28 octobre 2008

Questions pour un champion : Comme si c'était hier…

Hier soir, l'émission de France 3 fêtait ses 20 ans, avec quelques jours d'avance. La vraie première fois, c'était le 6 novembre 1988.

C'est tout juste un an après sa création que, tel un inconscient, j'ai voulu participer à la sélection régionale organisée à Aix à la MJC Bellegarde où se sont présentés 150 candidats. Ce 25 novembre 1989 donc, au bout d'une première série de 50 questions, il ne restait plus que la moitié des concurrents. C'est à l'issue de la seconde salve de 50 questions que les 10 meilleurs ont été retenus pour un passage à l'antenne. Et j'étais heureux d'en faire partie.

Mi-janvier 1990, la production me téléphone pour savoir si je suis prêt pour aller à Paris. Banco, je n'hésite pas une seconde. L'enregistrement se fait le 23 janvier pour une programmation mi-février.

A cette époque, j'étais correspondant de presse pour Le Provençal. J'avais proposé de raconter mon aventure aux lecteurs juste après la diffusion. Je connaissais le résultat de mon parcours mais il avait fallu le taire pour entretenir le suspense.

Qualifié en troisième position au "4 à la suite", je n'avais pas vraiment le choix. Les deux thèmes restant n'étaient guère à mon goût. J'ai opté pour la "Gironde". Le plongeon ! Le drame ! Que des questions de cépages (moi qui ne bois pas !) et de dates historiques locales que seuls de redoutables thésards, et encore, peuvent connaître. Je n'ai récolté qu'un misérable point. Insuffisant ! Au revoir et cadeau, la magnifique encyclopédie "Chronique de l'Amérique".

Voici, tirées de mes archives, mes narrations de cette expérience ébouriffante…

                              

(Clic sur les images pour agrandir)

Articles parus sous ma signature dans Le Provençal

le 26 novembre 1989 et le 15 février 1990

             

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27 octobre 2008

Mes petits calissons…

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Parachute

Comment s'y prendre pour ne pas être fauché ? Le margoulin s'offre un parachute doré, l'exploité met un gilet jaune.

Impôts

Certains trouvent terrible d'avoir à payer des impôts. C'est plus terrible encore de ne pas pouvoir en payer.

Première dame

Etrange d'entendre parler de "première dame" alors que l'actuelle n'est en fait que la dernière en date d'une série.

27 octobre 2008

Après le bras de fer, enfin le Logis du Bras d'or

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(Clic sur l'image pour agrandir) Le Logis du Bras d'or

Photo parue dans Le Courrier d'Aix du 25 octobre 2008

Lundi dernier, Maryse Joissains a inauguré le Logis du Bras d'or, ancienne maison du compositeur Darius Milhaud qui vécut longtemps à Aix. Tous les Aixois, et au-delà, peuvent se réjouir qu'un si beau fleuron du patrimoine construit en 1670 ait été conservé et restauré pour y abriter des activités culturelles comme une marque forte dans le nouveau quartier de Sextius-Mirabeau.

Pourtant, la maison a failli être démolie. Le sauvetage de cette maison n'aura donc pas été de tout repos. En 2001, à son arrivée à la mairie, Maryse Joissains a voulu redéfinir l'îlot A du quartier quasi achevé. Pour cela, au conseil municipal du 20 juin 2002, elle a fait voter une délibération qui incluait la disparition de la maison.

Selon Maryse Joissains, entre autres nombreuses considérations, il fallait suivre sans broncher les conclusions du commissaire enquêteur qui avait écrit noir sur blanc que le Logis du Bras d'or n'offrait "aucun intérêt architectural, aucun intérêt historique, aucun intérêt au niveau du devoir de mémoire". Rien que ça !

Le maire s'était rangée à cette vision réductrice en donnant le change avec deux propositions : pérenniser le nom de Darius Milhaud et édifier son buste dans le jardin des Allées provençales (là où se trouve maintenant la statue de Paul Cézanne) ou bien créer un musée dans la carrière du Marbre noir sur la route Cézanne.

Toute l'opposition de gauche avait voté contre la délibération modifiant l'îlot A et, par conséquent, contre la destruction du Logis. De son côté, la mobilisation d'un large collectif d'associations de défense et de mise en valeur du patrimoine aixois (Association pour la restauration et la sauvegarde du patrimoine en pays d'Aix, Association de protection des demeures anciennes...) a été tellement forte que le ministre de la culture de l'époque a accepté, fin 2002, de classer la maison Darius Milhaud à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Lors de son discours d'inauguration de lundi, Maryse Joissains ne s'est pas attardée sur sa décision négative de 2001. Elle a même laissé entendre qu'elle avait joué un rôle éminent pour le maintien de la maison qui s'inscrit maintenant dans un large forum d'offre culturelle. La vérité étant quand même un peu différente, la mise au point ci-dessus s'avérait donc nécessaire…

Lire l'excellent dossier du Point du 14 décembre 2001 :

http://www.lepoint.fr/actualites-region/le-bras-de-fer-culturel/1556/0/59570

L'historique du Logis du Bras d'or :

http://apdapa.free.fr/pages/milhaud/milhaud_histo_fr.htm

Les échanges de courriers pour la défense du Logis du Bras d'or :

http://apdapa.free.fr/pages/milhaud/milhaud_lettres.htm

Le Logis du Bras d'or abrite désormais l'association "Arcade" :

www.arcade-paca.com

25 octobre 2008

La télé, une grande histoire de copains…

Remettons une (dernière ?) couche sur les innocents copinages politico-télévisuels. Aujourd'hui, France 2 replace en orbite, et en début de soirée d'un samedi, l'inénarrable Patrick Sabatier, un habitué du vide sidéral dont on connaît le talent pour atteindre des sommets d'indigence. Ce grand copain de Sarkozy, il ne s'en cache pas, fait donc un retour sur le service public qui le recycle après les années d'errance qui avaient suivi son éjection de la chaîne du béton.

Autre joyeuse information de ce jour, les planants frères-robots Bogdanoff, parfois scientifiquement controversés mais au gros penchant sarkozyste revendiqué, vont de nouveau pousser du menton sur France 2 pour nous fourguer une énième fois le même concept d'émission dont seul le nom replâtré "Science X" est censé annoncer de l'inédit. On ne sait s'il faut comprendre la lettre du titre au sens des programmes à images cryptées ou si elle n'est qu'un subtil moyen destiné à préserver des anonymats... que Canal + a dévoilés à la mi-journée.

En effet, la réalisation comporte deux cachoteries. Le faiseur d'animations, chef de projet de l'émision, s'appelle par pur hasard Laurent Juppé. Vous savez celui que son premier ministre de père avait logé dans un appartement relevant des discrètes propriétés de la Ville de Paris. Quant à la musique du générique, elle a été composée par un certain Pierre Sarkozy, l'autre fils de…, qui produit un (dé)rappeur s'attribuant des compétences médicales. On comprend mieux maintenant pourquoi le président avait trouvé que France 2 n'accordait pas assez de place aux sciences !

25 octobre 2008

Le Canard Enchaîné : "Sarko, nouveau pdg de la télé"

Comme une autre illustration à mon article de jeudi, il faut lire cette explication sur les grands arrangements entre "amis" parue dans Le Canard Enchaîné du 22 octobre 2008. Pour en savoir encore plus sur les boulets des chaînes, ne pas rater l'indispensable dossier du Canard, "La télé, c'est moi !". Sarkozy, nouveau pdg de la télé, c'est fait !

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(Clic sur les images pour agrandir)

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23 octobre 2008

Quand les journalistes font le trottoir

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Hier soir, j'ai regardé l'émission "Droit d'inventaire" sur France 3. Belle hypocrisie ! La présentatrice Marie Drucker, compagne d'un ancien ministre, fille de l'ancien parton de M6, nièce de celui qui aime tous les politiques et fait de longues émissions sirupeuses qui suivent toujours le sens du vent, recevait, entre autres, Catherine Nay, dont le compagnon est aussi un ancien ministre.

Et, pour notre malheur, le Patrick Poivre qui, depuis qu'il s'est fait lourder de la chaîne aux programmes béton, arpente tous les trottoirs, tous les couloirs, va pleurer sur tous les plateaux et s'érige en journaliste indépendant et irréprochable, lui qui a bouffé toutes les soupes et qui essaie de faire oublier sa fausse interview de Fidel Castro, ses "blancs" sur des informations dérangeantes concernant son ancien patron et les voyages en avion offerts par des politiques. L'homme qui, selon ses dires, affectionnait la pudeur n'arrive plus à la réprimer et s'étale ad nauseam sur tous les écrans.

Voilà par qui les Français sont "informés", des gens qui s'invitent entre eux, aux ordres des pouvoirs, au centre d'intrigues et sous les draps d'une confrérie connivente de la presse et de la politique. L'émission n'est qu'un alibi, une mascarade, un paravent, j'allais dire un cache-sexe.

On fait semblant d'analyser, on fait des retours dans l'histoire de la télé et on fait croire aux téléspectateurs que l'on parle librement. On évoque les débarquements de journalistes ou de présentateurs au gré des changements politiques. Y passent Christine Ockrent, épouse du ministre Bernard Kouchner, on occulte Béatrice Schönberg, femme du ministre Jean-Louis Borloo, on ne fait aucune mention des noms de fils, fille ou parent de… (par exemple, Jean-Pierre Elkabach qui en a placé quelques-uns) pourtant lisibles dans les génériques de certains programmes.

Pour la honte que je ressens pour eux, je ne veux même pas faire allusion à ces journalistes dont tout le monde sait qu'elles ont fréquenté les palais et même plus pour autres affinités et qui viennent nous cligner des yeux soit aux actualités, soit comme chroniqueuses.

Et puis, hier soir, comme depuis quelques temps, en trois minutes, Anne Sinclair qui, depuis les Etats-Unis où travaille son mari (quand il ne fait pas de petites pauses...), vient faire ses misérables "ménages" pour Canal + sur les élections américaines.

Il y a des jours où il est bon de se dire que, pour s'informer, il ne faut faire aucune confiance à ces castes consanguines qui s'acoquinent sans vergogne, qui acceptent les pressions, les compromissions et les soumissions, qui se gavent sur la crédulité des gens, qui ont perdu tout sens de l'honneur et qui marchent penchés, perclus par leurs courbettes.

Que ceux qui n'ont pas vécu les grandes œuvres hypnotiques de l'ORTF n'aient aucun regret. L'époque a peu changé. Et ce n'est pas avec un Nicolas Sarkozy qui veut maintenant nommer le PDG de la télévision publique que l'information sortira du temps des cavernes. Ses copains sont aux manettes des chaînes privées et ses amis marchands d'armes contrôlent les grands groupes de presse.

N'est-il pas symptomatique d'entendre chaque semaine les aboyeurs de l'actualité se muer en perroquets avec la même phrase "Comme l'a révélé notre confrère le Canard Enchaîné"…", non, le Canard ne "révèle" rien, il fait son travail, il fait de l'investigation, il fait du journalisme, lui. Le Canard est juste leur anti-confrère. Allez, un peu d'air !

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