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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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31 octobre 2007

Super légers : Joissains tape et le chaos n'est pas loin

ring

               

Rafale... d'uppercuts

Patience, patience, patience. Si l'heure n'est pas à la grande curée, cela lui ressemble fort. Lors de l'interview qu'elle a accordée à La Provence, Maryse Joissains a enfilé ses petits gants de boxe pour pilonner un à un ses "trois rigolos" et régler son compte à chacun, impitoyablement.

Parlant de Jean-Pierre Bouvet, elle a confirmé ce que tout le monde savait : il sera candidat à la cantonale mais il a été évincé de la liste municipale. S'agissant du sort des deux autres séparatistes, Stéphane Salord et Bruno Genzana, il s'avère encore moins glorieux.

Si le premier, plus offensif dans la critique, est déjà exclu de la prochaine liste, le second n'y figurera vraisemblablement pas non plus, à moins que, tête basse, il n'accepte les ricanements qui ne manqueront pas de lui être adressés. Le maire sortant vient de lui mettre la pression : s'il veut son soutien pour la cantonale, il lui faudra rester dans les cordes.

S'il s'obstine à jouer un pied dedans un pied dehors, il trouvera face à lui un autre boxeur UMP investi par Joissains. S'il monte sa propre liste municipale ou s'il rejoint une autre liste, ce sera le même tarif. Voilà donc Genzana en bas du ring, avec le double risque de perdre sa place à la mairie et au conseil général et de disparaître de la scène politique.

Le moment de vérité devrait se jouer au conseil municipal du 17 décembre. Que fera-t-il à ce coup de gong final ? Votera-t-il pour ou contre le budget ? Je n'ose imaginer une fuite par le recours trop évident au subterfuge de l'abstention ou de l'absence ! S'il ne se prononçait pas, les interprétations seraient encore plus assassines pour lui.

L'ayant observé depuis près de vingt-cinq ans, j'ai bien ma petite idée sur sa décision ultime. Mais, sachant que mes amis m'en voudraient si je lui soufflais le moindre conseil, je m'en garderai bien. Je ne vais quand même pas jouer au médecin soignant, non ?

Et vlan… dans les gencives !

Dans ses réponses, Maryse Joissains avoue aussi au grand jour que toutes les déclarations d'union de son équipe n'étaient donc que de façade. Car les brisures ne sont pas récentes. Elles remontent bel et bien au début du mandat lorsque trois listes ont artificiellement fusionné pour emporter la mairie.

Dès 2002, François-Xavier de Peretti, lucide, a pris le grand large dans une opposition frontale. Ce n'est pas le cas de Bruno Genzana et de Stéphane Salord. A grands uppercuts, Maryse Joissains cogne sur le comportement de ses deux adjoints.

Les coups qu'elle porte au portrait de Genzana sont sans pitié : "On ne peut pas contester en permanence les décisions que je prends et vouloir rester à mes côtés". "Je compose ma liste comme je veux, avec les gens dignes de confiance". A l'UMP, "J'ai très gentiment expliqué que je subissais depuis six ans des tentatives de prise de pouvoir de l'intérieur et que je ne souhaitais pas revivre ça six ans encore. J'ai besoin de sincérité et de loyauté, pas d'intrigues et de manoeuvres. Quand on monte une liste, on la fait avec des gens qu'on aime, des gens avec qui on a envie de travailler."

Au passage, elle lui décoche un coup de tête destiné à lui bien raviver la mémoire : "Ce n'est pas moi qui l'ai empêché de se présenter à la mairie ou à la députation pendant la très longue période où je suis restée absente de la scène politique. On peut se demander pourquoi, en 1995, il n'a pas pris la tête d'une liste. Pourquoi est-on allé chercher Jean-Bernard Raimond qui n'avait aucune attache ici ? S'il l'avait souhaité et qu'il s'était imposé, si Jean-Claude Gaudin l'avait soutenu, personne ne s'y serait opposé. Pourquoi les choses ne se sont pas passées comme ça ?"

Au sujet de Salord, Joissains empoigne sa seconde paire de gants : "Il était très proche de moi, c'est vrai. Mais il ne sera pas sur ma liste. Car je n'aime pas les révolutions de palais, les trahisons, les intrigues, l'absence de travail… J'en ai conclu que nous devions nous séparer à l'issue. Mais je ne lui enlève rien de ce qu'il a fait il y a sept ans à mes côtés pour gagner cette élection. C'est la suite qui n'a pas été à la hauteur."

Autrement dit, pour l'un comme pour l'autre, le constat est sans appel : en complotant, ils sont enfreint les règles du jeu. L'un n'a pas le tempérament d'un champion capable de monter sur le ring sans être "adoubé" (Joissains dixit) et l'autre n'a gagné aucun match !

Pour le reste de la charrette, Joissains annonce une douzaine de départs, "certains ne seront plus là parce qu'ils ont déçu". Ne citant aucun nom des heureux sortis, elle utilise la tactique du suspense à double crochet : ne leur laisser ni le temps de trahir avant la fin du match, ni la moindre chance de trouver une place ailleurs en ralliant d'autres listes.

Des gencives saignent déjà ou vont bientôt saigner. Saurez-vous identifier les futurs patients dans les salles d'attente d'urgence de nos amis les chirurgiens-dentistes ?

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31 octobre 2007

Avec Sarkozy, c'est un vrai compte défait par jour

sarkozyaugmentation

(Clic sur les images pour agrandir)

salaire_sarko

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30 octobre 2007

Joissains, entre astre et désastre

joissains

Et maintenant, elle exporte ses "marysades" à Marseille

C'est bien connu, Maryse Joissains ne fait pas toujours les choses comme tout le monde. J'ai raconté ici même son plantage dans l'opération "Marseille Provence, capitale européenne de la culture" (lire mon article du vendredi 26 octobre, ci-dessous).

Des témoins présents vendredi dernier à la réunion d'annonce officielle de la candidature marseillaise m'ont rapporté qu'elle n'a pas fait mieux sur la scène de l'Opéra. Sa prise de parole décousue devant un parterre d'élus, d'acteurs du monde culturel, de chefs d'entreprise et de la presse a été peu appréciée.

Le public l'a d'abord chahutée et, tapant dans les mains, lui a en quelque sorte signifié d'abréger. Se méprenant sur le sens de ces fausses acclamations, Maryse Joissains s'est crue... encouragée à poursuivre. C'est alors que le même public a commencé à produire quelques sifflets à son endroit, au point que le maître de cérémonie lui a fait comprendre qu'il fallait qu'elle mette un terme à son intervention. Elle a persisté, lançant "on ne m'empêchera pas de dire ce que j'ai envie de dire !"

Au micro, Jean-Noël Guérini, lui, a fait court. Mais il n'a pas manqué l'occasion de se payer la tête du maire d'Aix : "C'est ça, l'efficacité politique, madame Joissains !" Bref, les Aixois ne peuvent plus ignorer à quel point Maryse Joissains les représente dignement, même hors la ville.

Miroir, miroir, dis-moi que je suis la meilleure

Dans sa très longue interview publiée samedi dans "La Provence", Maryse Joissains, connue pour se vanter d'être modeste, s'est lâchée comme jamais.

A la question : "Députée, maire, présidente de la CPA… ça ne fait pas un peu trop pour une seule femme sur une longue période ?", elle n'a rien trouvé de mieux à répondre que ceci : "Non et je crois l'avoir démontré. J'ai été bien présente sur mes trois mandats depuis que je les ai et je me sens encore de les assumer quelques années, d'autant que je peux encore rationaliser mon organisation de travail et renforcer l'équipe autour de moi pour ne rien négliger."

Evidemment, parler de soi en ces termes ne peut relever que de la coquetterie, de rien d'autre… Mais la suite de sa réponse est venue invalider mon opinion bienveillante. Commentant l'idée qu'elle se fait d'elle-même, elle y est allée d'un couplet qui, depuis, a dû lui faire changer de pointure de chaussures, côté des chevilles.

"D'abord, parce que j'estime être plus intelligente, plus compétente, plus expérimentée et plus travailleuse que mes adversaires. Ensuite, parce que je considère mes mandats comme un sacerdoce. Pour les assumer, j'ai renoncé à tout le reste. Je ne m'accorde qu'un bref repos en été. Le reste, c'est tout pour la ville, le pays d'Aix et l'Assemblée, jour et nuit."

Nous, qui la voyons à l'œuvre depuis six ans, savons qu'elle n'arrive pas à mener toutes ses responsabilités de front.

Comme je l'ai raconté à plusieurs reprises ici même, et je suis loin d'être le seul à l'avoir observé, j'ai constaté qu'elle ignore très souvent la teneur de nombreux dossiers. Alors, elle s'embarque dans des discussions erronées.

Lorsqu'on le lui fait remarquer elle est obligée de faire appel aux fonctionnaires placés derrière elle pour obtenir les renseignements qu'elle aurait dû connaître. Certes, elle rectifie ses propos antérieurs mais se trouve toujours une excuse : "Je n'avais pas compris…", "on m'avait mal expliqué…", "j'ai confondu…", je peux pas tout savoir…"

Je reconnais bien volontiers que je ne fais personnellement rien pour l'aider, notamment en relevant systématiquement ses déclarations imprécises, ses contradictions flagrantes ou ses mensonges. Je suis même forcé parfois de lui rappeler quand un dossier nécessite un vote ou non, sans parler des obligations de base à respecter dans le déroulement de l'ordre du jour.

Conclusion : on dit que certaines personnes se trouvent si belles que le miroir se casse. Plus de doute, Maryse Joissains possède elle aussi un miroir mais ce n'est pas pour… réfléchir.

30 octobre 2007

Constitution et réformes : Sarkozy force sur la Vème

grenelle_institutions

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Edouard Balladur l’a lui même expliqué : plutôt que de "présidentialiser" le régime, il a voulu "responsabiliser" le président de la République. De fait, les réformes proposées par le comité Balladur vont vers un accroissement des pouvoirs du président de la République, mais aussi vers plus de contrôle du Parlement. Revue de détail.

* Les réformes qui pourraient avoir lieu.

   -- "Le Président définit la politique de la nation".

Cette petite phrase que le comité se propose de rajouter à l’article 5 de la Constitution change tout. Le Président deviendrait le seul maître à bord. L’article 20, qui stipule que "le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation" serait remplacé par "le gouvernement conduit la politique de la nation." Déterminant.

   -- La fin des 500 signatures.

Les futurs candidats à l’élection présidentielle n’auraient plus besoin de chasser la signature des élus, ce qui avait donné lieu à quelques aberrations lors du dernier scrutin. Les candidats pourraient être présélectionnés par un collège de 100.000 élus. Surprenant.

   -- Des élections en même temps.

Le premier tour des élections législatives pourrait avoir lieu le même jour que le second tour de l’élection présidentielle. De quoi soulever l’inquiétude, on pourrait voter aux législatives sans savoir qui est président de la République.

   -- Un Président à la chambre.

Le président de la République pourrait avoir le droit de prendre la parole devant l’Assemblée et le Sénat. C’était un souhait de Nicolas Sarkozy. C’est impossible en France depuis le coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte en 1851.

   -- Plus de référendums.

Le référendum d’initiative populaire (demandé par un cinquième des députés ou un dixième des électeurs) pourrait être possible. C’était une promesse de Ségolène Royal lors de la campagne présidentielle.

   -- Des nominations sous contrôle.

Les parlementaires pourraient notamment donner leur avis sur certaines nominations présidentielles.

   -- Fin du cumul des mandats.

Un ministre ne pourrait plus avoir un mandat électif. Idem pour les parlementaires, qui ne pourront plus détenir un mandat local. Cette proposition fait grincer des dents : difficile pour les parlementaires de garder une implantation.

   -- Une dose de proportionnelle.

Le comité Balladur souhaite profiter de la réforme pour introduire une dose de proportionnelle à l’Assemblée (20 ou 30 sièges). Une avancée qui ne relève pourtant pas de la constitution.

* Les réformes qui n’auront pas lieu.

   -- Limiter le nombre de mandats.

Certains membres du comité Balladur voulaient limiter à deux mandats présidentiels consécutifs. Ce ne sera pas le cas.

   -- L’article 16 existera toujours.

Il prévoit de donner les pouvoirs exceptionnels au Président dans des cas extrêmes. Pour Jack Lang, membre du comité, "cet article, au mieux, est inutile, au pire, dangereux."

29 octobre 2007

Politique de la ville : A Aix, ça ne passe pas bien

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Vendredi, à l'invitation du sous-préfet, je me suis rendu à la cité du livre où se tenait, à l'initiative du gouvernement, "la rencontre territoriale d'Aix". De quoi s'agit-il ? La secrétaire d'Etat à la politique de la ville, Fadela Amara, a souhaité lancer une vaste consultation sur les banlieues. Ainsi, pour les Bouches-du-Rhône, ont été prévues 19 réunions territoriales et 3 au niveau départemental.

En soi, l'idée semble bonne. Mais, une fois la réunion abordée, on s'est vite rendu compte qu'elle avait été visiblement menée dans l'urgence. Mal préparée, pas de diagnostic, pas d'informations livrées à l'avance aux participants, annonce d'une synthèse dès la mi-novembre.

Pourtant les thèmes de l'ordre du jour étaient sérieux : "l'accès à l'emploi des habitants", "le désenclavement et la fin de l'isolement des quartiers" et "l'éducation et la réussite". Comment répondre à des interrogations aussi cruciales en seulement trois heures ? Désolé de le dire mais ça sent l'opération "poudre aux yeux" façon Sarkozy.

D'ailleurs, je ne sais pas si l'information sur cette rencontre a été mal faite ou si les absents n'ont pas pris l'initiative au sérieux, mais je n'ai dénombré que 80 personnes présentes. Parmi elles, des jeunes, des présidents d'associations de quartiers (engagés depuis longtemps sur le terrain de la cohésion sociale) et quelques professionnels.

Au cours des échanges, une certaine tension s'est exprimée de la part de certains participants vis-à-vis des carences de la municipalité et de l'Etat sur les politiques urbaine, économique, associative et culturelle. Ce qui m'a le plus scandalisé, c'est l'absence massive des élus municipaux chargés des délégations concernées.

J'ai été le seul élu présent de bout en bout. Stéphane Salord a fait son tour de piste et puis s'en est allé. Bruno Genzana n'est arrivé qu'à l'extrême fin. Bruno de Fontgalland (adjoint de Luynes) a été un peu plus assidu. Geneviève Hamy (opposition) est restée un peu plus de temps. Quant à Maryse Joissains, annoncée à plusieurs reprises, elle n'est finalement pas venue. Je trouve ce comportement désinvolte et méprisant.

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29 octobre 2007

En direct avec les habitants de la Pinette

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(Clic sur les images pour agrandir)

Françoise Brassart (à gauche), Danielle Rumani-Elbez,

Lucien-Alexandre Castronovo et Michel Pezet

en discussion avec les habitants

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24 antennes relais sur un même toit !

Il est des visites de terrain qu'on ne regrette pas d'accomplir plusieurs fois. Ainsi, samedi, nous sommes retournés sur le terrain à La Pinette pour y passer toute la matinée. Lors des deux précédentes, il y a un an, nous avions établi des constats sur les conditions de vie des habitants du quartier.

Suite aux interventions de Michel Pezet, des avancées ont pu être opérées. Des travaux de double vitrage, de réfection, de mise en sécurité et d'entretien ont été menés par l'OPAC Sud. Guidés par l'amicale des locataires, nous avons enregistré d'autres demandes : le problème des charges trop élevées, l'état de propreté à améliorer et le danger ressenti au sujet des antennes relais (24 sur un même toit !).

Nous avons fait le tour de tous les immeubles et grimpé plusieurs cages d'escaliers. Nos multiples discussions avec les résidants ont confirmé la nécessité de traiter le quartier dans son ensemble : cadre de vie, espaces verts à l'abandon et à aménager et activités à relancer pour les différentes classes d'âge de la population.

Cette nouvelle visite sur place a renforcé notre conviction que, mettre la vie des quartiers au cœur de la campagne des municipales, était notre priorité absolue.

29 octobre 2007

Tu sais d'où je t'appelle ?

Grenelle de l'environnement. Gros succès ou usine à gaz ? Chacun croira ce qu'il veut : "Nous sommes sauvés !", "C'est déjà ça...", "C'est mieux que rien..." ou "Sauve qui peut !". Bref, on jugera aux résultats.

Mais, qui pourrait me dire, par exemple, pourquoi le thème des antennes relais n'a pas du tout été mis à l'ordre du jour ? Il me semblait bien pourtant que c'était une des mesures les plus évidentes à traiter. Le principe de précaution étant déjà inscrit dans la Constitution, il n'était pas difficile d'y recourir pour légiférer sur le sujet.

Mais, comme chacun sait, il faut que le business continue. 50 millions d'abonnés, des profits astronomiques (pub, télé…), des opérateurs que tout le monde connaît bien, un avenir radieux (ou de radiations…), faut pas gâcher le bonheur.

Un article dans "Le Canard enchaîné" de septembre révélait que, au bout de 10 ans, les utilisateurs intensifs de portables accroissent leurs risques d'avoir une tumeur cérébrale. Des enquêtes indépendantes recommandent de nouvelles normes d'exposition biologique, que ce soit pour les portables ou les antennes relais. 80% des études financées par des fonds publics concluent à l'existence d'effets sur nos organismes de l'exposition aux radiofréquences.

Pourtant, l'hypocrisie se poursuit. Même l'Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail) s'y met en consultant principalement des experts qui ont une fâcheuse tendance à entretenir des liens plutôt amicaux avec les opérateurs.

Mais, pas d'affolement, la vie est belle. On se ruinerait pour le plaisir d'étonner nos interlocuteurs avec la spirituelle devinette : "Tu sais d'où je t'appelle ?" Jusqu'au jour où ce sera… de l'hôpital.

29 octobre 2007

Sarkozy, le bienfaiteur humaniste qu'il nous fallait

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(Clic sur les images pour agrandir)

ecotaxe

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27 octobre 2007

Joissains veut virer Genzana et Salord de sa liste

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La friction est devenue fission. Maryse Joissains tire ses premiers feux : elle ne veut plus entendre parler de Bruno Genzana et de Stéphane Salord, annonçant tout de go que l'éventualité est infime pour qu'elle garde le premier et assurant aussi sec qu'elle rejette carrément le second.

La raison mise en avant ? La fumeuse initiative de consultation lancée en 2006 par Genzana, avec affichage grand format dans les rues d'Aix, sans avoir consulté… Joissains elle-même. Le motif de colère lui semble suffisant pour, faisant d'une pierre deux coups, signer la disgrâce de Genzana et régler son sort à Salord, pour complicité.

Jean-Pierre Bouvet, qui s'était aussi associé à la manœuvre de Genzana, semble épargné. N'a-t-il pas - le petit malin - récemment quitté l'équipe des "trois rigolos" (dixit Joissains) et piteusement accepté de ne pas figurer sur la future liste municipale en contrepartie d'un soutien pour tenter de conserver quelques chances d'être réélu conseiller général.

Bien sûr, tout cela couvait mais, pour passer à l'offensive, Maryse Joissains a attendu d'être certaine d'avoir son investiture par l'UMP, ce qui lui a été confirmé lundi soir à Paris. Depuis plusieurs mois, on savait que Joissains ne voulait plus voir Genzana figurer à son côté, ni sur une estrade, ni sur les photos.

Dans les coulisses, des élus nous confiaient qu'ils feraient tout pour faire battre Genzana à la cantonale et qu'ils ne donnaient pas cher non plus de l'avenir de Salord, qui ne se cache plus pour lancer piques et piques contre le maire.

Il y a un mois, au colloque sur l'habitat et les transports, Genzana avait sussurré quelques critiques sur la politique menée par la municipalité à la Duranne. Il y a une semaine, il marquait une autre distance timide en s'abstenant sur le dossier de la gare routière soumis au vote de la CPA.

Enfin, lors du conseil de lundi, en l'absence du maire, il n'a pratiquement pas pris la parole, laissant entendre un moindre soutien à tel ou tel dossier présenté par ses collègues.

Ce même soir, Salord était méconnaissable, visage fermé et renfrogné.

Que peut-il bien se passer maintenant ?

Si Maryse Joissains devait revenir sur sa décision concernant Genzana, quel compromis au rabais ce dernier pourrait–il accepter ? Les deux bannis iront-ils jusqu'à constituer leur propre liste ? Essaieront-ils de sauver leur peau en offrant leurs services à d'autres têtes de liste ? Genzana va-t-il pouvoir conserver son siège de conseiller général UMP et avec quels soutiens ?

Evidemment, la suite n'est pas encore écrite. En tout cas, il sera intéressant de voir ce qui se passera au cours du conseil municipal du 17 décembre, sans doute le dernier du mandat, mais surtout celui où le maire présentera le budget. Les deux adjoints le voteront-ils ou mèneront-ils une fronde susceptible d'entraîner d'autres élus dans leur sillage ?

En 1989, à deux mois de la fin du mandat, Gérard Bramoullé, déjà adjoint aux finances, et Maryse Joissains, alors première adjointe, avaient réuni et convaincu 17 élus de la majorité pour défier le maire Jean-Pierre de Peretti della Rocca et le mettre en minorité sur le budget, par scrutin à bulletin secret (autorisé par le Code général des collectivités territoriales), et en ajoutant leurs voix aux 14 de l'opposition, dont je faisais partie.

Aïe, aïe, aïe, ça sent l'orage !

27 octobre 2007

Marseille : Les rats attaquent...

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Je vous parle d'un temps que les moins de… Oui, enfant, j'ai vécu quelques années à Marseille, boulevard Chave, vous savez bien, là où passait le légendaire tramway de la ligne 68.

A deux pas de chez moi, il y avait le Jarret, un gros ruisseau qui fut ensuite couvert (époque Gaston Defferre) pour devenir une grande voie urbaine, reliant Plombières et la Capelette, si longue qu'elle hérita de quatre noms pour la désigner toute entière : boulevard Maréchal Juin, avenue Françoise Duparc, boulevard Sakakini et boulevard Jean Moulin.

Je me souviens que, le jeudi – c'était alors le jour de congé scolaire, c'est bien la preuve que je parle d'un autre millénaire – il arrivait que, avec mes frères et nos copains, nous passions par le Jarret en longeant les rives qui n'étaient que de pauvres tertres hideux. Parfois, nous nous y arrêtions pour nous ébahir de la vue d'un spectacle insensé, celui de centaines de rats n'ayant aucune pudeur pour se montrer même en pleine journée.

Avec l'éloignement et le temps, j'ai toujours trouvé amusant d'essayer de faire mon intéressant, comme je le fais encore ici, en narrant ces scènes vécues comme témoin privilégié d'une époque révolue.

Et puis, ce mercredi 25 octobre, regardant le journal de France 2, je me suis demandé si je n'étais pas pris d'une soudaine hallucination. Un reportage sur Marseille me ramenait en quelque sorte à ma souricière.

Là, sur mon écran, un défilé d'images mettait à l'horreur une parade de rats au cœur même de la ville – "un million, des rats gros comme des lapins, parole de Marseillais", dit la journaliste ! Un million, un par habitant, et même pas assez de chats !

Vous voulez vraiment mon humble avis ? Je n'éprouve aucune tendresse pour ces rongeurs, trop, trop modernes à mon goût. Je préfère encore le temps des souvenirs (merci ami Marcel Pagnol). Oui, je trouve que les rats de ma jeunesse avaient quand même plus fière allure… et c'était rat.

                     

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Le reportage de France 2 (1mn45), mercredi 25 octobre :

http://www.dailymotion.com/video/x3avax_marseille-les-rats-attaquent-le-cen

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