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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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6 avril 2007

Brèves sans morale

Bernard Toupie chez les (sarko)siens

Je m'abstiendrai de tout commentaire personnel sur le repreneur qui vient lui-même de se faire reprendre par plus repreneur que lui.

Le communiqué de Jean-Michel Baylet, Président du Parti Radical de Gauche est suffisamment clair pour n'en point rajouter.
"L'attitude de Bernard Tapie est pitoyable. Quand on a été ministre de François Mitterrand, quand on a porté haut et fort les valeurs du radicalisme, on n'a pas le droit de se commettre avec Nicolas Sarkozy. A partir de ce jour, Bernard Tapie n'est plus des nôtres."

Les députés battus… gagnants

Ce n'est pas ma tasse de thé mais là je suis scandalisé. Et après on vient se plaindre de l'antiparlementarisme ! Les députés bénéficiaient jusqu'à présent, après leur défaite électorale, du maintien de leur indemnité pendant 6 mois. Disons que c'était acceptable. Désormais, une décision du bureau de l'assemblée nationale, présidée par Debré, leur accorde la poursuite du versement de leur indemnité pendant 5 ans avec des indemnités dégressives tombant à 5% au bout des 60 mois. C'est tout simplement inadmissible et dégueulasse, désolé pour ce terme. Je le dis, que valent les leçons de morale des députés face à la situation des salariés en désespoir ? Il faut absolument que cette décision soit annulée !

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6 avril 2007

Le corps de la République a besoin d'Anticor

anticorlogo

L'association Anticor (anti-corruption) s'est fait une spécialité de débusquer les tricheurs, les voleurs et les sans morale. Elle distribue les mauvais points à tous ceux qui contournent la loi et le fait savoir. L'association milite aussi pour la lutte contre les paradis fiscaux, la règlementation du lobbying ou la suspension de marchés publics à une entreprise condamnée pour avoir versé des pots de vin.

Cette semaine, elle a primé les candidats à la présidentielle qui s'engagent en matière de lutte anti-corruption en accordant trois mentions spéciales et un carton rouge.

Au palmarès, Ségolène Royal, mention "éthique", François Bayrou, mention "République", et Dominique Voynet, mention "transparence", qui ont chacun souscrit aux treize propositions d'Anticor pour une "révolution éthique". Les trois s'engagent notamment pour le non cumul des mandats, le renforcement des Chambres régionales des comptes, mais surtout – c'est la mesure phare – pour "l'inéligibilité définitive des élus condamnés pour délits financiers".

"Ils promettent sur les objectifs, mais chacun avec sa méthode", explique Séverine Tessier, présidente d'Anticor et membre du PS. François Bayrou propose une inéligibilité de 10 ans. Ségolène Royal, elle, préfère "faire de l'absence de condamnation pour délits financiers, une condition d'éligibilité". Une manière de prendre la question à l'envers, qui ne figure pas dans le Pacte présidentiel de la candidate socialiste.

Parallèlement, Anticor a décerné son prix "bonnet d'âne" à Nicolas Sarkozy. "Il est le seul grand candidat républicain à ne pas nous avoir répondu. Par ailleurs, il refuse d'être transparent sur son patrimoine et a recyclé à l'UMP des élus condamnés comme Alain Juppé, Patrick Balkany et Alain Carignon, explique encore Séverine Tessier. Sarkozy traite de "racaille" les gens des quartiers défavorisés, alors que les personnalités de droite qui ont été condamnées ont toujours eu la faveur de l'UMP. Tout candidat condamné ne doit plus pouvoir avoir des responsabilité d'élu (un schéma qui s'applique bien aux fonctionnaires !), le cumul des mandats devrait être interdit, nous attendons avec impatience la réponse sa réponse à l'association."

Et dire que c'est le même Sarkozy qui clame que les socialistes défendent les fraudeurs ! Avec lui, tout devient possible.

Pour en savoir plus, voici le lien du site :

http://anticor.org

5 avril 2007

Des brèves qui battent des records d'aveux

Plan de Campagne : Salord annonce l'apocalypse

En ce temps de records absolus, il serait très injuste de négliger ceux qui en battent sans le savoir. Notre impayable Salord, adjoint à la culture (si, si) et aussi à l'économie UMP, s'est dépensé sans compter à propos de la fermeture dominicale des magasins de Plan de Campagne. Nous avions un génie à la vision stratosphérique et nous ne le savions pas ! En effet, en deux phrases, il vient de confirmer à quelle hauteur il plane… Je le cite : "Ce qui m'inquiète, c'est que beaucoup de gens ne pourront plus accéder à une qualité de consommation et à des prix intéressants. (…) Brutalement, les habitants et les consommateurs vont s'en trouver privés." Explication de texte : les commerces vont vendre des marchandises démodées, moches, déchirées, dépareillées, éventrées, hors service, avariées… et, en plus, les acheteurs vont les payer plus cher ! Selon le stratège, la nouvelle de la fermeture est "brutale" – 40 ans que ça dure ! – et les habitants et les consommateurs vont crever parce qu'ils ne pouvaient faire leurs courses que le dimanche car, les autres jours de la semaine, ils passaient leur temps à "travailler plus pour gagner plus" et à bouffer ce qu'ils avaient acquis en un jour pour compenser leur condition d'esclaves. Mais c'est du Sarkozy, ma parole !

Gaudin aussi… mais pour ne pas fermer (sa) boutique

Toujours à propos de l'ouverture des commerces le dimanche, le maire UMP de Marseille n'y est pas allé non plus avec le dos de la cuiller. Il s'est dit "favorable à ce que l'on change la loi" et "souhaite que ceux qui veulent travailler plus pour gagner plus - y compris le dimanche - puissent avoir la liberté de le faire". Y a pas à dire, la société humaniste est en marche. Sarkzoy fait des dégâts avant même de s'accorder les pleins pouvoirs. Oh ! Gaudin, avec tes caisses vides à la mairie et à la communauté urbaine, tu ne viserais pas plutôt la taxe professionnelle qui pourrait te sauver de ta nasse ? Je te conseille quand même de ne pas trop demander de conseils à Salord ou de monter en planeur avec lui, il serait capable de te faire croire qu'il maîtrise aussi l'atterrissage.

SDF : Joissains, mauvaise perdante !

Ouh, la mauvaise perdante ! "Vingt personnes ont témoigné pour dire que tout se passe bien au camp. Elles n'ont qu'à prendre les SDF dans leur jardin." Ça, c'est du juridique ! Houspillée par les sans-abri lors d'une visite sur le chantier de Sextius-Mirabeau où son projet de "grand parc de verdure" s'est mué en dalles de béton, Joissains a pointé son index à la manière de Sarkozy qui n'aime que la haine. Mais comme la colère ne permet pas toujours de retenir la spontanéité, elle a ajouté : "Ces gens ne sont pas prioritaires sur les 2.400 personnes mal-logées à Aix, qui sont en attente depuis plusieurs années. Je pourrais très bien le faire pour calmer le jeu et après… Ce sont ceux qui attendent qui descendront dans la rue." Précision : il n'y a pas "2.400 personnes", mais 5.000 familles en attente d'un logement. S'il y a tant de monde sans toit "depuis plusieurs années", c'est-à-dire exactement depuis six ans, à qui la faute ? Pourquoi n'a-t-elle rien construit en un  mandat ? "Je pourrais très bien le faire", dit-elle. En effet, on ne compte plus les attributions à coups de piston dénoncés par l'audit de la Mission interministérielle sur le logement qui a contrôlé le mauvais fonctionnement de l'OPAC. Enfin, Joissains-la-bravache avoue sa crainte des manifs de masse contre sa politique. D'habitude, le maire parle beaucoup pour ne rien dire. Là, franchement, elle nous a gâtés, un vrai bilan catastrophe en 41 mots.

5 avril 2007

Fête foraine : Chorro en habit de Zorro

Foire_3

La fête foraine a plié manèges, non sans laisser quelques traces. Mais que chacun se rassure, Chorro va y veiller en jouant à Zorro pour que tout rentre dans l'ordre à la pointe de son épée et... à l'aide d'huissiers. Des riverains du quartier lui ont envoyé dire qu'ils n'étaient pas contents de ce qu'ils ont vu et vécu. Lui, se félicite de la qualité de ses décisions rusées et promet qu'il n'en coûtera pas un centime aux Aixois, à part... le prix déjà payé pour le parking et ce qui relève de l'entretien par les services municipaux. Même pas le coût d'une pioche miraculeuse à la "Pêche aux canards". La seule chose que personne ne pourra lui reprocher, c'est qu'à cette fête, pour ce qui est des bonimenteurs, Chorro n'aura eu à souffrir d'aucune concurrence digne de la sienne.

4 avril 2007

Brèves vachardes et réjouissantes

Haro sur Sarko

Villepin, en fin de CPE, est venu se vanter une dernière fois des prodigieux résultats de son chômage. On ne rit pas. En même temps, il a taclé l'agité perpétuel sur l'idée de ministère de l'immigration. Et il a balancé que, sur ce sujet, le gouvernement avait déjà donné un carton jaune à Sarkozy. "Quand le débat a été posé, nous n'étions pas, de ce point de vue-là, tout à fait d'accord". Begag, en fin de stage-balai, qui essaie de décrocher une autre gamelle chez Bayrou, continue de critiquer le petit nerveux. Veil, en fin de carrière, a l'air de reprendre ses esprits et remet un seau de peinture noire sur la tête de l'ex-premier flic, ce projet "est plus grave qu'une imprudence". Allez, aux suivants ! J'offre une lecture gratuite de mon blog aux trois prochains nickelés qui feront sa fête à Nicolas.

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4 avril 2007

Sans-abri : Joissains perd et fait appel… à la bêtise

tous_chez_sarko

Encore raté ! La demande de Joissains, juriste et maire-la-morale, a fait un gros plouf. Lors du dernier conseil municipal, je lui ai demandé d'informer les élus sur la situation des sans-abri à Aix. Elle a refusé au prétexte qu'elle avait saisi la justice et qu'elle ne pouvait pas commenter une affaire en cours. Relançant ma question, j'ai insisté pour qu'elle nous fasse connaître les mesures sociales prises ou qu'elle entendait engager. Nouvelle fin de non-recevoir.

Quand on est à ce point incapable d'écouter, de dialoguer et de traiter les problèmes, il ne faut plus s'étonner de rien. Et voilà que le juge des référés du tribunal de grande instance vient, une nouvelle fois, de débouter la Ville de sa demande d'expulsion des Enfants de Don Quichotte installés place Jeanne d'Arc, estimant que le "caractère manifestement illicite de la situation n'est pas suffisamment établi en l'absence de propositions sérieuses de mise en oeuvre du droit au logement".

La vérité éclate derechef et les contorsions juridiques et bouffonnes du maire pour repousser sans cesse des mesures de bon sens n'y pourront rien. Aix est de plus en plus ridiculisée par Joissains qui s'entête à demeurer complètement déconnectée des réalités et des urgences humaines.

D'ailleurs, quelle a été sa réaction ? "Je prends acte de la décision et je fais appel". Appel de quoi ? Ou plutôt appel à quoi ? A une énième bêtise sans nom ?

4 avril 2007

Plan de Campagne : Le préfet est-il un délinquant ?

Plan

Un autre qui devrait donner le bon exemple mais qui se moque du monde, c'est bien le préfet. Le 26 janvier, prétextant que "la fermeture brutale serait extrêmement dommageable pour les entreprises et donc pour l'emploi", il avait pris des arrêtés illégaux en toute connaissance de cause.

"Fermeture brutale" : cela fait 40 ans que ça dure ! "Cet arrêté est d'une très grande fragilité juridique", avait-il déclaré. Le voila aussi tombé dans le ridicule. Pas seulement d'ailleurs. Dans quel pays, un préfet de la République, censé faire respecter la loi, peut-il la détourner de la sorte ? Cela s'appelle de la délinquance, non ?

Heureusement que tout n'est pas pourri et qu'il y a encore espoir de voir le droit appliqué. Le tribunal administratif de Marseille ne s'en est pas laissé compter. Il vient d'annuler les dérogations accordées par ledit préfet autorisant l'ouverture dominicale de 25 magasins (sur 141 en bénéficiant) de la zone commerciale de Plan de Campagne, pour six mois. Comprendre : si Sarkozy est élu, il aura les coudées franches pour casser définitivement le code du travail.

Mauvais calcul donc. La décision du tribunal est conforme aux conclusions du commissaire du gouvernement rendues le 20 mars à la demande de la CGT et de la CFDT. Le jugement va maintenant être transmis au procureur de la République et à l'inspection du travail. Les commerçants vont devoir fermer le dimanche sans possibilité d'y déroger car même un recours de leur part ne rendrait pas la décision suspensive. S'ils ne le font pas, ils s'exposent à des amendes ou à des poursuites devant le tribunal.

Moi, j'aimerais que l'on me dise pourquoi le gouvernement ne relève pas illico un tel préfet de ses fonctions, qui avait annoncé : "Je prends mes responsabilités, aux partenaires sociaux de prendre les leurs." On a vu. Il faut assumer, espèce de préfet !

3 avril 2007

Robien chez Sarkozy : Bon débarras, aussi !

Robien

Quoi, quoi, quoi ? Robien dit avoir toujours été centriste et personne ne s'est posé de questions ? Pourtant, à le voir faire, les indices auraient pu mettre la puce à l'oreille. Je me souviens très bien qu'il a appartenu à Démocratie libérale. Je me souviens aussi qu'en désaccord avec Alain Madelin, président de cette officine, au moment où cet ancien membre d'Occident, mouvement d'extrême droite créé en 1964 avec Devedjian et Longuet, s'était présenté à l'élection présidentielle de 2002, Robien avait alors rejoint l'UDF, qui n'était pas aussi regardante qu'elle semble l'être maintenant.

Il était venu expliquer tout ça à la télévision, de manière clownesque, en découpant en deux sa carte d'adhérent. Le voilà donc revenu "naturellement" (comme dit Chirac quand il fait mine de ne pas se payer notre gueule) à ses anciennes étables, digérées depuis par l'UMP.

Il ne se sentira pas seul. Avant lui, Christian Blanc, André Santini et Simone Veil, eux aussi prétendument centristes, lui avaient ouvert la route, celle des écuries d'Augias. Bon débarras à tous.

3 avril 2007

"Aix en Live" : contre des vies de galère

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Cette semaine, le collectif "Aix en Live" a planché sur la précarité du milieu culturel et notamment celui des activités qui s'adressent aux jeunes. Cette rencontre faisait suite à la première de janvier, à laquelle je m'étais également rendu. Parmi les participants, l'ambiance n'était pas à la joie.

Tous les aspects de l'emploi associatif et culturel ont été abordés. Avec un constat : la précarité chronique des structures et des personnes met en péril les divers secteurs de leurs interventions. Ils stigmatisent le désintérêt par les institutions de leur rôle dans les missions de service public.

Tout à tour, sont évoqués, parfois à travers de forts témoignages, l'emploi intermittent, les moyens financiers dérisoires, les lieux de création et de diffusion insuffisants, les contrats d'objectifs mal fichus, bref, ce qu'ils appellent leur galère.

Dans leur langage, cela s'exprime ainsi : "Les associations sont-elles des maladies pour que les politiques ne veuillent plus voir leurs effets positifs réels sur le terrain dès lors qu'ils sont élus ?" Car, c'est vrai, leur implication dans l'éducation populaire au plus près des plus jeunes n'est plus à démontrer.

Alors que ces structures font un maximum, elles ne reçoivent qu'un minimum. Elles sont considérées comme des "appendices" externes de l'action sociale et culturelle, là où elles devraient être partie intégrante d'une politique globale qui recense et rééquilibre équitablement les objectifs, les besoins et les moyens entre tous les acteurs publics.

Comme un prolongement à cette rencontre, une autre réunion publique de réflexion et de débat est programmée par le "Groupe du 27", qui fédère 17 structures culturelles actives d'Aix.

Rendez-vous le jeudi 5 avril de 18h30 à 21h30

à la Maison de la vie associative, Le Ligourès, Aix.

3 avril 2007

Les intermittents sur la paille et... sans paillettes

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On ne les voit vraiment jamais. Quand on regarde la télé, quand on va voir un film, quand on va au théâtre ou au spectacle vivant, quand on participe à une grande ou à une petite fête, on ne les voit pas. Pourtant, sans eux, rien n'est possible. A Aix, en 2003, l'annulation du festival d'art lyrique, notre grosse vitrine, a montré que sans eux la machine s'arrête. De casse en casse, le gouvernement de droite n'a rien résolu. Les intermittents sont toujours sur la paille, ils ont l'habitude. Les paillettes ne sont décidément pas pour eux.

Ce 1er avril, la mise en application de la réforme de l'assurance-chômage des intermittents est encore plus préoccupante. Après quatre ans de conflit, leur colère couve toujours. Ils sont actuellement 100.000. Cela pourrait de nouveau faire mal. Les artistes et techniciens n'ont pas obtenu ce qu'ils réclamaient. En dépit de quelques améliorations, le texte qui vient d'entrer en vigueur reprend les grandes lignes de celui de l'été 2003. Pourtant, de nombreuses voies alternatives ont été proposées.

A quelques semaines du départ de Donnedieu de Vabres, après des promesses dignes d'un numéro de contorsionniste, force est de constater qu'il n'a pas réussi à régler ce dossier. Dans l'immédiat, le nouveau régime, moins protecteur que le précédent, risque d'exclure du système de nombreux intermittents, sans que les vrais abus, comme l'emploi de l'intermittence dans l'audiovisuel, soient corrigés. Comme l'a souligné la Cour des comptes, les gains financiers de cette réforme restent largement incertains. Et j'ajoute, encore une charrette de précaires, une !

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