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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO

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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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7 juin 2007

Nouveau bug pour la commission "Antennes relais"

antennes__Odyssee

(Clic sur l'image pour agrandir)

Huit mois après l'alerte donnée par les habitants de plusieurs quartiers sur le problème des antennes relais, la commission d'étude mise en place par le conseil municipal en mars s'est enfin réunie mercredi en présence du maire. Mais l'improvisation continue…

Alors, y a-t-il du nouveau ?

Etaient présents deux élus de la majorité et deux pour l'opposition. Il y avait les services, des associations de quartiers et des personnalités qualifiées comme cela avait été établi par la délibération. Sauf que… une association spécialisée et indépendante (CRIIREM), voulue par mes collègues de gauche, n'était pas là ! La faute en revient au cabinet du maire qui, après s'être engagé à la contacter, n'a pas donné suite.

Danielle Rumani-Elbez (PRG), accompagnée de Cyril di Méo (Verts), a rappelé avec force que c'était là une des conditions pour le sérieux des travaux et qu'elle avait pris soin d'insister là-dessus lors de divers contacts qu'elle a eus avec le cabinet du maire.

Réagissant comme par coup de sang, le maire a dit qu'elle était d'accord et s'en pris à son entourage immédiat. Belle cacophonie.

Dans ces circonstances, la réunion n'est pas allée bien loin.

Le maire a demandé qu'on en organise une autre dans les dix jours en présence de ladite association. Cela fera perdre encore un peu de temps mais on commence à en avoir l'habitude.

Rappelons que les riverains avaient saisi la mairie en octobre par pétition et par lettres recommandées pour que l'on étudie le principe de précaution comme dans beaucoup d'autres villes. Nous avions nous-mêmes posé une question orale au conseil municipal de décembre. En janvier, le dossier avait été reporté à cause de l'absence du maire. En février, le dossier n'était toujours pas inscrit à l'ordre du jour par "oubli".

En mars, une discussion a eu lieu et la création de la commission a été décidée. Dans tout ce laps de temps, le maire avait donné des instructions écrites au directeur de l'OPAC pour désactiver les antennes posées sur les bâtiments HLM de l'Odyssée à Encagnane. Ses adjoints ont fait des déclarations contradictoires et les antennes sont toujours là. Voilà où en est la situation.

Va-t-on enfin arriver à prendre la chose au sérieux ?

Pour plus d'informations sur les étapes successives de cette affaire, voir la rubrique "quartier Encagnane", côté droit du blog.

(La photo représente le bâtiment HLM de l'Odyssée.)

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7 juin 2007

Avec les heures sup', bientôt mon yacht !

sarko_35_heures

(Clic sur les images pour agrandir)

Dans la série des réformes souhaitées par Sarkozy, la défiscalisation et la détaxation des heures supplémentaires pourraient coûter très cher à l’État (5 à 6 milliards d’euros) et accroître encore le déficit budgétaire. Mais les contours de cette réforme sont encore flous, ce qui rend les chiffrages difficiles pour les économistes. Ils devraient toutefois y voir plus clair d'ici peu, puisque Fillon vient de transmettre le texte de "l’avant-projet de loi" au Conseil d'État.

Qu'on ne se fasse pas d'illusions, l'objectif est la casse du code du travail.

Que dira le Conseil constitutionnel sur la légalité de la défiscalisation des heures supplémentaires concernant ceux qui ont un emploi (si l'employeur leur en donne) et qui pénalise ceux qui n'en ont pas ? Le gouvernement pourra-t-il convaincre que la mesure relève de l'intérêt général ? A voir…

heures_supp

7 juin 2007

G8 : Le sommet qui assomme et qui arrose…

sommet_G8_tendu

(Clic sur les images pour agrandir)

Malgré les protestations de très nombreux manifestants que la police et les pompiers ont tenté de repousser à coups de canons à eau, le sommet du G8 s’est ouvert hier à Heiligendamm, dans le nord de l’Allemagne.

La petite sauterie, organisée par les chefs d’État des huit pays les plus industrialisés du monde, risque de se poursuivre de façon agitée vu la tension qui règne ces jours-ci entre les États-Unis et la Russie au sujet d’un bouclier anti-missile en Europe de l’Est.

Les États-Unis ne vont pas se gêner pour plomber encore plus l’ambiance, puisque Bush refuse de s’engager sur la réduction des gaz à effet de serre… Du coup l’arrivée de notre nouveau de la bande, petit Sarkozy, est passée presque inaperçue. Aïe, aïe, aïe, ça va faire mal…

G8_ca_va_faire_mal

6 juin 2007

BILAN 12 : Moins d'enfants dans les écoles d'Aix

fronton_ecole

Chaque année, le conseil municipal est informé par l'Inspection académique des modifications qui toucheront les écoles à la rentrée suivante. En mai, nous avons constaté que le mouvement de la prochaine année prenait une ampleur sans précédent.

10 classes fermeront définitivement en élémentaire et 5 en maternelle. Pour compenser, la ville bénéficiera de 2 ouvertures. La situation est donc préoccupante, d'autant qu'à la rentrée dernière 12 classes étaient déjà passées à la trappe, ce qui porte à 20 les classes supprimées depuis six ans.

Ce qui est surprenant pour Aix, si l'on peut dire, c'est que cette tendance est à l'inverse de celle enregistrée au niveau national (+ 1,4% en primaire) et touche quasiment tous les quartiers. A la rentrée, les enfants scolarisés par la commune seront moins de 10.000 (dans 76 écoles).

Or, de 1990 à 2000, la population aixoise avait crû de 10.000 habitants et, si cette progression s'est ralentie depuis, elle n'a pas enfourché la marche arrière. Que se passe-t-il donc ?

Il faut d'abord éliminer l'argument d'un afflux dans les écoles privées : rien de spectaculaire. En revanche, et c'est ce que nous avons dit, si les effectifs baissent, c'est d'abord et surtout parce que la ville accueille de plus en plus de personnes dont les enfants sont assez grands. Les jeunes couples ne trouvent pas de logement correspondant à leurs moyens et évitent donc de s'installer à Aix.

En quelques mots, la ville est à court de logements accessibles. Aix "vieillit" et c'est une première en dépit des apparences trompeuses qu'offre la présence de plusieurs dizaines milliers d'étudiants. C'est là que l'on voit les résultats d'une politique municipale qui ne se donne pas les outils de développement pour l'ensemble de la population actuelle et à venir.

Plus la peine de faire de longs discours sur la responsabilité de l'équipe municipale dirigée par Joissains.

6 juin 2007

Tu vas à quelle école, toi ? (4 et fin)

ecole_liberte

Aix, carte scolaire ou école à la carte ?

A Aix comme au plan national, la sectorisation relève des compétences de la mairie. Sous le précédent mandat, cela se faisait en concertation avec les directeurs d'écoles. Depuis 2002, la municipalité a voulu gérer les inscriptions plus directement. C'est donc l'élue à l'éducation qui traite les dérogations pour les maternelles et les primaires, entre 400 et 500 demandes par an.

Le problème est que les moyens fournis par la carte scolaire (nombre de professeurs et dotations horaires) ne sont pas adaptés en fonction des secteurs géographiques et ne répondent donc pas aux besoins spécifiques de chaque quartier.

C'est là que se situent les vraies questions : celles de la prise en compte de la mixité sociale, des inégalités sociales et de la fracture culturelle. Actuellement, à Aix comme souvent ailleurs, la carte scolaire n'a qu'un effet de gestion des effectifs et non pas de réussite scolaire pour chacun.

Darcos fait des annonces

Quand faut-il déposer son dossier de dérogation ? Qui est prioritaire ? Comme l’avait annoncé Xavier Darcos, le site du ministère de l'Education nationale consacre depuis lundi une page d'informations pratiques sur l'assouplissement de la carte scolaire pour la rentrée 2007-2008.

Celles délivrées aux parents d’élèves sont toutefois assez sommaires. Il est indiqué qu’ils doivent déposer un dossier avant le 30 juin 2007 auprès de l'Inspection académique de leur département et qu’une réponse leur sera donnée au plus tard le 20 juillet 2007.

Concernant les profils des élèves concernés par ces dérogations, la liste est un peu plus précise. Seront prioritaires les élèves souffrant d'un handicap, les élèves boursiers au mérite, les élèves boursiers sur critères sociaux, les élèves nécessitant une prise en charge médicale importante à proximité de l'établissement demandé, les élèves qui doivent suivre un parcours scolaire particulier, les élèves dont un frère ou une sœur est déjà scolarisé(e) dans l'établissement souhaité, et les élèves dont le domicile est situé en limite de secteur et proche de l'établissement souhaité.

En fait, il y a peu de nouveautés, sans doute pour ne pas affoler avant les élections. Le véritable objectif est prévu pour après : la disparition totale de la carte scolaire et son lot d'injustices !

Pour plus d'informations sur les annonces du ministre :

http://www.education.gouv.fr/cid5170/xavier-darcos-assouplit-la-carte-scolaire.html

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6 juin 2007

Ça chauffe pour les pays du G8 !

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Les pays du G8 se font épingler sur leur politique de lutte (ou de non lutte) contre le réchauffement climatique.

L'association écologiste WWF (hélas, associée à Coca Cola !) estime que les efforts des pays du G8 (et cinq autres) pour respecter la limitation du réchauffement planétaire à moins de 2°C  sont insuffisants, dans un rapport rendu public le 5 juin.

Le document évalue leur performance, à la veille de l'ouverture du sommet du G8 en Allemagne.

Les Etats-Unis, le Canada et la Russie sont particulièrement montrés du doigt par le rapport, dont la notation se fonde sur dix indicateurs, notamment l'évolution des émissions, l'écart avec l'objectif fixé par Kyoto, la part des énergies renouvelables, l'efficacité énergétique.

Les Etats-Unis, qui n'ont pas ratifié le protocole de Kyoto, principal outil de la lutte contre le changement climatique, et dont les émissions de gaz à effet de serre (GES) se sont envolées de + 16,3% entre 1990 et 2005, obtiennent le bonnet d'âne.

La Russie (+28,7% de GES entre 1990 et 2005) et le Canada (+27% de GES entre 1990 et 2004) voient leurs émissions "augmenter sans réagir", souligne le WWF.

L'Italie (+12,1% de 1990 à 2005) et le Japon (+8% de 1990 à 2004) "font un peu mieux, mais ils sont encore loin de limiter suffisamment leurs rejets responsables du changement climatique", selon l'association.

Pour le WWF, "les trois pays les plus avancés dans cette voie sont le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne, mais chacun d'entre eux risque de voir ses émissions s'accroître s'il ne prend pas rapidement des mesures nouvelles".

Si depuis 1990, les émissions françaises sont "relativement stables" grâce à la part importante du nucléaire dans la production d'électricité, "l'ambitieux objectif national défini pour 2050 (diviser par 4 ses émissions) nécessite encore d'être concrétisé".

Pour voir le document (en anglais mais avec des tableaux très clairs) : http://assets.panda.org/downloads/wwf_g8_climate_scorecards_final.pdf

5 juin 2007

Meyrargues : Le trouble s'installe-t-il ?

meyrargues

Le maire dans la ligne de mire 

Dans la série "les mairies où ça se passe mal", Meyrargues commence bien à ressembler à d'autres communes voisines. Le maire, Raymond Brun, que j'ai connu plus sage et plus ouvert... lorsqu'il n'était pas maire, a retiré leurs délégations à trois de ses adjoints. Il se plaint d'être régulièrement critiqué et de voir son travail entravé par des élus qui proclament... faire leur boulot.

On se souvient que, depuis ces deux dernières années, des séances du conseil municipal ont dû être reportées pour absence de quorum, pour cause de bisbilles et de dossiers mal fagotés. La crise semble prendre un tour nouveau plus féroce avec les échéances municipales en ligne de mire. Les dissidences et les rapprochements ne sont peut-être pas étrangers à ces règlements de comptes clochemerlesques.

Quel projet de centre commercial ?

On apprend que la commune va créer sa zone commerciale. Tout un chacun pourrait s'en féliciter, tout comme le font les élus de Meyrargues. Pour mémoire, cette zone se trouve sur un site qui a connu de beaux jours. C'est celui de l'ancienne conserverie Barbier-Dauphin de notre jeunesse.

Le nouveau projet a été déclaré d'intérêt communautaire en 2005. Cela veut dire qu'il relève des compétences de la Communauté d'agglomération du Pays d'Aix à titre économique mais aussi par le rôle que joue la CPA dans les aménagements d'entrées de ville.

L'ouverture du centre commercial lui-même est programmée courant 2009. Pourtant, si l'on en croit ce qui s'est dit (ou pas dit) lors de séances de la CPA, tout ne semble pas si clair. Si la Commission départementale d'équipement commercial (CDEC) a validé le projet en avril 2007, le préfet avait été saisi un an avant sur le caractère illégal de l'avenant ouvrant la possibilité de donner naissance à ce projet.

En juin 2006, il avait demandé le retrait du marché faisant l'objet de l'avenant. Quel motif avait donc poussé le préfet à exiger une telle procédure qui va probablement occasionner une dépense oscillant entre 4 et 6 millions d'euros ? Mystère et vraie boule de gomme.

La CPA a-t-elle pris toutes précautions sur ce dossier ? On aimerait bien savoir…

5 juin 2007

Ecole : Une embrouille de Sarko et de Robien capote

Une grosse embrouille de Robien et de Sarkozy vient de capoter. Elle visait à faire participer les communes au financement de la scolarité de leurs élèves inscrits dans une école privée d'une commune voisine, même si elle disposait d'une école publique pouvant les accueillir. C'était rusé : une manière déguisée de financer le privé !

Cette disposition était passée via l'article 89 de la loi de décentralisation d'août 2004 (c'est le mois des sales coups). Les deux ministres avaient signé une circulaire le 2 décembre 2005. Mais le Conseil d'Etat a annulé, ce lundi 4 juin, ce texte d'application suite au recours de cinq organisations de l'éducation qui ont ferraillé dur.

Aucune bataille n'est jamais perdue pour peu qu'on s'en donne la peine !

5 juin 2007

Tu vas à quelle école, toi ? (3)

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Carte scolaire : poker menteur

Par Gérard Aschieri,

secrétaire général de la Fédération syndicale unitaire (FSU),

une tribune publiée par Le Monde le 1er juin 2007.

Dans un sondage IFOP pour Ouest-France, 54% des personnes interrogées se disent favorables au maintien de la carte scolaire ; deux jours plus tard, un sondage CSA pour Le Parisien nous apprend que 72% des sondés considèrent comme "plutôt une bonne chose" l'annonce par Xavier Darcos d'un "assouplissement" puis d'une "suppression progressive" de la carte scolaire.

Ce paradoxe est significatif du tournis qui a pu s'emparer de l'opinion depuis que cette question a été mise en avant dès le début de la campagne présidentielle, en masquant les véritables problèmes. Et ce ne sont pas les annonces ministérielles, prudentes, mais pétries de contradictions, qui peuvent contribuer à éclaircir le débat.

Dans le discours gouvernemental, il y a, volontaire ou non, une forme de tromperie sur la marchandise. Je ne veux pas faire de procès d'intention et je suis volontiers d'accord avec notre ministre pour dire que la carte scolaire aujourd'hui n'assure pas partout la mixité sociale des établissements, ce que nombre de familles, d'élèves et d'enseignants vivent douloureusement ; il n'est nul besoin d'être spécialiste d'histoire de l'éducation pour rappeler qu'au départ la carte scolaire était un instrument de régulation des flux avant d'être un outil de mixité.

D'où vient le problème ? Certes du "contournement de la carte scolaire" par les familles les plus aisées, mais d'abord des inégalités territoriales accrues qui gangrènent notre tissu urbain et des inégalités d'offre d'éducation qui recoupent ces fractures territoriales, voire les amplifient.

Prétendre améliorer la situation en développant la concurrence entre les établissements et les familles sans traiter les causes véritables n'est qu'un miroir aux alouettes ou, pis, ne peut avoir comme conséquence qu'une accentuation de la ghettoïsation de certains établissements.

Qui peut ignorer combien certaines familles continueront à voir leurs enfants assignés à résidence par la géographie urbaine, par les problèmes sociaux, par la fracture culturelle, tandis que celles qui aujourd'hui ont les moyens de contourner le système seront encore plus légitimées à le faire ?

Qui ne voit que les établissements les plus demandés seront poussés à avoir des politiques scolaires de prestige pour attirer la clientèle qui les intéresse au détriment des autres ? Le résultat ? Non pas des familles qui auront le libre choix de leur établissement, mais, d'un côté, des établissements qui pourront choisir leurs élèves parmi ceux-là mêmes qui auront choisi ces établissements, de l'autre des établissements et des élèves qui n'auront ni les uns ni les autres le choix. Avec - et c'est l'enjeu essentiel - des conséquences évidentes sur la capacité du système éducatif à assurer la réussite de tous.

En fait, d'assouplissement en suppression, on nous propose une démarche très idéologique, véhiculant l'idée que l'organisation du système scolaire doit se fonder sur la libre concurrence. Bref, quoi qu'en dise le ministre, un marché libéral de l'éducation, avec simplement une régulation que les établissements devraient assurer pour éviter les dérives brutales, une sorte de service minimum social garanti plutôt qu'un service public ayant la responsabilité d'assurer partout l'effectivité du droit à l'éducation et à la qualification. Le problème de la carte scolaire ne se pose pas partout dans les mêmes termes, pour des raisons géographiques, sociologiques, économiques.

Il faut voir ensuite qu'il n'y aura pas de vraie solution sans un traitement volontariste et pérenne de la question des inégalités territoriales, notamment urbaines. Il n'y aura pas plus de solution efficace si la question des inégalités scolaires n'est pas traitée avec autant de volontarisme : la question n'est pas tant de permettre aux "meilleurs" d'avoir le choix de leur école, de leur collège ou de leur lycée, mais de faire en sorte que chaque établissement soit en mesure de proposer à ses élèves une offre d'éducation valorisante et de faire en sorte que chacun s'y sente en capacité de réussir aussi bien qu'ailleurs.

Cela renvoie à toute la question de l'éducation prioritaire, à la nécessité de compenser les handicaps de certaines zones et aux moyens mis en oeuvre pour, par exemple, proposer un large éventail d'options dans tous les établissements. Et, dans cette perspective, on ne peut s'interdire de regarder au cas par cas, au plus près du terrain, si le découpage des secteurs, ou l'implantation, ou la taille des établissements sont pertinents et ne contribuent pas à créer ou accentuer des injustices et des inégalités. Tout comme il faut s'interroger sur le rôle que joue l'enseignement privé dans ces phénomènes.

N'oublions pas ce qui est l'essentiel : l'obligation impérieuse pour notre service public d'assurer effectivement la réussite de tous.

Suite et fin demain.

5 juin 2007

L'actualité qui nous laisse bouche bée

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(Clic sur les images pour agrandir)

quizz

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