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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO

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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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22 juin 2007

Qui sera maire d'Aix en 2008 ? (4)

A Aix, depuis près de trente ans, les prétendants fratricides de droite à la mairie n'ont jamais manqué.

Depuis 1983, année où le maire Alain Joissains n'avait pas pu se représenter pour cause de déboires avec la justice et avait propulsé tête de liste Jean-Pierre de Peretti della Rocca pour lui tenir la place au chaud, le venin n'a cessé de couler.

Une fois élu, ce maire a très vite coupé la laisse qui le reliait à son Pygmalion et n'en a plus fait qu'à sa tête. Ayant accepté de placer Maryse Joissains comme première adjointe, il a eu à souffrir de la guérilla instantanée de cette dernière. En fin de mandat, il fut mis en minorité. La droite allait rester dans l'opposition pendant douze ans.

En 1989, deux listes, une UDF menée par Jean-Pierre de Peretti della Rocca, l'autre RPR menée par Jean-Pierre Bouvet, étaient candidates tandis qu'une liste du Front national obtenait des élus. La guerre fut féroce et De Peretti prit Bouvet de court qui ne put déposer sa liste avant l'heure limite.

En 1995, nouvelles avanies, le MNR faisait entrer des élus au conseil municipal tandis que trois listes de droite n'arrivaient toujours pas à se mettre d'accord au premier tour. Une était menée par Jean-Bernard Raimond RPR, une autre par Alain Joissains UDF et une troisième par François-Xavier de Peretti UDF aussi.

Leur fusion au second tour les entraîna dans une nouvelle défaite.

En 2001, trois listes de droite, ayant fait chacune environ 15%, ont fusionné et ont remporté l'élection avec seulement 550 voix d'avance.

Et maintenant que va faire la droite ?

Il n'a pas fallu plus d'une année de mandat de Maryse Joissains pour que François-Xavier de Peretti, son adjoint à la culture, ne cautionne plus les comportements de cette majorité hétéroclite et prenne le large pour entrer en opposition frontale et définitive.

A l'intérieur de l'équipe du maire, certains élus sont entrés en disgrâce en perdant des délégations, d'autres ont sournoisement entrepris de mener des campagnes (y compris d'affichage géant) pour tenter de légitimer leurs candidatures pour 2008.

C'est ainsi qu'un trio, Bruno Genzana, Stéphane Salord et Jean-Pierre Bouvet, que Maryse Joissains a surnommé les "trois rigolos", est en dissidence ouverte. Bruno Genzana s'est vu privé de continuer d'être le suppléant de la députée, Jean-Pierre Bouvet a dû rendre sa délégation à l'espace public et Stéphane Salord critique le maire partout où il peut.

A l'intérieur de ce qui reste de cette majorité, les élus prenant parti pour le trio, et qui racontent leurs malheurs même à l'opposition de gauche (que n'ai-je déjà entendu et que de courriers internes m'a-t-on transmis !), sont surveillés de près par le cabinet du maire.

Pour l'échéance qui aura lieu en mars prochain, la curée risque d'être impitoyable. Et on ne voit pas ce qui, désormais, pourrait redonner même un semblant d'unité à des personnes qui se haïssent avec tant d'affection.

Il est donc très probable que si Maryse Joissains obtient l'investiture UMP en tant que sortante (avec recyclage des voix de l'extrême droite), une liste de la mort menée par Bruno Genzana devrait lui rendre la vie dure.

Sans compter que François-Xavier de Peretti, fort des scores du MoDem à la présidentielle, sera aussi en piste pour la mairie et fera payer très chèrement à ses deux autres rivaux ce qu'il appelle leur esprit de "clan".

(La suite demain)

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22 juin 2007

Droite aixoise : Le grand amour… vachard

La petite déclaration empoisonnée, distillée dans la presse par Stéphane Salord, délégué à la culture, à propos des sculptures en ferraille exposées en cinq points de la ville, n'est pas innocente.

Elle signifie qu'il ne cautionne pas ce type de manifestation iconoclaste qui a donc été soutenue par Maryse Joissains.

Ce n'est pas la première fois qu'il propage ici et là des propos peu amènes contre le maire qui l'a voué aux gémonies après l'avoir encensé pendant plus de quatre ans. Les élus encore fidèles au maire ne manquent pas non plus une occasion de prendre le relais pour fulminer le rebelle. Henri Doglione, adjoint à l'urbanisme, a récemment tiré une salve à son endroit : "Salord est un irresponsable et un cornichon !"

Si Jean-Pierre Bouvet est le moins disert du trio "félon", il n'en est pas moins devenu un critique patenté en coulisses.

Quant à Bruno Genzana, qu'une ambition rentrée a poussé à lancer une initiative d'affichage, aussi rocambolesque que dénigrée, à sa propre gloire, il fait courageusement dans le double langage. En présence du maire, il s'en tient à son verbe habituellement mielleux. Mais sitôt lâché dans la nature, il s'empresse de sous-entendre tout le mal qu'il pense d'elle surtout depuis qu'elle l'empêche de prendre la parole lors d'événements officiels.

Le décor est planté, la tragédie connaîtra d'ici peu son acte suivant.

22 juin 2007

Le pipeau de l'homme-orchestre Sarkozy

figurants

(Clic sur les images pour agrandir)

sarkozy_tout_faire

homme_orchestre

pipeau

sarkozy_dette

22 juin 2007

L'actualité européenne du petit en bref

mini_traite

(Clic sur les images pour agrandir)

simplifie

21 juin 2007

Qui sera maire d'Aix en 2008 ? (3)

Aix n'a pas fait exception à la logique des blocs qui s'est dégagée au cours des élections nationales.

Aux premiers tours de la présidentielle et des législatives, ont prédominé trois grands pôles politiques, à gauche, au centre et à droite, par resserrement autour de ce que l'on appelle "le vote utile" dont l'installation est durable par les effets mêmes du système majoritaire.

Les nombreuses candidatures de petites formations n'ont pas trouvé d'écho auprès des électeurs qui ne leur ont accordé que des scores atomisés peu significatifs.

Aux seconds tours de ces mêmes scrutins, la décantation a été impitoyable et les batailles ont été limitées à des duels.

Les forces à score moyen ont joué les arbitres et fait pencher la balance en fonction de la spécificité des situations locales.

Pour les municipales aixoises de 2008, parce que le mode d'élection est à la fois proportionnel et majoritaire, ce schéma risque fort de ne pas se reproduire. Toute liste à score moyen (autour de 10%) pourra influer décisivement sur les autres listes pour qualifier un gagnant au second tour.

Qui ira avec qui ?

A l'heure actuelle, on peut objectivement constater qu'à gauche la question de l'investiture n'est pas tranchée et que deux tendances s'apprêtent à concourir, l'une représentée par Alexandre Medvedowsky, l'autre par Michel Pezet et Jean-François Picheral. Chacune pense pouvoir fédérer pour être le challenger contre l'équipe municipale sortante.

Au centre, nul ne viendra contester le positionnement et le rôle de François-Xavier de Peretti.

A droite, Maryse Joissains a annoncé qu'elle est candidate mais l'on sait que son équipe est déchirée, ce qui peut donner naissance à une liste dissidente concurrente menée par Bruno Genzana.

A l'extrême droite, il est peu probable qu'une liste obtienne 10%.

Si l'on résume, en l'état, on voit se profiler cinq pôles, chacun pouvant figurer au second tour. Une telle configuration ne pourrait dégager aucune majorité.

Alors, que peut-il se passer ?

Des convergences sont nécessaires pour qu'un pôle se détache clairement au premier tour sur la base d'un projet de ville transversal bâti en commun. L'hypothèse n'est pas à exclure. On l'a vu lors de ces dernières élections, l'électorat n'hésite plus à s'affranchir des consignes et à bousculer les rigidités.

Des alliances de second tour seraient artificielles et ressembleraient à ce qui s'est passé en 2001 où trois listes à 15% chacune ont fusionné et ont gagné mais n'ont pas résisté aux ruptures (départ de François-Xavier de Peretti de la majorité et clans dissidents de plus en plus affichés).

Comment s'organisera donc la constitution des listes pour n'avoir, par exemple, que trois pôles représentatifs, soit au premier tour, soit au second ? La question est cruciale mais moins que la nature du projet à présenter aux Aixois pour répondre enfin aux vrais problèmes de la Ville.

Alors, qui ira avec qui ?

Si l'on considère ce qui précède, il est vraisemblable que l'élection municipale de 2008 se jouera en triangulaire, la quadrangulaire étant plus hypothétique.

                         

(La suite demain)

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21 juin 2007

Christiane Taubira incorruptible

Christiane Taubira a déclaré avoir été "approchée" et même "encerclée" par divers émissaires du pouvoir et par Sarkozy lui-même entre les deux tours de la présidentielle. Cela a donné lieu à des rumeurs qui avaient pour objectif de déstabiliser la gauche.

Taubira a marqué un refus net et définitif à ces tentatives de débauchage.

Pour tous ceux qui ont repris ou entretenu les rumeurs de son ralliement à la droite, voilà une belle leçon d'intégrité à méditer…

21 juin 2007

Les recettes de la cuisine électorale

Pendant ce temps-là…

trahison

En politique, les alimentaires, les ambitieux, les courtisans, les girouettes, les opportunistes, les traîtres… ne manquent pas. La liste est infinie. Les fautifs sont moins ceux qui proposent que ceux qui acceptent, qui se compromettent ou, pire, qui se renient.

Le gouvernement présenté mardi illustre à merveille la recette du plat de lentilles (certain préfère le riz) qui constitue un menu indémodable et toujours très apprécié en cuisine électorale.

Les surprises du chef…

laporte

(Clic sur l'image pour agrandir)

C'est nouveau, ça vient de sortir. Y a pas à dire, Sarkozy a de la suite dans les idées. Alors, essayons de deviner ses futures surprises.

Après Bernard Laporte aux sports qui rejoindra le gouvernement à la fin de la coupe du monde de rugby, il n'y aura plus qu'à attendre Christian Clavier à la culture après son dernier chef d'œuvre, Johnny au tourisme quand il saura enfin s'il est français, belge ou suisse, Mireille Mathieu après son dernier succès au Japon, Bruno Gynéco à la lutte contre les produits pharmaceutiques qui font rire quand il aura résolu ses problèmes fiscaux, Steevy Boulay à la recherche quand sa greffe de cerveau ne fera plus de rejet…

20 juin 2007

Qui sera maire d'Aix en 2008 ? (2)

A Aix, comme ne France, incontestablement, le regard des électeurs sur la politique a changé. Leurs attentes aussi. Leur capacité à se mobiliser ou à bouder les urnes est devenue une variable qui fait ou défait, au coup par coup, les résultats d'une élection.

Autant de nouveautés qui s'ajoutent à la mobilité des votes, non plus à l'intérieur d'un camp mais entre les camps.

Des murs sont tombés, obligeant tous les partis à suivre les "humeurs" des électeurs plutôt qu'à les devancer. Un(e) même candidat(e) qui, avant un premier tour, aura stigmatisé des concurrents d'un parti proche, devra faire appel à eux, juste après, directement ou par sous-entendu, pour séduire des voix pouvant lui assurer une victoire.

Il est clair que les recompositions des paysages politiques au niveau national comme au niveau local ne s'opèrent plus toujours selon des critères "verticaux" mais sur des bases "transversales" nouvelles.

Les électeurs veulent du concret, du visible, du tout de suite et se fichent presque de qui le leur apportera. Ils vont au meilleur disant comme ils vont au supermarché et en changent si "la marchandise" ne leur convient pas. Et quand l'offre générale ne leur va pas du tout, ils restent chez eux.

A mon avis, la responsabilité en incombe aux politiques plus qu'à ceux qui leur font ou non confiance.

Qui restera sur le carreau ?

Sans revenir sur l'émergence ou la disparition de certaines composantes politiques, ou sur les mutations internes des partis dits de gouvernement, à gauche, à droite et au centre, la période électorale qui vient de s'achever comme on sait a montré que les voix appartiennent moins que jamais à l'un ou à l'autre bloc.

Mieux, les votes conformes sur deux tours ont perdu de leur logique et les surprises seront de plus en plus nombreuses avant et entre deux tours lors de prochaines échéances.

Ce que le jargon électoral nomme habituellement "primes", "sanctions", "inversions", "corrections" ou "redressements" seront les vrais arbitres de tout manquement des politiques à leur parole. Cette nouvelle manière d'appréhender la politique va obliger les partis à faire la bonne analyse des besoins réels de nos concitoyens et d'y faire correspondre des solutions adaptées à la vraie vie.

C'est là que se situent les enjeux que les candidats à la mairie d'Aix auront aussi à prendre en compte.

A Aix, pour ce que nous en savons à l'heure actuelle, l'état des lieux à l'intérieur des partis, les prétentions des prétendants et les stratégies des tueurs risquent d'en laisser plus d'un(e) sur le carreau…

(La suite demain)

20 juin 2007

Aix, pays du bluff ?

Les terrasses ne tiennent pas la route

L'audience de lundi du tribunal d'instance sur le dossier des terrasses des bistrotiers a au moins permis de faire un peu mieux la part des choses. Les infractions sont avérées et la mairie a commis des erreurs.

Quoi qu'il en soit, je le répète, certains bistrotiers savent pertinemment qu'ils occupent du domaine public en toute illégalité. Les exemples donnés par la presse concernant cinq restaurants de la vieille ville condamnés à retirer leurs installations montrent qu'il n'y a rien d'imaginaire là-dedans.

Pour toutes les autres occupations anormales, les arguments des bistrotiers ont du mal à tenir la route, si l'on peut dire. On joue sur les mots ou sur les dates pour élargir les espaces autorisés à des dimensions non conformes à la réglementation.

La décision finale du tribunal ne sera rendue que le 21 août. Cela semble bien tardif pour remettre les contrevenants dans les clous.

L'intox de Joissains

Joissains attribue le reflux de la droite aux législatives à ce qu'elle appelle – défense de rire – à "la désinformation sur la TVA" ! En revanche – et toujours sans rire – elle assène, avec l'estomac qu'on lui connaît, que son "bilan de maire est extraordinaire". Ça, oui, c'est de l'intoxication !

20 juin 2007

Recyclage : Juppé, droit sans ses votes

tendresse

                        

Ironie des appellations, Alain Juppé, "le meilleur d'entre eux" qu'ils disaient le Chirac et l'UMP, ne connaîtra pas les saines joies du développement "durable" à son ministère. Sauf celle d'être contraint de s'appliquer les dures lois du recyclage.

Dimanche soir, une grosse baffe venue des urnes l'a congédié comme un vulgaire CDD-intérimaire-temporaire-jetable-radiable. Alors, droit dans ses votes, Juppé a fait dans la déclaration crispée.

Des politiques de tous bords se sont attendris sur la "dignité" de ses propos. Cela m'a étonné car la commissure de leurs yeux trahissait (mot à la mode) une hypocrisie et un plaisir à peine feints.

Juppé aurait donc été à la hauteur de sa défaite pour souffrir en silence et vivre une douleur qu'il ne méritait pas. On nous avait donc changé le Juppé !

Patratras, il n'a pas fallu attendre longtemps pour le retrouver tel qu'en lui-même.

Le lendemain matin, assailli par les journalistes, il s'est évidemment laissé aller à ses mignons penchants naturels.

Blanc comme cierge, défiguré de haine, il a balancé sa bile : "Ce que vous voulez, c'est que j'aille très très mal, c'est cela qui vous exciterait. On sent une délectation amusante. Si je pouvais crever, vous seriez contents."

Il me semble qu'un peu d'air frais au Canada lui ferait de nouveau le plus grand bien pour enfin approfondir ses connaissances écologiques et… humaines.

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(Clic sur les images pour agrandir)

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canada

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