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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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21 juin 2007

Qui sera maire d'Aix en 2008 ? (3)

Aix n'a pas fait exception à la logique des blocs qui s'est dégagée au cours des élections nationales.

Aux premiers tours de la présidentielle et des législatives, ont prédominé trois grands pôles politiques, à gauche, au centre et à droite, par resserrement autour de ce que l'on appelle "le vote utile" dont l'installation est durable par les effets mêmes du système majoritaire.

Les nombreuses candidatures de petites formations n'ont pas trouvé d'écho auprès des électeurs qui ne leur ont accordé que des scores atomisés peu significatifs.

Aux seconds tours de ces mêmes scrutins, la décantation a été impitoyable et les batailles ont été limitées à des duels.

Les forces à score moyen ont joué les arbitres et fait pencher la balance en fonction de la spécificité des situations locales.

Pour les municipales aixoises de 2008, parce que le mode d'élection est à la fois proportionnel et majoritaire, ce schéma risque fort de ne pas se reproduire. Toute liste à score moyen (autour de 10%) pourra influer décisivement sur les autres listes pour qualifier un gagnant au second tour.

Qui ira avec qui ?

A l'heure actuelle, on peut objectivement constater qu'à gauche la question de l'investiture n'est pas tranchée et que deux tendances s'apprêtent à concourir, l'une représentée par Alexandre Medvedowsky, l'autre par Michel Pezet et Jean-François Picheral. Chacune pense pouvoir fédérer pour être le challenger contre l'équipe municipale sortante.

Au centre, nul ne viendra contester le positionnement et le rôle de François-Xavier de Peretti.

A droite, Maryse Joissains a annoncé qu'elle est candidate mais l'on sait que son équipe est déchirée, ce qui peut donner naissance à une liste dissidente concurrente menée par Bruno Genzana.

A l'extrême droite, il est peu probable qu'une liste obtienne 10%.

Si l'on résume, en l'état, on voit se profiler cinq pôles, chacun pouvant figurer au second tour. Une telle configuration ne pourrait dégager aucune majorité.

Alors, que peut-il se passer ?

Des convergences sont nécessaires pour qu'un pôle se détache clairement au premier tour sur la base d'un projet de ville transversal bâti en commun. L'hypothèse n'est pas à exclure. On l'a vu lors de ces dernières élections, l'électorat n'hésite plus à s'affranchir des consignes et à bousculer les rigidités.

Des alliances de second tour seraient artificielles et ressembleraient à ce qui s'est passé en 2001 où trois listes à 15% chacune ont fusionné et ont gagné mais n'ont pas résisté aux ruptures (départ de François-Xavier de Peretti de la majorité et clans dissidents de plus en plus affichés).

Comment s'organisera donc la constitution des listes pour n'avoir, par exemple, que trois pôles représentatifs, soit au premier tour, soit au second ? La question est cruciale mais moins que la nature du projet à présenter aux Aixois pour répondre enfin aux vrais problèmes de la Ville.

Alors, qui ira avec qui ?

Si l'on considère ce qui précède, il est vraisemblable que l'élection municipale de 2008 se jouera en triangulaire, la quadrangulaire étant plus hypothétique.

                         

(La suite demain)

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Commentaires
C
Je voulais dire "trois listes à 15% chacune ont fusionné et ont gagné au second tour".
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1
En 2001 je ne suivais pas les élections à Aix, que voulez-vous dire ?<br /> "...trois listes à 15% chacune ont gagné mais n'ont pas résisté aux ruptures."
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