Droite aixoise : Le grand amour… vachard
La petite déclaration empoisonnée, distillée dans la presse par Stéphane Salord, délégué à la culture, à propos des sculptures en ferraille exposées en cinq points de la ville, n'est pas innocente.
Elle signifie qu'il ne cautionne pas ce type de manifestation iconoclaste qui a donc été soutenue par Maryse Joissains.
Ce n'est pas la première fois qu'il propage ici et là des propos peu amènes contre le maire qui l'a voué aux gémonies après l'avoir encensé pendant plus de quatre ans. Les élus encore fidèles au maire ne manquent pas non plus une occasion de prendre le relais pour fulminer le rebelle. Henri Doglione, adjoint à l'urbanisme, a récemment tiré une salve à son endroit : "Salord est un irresponsable et un cornichon !"
Si Jean-Pierre Bouvet est le moins disert du trio "félon", il n'en est pas moins devenu un critique patenté en coulisses.
Quant à Bruno Genzana, qu'une ambition rentrée a poussé à lancer une initiative d'affichage, aussi rocambolesque que dénigrée, à sa propre gloire, il fait courageusement dans le double langage. En présence du maire, il s'en tient à son verbe habituellement mielleux. Mais sitôt lâché dans la nature, il s'empresse de sous-entendre tout le mal qu'il pense d'elle surtout depuis qu'elle l'empêche de prendre la parole lors d'événements officiels.
Le décor est planté, la tragédie connaîtra d'ici peu son acte suivant.