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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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26 juillet 2007

Camp des Milles : Le prix de la liberté

camp_des_milles

Que d'atermoiements ! Que d'incertitudes ! Que de patience aussi ! Pourtant, c'est grâce à la ténacité de l'association Mémoire du Camp des Milles qu'un budget de 13,8M€ pour réhabiliter le site a finalement été bouclé en janvier dernier.

Le problème encore à résoudre est celui des fonds nécessaires pour assurer le fonctionnement, environ 1,5M€ par an. L'Etat a fait un pas en annonçant une participation de 500.000€. Les collectivités vont devoir se positionner de nouveau pour le complément. L'effort à faire n'est plus aussi contraignant que celui de l'investissement.

La mémoire à un prix, celui de la liberté, et il serait irresponsable de lui opposer son coût.

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24 juillet 2007

Lutte contre les incivilités : Comme un trou dans l'eau

La municipalité vient de voter une série d'amendes pour sanctionner les actes d'incivilité commis au quotidien. Pour le maire, il s'agit d'une nouvelle étape dans la lutte contre les mauvais comportements de certains habitants qui dégradent la ville et pourrissent la vie des gens.

Rien à redire sur l'analyse. En centre ville, des efforts ont été faits pour supprimer les tags, le nombre de poubelles et de conteneurs a augmenté et des campagnes d'information ont été menées en direction du public.

Bon, le tout est de savoir à présent si cela va porter ses fruits. Je ne le crois pas vraiment. Au conseil municipal de juillet, j'ai fait quelques observations qui me semblent de bon sens.

Le problème des tags n'a été traité que dans l'hyper centre, une goutte d'eau, sans prendre en compte le reste de la ville et des villages. Pire, les dégâts y atteignent une dimension jamais vue. Des maisons individuelles et des immeubles, épargnés jusque là, découvrent à leur tour des inscriptions de toute sortes. Même les panneaux de signalisation routière sont maintenant largement souillés. En fait, on n'a fait que déplacer, exacerber et amplifier le phénomène.

Pour les amendes, si la mesure est juste, en revanche, le personnel pour dresser les contraventions est réduit à six agents, dévolus au centre ville seulement. La mission est donc très limitée sinon carrément impossible.

Chaque fois que la mairie a décidé de s'attaquer à un problème, elle ne l'a fait qu'en ciblant le cœur de la ville, négligeant d'établir un plan général pour l'ensemble du territoire urbanisé.

La prochaine mise en place de la vidéosurveillance procède de la même mauvaise méthode. Les 36 caméras seront principalement concentrées dans l'hyper centre, à l'intérieur du strict périmètre des boulevards de ceinture. Bonjour, l'efficacité !

En résumé, c'est un peu comme si l'on s'avisait de colmater une grosse fuite de tuyauterie tout en s'ingéniant à percer des dizaines d'autres trous sur tout le réseau.

Foutage de gueule ?

place_n__295_Joissains

Où était la fraîchement réélue députée UMP Maryse Joissains (place n° 295 dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, en rouge sur le plan) le mercredi 18 juillet ? Mystère !

Le compte-rendu de la séance ne mentionne pas sa présence. Bon, me dira-t-on, tous les députés ne participent pas ou n'assistent pas toujours à toutes les séances. Mais là, c'est quand même un comble.

Ce jour-là, le sujet était important. Il y avait même ce que l'on appelle un "scrutin public", c'est-à-dire un vote qui nécessite la présence effective des députés, comme pour la déclaration de politique générale du gouvernement qui engage sa responsabilité.

La ministre de la justice mettait donc aux voix son projet de loi "renforçant la lutte contre la récidive des majeurs et des mineurs". Sur 577 députés, 237 étaient là, 144 ont voté pour l'adoption du projet, 93 contre.

J'avais cru comprendre que Maryse Joissains considérait tous les problèmes de délinquance et d'incivilités comme fondamentaux et même qu'ils lui tenaient particulièrement à cœur.

N'a-t-elle pas d'ailleurs déclaré au cours d'un conseil municipal qu'elle a "toujours fait du sécuritaire" ? Alors, il faudrait savoir : sont-ce seulement des déclarations ici et des prétextes de rigolade là-bas ?

M'est avis qu'on devrait aussi instaurer une amende pour... foutage de gueule.

23 juillet 2007

Ah, d'accord ! Si tout est permis maintenant, alors…

ouvert_ou_ferme

Ouverture de Plan de Campagne : Opération enfumage

Une seule des quatre enseignes contraintes de fermer ce dimanche a fini par tirer le rideau. Les autres ont estimé qu'ils n'avaient rien à faire de la loi.

Peut-on honnêtement penser que des employeurs qui ne respectent pas les décisions de justice puissent avoir un brin de considération pour leurs salariés ? Comment faire confiance à des gens qui usent de tous les moyens pour le seul profit ?

Le cynisme de l'un des grands magasins est allé jusqu'à publier une pleine page de publicité dans la presse pour faire savoir qu'il serait ouvert. Les salariés, si l'on peut les nommer ainsi, sont les dindons de la farce car ils ne sont, pour la plupart, que des CDD et ne gagnent qu'entre 70 et 100€ de prime par dimanche travaillé.

On verra mardi si le préfet ose accorder de nouvelles dérogations, qui seront de nouveau attaquées, pour une prolongation au-delà du 27 juillet, date limite des précédentes.

Je profite de ce sujet pour apporter une précision omise dans un précédent billet concernant l'embrouille entre Joissains et Gaudin. Contrairement à ce qu'affirme Joissains, la décision de la CPA prise en juillet 2004 pour une réhabilitation de la zone commerciale ne relève pas d'un sursaut personnel ou d'une volonté quelconque de sa part mais bel et bien d'une injonction faite par le préfet Frémont lui ordonnant de produire un schéma général avec programmation annuelle de travaux. Je ferme le ban.

Logements à Coudoux : Opération camouflage

La Communauté du pays d'Aix met le paquet pour communiquer. Y compris pour maquiller des décisions scandaleuses en une prétendue politique de la réussite. Elle vient d'acheter le relais de la poste de Coudoux pour en faire quelques logements.

Si l'idée n'est pas mauvaise, en revanche, dire que c'est grâce aux pénalités versées par les communes qui ne respectent pas les 20% de logements sociaux, c'est faire prendre des vessies pour des lanternes. Ces pénalités ne représentent pas grand-chose puisqu'une partie leur est remboursée par la CPA, qui les encourage donc malheureusement à ne pas progresser.

Les choses s'aggravent quand on sait que le Plan local de l'habitat (PLH) n'est pas assez ambitieux face à la pénurie de logements publics et aux nécessités du développement économique du Pays d'Aix.

Par exemple, comment va-t-on répondre à l'arrivée d'ITER et à l'implantation d'entreprises sur notre territoire ? Des cadres et des employés ne peuvent pas se loger et vont donc ailleurs.

Enfin, le déficit en logements sociaux publics est criant (5.000 familles en attente à Aix). La chaîne du logement ne peut se satisfaire de logements intermédiaires ou haut de gamme. La volonté politique est absente et la démarche de la CPA est timorée.

Non seulement, la CPA actuelle prend le problème à l'envers mais, en plus, elle tente de faire croire le contraire.

20 juillet 2007

Plan de Campagne : L'esbroufe de Joissains

plan_de_campagne

Que faut-il comprendre quand Maryse Joissains écrit à Jean-Claude Gaudin pour lui passer un savon, et faire de la mousse à bon compte, à propos du rôle de la Communauté d'agglomération du Pays d'Aix dans la rénovation de la zone de Plan de Campagne ?

D'abord, il faut relever qu'elle estime qu'"il s'agit de rattraper aujourd'hui un retard considérable dû à l'incurie dont la zone a été victime depuis 42 ans." Il ne s'agit pas d'un "retard" mais d'un scandaleux laisser-faire généralisé dont les victimes ont toujours été les salariés.

La question mérite cependant d'être posée et elle ne l'est que depuis que les lois confient aux intercommunalités le prélèvement de la miraculeuse taxe professionnelle. Revêtir l'habit de Zorro maintenant, c'est vouloir jouer les gros bras par intérêt.

Il est vrai que Gaudin se plaint quasiment à chaque séance de son conseil municipal de l'appartenance des Pennes Mirabeau et de Cabriès à la CPA et non à la Communauté urbaine de Marseille qui est... très endettée. Il trouve là un moyen politique de défense contre ceux qui lui reprochent sa gestion vacillante.

Son attitude est la même que celle de Joissains qui a aussi besoin d'argent car le budget de la CPA est de plus en plus problématique. Alors, Joissains "balance" des chiffres à la figure de Gaudin. En gros, la CPA a engagé un schéma d'aménagement et les emplois de la zone profitent aux Marseillais.

Elle n'insiste sur la taxe que pour dire qu'elle joue à perte en la réinvestissant. La vérité est différente. Chaque année, 2M€ sont consacrés aux travaux alors que la taxe rapporte 3,5M€. La requalification de la zone nécessiterait un effort bien plus grand vu le capharnaüm qui règne à Plan de Campagne.

La seconde idée à retenir est que, derrière cette bataille de gros sous, il y a la question de l'ouverture de la zone le dimanche. Gaudin (UMP) est contre parce qu'il dit soutenir les commerces marseillais, Joissains (UMP) est pour parce qu'elle prétend soutenir l'emploi (même si l'ouverture dominicale est illégale).

Si Plan de Campagne avait été dans le giron de Marseille, nul doute que les positions des deux maires auraient été inversées. On voit là le jeu hypocrite de l'un et de l'autre.

On peut enfin se demander pourquoi Joissains réagit si tardivement et, précisément, le lendemain même de la dernière décision de justice intimant la fermeture de quatre grandes enseignes et alors que la date butoir du 27 juillet scellera la fin du protocole d'ouverture de la zone le dimanche.

A l'approche des élections municipales, Joissains, lançant la balle dans le camp de Gaudin, n'essaie-t-elle pas de dire aux Aixois qu'elle n'y est vraiment pour rien ? J'incline à penser que oui, tout en m'étonnant qu'une députée – censée écrire la loi et la faire respecter – soutienne une ouverture contraire au droit du travail.

Manif ou manip ?

L'agitation gagne Plan de Campagne. Hier, une centaine de personnes, se déclarant pour l'ouverture le dimanche et même "contents de travailler le dimanche", ont manifesté à bord de véhicules sur l'autoroute. C'était suffisant pour ralentir la circulation pendant près de deux heures.

Mais le défilé était-il représentatif de l'ensemble des salariés de la zone ? On peut fortement en douter quand on sait que leur nombre tourne autour de 6.000.

Comportement masochiste ? Baroud d'honneur ? Chant du cygne ? Ou manipulation orchestrée par les directions d'enseignes ? Dans un tel contexte de gros profits, tout devient possible…

19 juillet 2007

Gros temps sur la mairie : Recours, mise en examen...

Le temps s'obscursit et l'ambiance commence à se faire lourde du côté de la mairie. La chaleur revenue n'y est pourtant pour rien. Au contraire, on peut même parler de mauvais temps. En une semaine, on apprend par la presse deux nouvelles dont on se serait bien passé.

La première a trait aux élections législatives. Un recours a été déposé par un fonctionnaire municipal assermenté au sujet de la tenue des listes électorales d'Aix.

Sont évoqués de nombreux dysfonctionnements, des irrégularités dans les révisions des listes, des inscrits radiés sur commande, d'autres retirant des cartes sans habiter sur la commune, des cartes qui reviennent (plusieurs milliers), bref des accusations graves qui pourraient entacher la validité des résultats.

Le Conseil constitutionnel aura à se prononcer sur ce dossier et faire la clarté sur les arguments avancés par le recours.

La seconde concerne l'interminable affaire du désamiantage de l'ancien  porte-avion Clemenceau. Quatre personnes ont été mises en examen dans le cadre d'une enquête portant sur des opérations financières suspectes, des surfacturations liées au marché passé avec une société du Pays d'Aix.

Parmi les quatre, on découvre le nom d'un responsable d'entreprise, Jean Zozor, par ailleurs adjoint au maire d'Aix.

Certes, s'il convient d'appliquer le principe de la présomption d'innocence, on ne peut s'empêcher de constater que l'impact de cette information est fort sur la vie publique aixoise.

On pourra toujours rétorquer qu'il n'y a pas de lien entre une responsabilité professionnelle et un mandat d'élu. Mais, dans l'esprit des gens, la mise en examen ne s'embarrasse pas de cette distinction.

Mardi, la presse semblait dire qu'il serait trop facile de moraliser sur le fait que cet adjoint est de droite et que la gauche, en son temps, avait fait l'objet d'un rapport de la Chambre régionale des comptes. Sauf que, si, ici et là, quelques erreurs de gestion ont pu être relevées dans ce second cas, aucun élu n'a jamais fait l'objet d'une quelconque mise en examen, ni d'une condamnation. On ne peut comparer que ce qui est comparable.

Pour la suite, attendons de voir ce qu'il en est vraiment pour ces deux récentes nouvelles et si un air frais reviendra sur la ville.

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16 juillet 2007

Champollion, où es-tu ?

Noircir, c'est broyer

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(Clic sur l'image pour agrandir)

D'horribles ferrailles censées être des sculptures ont été offertes à notre vue en divers lieux de la ville, dont deux place de la Rotonde. Il y a peut-être des amateurs de la chose, je vais essayer de ne point les en dégoûter.

Si l'on observe les plaques qui signent l'événement, on peut s'interroger sur la pertinence rédactionnelle du slogan d'accueil. Il me semblait que l'équipe néo-zélandaise était surnommée les "All Black" à cause de la couleur de la tenue des joueurs. Or, voici que le message risque d'être interprété autrement. Je n'invente rien.

Un monsieur âgé qui passait par là m'a dit qu'il lisait cela comme un appel à l'immigration, rien que ça. J'ai vite compris que sa pensée était à l'opposé de la mienne car il n'a pas manqué d'enchaîner et de se déchaîner : "Ces SDF qui salissent tout" et "Une place Anouar El Sadate à Aix !" (avec imitation approximative d'un accent).

Le nom du rugbyman-sculpteur ne laisse pourtant sémantiquement aucun doute sur l'intention pure du message apposé sur la stèle. Mais, sachant que tout un chacun construit souvent sa compréhension de manière subjective, je conçois – sans l'admettre – que le raccourci du slogan est plus que maladroit.

Graver, c'est grave

Il a été rapporté – et je l'ai constaté moi-même – que des noms d'élus et de fonctionnaires ont été ostensiblement et prétentieusement gravés sur des pierres du Grand Théâtre de Provence. Une manière de dire que la vanité sera désormais ce qu'elle n'avait jamais été.

Même pas terrible car, à l'évidence, il n'a été fait appel à aucun correcteur pour éviter quelques fautes d'orthographe dénaturant l'identité exacte de certaines de nos "gloires" locales et éphémères. Un Champollion a-t-il été prévu ou recruté pour décrypter ce galimatias ? En tout cas, il serait le bienvenu pour faire enfler encore un peu plus les chevilles des valeureux nommés.

16 juillet 2007

14-Juillet : Comment en prendre pour son grade…

Des chiffres et des êtres

Il faut toujours être prudent lorsqu'on évalue la taille d'une foule. Chacun sait que, lors de toute manifestation, organisateurs et police ne fournissent jamais les mêmes chiffres. Parfois, on frise même le ridicule. Il y a quelques semaines, des policiers mécontents étaient dans la rue et ils n'ont pas pu se mettre d'accord avec les forces de… police qui les "encadraient" !

J'étais au défilé du 14-Juillet sur l'avenue des Belges et j'ai estimé qu'il n'y avait pas foule. La presse de ce dimanche dit le contraire. Pourquoi pas ?

Mon avis se fonde sur des comparaisons avec les énormes masses de gens qui, par un passé lointain ou encore récent, ne rataient l'événement sous aucun prétexte. La correspondante qui a produit l'article est peut-être trop jeune pour disposer des mêmes références surtout après une interruption de cette cérémonie pendant quatre ans.

Comptes à régler

Bruno Genzana et Stéphane Salord, sans Jean-Pierre Bouvet, en rupture de trio, ont fait 14-Juillet à part. Sans doute veulent-ils marquer ainsi leur position dissidente vis-à-vis de Maryse Joissains. Mais, tout cela semble bien sournois car je ne les ai pas encore vus voter une seule fois contre quelque décision que ce soit du maire au conseil municipal.

Et puis, là encore, la presse nous dit qu'il y avait 1.000 personnes (un compte tout rond !) à ce rendez-vous. Je n'ai pas d'éléments concrets pour pouvoir jurer que c'était beaucoup moins. Mais pour qui connaît le lieu où s'est passée cette fête, il serait étonnant qu'on puisse y entasser autant de monde.

On comprend en tout cas que le chiffre est cité avec réserve. Il est extrait d'une déclaration faite par l'un des deux adjoints séparatistes. C'est de bonne guerre.

La publicité – ou la propagande, au choix – a ses règles, laissant à chacun le soin de rétablir les choses à de plus justes proportions. Tout le monde sait que la moindre kermesse n'est jamais annoncée comme étant "petite".

Revers de médaille

Au pavillon Vendôme, Maryse Joissains a voulu honorer le colonel Moine à l'occasion de son départ à la retraite. Si l'idée était sympathique de féliciter un grand serviteur de l'armée, en revanche, le maire a un peu emmêlé les mots pour le dire. Ainsi, a-t-elle déclaré : "J'ai le plaisir de vous remettre la médaille de la Ville gravée à votre effigie."

Confondre "nom" et "effigie", c'est comme prendre un mot pour une image. Et écorcher la langue française par un lapsus non corrigé, c'est comme prendre un revers en perdant la face.

15 juillet 2007

La marine débarque à Aix

Marine_le_14_juillet

(Clic sur l'image pour agrandir)

Des marins sur l'avenue des Belges, ce n'est pas une galéjade. Le défilé du 14-Juillet, qui faisait son retour à Aix après plusieurs années d'absence, a réuni, vers 17 heures et pendant 30 minutes, des détachements de la marine de Toulon, de terre de Carpiagne et de l'air de Salon. On a aussi vu la gendarmerie, les pompiers et la police municipale.

Mais l'on avait l'impression que c'était un petit retour.

Maryse Joissains a expliqué que la disparition de la cérémonie était due à la fermeture de la base aérienne d'Aix. L'argument ne tient pas car le moindre petit village est capable d'organiser des manifestations avec moins de moyens.

Par ailleurs, je m'étonne furieusement que le maire n'ait fait aucune sorte de communication au conseil municipal du 9 juillet pour inciter les élus et le public à venir en nombre. Sur 55 élus, il n'y avait que 18 présents ! Désolé de faire le mouchard mais cela me scandalise.

Quant à la population, regroupée du côté ombragé de l'avenue, elle n'est pas venue en masse, c'est un euphémisme. L'information a été mal faite là aussi, pas de doute.

Alors que Paris et Marseille se sont surpassées, je trouve anormal, toutes proportions gardées, que notre ville ait réduit ce moment républicain à peau de chagrin. Ce n'est pas comme ça qu'on transmet ce qui fonde notre nation.

Pour compléter le tableau, à la réception donnée au pavillon Vendôme, le maire a tenu un discours décousu, à l'image même de ce qu'a été le défilé. Je n'ose même pas rapporter le niveau indigent des propos. Repos !

11 juillet 2007

Au conseil municipal, tout n'est pas triste

Sans les roues

A la question "Pourquoi ne peut-on pas circuler à vélo sur le site des Allées provençales ?", il a été répondu "Ce n'est pas interdit mais il faut rouler à la vitesse piéton". Autrement dit, tu as le droit de déambuler avec ton vélo mais… sans les roues.

Enfumage

A en croire le maire, parlant du contrat vélos avec Decaux, Chorro "ne s'est jamais fait enfumer sur une négociation". Rayon vélos, peut-être. Mais pour le recyclage de sa liste dans celle de Joissains en 2001 et vu le nombre de sorties de route du tandem, j'ai bien des doutes.

CV pour l'UMP

Selon certains élus de l'équipe du maire, si un édile n'a jamais vécu ou ne vit pas en HLM, il ne comprend rien à la vie en HLM. S'il n'a pas été ou n'est pas commerçant, il ne peut pas être un bon élu. En revanche, s'il vit en HLM, s'il est commerçant et s'il énonce de telles âneries, on l'accepte à l'UMP à bras ouverts.

Dos d'ânes

Sans plaisanter, les enfants pourront bientôt faire d'agréables promenades à dos d'ânes dans divers parcs de la ville. Le dossier présenté au conseil municipal ne précisait pas s'il fallait l'autorisation de l'UMP.

Chenille

Chaque année, une lutte féroce est engagée pour assurer la sauvegarde des jeunes pousses de pins en forêt communale. Pour ce faire, on applique un traitement costaud contre la chenille processionnaire. L'affaire est sérieuse puisqu'on épand un insecticide par hélicoptère. Le déplacement de la chenille telle que décrite par son adjectif ressemble un peu, toutes proportions gardées, à celui du mouton que Panurge acheta au marchand Dindenault au "Pays des Lanternes" et qu'il noya, entraînant tous les autres dans l'eau par instinct grégaire. Ah, je vous y prends là, vous pensiez que j'allais oser un rapprochement avec certaines conduites politiques ?

10 juillet 2007

Droit dans le mur, pied au plancher…

En direct de l'Hôtel de Ville comme si vous y étiez !

Hotel_Ville__WEB_rouge_vifAmbiance plutôt chaude hier soir au conseil municipal. Près de cinq heures d'horloge pour 127 questions. Avec du brouhaha, des attaques, des flèches et quelques discussions pas piquées des vers. Malgré cela, certains thèmes ont pu être abordés grâce aux interventions de l'opposition.

Nous avons insisté une fois de plus sur l'absence de Plan local de l'urbanisme (PLU), un rappel qui a la vertu de toujours fâcher copieusement le maire. Ce n'est pas notre faute si cette carence ne permet pas de voir la ligne conduite par la municipalité en matière d'aménagement. Il en a été question avec quatre projets de constructions concernant Luynes et Pont de l'Arc qui semblent parachutés sans prise en compte de l'économie d'ensemble de ces secteurs.

Des dossiers sur l'OPAC qui avaient retirés en février dernier ont fait leur réapparition sous la forme d'un seul rédigé en une page. Il s'agissait de l'annulation de près de 6,8M€ de garanties d'emprunts pour des opérations de réhabilitations et de construction de logements sociaux. Démarche bizarre qui signifie l'exact contraire d'une politique volontariste pour rattraper le manque cruel de logements publics.

Le Budget supplémentaire rabougri qu'on nous a présenté n'était que l'illustration de l'incapacité de cette équipe à dynamiser les investissements nécessaires. Nous n'avons pas validé non plus les comptes-rendus d'activités de différentes ZAC car ils font état d'ajustements au coup par coup.

Une polémique a été ravivée sur les effets de l'installation de vélos par la société Decaux, certains avançant l'idée qu'Aix s'est "fait avoir".

J'ai soulevé le problème des incivilités (tags, affichages sauvages, déjections canines…) expliquant que les mesures menées en centre ville ne faisaient que déplacer les problèmes à l'extérieur avec une aggravation sans précédent.

Ma collègue Danielle Rumani-Elbez (PRG) a ferraillé dur sur le programme de réhabilitation de Beisson et Corsy (pour 2014) qui risque fort de ne pas reloger les habitants concernés sur place. Elle a aussi stigmatisé l'improvisation qui a cours à la commission sur les antennes relais, qui n'est pas près d'apporter des apaisements à l'inquiétude des riverains concernés. Elle a enfin démontré l'inanité de la construction d'un tunnel sous la route de la Calade, argumentant qu'il était contraire au Plan des de déplacements urbains (PDU) qui préconise une réduction du nombre de voitures.

Pas moins de six délibérations concernaient l'entêtement du maire à vouloir tout porter devant la justice jusqu'en cour de cassation. Mal lui en a pris, quatre d'entre elles étaient présentées hors délai et ont été retirées.

J'ai eu une vive altercation avec l'adjointe aux affaires sociales qui ne cesse d'évoquer à tout bout de champ ses origines pour faire pleurer tout le monde et, pire, qui insulte les élus qui n'auraient pas connu comme elle la vie en HLM. Je lui ai rétorqué une bonne fois pour toutes qu'elle ignorait quelle était l'histoire de chacun et qu'il y en avait marre de l'entendre se lamenter pour faire la leçon aux autres.

J'ai aussi interpellé l'adjoint à l'office de tourisme sur l'utilisation de moyens de l'établissement à des fins électorales toutes personnelles. Le visage livide, il a bâti sa défense sur des généralités qui n'ont fourni aucune réponse concrète à mes questions pourtant précises.

J'ai aussi initié un débat sur la carte judiciaire, la réunion des universités en une seule et la carte sanitaire qui pourraient être mises à mal si l'on s'en tenait aux annonces du gouvernement dans ces domaines.

Enfin, on a pu noter des tensions de plus en plus marquées entre certains élus de l'équipe du maire et même une belle dispute entre trois conseillères municipales. L'une d'entre elles a usurpé un dossier préparé par une autre.

Je reviendrai sur certains de ces dossiers dans les jours prochains car ils sont éloquents sur la gestion désastreuse de la Ville et de la CPA par Joissains. Des rendez-vous à ne pas manquer.

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