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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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23 octobre 2008

Quand les journalistes font le trottoir

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Hier soir, j'ai regardé l'émission "Droit d'inventaire" sur France 3. Belle hypocrisie ! La présentatrice Marie Drucker, compagne d'un ancien ministre, fille de l'ancien parton de M6, nièce de celui qui aime tous les politiques et fait de longues émissions sirupeuses qui suivent toujours le sens du vent, recevait, entre autres, Catherine Nay, dont le compagnon est aussi un ancien ministre.

Et, pour notre malheur, le Patrick Poivre qui, depuis qu'il s'est fait lourder de la chaîne aux programmes béton, arpente tous les trottoirs, tous les couloirs, va pleurer sur tous les plateaux et s'érige en journaliste indépendant et irréprochable, lui qui a bouffé toutes les soupes et qui essaie de faire oublier sa fausse interview de Fidel Castro, ses "blancs" sur des informations dérangeantes concernant son ancien patron et les voyages en avion offerts par des politiques. L'homme qui, selon ses dires, affectionnait la pudeur n'arrive plus à la réprimer et s'étale ad nauseam sur tous les écrans.

Voilà par qui les Français sont "informés", des gens qui s'invitent entre eux, aux ordres des pouvoirs, au centre d'intrigues et sous les draps d'une confrérie connivente de la presse et de la politique. L'émission n'est qu'un alibi, une mascarade, un paravent, j'allais dire un cache-sexe.

On fait semblant d'analyser, on fait des retours dans l'histoire de la télé et on fait croire aux téléspectateurs que l'on parle librement. On évoque les débarquements de journalistes ou de présentateurs au gré des changements politiques. Y passent Christine Ockrent, épouse du ministre Bernard Kouchner, on occulte Béatrice Schönberg, femme du ministre Jean-Louis Borloo, on ne fait aucune mention des noms de fils, fille ou parent de… (par exemple, Jean-Pierre Elkabach qui en a placé quelques-uns) pourtant lisibles dans les génériques de certains programmes.

Pour la honte que je ressens pour eux, je ne veux même pas faire allusion à ces journalistes dont tout le monde sait qu'elles ont fréquenté les palais et même plus pour autres affinités et qui viennent nous cligner des yeux soit aux actualités, soit comme chroniqueuses.

Et puis, hier soir, comme depuis quelques temps, en trois minutes, Anne Sinclair qui, depuis les Etats-Unis où travaille son mari (quand il ne fait pas de petites pauses...), vient faire ses misérables "ménages" pour Canal + sur les élections américaines.

Il y a des jours où il est bon de se dire que, pour s'informer, il ne faut faire aucune confiance à ces castes consanguines qui s'acoquinent sans vergogne, qui acceptent les pressions, les compromissions et les soumissions, qui se gavent sur la crédulité des gens, qui ont perdu tout sens de l'honneur et qui marchent penchés, perclus par leurs courbettes.

Que ceux qui n'ont pas vécu les grandes œuvres hypnotiques de l'ORTF n'aient aucun regret. L'époque a peu changé. Et ce n'est pas avec un Nicolas Sarkozy qui veut maintenant nommer le PDG de la télévision publique que l'information sortira du temps des cavernes. Ses copains sont aux manettes des chaînes privées et ses amis marchands d'armes contrôlent les grands groupes de presse.

N'est-il pas symptomatique d'entendre chaque semaine les aboyeurs de l'actualité se muer en perroquets avec la même phrase "Comme l'a révélé notre confrère le Canard Enchaîné"…", non, le Canard ne "révèle" rien, il fait son travail, il fait de l'investigation, il fait du journalisme, lui. Le Canard est juste leur anti-confrère. Allez, un peu d'air !

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22 octobre 2008

Sarkozy : Le clip qui déchire…

Pour les petits et pour les grands, la dernière vidéo (1mn43s) de notre président en pleine forme !

Le  clip qui déchire…

http://www.youtube.com/watch?v=v-F7eMw8ra0&eurl=http://sarkozynews.canalblog.com/

22 octobre 2008

Taser : Les élus PRG pour une commission d'enquête

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Cicatrices causées par le taser lors de l'occupation

des locaux du ministère de l'immigration à Ottawa le 23 mai 2003

Définition du taser (du nom de la société exploitante) : Arme d'autodéfense dotée d'électrodes provoquant une décharge à haute tension (mais faible intensité) paralysant l'agresseur en interférant avec les ondes cérébrales. Existe également sous la forme de pistolet lance-dards.

Le taser n'est pas un appareil à prodiguer des caresses. Ce n'est pas un gadget de cinéma. C'est une vraie arme. Il foudroie, paralyse, électrocute, neutralise…

Deux sénateurs du Parti radical de gauche (PRG), Jean-Michel Baylet et Yvon Collin, ont déposé une proposition de résolution tendant à la création d'une commission d'enquête sur la dangerosité des pistolets à impulsions électriques. Voici le texte déposé sur le bureau du Sénat le 15 octobre 2008.

Exposé des motifs

Depuis quelques années, en France, les forces de l'ordre s'équipent de pistolets à impulsions électriques fabriqués par la société Taser. La police nationale et la gendarmerie disposent déjà de plusieurs milliers d'exemplaires de cette arme. Certaines communes autorisent leur police municipale à l'employer.

Considérant ces armes comme non létales, la société Taser les présente comme une alternative aux armes à feu. Elle vante les mérites de son produit sur Internet par le biais d'une liste des "forcenés", des " hommes dangereux", ou encore des individus "dangereux" neutralisés grâce à l'utilisation du pistolet. Néanmoins, leur emploi soulève de nombreuses inquiétudes.

Supposé ne causer aucun risque mortel selon le fabricant, le taser pourrait se banaliser et être employé dans des situations qui ne le justifieraient pas. De plus, on peut craindre que cette arme qui inflige des souffrances importantes soit utilisée comme un moyen de neutralisation, de rétorsion ou d'intimidation sur des personnes ne présentant pas de danger immédiat.

Sur ce point, dans un rapport récent, Amnesty International "note avec inquiétude que de nombreuses forces de police aux États-Unis utilisent régulièrement les pistolets électriques comme moyen de contrainte pour maîtriser des personnes récalcitrantes ou perturbées qui n'occasionnent pas de risque sérieux."

Ensuite, la société qui commercialise ces armes a pris l'habitude de poursuivre systématiquement toutes les personnes qui évoquent les morts qu'aurait provoquées le taser aux États-Unis ou au Canada, empêchant ainsi tout débat serein sur la question. Les pressions judiciaires que le fabricant exerce, notamment, sur les personnalités politiques s'interrogeant sur la dangerosité de ces matériels, sont parfaitement inadmissibles dans une démocratie comme la nôtre.

Enfin, dans son rapport du 23 novembre 2007 sur le Portugal, le Comité contre la Torture de l'ONU a condamné l'usage et l'équipement des forces de police en tasers. Le Comité s'inquiète de la douleur aiguë, constituant une forme de torture, ainsi que du risque mortel causé par le pistolet électrique.

Compte tenu des questions soulevées par le développement de ces armes nouvelles et des cas de décès répertoriés par des études fiables, nos concitoyens ne comprendraient pas que l'on généralise leur emploi sans que le Parlement ne s'informe d'avantage sur leur dangerosité.

C'est donc dans un esprit de responsabilité et de respect de la personne humaine, que nous demandons au Sénat d'adopter la présente proposition de résolution tendant à la création d'une commission d'enquête sur la dangerosité des pistolets à impulsions électriques taser.

Proposition de résolution

Article unique

En application de l'article 6 de l'ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires et de l'article 11 du Règlement du Sénat, il est créé une commission d'enquête de vingt-et-un membres sur la dangerosité des pistolets à impulsions électriques taser.

Le texte sur le site du Sénat :

http://www.senat.fr/leg/ppr08-026.html

Deux sites pour en savoir plus sur le taser et ses conséquences :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pistolet_%C3%A0_impulsion_%C3%A9lectronique 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Taser_(entreprise)

21 octobre 2008

Le linceuil de l'hôpital public d'Aix est prêt

honoraires

(Clic sur l'image pour agrandir) Dessin de Deligne

L'économie est en crise. L'Etat creuse les déficits. Mais il y a plein d'argent pour les escrocs de la finance. Pour le reste, pas de quartier ! On casse tout. On débranche tout : école, poste, code du travail, université, logement, santé, hôpital... Jamais gouvernement ne s'est autant attaqué aux services publics, à la solidarité et à la cohésion sociale.

L'annonce des dotations accordées dans le cadre du "plan hôpital 2012" ne fait que renforcer l'idée d'un saccage de la carte hospitalière au profit du privé. A Aix, la farce du pseudo renflouement du déficit du centre hospitalier n'a donc pas tardé à apparaître au grand jour. Pour tenter de maintenir des activités à un niveau encore acceptables en 2009, il fallait 4M€. Par un tour de passe-passe cautionné par Maryse Joissains, un budget hypothétique prétextant des recettes "spontanées" a été voté.

Et voilà qu'Aix se retrouve le derrière nu avec les dernières décisions de l'Agence régionale d'hospitalisation qui écarte, dans une première vague, les besoins et les demandes de notre hôpital. Pire, c'est la maternité privée L'Etoile qui rafle un pactole à hauteur de 4,25M€. Dans le même temps, l'absorption-fusion de la clinique La Provençale par la clinique Rambot, qui vise à créer un nouveau pôle privé, une sorte de superclinique, à Pont de l'Arc, a reçu l'aval de l'ARH. Le projet de loi "Patients, santé et territoires" qui va être examiné au parlement risque donc bien de continuer à faire la part belle au secteur privé. C'est cynique, irresponsable et mortifère.

Voici ce que j'ai écrit ici même au cours des mois précédents :      

"L'hôpital public d'Aix va-t-il crever ?" (23 mai 2008) :

Un premier déficit de 16M€ en 2003. Une rémission en 2006 grâce à une perfusion de l'Agence régionale d'hospitalisation. Puis, un "plan hôpital 2012" qui recrée un déficit de 2M€ en 2008. Pour 2009, le trou est estimé à 4M€. Les personnels craignent que l'équilibre budgétaire ne soit recherché par la suppression de 40 postes.

Qu'on ne cherche pas les responsabilités à l'intérieur de l'hôpital. Non, la cause est ailleurs : la casse du service public de santé au profit d'activités transférées dans le secteur privé. Aix en est l'illustration parfaite, si l'on peut dire. Après les dotations publiques calculées au rendement, une sorte de paupérisation s'est développée de manière lancinante. Les actes rentables ont trouvé refuge dans les cliniques. L'hôpital en subit des conséquences par des charges alourdies.

A partir de là, on a vu la clinique l'Etoile récupérer des lits de maternité aux dépens du Centre hospitalier du pays d'Aix et la clinique Rambot qui, après avoir absorbé la Provençale, met en chantier un gros projet de polyclinique de 368 lits en se déplaçant vers Pont de l'Arc avec l'aval de l'ARH. L'hôpital va-t-il crever et nous aussi ? Il en dépend de notre résistance à la casse.

http://castronovo.canalblog.com/archives/2008/05/23/index.html

"Hôpital d'Aix : Le budget condamné à faire du yoyo ?" (9 juin 2008) :

Revenons un peu sur ce qui se passe à l'hôpital d'Aix. La presse nous relate que, alors qu'un vote négatif était attendu, le budget prévisionnel pour 2008 (à la fin du semestre, étrange moment quand même!), annoncé dans un premier temps en déficit de 2M€, a finalement été voté à la majorité. La dernière trouvaille, après un double report du dossier, a été de dévoiler comme par enchantement une "bonne" nouvelle : des rentrées financières liées à l'activité en augmentation sur les quatre premiers mois.

Supposons que cela soit avéré. Est-il normal que le budget du centre hospitalier soit en permanence tributaire de l'évolution de l'activité au jour le jour ? On se croirait à la bourse où les valeurs font du yoyo ! Que se passera-t-il si l'activité baisse sur le reste de l'année ? Le vote acquis du budget aura-t-il encore un sens ?

Tout le monde sait que le vrai problème est d'ordre structurel et non conjoncturel. C'est le sort fait à l'hôpital public et au système de santé qui porte l'entière responsabilité de la situation. On nous rétorquera que si l'année finit mal, on dégraissera encore les effectifs car l'Etat se désengage de plus en plus. Les personnels ont d'ailleurs évalué les risques de suppressions à 40 postes. Quoi qu'il arrive, ce sera moins de service public.

Pour finir, bien qu'habitué je m'étonne du double langage de Maryse Joissains, maire et présidente de droit du centre hospitalier, qui s'est abstenue pour que le budget passe mais qui a demandé aux administrateurs de voter pour (les syndicats ont voté contre). Drôle de conception de la responsabilité qui est la sienne. Et, maniant un peu plus la contradiction, elle a déclaré : "La baisse des remboursements de 3,2%, voulue par l'Etat, est injuste. Elle ne tient pas compte des efforts de gestion et frappe à l'aveugle. Je suis pour une restructuration intelligente." Les propos sont quand même un peu culottés de la part d'une députée qui vote toutes les lois anti-sociales du gouvernement sur la santé ! Il serait temps de s'en apercevoir ou… de ne plus faire semblant de compatir.

http://castronovo.canalblog.com/archives/2008/06/09/9500618.html

"Allo Sarko hosto bobo…" (26 juin 2008) :

http://castronovo.canalblog.com/archives/2008/06/26/9712423.html

Bilan 10 : "Infarctus interdit à Aix" (13 avril 2007) : 

http://castronovo.canalblog.com/archives/2007/04/13/index.html

Le point de vue du Dr Patrick Pelloux

"Faire-part : on enterre le service public hospitalier" (25 septembre 2008) :

http://castronovo.canalblog.com/archives/2008/09/25/10707710.html

20 octobre 2008

Les parachutes rodés mais usés de Maryse Joissains

Chacun se rappelle sans doute le saut en parachute et en tandem qu'avait accompli Maryse Joissains début 2007. Patratas, un mauvais mouvement à l'atterrisage s'était soldé par une entorse. Pourquoi cette anecdote ? On va vite comprendre. Remettons un peu les pieds sur terre aixoise.

Sept mois après l'élection municipale, on ne voit toujours rien venir de bien neuf de la part de la mairie. Au dernier conseil municipal, comme lors des précédents, l'ordre du jour n'a rien révélé de dominant sinon des règlements de compte et des affaires contentieuses qui traînent en longueur. De quoi a-t-on parlé ? De Decaux, de l'OPAC et des crèches. Non pas sur le fond mais sur la forme. Et voilà pourquoi les entorses continuent.

Le feuilleton Decaux

Pour mémoire, le contrat passé avec Decaux pour la signalisation commerciale a été retoqué suite à un recours d'une société concurrente qui s'était considérée injustement évincée. Nous l'avions dit mille fois lors du précédent mandat. Histoire de sauver l'affaire, Maryse Joissains a donc tenté de négocier une rupture de contrat à l'amiable avec Decaux qui refuse.

En parallèle, le maire d'Aix se pose aussi des questions que nous lui avions pourtant posées, sans qu'elle ne s'en émeuve alors, sur le contrat aberrant et coûteux des vélos Decaux. Aujourd'hui, elle déclare : "S'il est démontré qu'Aix a été bernée, je m'engage à exiger une baisse des tarifs, voire engager une action en justice". Ce n'est pas Aix qui a été bernée, c'est Maryse Joissains qui a berné les Aixois, nuance ! Et ce sont les Aixois qui vont en payer de nouveau le prix.

La saga OPAC

Pour l'OPAC, le gros sujet récurrent est toujours celui du remplacement de l'actuel directeur. Comme à son habitude, Maryse Joissains n'est jamais pressée d'appliquer la loi. Pour pouvoir décider du départ, justifié ou non, du 5e directeur de l'office, elle aurait dû faire désigner les conseillers municipaux représentant la Ville au conseil d'administration de Pays d'Aix Habitat. La voilà bien dans l'embarras de ne pas y avoir procédé.

Quoi qu'il en soit, ce départ risque encore de coûter cher à l'OPAC qui accuse déjà un déficit de quelque 700.000€ sans qu'il ne produise aucun logement. On est fondé à se demander s'il n'y a pas manœuvre derrière tout ça. Ne chercherait-on pas à pousser l'actuel directeur à la faute pour réduire ses indemnités de départ (une somme estimée à 250.000€) ? Car, l'intention est de placer, j'oserai dire de recycler, l'actuelle directrice du CCAS, qui risque de découvrir la problématique du logement public comme elle a eu à découvrir celle du social, vu qu'auparavant elle officiait dans les transports. Mais bon, en République bananière, la chose n'est pas rare.

La fable des crèches

Enfin, la situation des crèches. L'association aixoise fonctionnait bien en 2001. Elle a continué ainsi jusqu'en 2004 malgré le licenciement injuste de l'ancienne directrice qui a gagné tous ses procès. Et puis, c'est vrai qu'il a fallu se poser la question du statut juridique de ce type de structure. Pour se mettre à l'abri de l'évolution du droit, le préfet préconisait une mise en concurrence. Ce qui fut fait par le lancement d'une procédure de délégation de service public. Les résultats de la consultation étaient connus depuis près de deux ans (j'étais membre titulaire de la commission de DSP). Pourtant, la Ville a décidé de prolonger à plusieurs reprises l'ancien contrat.

Et voilà que, la semaine dernière, sort du chapeau le nom du délégataire retenu. Il s'agit de l'association privée et commerciale "Les petits chaperons rouges". Tout ça, pourquoi ? Parce que la Ville y gagnerait 0,6M€ sur six ans (par comparaison, c'est la somme dépensée il y a deux ans pour une seule soirée de concert à Sainte-Victoire pour l'année Cézanne !). Ah bon ? Et comment est-il possible de faire baisser les coûts ? Pas la peine de chercher longtemps. L'offre de places n'augmentera pas, les effectifs d'employés diminueront et les familles n'auront qu'à aller faire garder leurs enfants ailleurs.

Une vraie volonté politique aurait consisté à établir un diagnostic prospectif sur dix ans et à se donner les moyens d'un projet public au service de la population.

Il y a fort à parier que les trois sujets abordés ici n'occupent encore longtemps les ordres du jour des prochains conseils municipaux.

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20 octobre 2008

Salman Rushdie, un message universel

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Ivan Nabokov (éditeur chez Plon), Annie Terrier, Salman Rushdie,

Altaf Tirewala (jeune écrivain indien), Gérard Meudal (traducteur de Rushdie)

Enorme succès public mérité dès vendredi soir et durant tout le week-end à la Cité du Livre pour chaque rencontre avec Salman Rushdie. Annie Terrier, organisatrice depuis 25 ans de la Fête du Livre, a réussi là un difficile pari, celui d'accueillir enfin cet immense écrivain. Homme sans frontières au message universel, Rushdie a captivé les nombreux visiteurs par sa simplicité naturelle, sa parole chaleureuse et ses touches d'humour. Du bonheur à l'état pur.

16 octobre 2008

Yes, Barack Obama can !

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(Clic sur l'image pour agrandir)

3h00 du matin à la télé

L'ultime débat avant l'élection présidentielle du 4 novembre prochain s'est déroulé à New York. Pendant 90 minutes, Barack Obama et John McCain ont répondu assis et en public à des questions portant sur la politique intérieure : impôts, emploi, santé, éducation, avortement, politique énergétique… McCain s'est voulu plus offensif mais Obama a gardé tout son calme.

Les courbes en bas de l'écran exprimant seconde par seconde les réactions du panel de téléspectateurs ont très majoritairement plébiscité Obama. A l'évidence, Obama réalise de bons scores auprès des femmes, les hommes préférant McCain. Obama a souvent atteint le maximum de +, McCain restant entre deux eaux, avec des hauts et des bas.

Les sondages affichés immédiatement après le débat attribuent 58% à Obama contre 31% à McCain. L'écart s'est donc creusé un peu plus depuis la précédente confrontation. Les impressions recueillies à l'issue de ce débat semblent confirmer les divers sondages donnant Obama vainqueur en novembre. Now, Barack Obama surely can !

16 octobre 2008

La Marseillaise, c'est pas fait pour les stades !

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Attention, article mal élevé !

Mais que viennent faire les hymnes nationaux dans les stades ?

Amer constat. Les gros clubs sportifs sont devenus de bien cyniques machineries à fric destinées à dépouiller de braves gens pour engraisser les sponsors, les joueurs et les médias. Tous les moyens sont bons, y compris jusqu'à usurper des valeurs républicaines censées conférer aux matches un décorum martial signifiant que la survie de l'espèce est en jeu.

Qui ne voit à quel point on conditionne les esprits pour échauffer les sens ? Dès lors, que peut-on attendre de pire que l'irrespect ?

Il y en a marre de ces "unes" quotidiennes, racoleuses et tyranniques des médias. Marre de l'exploitation des foules. Marre de l'abêtissement provoqué des supporters. Marre des interviews crétines à ras de pelouse des dirigeants, des joueurs et des fanas. Marre des commentaires psychotiques sur la tendinite de machin ou les crampons de truc-chose quand on laisse tant de gens crever de faim et de froid sur les trottoirs.

Marre de ces compétitions encadrées par des centaines ou des milliers de policiers. Marre du dopage sous toutes ses formes. Marre des joueurs achetés et vendus comme des marchandises. Marre de ceux qui prétendent représenter leur pays ou leur ville mais s'en vont jouer de longues saisons dans des équipes extérieures (le marseillais Zidane n'a jamais fait partie de l'OM).

Marre de leurs extases à deux balles. Marre de les voir cracher par terre. Marre de leurs trois mots de vocabulaire plein d'insultes. Marre de les entendre parler de "mental" quand ils sont rémunérés jusqu'à point honte. Marre du clinquant de leurs bagnoles et de leur bling-bling. Marre de les voir vampiriser les écrans de pub avec leur air benêt.

Marre de la traite organisée des gamins et des mirages qu'on leur fout dans la tête. Marre qu'on confonde tout avec tout et qu'on fasse lire la lettre de Guy Môquet à ces ombres de combattants. Marre de la Légion d'honneur sacralisant le type qui donne le moindre coup de pied dans un ballon. Marre qu'on glorifie ces héros de pacotille à pied d'égalité avec ceux qui sont morts sur d'autres terrains, pour notre liberté, sans Marseillaise, sans décoration, ni sépulture.

Stop les hymnes dans les stades ! Qu'on leur fasse chanter la danse des canards (et je reste poli, en tout cas, plus que le président de la République) !

Ouf, ça soulage !

Sur le même thème, voir l'article "La peste sportive" : http://castronovo.canalblog.com/archives/2008/10/07/10856164.html

16 octobre 2008

Crise : Après les hochets, le hoquet continue

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Dessin de Chapu

Les 700 milliards de dollars et les 1.700 milliards d'euros vont-ils suffire à juguler le nouveau hoquet des banques et des bourses ? A en juger par la marche arrière d'hier, rien n'est moins sûr !

15 octobre 2008

Une langue de vipère ne peut gober des couleuvres

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Ces jours-ci, j'ai collecté quelques faits qui peuvent en dire long sur la société dans laquelle nous vivons. Apparemment disparates, ces faits ont un point commun : ils surprennent. En tout cas, ils me surprennent. Et j'ai du mal à les digérer...

A Venelles, le maire a plongé tête en avant pour cowboyiser (oui, j'invente un mot) ses policiers avec des tasers. Sans doute, un effet colatéral du syndrome Sarah Palin. On ne savait pas que cette charmante commune était à ce point sous la menace de hordes criminelles.

A Ventabren, le maire a bien produit un Plan local d'urbanisme. Mais, il semble que le document ne se préoccupe que trop d'intérêts particuliers. C'est ce qu'en pense le représentant de l'Etat qui l'a retoqué.

On pourrait peut-être demander au maire de Venelles d'aller neutraliser son collègue de Ventabren.

En revanche, le maire d'Aix ne risque pas de voir débarquer le maire de Venelles chez elle. Elle se contente de déclarations générales et n'a toujours pas mis en route son PLU.

Idem pour l'OPAC. Ses affirmations de remise en ordre de l'office sont démenties jour après jour par les nombreux et graves problèmes que subissent les locataires. Les derniers événements mis sur la place publique ont trait aux infiltrations systématiques d'eau de pluie dans les appartements. Le soleil ne brille pas pour tout le monde, donc.

A contrario, l'office bénéficie d'un nouveau siège et un appel d'offres publié hier dans la presse annonce même que Pays d'Aix Habitat veut renouveler son matériel informatique, notamment des ordinateurs. Mais oui, c'est vrai quoi, les premiers avaient été dérobés il y a un an. Bizarre, ils contenaient les fichiers des attributions de logements. Y avait-il quelque chose à cacher ? Au fait, où en est l'enquête ?

En centre ville, nos concitoyens ont à subir d'autres méfaits. J'ai pu le constater moi-même à deux reprises la semaine dernière à la faveur de sorties en soirée. A mon retour, vers une heure du matin, j'ai eu l'occasion de passer une fois par la rue Frédéric Mistral et l'autre par le cours Sextius. Une foule de clients bruyants des boîtes de nuit et des bars se retrouve sur le trottoir en application de loi anti-tabac. Ces établissements sont situés au pied d'habitations. Je ne vous dis pas. J'ai cru un moment entendre résonner des clameurs de stade.

Comme je suis mauvaise langue, je ne peux m'empêcher de repenser aux procès intentés aux Sdf par Maryse Joissains pour perturbation à l'ordre public.

Bon, je brise là pour aujourd'hui, le temps d'aller régénérer mes glandes à venin pour une prochaine livrée, bien sûr. Finalement, mieux vaut être langue de vipère qu'avaler des couleuvres…

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