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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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15 octobre 2008

Canada : Elections générales 2008

drapeau_canadaLe Parlement élu en 2006 a été dissous. Hier, ont donc eu lieu de nouvelles élections générales au Canada. Mais, on en parle moins que de celles des Etats-Unis. Pourtant, la bataille politique a été rude. Un ami PRG se trouvant sur place m'a envoyé un petit document (3mn2s).

Le gouvernement conservateur du Québec ayant décidé de quelques coupes financières non-négligeables en matière culturelle, des acteurs (dont Stéphane Rousseau que vous connaissez peut-être) ont fait une vidéo assez drôle, plutôt juste… http://quebec.jrgblog.com/?p=214 

Pour connaître les résultats :

http://elections.radio-canada.ca/elections/federales2008/resultats/ 

11h00 : Résultats

Pour la 3e fois en 4 ans, c'est le parti conservateur du premier ministre sortant qui remporte les élections mais demeure minoritaire. L'élection a été marquée par la participation la plus faible jamais enregistrée au Canada.

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15 octobre 2008

"Le Ravi", le journal qui ne fait pas semblant

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C'est sûr, ce mensuel satirique n'a pas son pareil dans la région. Le Ravi fait partie de mes lectures indispensables et... gourmandes. Le 56 d'octobre (2,80€) est dans les kiosques depuis quelques jours. Une fois encore, le journal y va franco et taille l'actualité en pièces. Pas de chats écrasés, pas de faits divers sanguinolents, pas d'interviews de sportifs dopés, pas d'horoscope de malheur. Non, rien que de l'info, beaucoup de beaux dessins, une bonne rasade d'humour. Et pas de publicités qui dévorent la moitié des pages. Le canard est chez votre marchand de journaux et le menu ici : http://www.leravi.org/article.php3?id_article=689

14 octobre 2008

Crise : Pour voir un peu si j'ai bien compris…

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Dessin de Cabu dans le Canard Enchaîné

Allez, un petit résumé pour voir si j'ai bien compris ce qui se passe : la France est en faillite, les caisses sont vides, on a du mal à trouver de l'argent pour le RSA, de gros patrons se paient sur la bête qui sue, des pillards jouent de l'argent avec notre argent, ils cassent la baraque, ils crient au secours et réussissent un nouveau hold-up sur le dos des Etats. Les déficits continuent d'enfler, la dette va nous prendre la tête, ils s'en foutent, les péquenots paieront en travaillant le dimanche.

L'Europe, très bonne fille, fait les tiroirs et aligne 1.700 milliards d'euros aux joueurs compulsifs du grand casino. En bonus, la France leur offre une petite gâterie, elle ne leur dispute même pas les parachutes dorés et les stock-options.

Ta banque n'oubliera pas de te rappeler si t'as le moindre petit découvert. Bonjour, les agios. Tu vas payer cher et longtemps les cadeaux aux voyous qui ne savent même pas que tu existes. Le fric, c'est tout pour eux. La crise, c'est tout pour toi. Te reste plus qu'à faire la grimace, ça tombe bien, toi, t'as droit qu'à de la monnaie de singe. A eux, les comptes garnis, à toi, le chariot vide. Pleure pas, t'as même plus de quoi t'acheter des mouchoirs en papier.

14 octobre 2008

A propos de monnaie de singe…

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"Le trader de singes"

                      

Une fois, dans un village, un homme apparut et annonça aux villageois qu’il achèterait des singes pour 10$ chacun.

Les villageois, sachant qu’il y avait des singes dans la région, partirent dans la forêt et commencèrent à attraper les singes.

L’homme en acheta des centaines à 10$ pièce et comme la population de singes diminuait, les villageois arrêtèrent leurs efforts. Alors, l’homme annonça qu’il achetait désormais les singes à 15$.

Les villageois recommencèrent à chasser les singes. Mais bientôt le stock s’épuisa et les habitants du village retournèrent à leurs occupations.

L’offre monta à 20$ et la population de singes devint si petite qu’il devint rare de voir un singe, encore moins d'en attraper un. L’homme annonça alors qu’il achèterait les singes 50$ chacun. Cependant, comme il devait aller en ville pour affaires, son assistant s’occuperait des achats.

L’homme étant parti, son assistant rassembla les villageois et leur dit : "Regardez ces cages avec tous ces singes que l’homme vous a achetés. Je vous les vends 35$ pièce et lorsqu’il reviendra, vous pourrez les lui vendre à 50$." Les villageois réunirent tout l’argent qu’ils avaient, certains vendirent tout ce qu’ils possédaient, et achetèrent tous les singes.

La nuit venue, l’assistant disparut. On ne le revit jamais, ni lui, ni son patron ; que des singes qui couraient dans tous les sens.

Bienvenue dans le monde de la bourse !                                            (Merci à jpduf)

14 octobre 2008

Comment rembourser vos dettes avec… rien ?

Nous sommes à Condé-sur-Gartempe. Une jeune femme, d’apparence convenable, bien qu’un peu trop fardée, y débarque un vendredi matin...

Elle réserve une chambre pour la nuit à l‘Hôtel de la Gare et, comme elle n’a pas de bagage, elle laisse en acompte un billet de 100€, tout neuf. Puis, elle s’en va visiter la vieille ville.

Le pâtissier qui a vu la scène dit au patron de l‘hôtel : "Cela fait six semaines que vous me devez 100€ pour la pièce montée que j’ai livrée à l’occasion de la communion de votre fille."

Le patron lui donne le billet de bonne grâce.

Comme cette scène a été vue par d’autres, elle se reproduit cinq autres fois, car le pâtissier devait aussi 100€ au minotier… qui en devait autant au garagiste… lui même débiteur de cette somme au boucher… qui avait à régler 100€ au représentant de la maison Erlida… lequel devait à son tour acquitter sa chambre à l’Hôtel de la Gare pour 100€. Il redonne donc le billet au patron de l’hôtel.

Ce vendredi soir, en entrant de promenade, la jeune femme annonce, qu’ayant fait une rencontre, elle annule sa réservation. L’hôtelier lui rend donc son billet.

Elle le regarde de près. Elle le tient vers la lumière. "C’est effectivement mon billet". Elle sort son briquet et le brûle. "C‘était un faux billet", dit-elle en souriant, se tourne et s‘en va.

Extrait de "La face cachée de la monnaie". Lire la brochure complète :

http://www.journarles.org/spip.php?article587

Merci à la formidable association :

www.journArles.org

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13 octobre 2008

Crise : La cuisine des chefs Sarkozy et Parisot

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Dessin de Charb dans Charlie Hebdo

C'est la criiiiise ! Au menu : confiture sur tartines beurrées pour les uns, soupe bien coagulée pour les autres. Ce week-end, on en a entendu de toutes les sortes. Le sauve-qui-peut venu des Etats-Unis a atteint l'Europe. Les réunions se succèdent à un rythme effréné. L'objectif principal est autant de rassurer le populo que de lui fiche la trouille.

Rien de contradictoire là-dedans. Il s'agit de montrer que nous sommes gouvernés, que le pouvoir garde son sang-froid tout en nous insinuant l'ordre de nous tenir tranquilles. Sinon, au premier mouvement d'humeur, nous risquons de perdre boulot, salaire, épargne… Vu le chômage en hausse, les déficits abyssaux, la récession et, donc, vu la misère ambiante, nous avons intérêt à fermer notre gueule.

Car, qu'on se le dise, il faut que l'escroquerie soit endiguée par le recours à l'argent public, coûte que coûte. Il faut sauver les malfrats auteurs du hold-up géant, ces financiers dorés sans scrupules qui restent les bienfaiteurs de l'humanité. L'opération enfumage peut très bien réussir. Le gouvernement et le Medef usent de tous les moyens qu'ils contrôlent pour nous faire gober la soupe en magma. Les chaînes de télé, sources d'information les plus matraquantes auprès du grand public, se relaient pour souffler le froid et le chaud de la communication "officielle".

Comme par hasard, ce week-end a paru un sondage du Journal du dimanche sur le travail dominical en même temps qu'une interview du secrétaire d'Etat à l'industrie et à la consommation, Luc Chatel. Le JDD appartient au groupe Arnaud Lagardère, grand copain de Nicolas Sarkozy. Le sondage est produit par le groupe Ifop dont la PDG est Laurence Parisot, grande copine des deux autres. Illico, tous les médias buvant à la même fontaine d'eau brute reprennent l'info.

Et que prétend donc ce sondage ? Que "67% des Français accepteraient de travailler le dimanche si c'était davantage payé qu'en semaine". Oh ! La bonne nouvelle que voilà ! Quelle surprise ! Pourtant, dans le détail, on apprend que sur les 1.003 personnes interrogées, seulement 17% répondent "oui, toujours" et 50% "de temps en temps". Premier étonnement : n'y a-t-il que des Français qui travaillent en France ? Deuxième étonnement : que veut dire l'expression "de temps en temps" ? Est-ce trois ou quatre fois par an ? Est-ce deux fois par mois ? Est-ce seulement lorsque l'occasion se présente ou que c'est très bien payé ? On n'en saura pas plus. Le lavage des cerveaux aura opéré à merveille.

La seconde question du sondage portant cette fois sur l'ouverture des magasins le dimanche a peu été reprise par les médias. Pourtant ! On y entend un autre son de cloche. 52% sont favorables et 48% sont contre. Sur le site du gratuit 20minutes, sur le même thème, un autre sondage de ce dimanche comptabilisant en fin de soirée 5.578 votants spontanés montre qu'il n'y a que 26,78% des répondants pour qui le travail du dimanche "c'est bien, cela permet d'arrondir ses fins de mois". Pour 37,38%, "c'est de l'exploitation pure et simple" et pour 12,82%, "pas question de travailler le jour du Seigneur" (sic). Total : 50,20% défavorables. Et 23,02% déclarent que "c'est pratique, on peut faire ses courses toute la semaine".

Ces chiffres ne feront bien sûr pas la une… Seule la manipulation écrasante de l'Ifop servira de caution. Pour mémoire, il y a un an, Laurence Parisot disait vouloir clarifier les magouilles de la caisse noire de l'IUMM et mettre de l'éthique (on ne rit pas, s'il vous plaît !) au sein du Medef. On attend toujours… De même, Nicolas Sarkozy voulait dépénaliser le droit des affaires. Puis, il s'était fendu d'un discours stigmatisant les parachutes dorés, s'engageant à légiférer sévèrement. On attend toujours, aussi…

Samedi soir, en direct sur France 2, la présidente patronale répétait qu'elle ne veut pas de loi, des recommandations suffiraient, pour encadrer les débordements faramineux des chefs d'entreprise, estimant qu'elle fait confiance au bon sens et à la morale de ses collègues (on ne ricane pas, s'il vous plaît)… Vu le culot des gros bras de la finance mondiale en général et française en particulier, il y a peu de chances qu'une autorégulation se mette en place et soit respectée.

Pour conclure, et ce sera là enfin l'occasion de rire, on peut lire ceci sur le site de l'Ifop : "L'Ifop s'appuie sur l'expérience, cultive l'imagination, encourage l'innovation. Les femmes et les hommes de l'Ifop agissent à chaque instant avec honnêteté et transparence. Le respect du client est au cœur de leur éthique, sa satisafction au cœur de leur mission". […] "Nous aimons inventer, découvrir, déchiffrer." […] "Notre regard sur ce qui nous entoure n'est à nul autre pareil". […] "70 ans d'esprit pionnier et de décryptage de l'opinion publique, ça se partage."

On ne peut pas mieux tromper…

10 octobre 2008

Sarkozy évincé du prix Nobel de la paix

Le prix Nobel de la paix 2008 a été décerné à un président mais pas à celui de la République française. C'est l'ancien chef d'Etat finlandais, Martti Ahtisaari, qui a reçu la prestigieuse récompense. On pouvait craindre le pire si le jury Nobel s'était laissé abuser par le hold-up de la libération d'Ingrid Betancourt par Nicolas Sarkozy. Ouf ! Même satifaction hier, le prix Nobel de littérature n'a pas été attribué à Henri Guaino, auteur des fumeux discours du président. Le jury a distingué Jean-Marie Gustave Le Clézio, un véritable écrivain humaniste, lui.

10 octobre 2008

La LGV Sud-Est va-t-elle rater le train ?

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Nouvelle volte-face de Jean-Claude Gaudin ! Il vient une fois de plus de changer de wagon. Reprenant le train en marche, il affirme maintenant avoir toujours été favorable au tracé LGV des grandes métropoles. Autrement dit, c'est nous qui avions mal compris qu'il y a peu il avait décidé de suivre les propos déraillés du préfet Michel Sappin qui soutient le passage de la LGV par le Val de Durance. Les manifestations unanimes des élus PACA et des riverains de l'arrière-pays provençal ont sans doute fait comprendre à Gaudin qu'il avait choisi un mauvais aiguillage.

Le préfet s'est livré à un enfumage noir comme le charbon sur les coûts et surcoûts des travaux selon l'option de tracé choisie. Plus prosaïquement, vu le déficit et l'état de la dette de la France, le préfet tente de stopper net en gare le projet de la LGV. Pour résumer, le mauvais train de l'Etat veut en casser un autre, bon celui-là. Pour preuve, le nouveau, et donc quatrième, report de la réunion de présentation des études qui devaient être faite le 13 octobre devant les collectivités et l'ensemble des partenaires concernés par le projet. Il y a du foutage de gueule de la part d'un représentant de l'Etat, qui agit sur ordre et qui n'a surtout pas la légimité politique des élus au suffrage universel.

Afin de ne pas compromettre le projet, Maryse Joissains vient de proposer l'idée de procéder par étapes en commençant par programmer une première phase du tracé LGV entre Marseille et Toulon. Pourquoi pas ? Mais sera-t-elle audible auprès de Nicolas Sarkozy ? Rien n'est moins sûr… Il y a une semaine, Michel Sappin est venu à la rencontre des maires du Val de Durance avec son projet presque ficelé, histoire de semer la zizanie un peu plus et de laisser penser que les élus étaient incapables de se mettre d'accord entre eux. Au train où vont les choses, le projet risque fort de se retrouver à toute vitesse sur une voie de garage.

9 octobre 2008

Marseille : un conseil municipal aux petits pieds

Gaudinlogo_Marseille

Jean-Claude Gaudin, homme lettré et volubile, est parfois surprenant. Au cours de ce conseil municipal, dans sa bouche, "tramway" devient "tran-oué", "ad hominem" prend du bide en se transformant en "ab dominen", "plus… plus…" est délaissé au profit de l'incorrect méridonalisme "au plus… au plus…", le verbe "mixer" subit un curieux mélange pour ressortir sous la forme "mixter". Et puis, "Empire State Building", prononcé en anglo-marseillais "Empiiire Stète Buuldinngue", semble avoir été de tous temps à deux pas du Vieux-Port…

Quelle dose de pouvoir reste-t-il réellement à Jean-Claude Gaudin ? Pas beaucoup, comme cela est apparu au conseil municipal de lundi. Moins enjoué que d'habitude, le maire de Marseille a offert un visage tiré, celui de quelqu'un qui n'en mène pas large. La retransmission en vidéo de la séance publique sur le site internet de la Ville est on ne peut plus révélatrice. Trop de coups encaissés depuis la municipale de mars ont laissé des traces. A quelques exceptions près, exit la faconde, bonjour la lassitude.

Après trois mois sans réunion des élus municipaux, cette séance longue de 8 heures pour expédier quelque 329 rapports n'aura pas arrangé son moral même si, ici et là, le maire a manifesté quelques sursauts d'humeur. Le conseil faisait penser au jeu du tir à la corde. Gauche et droite ont ferraillé pour marquer leurs territoires politiques. Si Jean-Noël Guérini est désormais présent après de longues années d'absentéisme, c'est Patrick Mennucci qui conduit activement les frondes.

Lors de la discussion sur le budget supplémentaire, l'élu socialiste a soulevé deux points. Il a critiqué les choix de la mairie concernant la somme allouée aux écoles de la ville : "vous avez enlevé 2,3 millions d'euros sur le budget des écoles, remettez-les !" L'adjointe à l'éducation lui a répondu : "Cette somme est liée à des appels d'offres qui ont été reculés à cause de divers soucis techniques.", l'adjoint au budget rappelant, quant à lui, que "6 millions d'euros ont été injectés dans le collège Pierre-Puget." 

Patrick Mennucci a aussi signifié que "la mairie avait bradé son immobilier au privé en vendant des terrains trop peu chers" par rapport à leur valeur réelle. "Il manque 100 millions d'euros dans le budget de la ville de Marseille". Ce qui a provoqué une réplique surréaliste de Jean-Claude Gaudin : "Nous ne sommes pas en faillite !" Sauf que la communauté urbaine souffre d'un déficit d'un milliard d'euros imputable à la Ville !

La suppression d'une nouvelle ligne de tramway, annoncée dans la presse par Eugène Caselli, président socialiste de MPM, "la majorité a enfilé des millions virtuels" […] "je suis comptable de l'argent public", a suscité un choc dans la majorité municipale. Réaction des élus UMP : "c'est Gaudin qui a été élu maire de Marseille", "c'est inacceptable d'être mis devant le fait accompli". La discussion risque de rebondir lors du prochain conseil communautaire du 13 octobre.

Le premier dossier avait donné lieu à consensus pour voter le principe de référendum populaire ouvrant la possibilité qu'une pétition signée par au moins 10.000 habitants soit débattue au sein du conseil municipal. Puis, Patrick Mennucci est remonté au créneau pour refuser qu'il n'y ait qu'un seul membre de l'opposition au sein de la commission qui gère Habitat Marseille Provence. Auparavant, il y a avait 7 membres sont 2 de gauche. Jean-Claude Gaudin a réduit le nombre à 6 pour supprimer 1 poste à la gauche. Peine perdue pour Patrick Mennucci.

A suivi une polémique plutôt nébuleuse sur le contesté projet hôtelier aux Catalans. Jean-Claude Gaudin dit ne pas être au courant de ce projet mais fait voter une délibération sur une modification du plan d'urbanisme du secteur où rien ne sera modifié sur la zone des Catalans. "Nous attendons d'y voir plus clair pour décider", ajoute-t-il, énigmatique. On ne sait plus qui dit la vérité.

Dans la seconde partie du conseil, d'autres échanges contradictoires ont porté sur les crèches, la vidéosurveillance et les subventions. A vrai dire, dans la masse des rapports présentés au conseil, seul celui du choix de Marseille comme Capitale européenne de la culture a mis tout le monde d'accord, chacun essayant quand même de tirer la couverture à soi.

Voir la vidéo de la séance du CM de Marseille du 6 octobre 2008 :

http://sportsat.mairie-marseille.fr/ArchWM/cm20081006.htm 

Mettre le curseur à 0h26mn pour le dossier Habitat Marseille Provence,

à 1h24mn pour le Tramway,

à 2h04mn pour Capitale culturelle,

à 2h54mn pour le Budget,

à 4h20mn pour Hôtel des Catalans

(Attention, il y a une interruption de l'enregistrement entre 5h10mn et 6h15mn)

8 octobre 2008

Barack Obama, candidat mondial !

obama_8

(Clic sur l'image pour agrandir)

4h00 du matin et mon œil toujours ouvert…

Deuxième débat télé entre Barack Obama et John McCain cette nuit en direct de Nashville, au cours d'une heure trente d'échanges directs sur des thèmes de politique intérieure (45mn) et extérieure (30mn). Impressions personnelles à chaud : sérénité permanente côté Obama, attaques défensives côté McCain.

Le graphique placé en pied d'écran mesurait seconde par seconde du (+) au (–), de haut en bas, les réactions d'un panel de femmes et d'hommes aux propos et réponses de l'un et de l'autre. Le niveau atteint par Obama dépassait régulièrement (plafonnant même parfois) celui de McCain. Certes, ce ne sont que des tendances de l'instant mais les courbes étaient incontestablement en faveur d'Obama.

Les sondages réalisés immédiatement après le débat donnent Obama vainqueur à plus de 56% contre 36% à McCain. Il semble de plus en plus clair que, dans cette élection, McCain apparaît comme un candidat "américain" tandis qu'Obama est devenu un candidat "mondial".

P.S. : Malgré mes efforts répétés, mon blog a refusé systématiquement la mise en ligne de toute image de McCain...

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