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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO

le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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22 novembre 2023

Constance : Le projet d'urbanisation manque toujours d'air pur !

EMBÛCHES. Sujet récurrent, d'accord. Il ne faut cependant cesser d'y regarder de plus près. Examinons aujourd'hui ce dossier emblématique qui en dit long sur les travers de la politique urbanistique et environnementale que déploient les municipalités Joissains à Aix depuis plus de deux décennies. Pas franchement cohérent tout ça...

constance plan urbanisation projeté
(Clic sur l'image pour agrandir)
Plan d'urbanisation projeté

On reparle encore de la Constance, ce projet parachuté au Jas de Bouffan comme devant concrétiser un développement "harmonieux" de l'ouest d'Aix. Depuis le lancement de l'opération, les critiques n'ont pas manqué, pas seulement celles des Aixois curieux ou inquiets. Les autorités d'encadrement, l'Etat notamment avec les organismes de contrôle, ont émis des avis plus ou moins défavorables dans certains aspects, environnementaux par exemple, et pris des décisions soit discutables, soit de révision des études et des conditions de réalisation du projet.
Les problèmes, contraires à la logique d'harmonie de l'ensemble du secteur mais aussi bien au-delà par leur impact sur la ville, ont été oubliés voire purement sous-estimés. Que reproche-t-on principalement ? Le 15 novembre, un article de La Provence titre "les ultimes retouches ?". Car des retouches, il y en a eu depuis 2015, année d'officialisation de ce projet d'aménagement. 

Constance prov 15

constance google
(Clic sur l'image pour agrandir) 
Le site de la Constance au naturel

Pour rappel, on envisage de construire sur une superficie d'une quarantaine d'hectares sur les 92 d'anciennes friches agricoles, quelque 3600 logements (la mairie demande une réduction à 3000) dont 25% de logements sociaux, 6000m² de commerces et de services, ainsi que 70580m² de bureaux. Le projet, dense, devrait amener 10000 habitants.
Les opposants font valoir que le site est ultra pollué et mal desservi en termes de déplacements. La Mission régionale de l'autorité environnementale a émis en 2021 pas moins de sept recommandations indispensables nécessitant des études complémentaires visant à améliorer le projet. De facto, cela entraîne donc un retard qui aurait pu être évité si, dès le début, on avait réfléchi à une vision globale en prenant en compte tous les paramètres liés les uns aux autres et en les articulant judicieusement.
On a l'impression d'assister sans en avoir tiré toutes les leçons à la reproduction, en pire, du projet de la Duranne qui souffre d'un manque comparable de cohésion.

constance plan aérien
(Clic sur l'image pour agrandir)
L'autoroute A51 source d'intense pollution

constance indice qualité air
(Clic sur l'image)
Indice inquiétant de qualité de l'air

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10 novembre 2023

Pont de l'Arc : Curiosités de l'histoire du quartier

MÉMOIRE. Si vous habitez dans les quartiers sud ou si vous y passez, si vous aimez savoir comment la ville évolue, voici quelques éléments tout en surprises qui méritent le coup d'œil...

LAC Moulin Bernard mars 1998 - Copie
(Clic sur l'image pour agrandir)
Destruction du moulin Bernard dont on voit encore quelques restes

Cet article construit à partir de mes archives n'est évidemment pas exhaustif mais il vaut la peine d'être découvert. Commençons par le rond-point lui-même qui a bien changé. Comme raconté dans un article que j'avais écrit en tant que correspondant de presse en octobre 1989, une fontaine trônait en son centre. Elle était horrible et ne fonctionnait qu'une fois sur deux. On l'avait surnommée le "bunker".
De temps en temps, des étudiants s'amusaient à y verser de la lessive pour produire de la mousse débordante ! Par temps de grand froid, l'eau se répandait jusque sur la chaussée provoquant des dérapages comme sur une patinoire. Bref, ce n'était pas une réussite. J'avais suggéré au maire, Jean-François Picheral, de la faire disparaître et de créer un véritable rond-point verdoyant. On l'a donc connu ces dernières années comme un bel exemple de végétalisation à l'entrée sud de la ville. Mais il n'est plus entretenu. Le rond-point s'appelle depuis 2000 Rond-point de la 4ème Région aérienne (1936-2000).

Pont Arc rond-point aménagement 1999
Croquis du projet d'aménagement du rond-point

oPont Arc 29 octobre 1989 - Copie (2)

Pont Arc 29 octobre 1989 - Copie (3)
Image rare de l'ancienne fontaine avec son jet d'eau 

Pousuivons avec ce qui est devenu un parking (gratuit au départ devenu payant par la suite) à côté duquel se trouve le Parc aventure "Indian Forest"  En 1998, la municipalité a décidé de supprimer ce que l'on appelait le Moulin Bernard (une sorte de silo à grains), une bâtisse abandonnée menaçant ruine. J'étais adjoint à la mairie-annexe et le maire m'avait demandé de suivre les travaux. En témoigne le cliché (un peu mis en scène, je le concède) prise en mars 1998 par le studio Ely (Photo en tête de l'article).
L'idée était en effet de rendre cet espace aux habitants. Ce qui fut fait avec, en prime, la satisfaction des commerces qui demandaient plus de places stationnement.
Enfin, intéressons-nous à l'autoroute A8 où l'on peut apercevoir dans les deux sens de circulation un portique de belle facture. J'avais été intrigué par cette présence décorative. Après une longue enquête pour le journal
Le Provençal, j'avais réussi à percer le mystère qui avait fait l'objet d'un article en juillet 1993. 

Pont Arc porte A8 20 juillet 1993 - Copie (4)

Pont Arc porte A8 20 juillet 1993 - Copie (2)

Pont Arc porte A8 20 juillet 1993 - Copie (3)

25 octobre 2023

Pont de l'Arc : Un échangeur avec des bouchons mais sans champagne !

UBUESQUE. La mairie s'entête sur son projet d'échangeur sur l'A8. L'opposition mais aussi les associations et les riverains protestent. Si le tourrne-à-gauche disparaît, tout le trafic tournera autour du rond-point Brossolette en pénétrant dans le secteur urbain et non plus seulement en roulant sur le pont. La thrombose sera lourdement amplifiée et la construction toute proche du campus amènera de surcroît la paralysie. Inexcusable... 

Pont Arc 21
(Clic sur l'image pour agrandir)
Le tourne-à-gauche voué à disparaître qui obligerait à remonter jusqu'au rond-point Brossolette pour ensuite redescendre !

Je reviens sur ce sujet. Parce que je ne supporte pas les enfumages. Plusieurs de mes articles en ont démontré la teneur. Aujourd'hui, je veux insister sur un autre aspect du problème. Résumons. Le 3 octobre, la mairie a organisé une réunion publique sur le projet de réaménagement autoroutier au-dessus de l'A8. Le 6, au conseil municipal, l'opposition de gauche a posé une question orale afin d'avoir plus d'explications et surtout relever les incohérences du projet. Les arguments de la municipalité ne sont pas limpides et c'est ce qui a fait débat.
Le 17, le CIQ des facultés a produit un article avec de plans et photos qui apportent un éclairage pertinent, que je partage. L'association a illustré son propos en rétablissant l'historique de l'évolution de ce nœud routier. Elle pointe que, contrairement à l'assertion de l'adjoint à la circulation, la notion d'échangeur ne date pas de 1970. Les documents de l'époque utilisent avec précision le terme de "diffuseur". La raison en est claire, les bretelles de sortie ne prévoyaient pas que les véhicules aillent jusqu'au rond-point Brossolette (dénommé rond-point de la 4ème Région aérienne en 2000).
Autrement dit, le trafic s'exerçait uniquement sur le pont et n'avait pas à s'infiltrer plus loin, par exemple en encombrant les avenues Brossolette-Fourane-Schuler. Cette distinction est importante. Le projet annoncé fait fi (restons poli) de cette donnée essentielle qui n'alourdissait pas le flux de véhicules en zone proprement urbaine pour demeurer seulement autoroutière. Ce qui pose problème, c'est donc la surcharge circulatoire qui se produira en obligeant tous les véhicules, autos, camions, bus, à remonter jusqu'au rond-point Brossolette et à en redescendre s'ils veulent rejoindre l'A8.
Comme je l'ai par ailleurs déjà signalé, la construction du campus au droit de ce rond-point va amener un afflux considérable, source d'embouteillages s'ajoutant à l'actuelle thrombose. On est chez Ubu ! Enfin, comme je l'ai moi-même fait à plusieurs reprises, le CIQ n'oublie pas de noter l'état pitoyable du rond-point qui n'a plus été entretenu, le laissant à l'abandon sans aucun égard ni aucune esthétique. Ah, la belle entrée de ville que voilà ! 

(Clic sur l'image pour agrandir)
Preuves de l'aberration

Pont Arc schémas - Copie

(Clic sur l'image pour agrandir)
La construction du campus a amputé la végétation entre le 30 avril 2022 et le 21 octobre 2023

Pont Arc A8 G avant après

(Clic sur les images pour agrandir)
(Crédit documents : CIQ facultés)

Pont Arc construction A8 - Copie

Pont Arc échangeur évolutions A

Pont Arc échangeur évolutions B

Pont Arc échangeur évolutions C

L'article du CIQ
"Une curieuse révision de l'histoire" :
https://www.ciqdesfacultes.com/2023/10/17/une-curieuse-revision-de-lhistoire/

Mes précédents articles sur le même sujet 
"Pont de l’Arc : L’échangeur, un vrai sac de nœuds… routiers !" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2023/10/09/40067501.html

Le rond-point en 2000
Pont Arc fontaine
Le rond-point à présentPont Arc Icade 02

"Pont de l'Arc : Le rond-point a perdu son prestigieux nom et ses ornements" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2021/04/13/38915554.html

18 octobre 2023

Hubert Reeves, Richard Martin, quand ils sont morts les poètes...

LUMIÈRES. Pur bonheur. Hubert Reeves et Richard Martin étaient des charmeurs, passeurs et facilitateurs irrésistibles de connaissances. Je les ai rencontrés et j'en conserve des souvenirs inestimables qui ne m'ont pas quitté. Ils prônaient la découverte, la réflexion, la fraternité et l'humanisme. Nous en avons tellement besoin...

album LAC pers reeves - Copie

Chacun excellait dans son domaine. Un de leurs points communs : s'adresser au grand public pour lui faire partager l'émerveillement de notre univers. Pour l'un, celui des étoiles. Pour l'autre, celui du théâtre. Dans les deux cas, ils permettaient de s'interroger sur la place et le destin des hommes. Pédagogues, pétris d'humanité, ils transmettaient leur savoir-vivre et leur savoir-faire avec des mots simples pour démêler les complexités mais aussi les beautés de la vie. Ils étaient des éclaireurs qui aidaient à surmonter les mystères en proposant la découverte de l'insoupçonné. Leur motto n'était pas du genre "que fait-on de cette galère" mais plutôt "que faisons-nous dans cette galaxie", en prônant la fraternité.
Je ne narrerai pas leurs parcours qui sont connus. Je souhaite juste relater le modeste témoignage de mes rencontres avec eux.
En août 1992, Hubert Reeves était venu à Aix pour la Nuit des étoiles. J'étais alors correspondant de presse pour Le Provençal. J'avais fait l'annonce de sa visite, puis étais allé à cette nuit au Grand Saint-Jean. Il s'était montré très disponible auprès des personnes qui voulaient échanger avec lui. Je n'ai pas raté l'occasion, ce privilège, de l'interroger. Ce fut franchement enrichissant. D'un ton calme et le sourire aux lèvres, il s'efforçait de se mettre à ma portée comme le ferait un ami de toujours. La classe !
La même année, en septembre, dans le cadre de mes reportages, je fus aussi envoyé à Marseille pour "harponner" Richard Martin dans son théâtre. Il m'accueillit chaleureusement en me tutoyant, façon de d'éliminer toute barrière. Il m'accompagna visiter le théâtre Toursky en me racontant tout ce qu'il avait entrepris pour le faire vivre. Une véritable épopée pour surmonter tous les obstacles de la création. En fin de matinée, il m'offrit un apéro dans la cour, signe que le lien était scellé. Il était comme ça, Richard.
Voilà, comme le chantait Gilbert Bécaud, "quand il mort le poète, tous ses amis pleuraient, le monde entier pleurait".

album LAC pers reeves 21

album LAC pers reeves 21

Richard Martin

9 octobre 2023

Pont de l’Arc : L’échangeur, un vrai sac de nœuds... routiers !

VROUM VROUM. L’aménagement, ou plutôt le dérangement, du pont proche du rond-point de la 4ème Région aérienne a fait l’objet d’un débat d’une demi-heure au conseil municipal de vendredi à l’initiative de l’opposition. Le projet envisagé risque d'encombrer encore plus la circulation et d'aggraver les nuisances et la pollution. La mairie persiste à ne pas prendre le problème dans toutes ses dimensions. Automobilistes, cyclistes, piétons et riverains, vous allez souffrir... 

Pont Arc A8 D
(Clic sur l’image pour agrandir) 

Actualisation : les données du trafic, mardi 10 octobre (voir en fin d'article)
Faudra-t-il bientôt, à cause des encombrements de circulation, envisager d’avoir à se déplacer dans les quartiers sud en hélicoptère ? Le débat entre élus n’a évidemment pas évoqué cette possibilité. Pas plus que trois jours avant le conseil municipal lorsque la mairie a organisé une présentation publique du dossier centré sur l’échangeur autoroutier.
On le sait, ce projet n’est pas apprécié par les habitants des quartiers sud et constitue pour tous les automobilistes qui transistent par là un véritable casse-tête quotidien. Embouteillages récurrents, pertes de temps, bruit, pollution, et on en passe, sont le lot commun pour qui s’aventure dans les parages tant pour la circulation que pour les piétons.
Pour résumer, le rond-point est surfréquenté et sert d’itinéraire pour les camions (tansports nationaux et internationaux) et les véhicules qui sortent par les bretelles 30a et 30b. Un projet de modification est prévu pour soi-disant fluidifier le débit automobile mais il risque d’aggraver un plus les conditions de circulation (voir les schémas en fin d'article). Car, aussi étrange que cela puisse paraître, ces camions et véhicules qui manœuvrent sur le pont vont devoir remonter jusqu’au rond-point (urbain) de la 4ème Région aérienne avant de reprendre l'autoroute ! La mairie prétend sans rire que tout cela pourra être absorbé. Impossible d’y croire ou alors avec de gros bouchons avec voitures à l’arrêt encore plus longuement.

Pont Arc CIQ Facultés - Copie - Copie
(Clic sur l’image pour agrandir)

S’ajoute à cela, l’édification de l'énorme campus d'Icade au plus près du rond-point qui aura pour conséquence de grossir l’afflux de véhicules. Problème insoluble ? Oui, parce que tout le plan de circulation du quartier n’est pas vraiment pris en compte. La mairie, par l’adjoint à la circulation et la maire elle-même, semble minorer l’impact de ce chamboulement. Elle prétend que les "mesures" déjà engagées ou à engager par elle permettront de réduire sensiblement les nuisances. Or, que ce soit pour les pistes cyclables, pour la diminution de la pollution ou pour l’aspect environnemental, aucune logique ou action de fond n’est proposée visant à ne pas alourdir la dégradation du secteur.
L’adjoint a expliqué que les aménagements, BHNS, passerelle au-dessus de l’autoroute A8 et même percées de voies au droit du Montaiguet, devraient contribuer à mieux répartir les flux. Il n’en est rien car ajouter du confus au confus n’est pas pertinent. C’est comme essayer de faire entrer deux litres d’eau dans un bouteille d’un litre. La vraie question à se poser est celle d’avoir une vision large et globale de la problématique afin d’éviter la congestion en régulant la concentration du trafic dans le secteur sud. Vu comment on s’y prend, on est loin du compte.

Pont Arc schéma 3
(Clic sur les images pour agrandir)

Pont Arc schéma 4

Actualisation

Pont Arc prov 5

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27 septembre 2023

Aérodrome des Milles : Le projet néfaste d'agrandissement validé par l'Etat !

DÉNI. Mauvais coup pour l'aérodrome des Milles. L'Etat, faux-cul, a validé l'agrandissement contesté par les associations et la mairie d'Aix. Il ouvre ainsi la porte à une augmentation significative de la pollution et des nuisances sonores déjà importantes dont se plaignent à juste titre les riverains. Ah, les belles paroles du président de la République sur sa vision de l'écologie !

aérodrome bruit

Actualisation : jeudi 5 octobre à 16h00 (voir en fin d'article)
Tout le monde était contre l'agrandissement de l'aérodrome des Milles et la construction d'un hangar (633m²). Il faut savoir que le site est géré à titre privé par la société Edeis bénéficiaire d'une délégation de service public (DSP). Cela ne laissait pas de doute sur l'amplification du nombre de vols et l'accroissement des nuisances (pollution et bruit déjà supérieurs aux seuils fixés, en 2021, 71636 mouvements contre 43155).
Après avoir validé ce projet dans un premier temps, la municipalité d'Aix, alertée par diverses associations et organismes environnementaux, avait fini par s'opposer à ce développement enfin jugé néfaste et avait retiré le permis de construire. L'Etat, propriétaire des terrains, a fait connaître sa décision de valider cette catastrophe. La transparence, il ne sait pas ce que c'est. La démocratie, il s'en tamponne.
Ce n'est pas le seul cas de déni de démocratie de l'Etat. La même mauvaise méthode est utilisée par exemple pour le dossier du projet de construction de l'autoroute A69 qui deviendrait payante. Vous savez, c'est cette idée de relier Toulouse à Castres, soit 54 kms, alors qu'il existe des voies rapides gratuites. Les opposants dénoncent l'impact écologique de ce projet. Des manifestations ont d'ailleurs eu lieu pour contester ce mauvais coup et demander l'abandon du projet, sachant que la Conseil national de la protection de la nature à émis un avis défavorable.
Comment croire les paroles soi-disant vertueuses du président de la République en matière d'écologie ? Le privé se fiche du respect de la nature chaque fois qu'il peut empocher la mise.

Aérodrome prov 15

 Actualisation 
Se boucher les oreilles

La Cour administrative d'appel s'aligne sur la décision de l'Etat. Tout serait donc parfait ?
Le Collectif Danger Aix Avenir (CD2A) entendait remettre en cause la concession accordée par l’Etat à Edeis pour l’exploitation de l’aérodrome d’Aix-Les-Milles en 2017 et ceci, pour durée de 45 ans. Le collectif reprochait notamment l’insuffisance de protection environnementale mise en œuvre par le privé. Il avait déjà perdu en première instance en 2021.

"Aérodrome des Milles : La réalisation de hangars refusée" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2023/06/13/39939810.html

18 septembre 2023

Projet immobilier de Pont de l'Arc : Vous la voyez la catastrophe ?

DÉSASTRE. Le béton pique les yeux. Le projet immobilier qui pousse un peu plus chaque jour au droit du rond-point routier révèle peu à peu sa véritable nature. Cet obstacle est un gâchis qui défigure un poumon vert des quartiers sud. Il y a de quoi désespérer car cela hélas va continuer dans ce mauvais sens...

Pont Arc Icade 02
(Clic sur l'image pour agrandir)

Il fallait bien un peu s'y attendre, non ? On ne peut employer que le mot de massacre pour qualifier ce qui se passe à Pont de l'Arc. Ce n'est pas faute d'avoir alerté. Le projet qui pointe ses premières avancées va créer une embolie de la circulation qui est déjà bien chargée. Les bâtiments sont laids parce qu'ils sont massifs et sans esthétique architecturale. L'hectare du chantier était un poumon vert pour le quartier.
On aggrave donc la pollution à la fois par l'arrivée de voitures et par la maltraitance de ce qui reste de verdure. Le CIQ des facultés fait remarquer que la cime du grand cèdre a été décaptée par la flèche de la grue. Le pire est que ce mastodonte immobilier occulte en grande partie le panorama du Montaiguet. C'est donc une aberration environnementale. Imagine-t-on pareil cynisme à Sainte-Victoire ?
On se rappelle qu'au début des travaux, les riverains avaient alerté la mairie sur les irrégularités relatives à la Charte de l'arbre et à la Charte du bien construire. Une interruption des travaux avait été imposée au promoteur (Icade) pour se conformer aux règles. Un permis de construire modificatif avait été demandé notamment pour assurer la protection des arbres alors que 2/3 des trois cents arbres avaient été abattus.
On n'a probablement pas fini de s'en désoler. 

Pont Arc Icade 11

Crédit photos : CIQ des facultés
(Clic sur les images pour agrandir)

Pont Arc Icade 11

Ici, mes six articles sur l'évolution du chantier
avec analyses et illustrations photographiques
"
Pont de l'Arc : Reprise du chantier du calamiteux projet immobilier" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2022/12/05/39734066.html

4 septembre 2023

Studio Henry Ely : Un livre précieux pour annoncer le changement de lieu

FOCALE. Le studio Henry Ely va quitter le passage Agard qu'il occupait depuis 136 ans. A cette occasion, Jean-Eric Ely publie un précieux ouvrage qui redonne vie à plusieurs centaines de photogaphies historiques de la ville d'Aix. Il est en vente dans les librairies aixoises. On peut aussi adhérer à l'association CEPPIA qui mène le projet d'un musée aixois de la photographie. Aidons-le à pérenniser ce fonds unique en son genre...

ELY Flagrants d'Ely couv

C'est un ouvrage magnifique qui raconte plus d'un siècle de vie aixoise. Flagrants d'Ely(s) est le recueil de plus de 200 photographies parmi les deux millions de clichés captés par quatre générations de la famille Ely. En empruntant le passage Agard, qui n'a pas vu la devanture du studio Henry Ely, fondateur de la dynastie ?
Les fonds sont en cours de déménagement car le propriétaire des lieux a mis fin au bail locatif. Pour marquer l'importante transition de cette véritable institution, Jean-Eric Ely a édité ce livre commémoratif afin d'entreprendre la recherche d'un nouveau sanctuaire. Des soutiens se sont manifestés pour l'aider dans son projet (musée aixois de la photographie) visant à préserver et conserver la masse de documents qui retracent l'histoire d'Aix et même au-delà. Déjà en 1995, avait paru La seconde et le siècle, compilation de cent photos toutes tirées des archives.
Entre 1989 et 1995, j'ai eu l'immense privilège de travailler avec Jean Ely et son fils Jean-Eric, photographes attitrés, alors que je m'étais embarqué dans l'aventure en devenant correspondant local à la rédaction aixoise du journal qui s'appelait encore Le Provençal. C'est ainsi que naquit entre nous une véritable amitié complice.
En juillet à la parution de ce nouveau livre, je me suis rendu directement au passage Agard pour l'acheter. Jean-Eric m'a accordé trois heures de son temps pour évoquer nos souvenirs. Sa dédicace m'a touché en plein cœur tant elle résume bien nos relations.
Aixois de toujours ou d'importation, vous pouvez vous aussi apporter votre soutien en vous procurant cet ouvrage à nul autre pareil, disponible aux librairies Le Blason et Goulard, et en adhérant à l'association CEPPIA, joli sigle en forme de clin d'œil.   

Ely studio

Pour adhérer : https://www.payasso.fr/ceppia/paiementlibre

ELY CEPPIA

Flagrants d'Ely(s) en vente à Librairie le Blason (11 Rue Jacques de la Roque)
et à la librairie Goulard (37 Cours Mirabeau)

Dédicace pour le livre "La seconde et le siècle"
ely dédicaces

Dédicace pour le livre "Flagrants d'Ely(s)"
 
ELy flagrants 4

Lors de mon départ du journal Le Provençal février 1995
Jean Ely point blanc à gauche, Jean-Eric Ely point blanc en bas
(Clic sur l'image pour agrandir)
album LAC moi provençal départ

Source vidéo : La Provence

12 juillet 2023

Fête du 14-Juillet : Disparus les défilés aixois d'antan !

NÉANT. A Aix, il n'y a plus de défilé du 14-Juillet. Le dernier a eu lieu en 2007. On pensait que c'était enfin une reprise après l'ultime de 2001. La tradition était bien ancrée depuis de très très très longues années. Mais non. Pour la Fête nationale, on n'a plus désormais qu'une sorte de kermesse avec un bal et un feu d'artifice. Cet abandon est une honte !

Marine le 14 juillet
En 2007, même la marine défilait sur l'avenue des Belges 

Je ne m'y fais pas. A Aix, il n'y a plus de défilé du 14-Juillet. De mémoire, la dernière célébration a eu lieu en 2007 sur l'avenue des Belges. Par le passé, on marquait régulièrement la Fête nationale sur le cours Mirabeau. Je me souviens que cela était un événement jusqu'en 2001. Une seule résurgence a donc eu lieu six ans plus tard et puis plus rien.
Maryse Joissains prétextait que cela était impossible à organiser à cause de la fermeture définitive de la Base aérienne des Milles en 2002. Comment gober ça ? Est-il si inconcevable d'obtenir par exemple un détachement des trois armées, des effectifs des police nationale et municipale, des pompiers, des élèves de l'école militaire, des membres des comités communaux de feux de forêt ? Pourquoi ce que l'on réussit à faire pour le 8-Mai et le 11-Novembre deviendrait un empêchement pour le 14-Juillet ? Outre le symbole, une telle manifestation en uniformes attire toujours la population et notamment les enfants à qui l'on transmet un moment fort de notre passé. Aix est une grande ville et mérite que l'on s'emploie à tenir son rang.
Prenons exemple sur certaines communes du pays d'Aix qui font l'effort de mettre sur pied une matinée officielle du défilé. Citons la petite ville de Meyreuil (5500 habitants) qui ne déroge jamais à la tradition en sollicitant les pompiers, les sapeurs forestiers, le comité des feux de forêt et même mes associations d'anciens combattants.
Alors que reste-t-il dans notre ville d'Aix ? Un bal et un feu d'artifice quand le temps le permet. Bon d'accord, tout amusement est bon à prendre même sous forme de kermesse mais quid de l'Histoire ?

LE 14-JUILLET, TOUTE UNE HISTOIRE

Le sans-culotte

sculotte

Le "sans-culotte" est reconnaissable à sa tenue : il porte un pantalon long, en bure rayée, ce qui le différencie de l'aristocrate exécré arborant culotte courte et bas de soie. Il est chaussé de sabots, parfois remplis de paille. Coiffé du bonnet phrygien rouge (rappelant l'affranchissement des esclaves) avec cocarde tricolore, il tient en main, dans les occasions importantes, la fameuse pique, emblème du militant. Après 1792, on le voit, à l'imitation des volontaires marseillais, endosser la carmagnole, veste courte à gros boutons. Les carmagnoles loqueteuses deviendront une marque de patriotisme révolutionnaire. 
Les sans-culottes répandent vite les usages démocratiques : ils se tutoient et s'appellent "citoyens". Renonçant aux vieux patronymes de leur baptême, ils ont adopté des noms glorieux de l'Antiquité : Brutus, Gracchus ou Mucius Scaevola. Ils gardent un culte pour Marat, assassiné par la "garce du Calvados". Le Père Duchesne, connu pour la verdeur de son style et la violence de ses propos, est leur feuille de prédilection. Pour eux, la délation est un devoir, la Terreur un moyen légitime de défense, et ils vénèrent la sainte guillotine.

La prise de la Bastille

bastille1

Dès le début de la Révolution, ces bons patriotes jouent un rôle décisif en assurant la victoire du peuple sur la tyrannie : ce sont eux qui ont permis la prise de la Bastille, la chute des Tuileries, l'élimination des Girondins. A partir de 1792, ils s'imposent dans les sections de Paris, les tièdes s'éliminant d'eux-mêmes. Dans les assemblées, comités de surveillance ou sociétés populaires, ils sont au premier rang pour punir les aristocrates et les traîtres. 
La sans-culotterie parisienne est composée d'éléments divers, petits commerçants, employés, ouvriers, artisans, mais un même idéal démocratique anime les militants. Ils poussent la passion politique jusqu'au fanatisme et voudraient imposer leurs vues à la Convention, à laquelle ils envoient pétition sur pétition. Ils affirment d'abord le caractère inaliénable de la souveraineté populaire. Férus d'égalité, ils s'insurgent contre les riches, inutiles et fainéants : leur vœu n'est d'ailleurs pas la suppression mais la limitation de la propriété. 
Au printemps 1793, alors que sévit la disette, ils proposent des mesures radicales : taxation des prix, réglementation du commerce, lutte contre les accapareurs. Ils réclament en même temps le droit à la subsistance, à l'instruction. Devant ces exigences, la Montagne est divisée et montre des réticences : le gouvernement révolutionnaire aura d'ailleurs d'autres tâches que de satisfaire toutes ces aspirations. Après Thermidor, le rôle politique des sans-culottes semble terminé.

La Marseillaise

republique triomphanteRépublique statue 1883
La République triomphante préside à la grande fête nationale du 14 juillet 1880 
qui voit l'inauguration de la statue de la République en 1883

La Marseillaise devient l'hymne national le 14 juillet 1795. Le décret du 26 messidor an III proposé par le député Debray déclare "La Marseillaise" hymne national français. D'abord appelé "Chant de guerre pour l'armée du Rhin", la chanson é été écrite dans la nuit du 25 au 26 avril 1792 par Rouget de Lisle, officier du génie en poste à Strasbourg. Interdite durant le premier et le second empires, elle sera définitivement proclamée "hymne national" en 1879, sous la IIIème République. Sur proposition du député de la Seine, Benjamin Raspail, la loi du 6 juillet 1880 instaure le 14 juillet "Fête nationale de la République".

drapeau deux tons-- drapeau francais--drapeau marin
Drapeau deux tons (l'officiel est bleu sombre et rouge foncé) 
Drapeau normal (trois bandes égales)
Drapeau marin (trois bandes inégales)

Le drapeau de la France, ou drapeau tricolore bleu, blanc, rouge, est l'emblême de la France conformément à l'article 2 de la Constitution française de 1958. Ce drapeau de proportions 2x3 est fait de trois bandes verticales d'égale largeur. Il date  de 1794, dessiné par Jacques Louis David (1748-1825) sur l'ordre de la Convention, mais ses origines sont un peu plus anciennes et remontent au temps où Louis XVI (1754-1793) unit les trois couleurs en associant au blanc des Bourbons, le bleu et le rouge de la ville de Paris. Le drapeau flotte depuis 1794 à l'exception des périodes de 1814-1815 et 1815-1830. Ce sont, sans doute, la simplicité du dessin et l'harmonie des trois couleurs qui ont inspiré tant de drapeaux dans le monde.
Si, actuellement, le drapeau doit être 50% plus long que haut et les trois bandes de largeur égale, il est à noter que les drapeaux de cérémonie sont carrés et que les trois bandes sont égales. Les pavillons de marine ont aussi la proportion des 2x3, mais les bandes de couleur ont une taille respective de 30%, 33% et 37% afin de créer un effet d'optique d'égalité des bandes sous le vent du large.
On remarque parfois, à la télévision, que la bande blanche du drapeau placée derrière un locuteur est nettement plus étroite que les bandes colorées (pendant les allocutions du président de la République par exemple). Cela est fait pour compenser un cadrage resserré qui ne laisserait autrement voir que du blanc à l'écran.

3 juillet 2023

V'Hello : Aix condamnée à payer une indemnisation de 2 M€ à JCDecaux !

ROUES CARRÉES. Rappelez-vous. Le dispositif V'Hello avait été installé en 2006. Mal en avait pris à la municipalité car il a vite périclité. Au point qu'en 2011 Maryse Joissains avait rompu unilatéralement le contrat avec JCDecaux. J'avais moi-même alerté depuis le début que ça ne tenait pas la route. Après plusieurs années de procédures entre les deux parties, un protocole transactionnel vient de mettre fin au litige. La Ville d'Aix est condamnée à payer près de deux millions d'euros de préjudice. En fait, Aixois, c'est avec votre argent ! 

V'hello 2 LAC

La municipalité se voulait pionnière en matière d'installation de vélos en libre-service, essentiellement dans le centre-ville : 16 stations et 200 vélos suite à un contrat passé pour 13 ans avec la société JCDecaux France qui avait été la seule à déposer une offre. C'était déjà un brin louche. La mairie s'en était vantée en affirmant que c'était une chance et un bon accord.
Déjà, entre 2007 et 2009, l'affaire avait des airs de fiasco car la fréquentation du service déclinait sans espoir de reprise. Il ne restait plus que 143 utilisateurs en 2011 ! A cette date, Maryse Joissains a bel et bien été obligée de reconnaître l'échec. Par délibération, elle décidait de résilier unilatéralement le contrat sachant que la Ville aurait à payer des indemnités. JCDecaux, mastodonte des mobiliers urbains et aussi donc des prestations vélo a attaqué la commune, à juste titre, pour faire valoir le préjudice pour sa société estimé globalement à 2.919.383 euros hors taxe. Bigre ! En 2012, le tribunal administratif lui a donné raison. En 2016, les juges ont condamné la Ville à verser 1.911.340 euros. Aix a fait appel de cette décision. De même, JCDecaux qui réclamait plus de 3 millions d'euros.

v'hello Decaux aix ysope - Copie

Un expert désigné a, lui, évalué les pertes du délégataire à 2.020.500 euros. En 2022, la cour administrative d'appel a condamné la Ville à régler 1.941.750 euros. On le comprend, chacun des deux contractants a tout fait pour essayer d'y perdre le moins possible. Ils ont tous les deux saisi la cour de cassation. Mais, comme cela commençait à bien faire, ils ont cherché à trouver un compromis en faisant des concessions de part et d'autre. Cela aboutit en général à établir un protocole transactionnel reconnaissant les désaccords pour solder le litige "à l'amiable". On ne parle pas ici d'une simple facture à hauteur du prix du kilo de tomates. Il s'agit bien d'un pactole de 1.969.977 euros que municipalité doit verser à JCDecaux.
Ce protocole a été présenté au conseil municipal du 9 juin et n'a été voté que par la majorité qui est seule responsable, les oppositions ayant voté contre ou s'étant abstenues. Aixois, vous savez maintenant combien vous a coûté ce délire.
Personnellement, dès le début, et j'en avais narré régulièrement le feuilleton, j'avais pourtant alerté Maryse Joissains sur l'aspect juridique du dossier qui combinait étrangement la délégation de service public pour les vélos et le marché public des équipements (500 abribus et panneaux d'information). J'avais informé la chambre régionale des comptes, en produisant tous les documents sur les faiblesses du marché. Une magistrate m'avait rendu visite pour examiner les détails.

V'Hello prov 7

Extraits de mes écrits précédents

Les vélos de la discorde
Là où les choses prennent un autre tour, c'est lorsqu'on examine la forme de la procédure utilisée. Car, à ce marché, la municipalité a conjoint un autre projet – un service de prêt de vélos – artificiellement lié au premier. Pour comprendre, il faut savoir que le premier est un marché public fondé sur une concurrence pour laquelle la ville paie et n'encaisse rien. Pour le second, la perception de recettes alimentées par les usagers nécessite une délégation de service public accordée à un concessionnaire qui se substitue à la ville qui paie une redevance de 640.000 euros par an ! Les deux marchés auraient donc dû être traités de manière distincte.
Rapport de la Chambre régionale des comptes sur le dispositif V'Hello
"Il s'apparente autant à une opération de promotion de l'image de la collectivité qu'à la mise en place d'un véritable service à la population. Les possibilités de mise en concurrence du dispositif V'Hello ont été restreintes en raison de son intégration au marché relevant du mobilier urbain (un seul candidat : JC Decaux). Il en résulte un coût annuel pour la collectivité de 3.000€ par vélo. Le choix de la collectivité s'explique d'autant moins que le poids des prestations relatives aux vélos représente 73,5% des prestations totales. On constate une sous-utilisation des vélos pour la première année de fonctionnement du dispositif et donc un niveau de recettes de location très faible. Cette sous-utilisation est liée à une publicité insuffisante, à une mauvaise implantation de certaines stations de vélos et aux difficultés de déplacement dans le centre historique."
Mon commentaire : Coûteux et peu rigoureux…
La Chambre a relevé l'incongruité du dispositif V'Hello. Comme je l'avais souligné en son temps, l'appel d'offres unique aurait dû faire l'objet de deux marchés distincts : l'un pour les vélos, l'autre pour le mobilier urbain. En regroupant les deux, la municipalité a ainsi réduit la mise en concurrence à la seule candidature susceptible d'y répondre sous cette forme, JC Decaux. Ce qui en résulta sans surprise. L'os, c'est que la Chambre régionale des comptes pointe à son tour la mauvaise affaire faite par la Ville : "Une meilleure analyse des besoins avec une mise en concurrence séparée du marché de mobilier urbain aurait sans doute permis de mettre en place un dispositif mieux adapté et moins coûteux".

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