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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO

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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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20 novembre 2009

Footage de gueule et flouzeball à pleine main

Qu'on aime ou pas le football, impossible de réchapper au matraquage médiatique qui, au moindre match, nous met la tête comme un ballon. La méthode est simple, bien rodée aussi. Il suffit en fait d'en faire de grosses unes, comme s'il n'y avait plus d'affamés, de chômeurs, de guerres dans le monde et on en passe.

C'est alors que l'on déclanche, lentement mais sûrement, la montée en puissance du prétendu événement et la fanatisation des foules qui va avec. Car, qu'on se le dise bien une fois pour toutes, les compétitions sportives ont définitivement acquis le statut de grands rassemblements. Bon d'accord, cornaqués à l'extrême et fliqués à mort, mais que ne ferait-on pas pour notre bonheur, hein ?

Il n'y a plus qu'à nous assigner d'idolâtrer aveuglément, sur parole, des joueurs qui se gavent de l'argent siphonné aux supporters. Des supporters qu'on hystérise à leur en faire perdre tout sens critique, car envieux d'imiter leurs totems, jusqu'au déguisement, mais payés en retour d'illusions et de frissons par procuration.

On nous bassine le cortex avec les platitudes affligeantes d'entraîneurs, proférées sur le même ton monocorde devant des forêts de micros et de caméras, pendant que, dans les coulisses, les margoulins mettent en scène le spectacle, exploitent le système et en profitent à fond.

Reste alors à agiter la gigantesque tambouille coagulée et à nous la faire ingurgiter jusqu'à l'indigestion comme un, ou plutôt le modèle de ferveurs sportives censées former l'expression de liesses populaires, quand les gourous ne vont pas jusqu'à prétendre que nous partageons ainsi une fierté nationale. Et au diable si ce ne sont que des ersatz d'émotions collectives fabriquées à coups abusifs de Marseillaise.

Escamotés, amnistiés, le déferlement publicitaire, le chauvinisme, le fric, le dopage et la triche. Oui, à la bourse abrutissante des valeurs artificielles et busardes, on se contrefout du respect, de l'honnêteté et du fair-play. Et à l'aune de ces arnaques, il faut s'y faire, les lumineux héros du quotidien risquent de moins en moins d'être ceux qui se dévouent, protègent, secourent, soignent, éduquent, sans fanfaronner, eux, pauvres sans gloire.

Mercredi soir, un arbitre a raté son coup. Il n'a pas vu ou pas compris qu'un jeu de main et de vilain a tout faussé. Et là, on a eu droit à tout le pathétique toutim : les commentaires sincèrement désolés de quelques honnêtes personnes, les propos carrément minables de vrais crétins répétant que, de toute façon, ce qui compte, c'est que la France a gagné et peu importe la manière, les silences cyniquement calculés d'une bande de fautifs craignant une invalidation du match.

Quelle triste et méprisable mentalité que celle qui accepte la tricherie inavouée, le résultat frauduleux ou la victoire frelatée, ou qui s'en accommode sans honte.

Tiens, du coup, cela me fait penser à certains politiques. Vite, un vaccin !

sine_hebdo_flouzeball_dessin

Dessin de Perth dans Siné Hebdo

Pour rester sur le même terrain, voici un article réjouissant publié le 13 mai 2009 dans Siné Hebdo, gardé sous la main pour vous en faire profiter le moment venu, qui tombe donc aujourd'hui. 

(Clic sur l'image pour agrandir)

sine_hebdo_flouzeball

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18 novembre 2009

A l'aérodrome des Milles, c'est plus décibel la vie !

gif_helicoptereDu déni de démocratie ? En voici un autre bel exemple. Cela a débuté il y a 9 ans. Les nuisances sonores de l'aérodrome des Milles préoccupent les riverains qui refusent toute extension du site et intensification du trafic aérien au-dessus de leurs têtes. Leurs tympans et leurs nerfs n'en peuvent plus. Ils se sont donc organisés pour défendre leur point de vue.

Des promesses leur ont été faites. Elles n'ont pas été tenues. Des engagements ont été pris par les autorités publiques et par certains élus, au premier rang desquels Maryse Joissains. Ils ont été contournés.

Les choses ayant pris ce tour, les riverains ont désormais décidé de contester par voie de recours auprès du tribunal administratif. Ils s'opposent au passage en force d'une charte qui risque de leur rendre la vie encore plus insupportable.

Voici le communiqué qu'ils ont diffusé pour en expliquer les motifs.

Lancement de deux procédures judiciaires

Les associations, Les 1000 Décibels, association intercommunale agréée pour l'environnement, AECV d'Eguilles, agréée pour l'environnement, EVE de Ventabren, ADEQVP de Simiane, portent à votre connaissance les informations suivantes :

Devant l’attitude constante de déni de démocratie des autorités en charge du devenir de l’aérodrome des Milles nos associations se sont vu contraintes de faire déposer deux recours au Tribunal administratif :

à Le premier à l'encontre de M. le Sous-Préfet d'Aix-en-Provence pour non respect, dans le cadre de la charte, du principe de confiance légitime instauré par les lois européennes.

à Le second contre la Présidente de la CPA pour contournement et violation de la loi.

Exposé des motifs

Ÿ Nos quatre associations œuvrent depuis 9 ans contre toute extension d'activités sur l'aérodrome des Milles au nom des 15.548 signataires d'une pétition homologuée par huissier. Lesquels signataires refusent cette extension afin de ne pas être victimes des pollutions phoniques et aériennes que de nouveaux aéronefs (réacteurs et hélicoptères) généreraient sur une zone très fortement enclavée et située dans la quatrième région la plus polluée d'Europe (après Athènes, Barcelone et Gênes).

Ÿ Après ces neuf années de discussions stériles tant du côté Direction générale de l'aviation civile / Sous-Préfecture que du côté Communauté d'Agglomération du Pays d'Aix, rien de concret n’a été obtenu pour éviter l’arrivée massive de nuisances nouvelles. La volonté de satellisation de l’aérodrome à Marignane avec toutes ses conséquences reste l’objectif de la DGAC et de certains politiques, l’opposition des riverains étant constamment méprisée.

Ÿ Du côté CPA, sa présidente, la Député Maire Maryse Joissains-Masini, après s'être engagée par écrit contre toute extension en 2001 pour se faire élire, n'a pas hésité à chercher à contourner ses engagements et les lois pour valider en 2009 la charte d'extension.

Ÿ Du côté Sous-Préfecture, la charte minoritaire (9 signatures sur 21) et entachée d'irrégularités a été déclarée valide dès fin 2008 avec mise en place de son comité de suivi.

Ÿ Toutes ces irrégularités vont à l'encontre du respect de la démocratie et de la volonté majoritaire des riverains : conserver l’activité de sport et de loisir, à l’exclusion de toute autre et, en particulier, du trafic d’aviation d’affaires et d’hélicoptères. Ces faits nous ont obligés à faire déposer, de guerre lasse, les deux recours cités plus haut, via deux avocats spécialisés.

Conclusion

Nous continuons à demander une Charte :

- Prenant en compte explicitement le devenir de l’aérodrome des Milles à travers un arrêté de restriction, et non pas  la gestion au jour le jour des nuisances ajoutées subrepticement,

- Respectant :

1. La Charte de l’Environnement votée par le Parlement réuni en Congrès, à Versailles, le 1er mars 2005 qui stipule dans son article premier : "Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et favorable à sa santé". Dans le cas de l’aérodrome des Milles, ce droit concerne les 100.000 résidents menacés par les nuisances nouvelles auxquelles la charte voudrait ouvrir la porte.

2. Les accords du Grenelle de l’Environnement relatifs à la limitation des pollutions de tous ordres.

Détails et documents sur : www.1000db.fr 

16 novembre 2009

Montaiguet : La lettre à Joissains de la Fédé des CIQ

Suite à la décision du conseil municipal d'Aix de voter la révision partielle de POS, la Fédération des CIQ a adressé une lettre à Maryse Joissains. La Provence en a publié des extraits. Dans ce courrier, reproduit ici in extenso, le président demande au maire de renoncer à cette révision et d'envisager avec les porteurs du dossier un Plan B crédible. Les arguments sérieux ne manquent pas et méritent d'être lus dans leur totalité.

Ce samedi, sur place, en pleine zone boisée, des riverains ont surpris un abattage en nombre d'arbres parfaitement sains ! Que se passe-t-il donc ? Pourquoi une telle démarche de déforestation a-t-elle été entamée ? Il va falloir qu'on nous en donne les raisons. (Aux dernières nouvelles, il s'agirait d'un débroussaillement saisonnier entrepris par les services de la CPA dans le cadre de l'entretien forestier. Mais on peut se demander pourquoi on touche à tant d'arbres sains...)

La lettre de la Fédération des CIQ 

         

gif_lettre

Madame le Député-Maire, Vous avez fait voter lors du conseil municipal du 3 novembre la révision simplifiée du POS concernant le secteur des Bornes au Pont de l‘Arc.

Nous avons suivi de près, comme vous le savez, cette procédure de révision, visant à rendre constructibles des parcelles pour permettre le transfert de la Clinique du Parc Rambot.

Nos adhérents, en particulier les Comités de quartiers du Sud de la ville et ceux de Luynes, ont participé aux réunions d’information organisées par votre adjoint à l’urbanisme au début de l‘été, concernant cette procédure, et plus généralement les conditions dans lesquelles votre municipalité envisage d’opérer le transfert de la Clinique.

Ils se sont exprimés, comme nous-mêmes, dans le cadre de l’enquête publique, dont nous avons estimé les conclusions, comme de nombreux observateurs, peu fidèles à la majorité des points de vue recueillis et trop complaisantes vis-à-vis des insuffisances du dossier.

Nous avons été nombreux enfin à entendre, le 21 octobre dernier, les explications et les commentaires de Messieurs Gallèse et Chevalier, ainsi que le point de vue du Docteur Lacoste, sur ce dossier.

Notre Fédération, en se livrant de façon approfondie à l’examen de ce dossier, en écoutant attentivement tous les protagonistes (en particulier le Docteur Lacoste), en jouant un rôle extrêmement modérateur entre les différents points de vue, ainsi que dans la communication publique et privée sur ce dossier, s’est montrée responsable et soucieuse de concertation.

Nous soulignons que avons eu plusieurs fois l’occasion dès le début de cette procédure, de donner un avis très positif sur le changement d’implantation de cette Clinique, beaucoup trop à l’étroit dans ses locaux actuels, et générant un afflux de circulation et de stationnement sauvage dans les proches quartiers Est, déjà sujets à une apoplexie automobile permanente.

Malgré notre préjugé favorable de départ sur ce transfert, et notre examen attentif des arguments des porteurs du projet, nous devons dire à notre grand regret que les informations et commentaires qui nous ont été servis ne nous ont pas convaincus de la pertinence du choix de cette nouvelle implantation, au regard à la fois de l’intérêt des Aixois et des habitants du Pays d‘Aix, de celui de la Ville, et même de celui, bien compris, des médecins maîtres d’ouvrage du projet.

Nous allons résumer brièvement les points sur lesquels porte notre désaccord de fond sur l’implantation sur le secteur des Bornes.

Accessibilité et déplacements

Vos adjoints, et le Docteur Lacoste, le reconnaissent bien volontiers : l’accessibilité de jour, en particulier en cas d’urgence, depuis l’échangeur de Pont de l’Arc pose un problème majeur, dans un secteur de surcharge permanente de la circulation automobile, et qui, du fait du renforcement de la présence de l’Université dans le Sud de la Ville (dont nous nous réjouissons, bien entendu), du fait de l’implantation de parkings pour les étudiants au Sud de l’autoroute A8 (que nous appelons de tous nos vœux), et du fait enfin de tous les programmes immobiliers en projet à l’Est et à l’Ouest du Pont de l’Arc, va connaître un accroissement spectaculaire, malgré les efforts parallèles de la Ville et de la CPA pour développer les transports en commun.

L’échangeur du Pont de l’Arc est de surcroît mal tracé, trop proche des zones habitées ou de commerces, et "autobloquant" à de nombreuses heures de la journée !

Ce problème est tellement embarrassant que votre adjoint à l’urbanisme a recherché la possibilité de créer un accès pour la future clinique depuis la RD9, au voisinage du débouché du chemin de la Blaque, au travers de quelques propriétés privées, dont celle de la Félicité, et annoncé la création d‘un pont sur l‘Arc au voisinage de la Parade.

Malgré nos préventions, toutes rationnelles, contre le projet du secteur des Bornes, nous aurions pu éventuellement nous laisser convaincre par cette proposition.

Malheureusement, cet élément du dossier ne repose que sur des hypothèses peu crédibles : maîtrise foncière des terrains d’assiette (dont nous savons qu’elle est mal engagée), financement de cette acquisition et des travaux de construction de cette voie, planning de réalisation et financement du pont sur l’Arc, et des voies d’accès correspondantes Nord et Sud.

Par ailleurs, un débouché sur la RD9, déjà très chargée, ne représente pas un "développement durable" !

Et cette solution ne prend pas en compte suffisamment la nécessité pour cet équipement privé, mais à vocation de service public, d’être accessible le plus rapidement possible à toute la population du Pays d’Aix, et pas seulement aux habitants du centre ville.

Il nous semble par comparaison que la solution d’une implantation sur la future Zac de Lenfant n’a pas été sérieusement étudiée, l’échangeur des Trois Pigeons étant incomparablement moins chargé que celui de Pont de l’Arc : on ne nous oppose, lorsque nous évoquons cette solution, que des arguments de type "psychologique" (présence de la Maison d’arrêt) ou esthétique (présence de bâtiments tertiaires ou industriels).

La proximité de la future gare routière du plan d’Aillane desservant tout le Pays d’Aix, par exemple, qui nous paraît un avantage décisif concernant les problèmes de circulation et d‘accessibilité, n‘est absolument pas prise en compte.

montaiguet__arbres_coupes

(Clic sur l'image pour agrandir)

Des riverains ont découvert que l'on abattait déjà des arbres sur le site (Photo MC)

Aspects économiques

Pour compléter notre argument sur les problèmes de déplacements dans le secteur choisi, il faut ajouter que le coût financier de la voie décrite plus haut est entièrement à la charge de la collectivité. Même s’il est normal que la Ville se préoccupe de la réussite sanitaire, sociale et économique de ce projet de transfert, il paraîtrait pour le moins étrange que la Ville (comme d’autres collectivités locales) supporte le coût de cet investissement, dans une zone naturelle et inconstructible !

Ce surcoût pour la collectivité est d’autant plus malvenu que des solutions alternatives, comme celle d’une implantation sur la future Zac de Lenfant, éviterait cette charge supplémentaire.

Il est également incongru lorsque l’on connaît le nombre de projets urgents d’améliorations et de renforcements de voirie dont notre Ville a besoin dans le même temps.

Remarquons au passage, également, que les coûts d’aménagement intérieurs à la parcelle construite, à la charge des maîtres d’ouvrage, seront beaucoup plus importants sur le terrain du secteur des Bornes (avec toutes les précautions environnementales promises, le coût d’un parking sur une surface accidentée, et la construction d‘un rond-point extérieur) que dans une parcelle en Zac, plate et desservie par les réseaux en bordure de terrain.

Droit de l’urbanisme et environnement

gif_courrierNous ne reviendrons pas sur nos critiques de fond, concernant une urbanisation rampante dans un secteur constituant la coupure naturelle entre la Ville et le village de Luynes, et contraire à la lettre comme à l’esprit de la loi SRU : nous les avons largement développés dans notre contribution à l’enquête publique, dont nous avons adressé copie à M. Gallèse, adjoint à l’urbanisme, mais ils ont été étrangement ignorés par le Commissaire enquêteur dans son rapport !

Nous redirons seulement aujourd’hui qu’en contrepartie d’un environnement "vendeur", qui semble avoir séduit l’équipe des maîtres d’ouvrage de la Clinique, et ses futurs investisseurs, le terrain du secteur des Bornes sera profondément terrassé et remanié, dans un secteur réputé partiellement ou totalement inconstructible.

Le parking de 800 places qui est envisagé aura beau être "paysagé", il créera une importante imperméabilisation du sol, et générera une pollution automobile importante dans un lieu naturel et protégé.

Ces interventions sur une zone à vocation naturelle et agricole sont en contradiction flagrante avec les principes de la Loi SRU, que Messieurs Gallèse et Serre se flattent par ailleurs de respecter dans l’élaboration du futur PLU.

Par ailleurs, une question paraît avoir été occultée : c’est celle de l’assainissement des eaux usées. Aucune station d’épuration ne semble avoir été prévue.

Enfin, signalons un petit tour de "passe-passe" juridique (suppression d’une zone UD1.1, permettant la construction de maisons, et annexion de cette zone au projet de clinique, sous forme de logements de fonction) qui permet au projet d’être plus politiquement correct, tout en gardant les mêmes surfaces construites !

D’une façon plus globale, nous constatons qu’en se focalisant sur le seul secteur des Bornes pour réaliser le transfert de la Clinique Rambot, le maître d’ouvrage et la Ville se placent volontairement dans un contexte d’insécurité juridique qui risque d’affecter pour de longs mois la planification de ce transfert et sa réalisation.

Cette insécurité juridique résulte d’un manque de concertation en amont du projet, dévoilé comme trop souvent au public alors que tout est déjà "ficelé".

Nous reconnaissons que les élus chargés du dossier se sont énormément mobilisés pour le faire aboutir, dans un louable souci d’information, mais faute de convaincre en amont les nombreux intervenants au projet, cette affaire risque d’entraîner blocages, oppositions, surcoûts et confusion.

Nous vous demandons donc instamment, puisqu’il en est encore temps, de renoncer à cette révision du POS, et d’envisager avec les porteurs du dossier, un "Plan B" crédible.

Nous connaissons votre réalisme politique, et nous savons que vous examinerez nos arguments avec la plus grande attention.

Nous vous prions d’agréer, Madame le Député-Maire, l’expression de notre considération distinguée.

Le Président

15 novembre 2009

Médias : Les "Editocrates" épinglés

presse_editocratesEn 1997 déjà, le journaliste Serge Halimi avait publié un essai à succès sur les médias, "Les Nouveaux chiens de garde" (actualisé en 2005). Dans la même veine, vient de sortir un autre livre sur la crème des journalistes qui font la pluie et le beau temps (ouvrage paru aux éditions La Découverte).

Voici ce qu'on lit en quatrième de couverture : "Vous les connaissez bien. Leur visage et leur voix vous sont familiers. Ils signent toutes les semaines un éditorial dans un hebdomadaire ou un quotidien ; ils livrent une chronique chaque matin sur une antenne de radio ; ils occupent les plateaux des grandes - et des petites - chaînes de télévision ; chaque année, voire plusieurs fois pas an, leur nouveau livre envahit les tables des librairies.

"Ils", ce sont les "éditocrates"'. Ils ne sont experts en rien, mais ils ont des choses à dire sur (presque) tout et à longueur de journée, ils livrent à l'auditeur-lecteur-spectateur-citoyen leurs commentaires creux ou délirants sur le monde comme il va et où il devrait aller.

Sentencieux, ils racontent (à peu près) tous la même chose et dans (presque) tous les domaines, que ce soit sur la vie politique, la crise économique, les problèmes de société, les questions internationales, etc. Pontifiants, ils répètent à tout bout de champ qu'ils sont "politiquement incorrects" alors qu'ils sont les plus illustres représentants du conformisme intellectuel." 

A travers dix portraits drôles et corrosifs de ces "cumulards" des médias (dont Alain Duhamel, Christophe Barbier, Alexandre Adler, Bernard-Henri Lévy, Laurent Joffrin, Jacques Attali…), trois journalistes, Mona Chollet, Olivier Cyran, Sébastien Fontenelle, et un maître de conférences en sciences économiques, Mathias Reymond, dévoilent l'imposture de ces professionnels de la pensée-minute.

"Les Editocrates" : 

(Introduction par Sébastien Fontenelle et chapitre consacré à Alain Duhamel)

(Utiliser les boutons en bas du cadre pour faire défiler et agrandir les pages) 

http://widget.yodawork.com/book/viewer2.aspx?largeur=940&hauteur=728&ean13=9782707158697&bookshop=ladecouverte&page=0&wid=6846b787323745bf8803d81716f35b02 

"Les Nouveaux chiens de garde" :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Nouveaux_Chiens_de_garde

14 novembre 2009

Crise de la presse : "Le Ravi" ne veut pas rater Noël

une_ravi_ori_68Crise assez généralisée de la presse, médias contrôlés par quelques grands groupes, publicité envahissante, gratuits, essor d'Internet : il reste donc très peu de place pour les petits, les indépendants, les singuliers.

Pour tenter de réagir à la chute des ventes et aller à la pêche aux lecteurs, journaux et magazines, nationaux et régionaux, ont aussi investi la toile. Las, sans grande imagination puisque leur contenu est à peu de choses près le même que celui de la version papier.

Or, ce qui fait problème, c'est le nombre d'informations prédigérées en amont par les agences de presse qui sont reprises telles quelles ou presque par les journaux sur un même mode formaté. Le résultat est que cette uniformisation peine à séduire efficacement. On peut d'ailleurs constater le même phénomène pour les télés et les radios, ce qui n'incite certainement pas le public              (Clic sur l'image )         à aller se procurer des journaux qui feraient doublons.

En face, au prix d'énormes efforts, quelques sites pionniers - de qualité - tentent de trouver un espace et de se distinguer en créant leurs propres outils et un style personnel pour traiter l'information sous un nouveau jour. Certains rencontrent un succès de fréquentation grâce à un lectorat avide d'originalité. C'est le cas par exemple de Mediapart, Arrêt sur images, Rue89, Bakchich…

Et puis, il y a l'autre presse, celle qui veut garder son entière liberté en refusant la publicité. Dans cette catégorie, le modèle absolu est le Canard enchaîné. Dans la même veine, mais à un niveau local, des initiatives souvent menées par des bénévoles essaient de se frayer courageusement un chemin.

C'est le cas du Ravi qui a maintenant six années d'existence et qui se débat pour pérenniser ses 28 pages mensuelles. Il ne coûte que 2,80 euros. Par comparaison, en termes de prix, un quotidien régional acheté tous les jours revient à 30 euros par mois.

Personnellement, ayant toujours aimé m'informer, j'achète pas mal de journaux, les plus différents possibles. Voilà pourquoi je soutiens aussi le Ravi chaque mois sur mon blog. Le n° 68 de novembre est sorti depuis quelques jours. Le sommaire est très fourni, avec des articles toujours bien fouillés et des dessins joyeusement incisifs. C'est vraiment l'information autrement. On peut vérifier ci-dessous.

Le sommaire du n° 68 :

http://www.leravi.org/spip.php?article838 

Le site :

http://www.leravi.org/ 

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13 novembre 2009

Alexandra m'imagine dans le désert

blog_LAC_provence_11Plaisante surprise mercredi dans La Provence. Un écho relate l'anniversaire de mon blog. Sa rédactrice, qui aime bien de temps en temps me titiller la moustache, me tire un portrait qui a tout du vrai. Est-ce dû à une attraction particulière pour mon côté rebelle ou au pur hasard d'un air de famille de nos prénoms, je ne sais. Il paraît plus probant que l'arachnéenne journaliste a eu en fait tout loisir de découvrir et d'observer en long mes frondes assidues au conseil municipal. Sinon, comment expliquer cet art à saisir l'essentiel et à l'agrémenter d'une pincée d'esprit qui émoustille illico les zygomatiques ?

Alexandra, donc, du camp des plumes acérées, m'imagine par exemple, exquise facétie, rajeuni de plusieurs décennies mais aussi en pleine traversée du désert alors même que je peux savourer enfin chaque instant de mes admises retraites à l'ombre bienfaisante des palmiers. Et, pour maintenir intacts  neurones et synapses, si pour vraiment rien au monde je ne manquerais de m'abreuver à ses articles, je me délecte tout autant d'user de mon clavier pour commenter l'actualité qui n'est jamais parvenue à m'indifférer. Alors, si cela n'est pas tout à fait un air de famille, ça lui ressemble au moins un peu.

          

(Clic sur l'image pour agrandir) Dans La Provence du 11.11.2009

11 novembre 2009

Corrida : La torture enseignée aux enfants (sur TV7)

logo_TV7_provencePour ou contre la corrida ? On croyait que c'était d'abord une affaire réservée adultes. Grave erreur. Il y a aussi tout un système qui prépare insidieusement des enfants à devenir de futurs fervents de cette pratique.

Pas seulement en les invitant à être spectateurs sur les gradins mais aussi en les habituant, en les instrumentalisant, en les embrigadant, directement au contact des taureaux. Poussés par et avec l'accord de leurs parents, des enfants sont accueillis dans des écoles taurines et participent à un véritable apprentissage de la cruauté, de la violence et de la torture envers les animaux.

Le site TV7 Provence vient de mettre en ligne une émission qui montre et démonte tous les ressorts de cette barbarie. Dans un souci d'équilibre, la rédaction a invité plusieurs personnalités mais seuls les anti-corridas ont accepté le défi, les pro-corridas ayant tous refusé de débattre.

Le programme est composé d'interviews bien documentées et de divers reportages comportant parfois des séquences dures. Cette émission mérite d'être vue jusqu'au bout pour que chacun se fasse une idée précise de cette scandaleuse réalité.

La question posée est donc : va-t-on encore longtemps admettre le pseudo alibi du folklore pour occulter des manipulations criminelles ?

L'émission :

http://www.tv7provence.com/magazine/emissions/la-torture-ca-sapprend-2 

Un second volet consacré à la corrida elle-même sera bientôt mis en ligne.

Le site de TV7 Provence :

http://www.tv7provence.com/

Les sites anti-corrida :

http://www.flac-anticorrida.org/

http://www.anticorrida.com/

Ÿ "L'homme a peu de chance de cesser d'être un tortionnaire pour l'homme, tant qu'il continuera à apprendre sur la bête son métier de bourreau." (Marguerite Yourcenar)

Ÿ "Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent agir et refusent d'intervenir." (Albert Einstein)

Ÿ "La corrida est le symbole cruel de l'asservissement de la nature par l'homme." (Théodore Monod)

10 novembre 2009

On veut tout savoir sur l'argent des élus

gif_billet_500_eurosParcourant le net, je suis tombé sur le site d'un député qui a décidé de livrer tous les détails sur ce qu'il gagne et fait de son argent. Le sujet est sensible car on entend plus souvent des propos à l'emporte-pièce que des réactions étayées. "Tous pourris", "la place doit être bonne", "ils s'en mettent plein les poches", "il n'y a aucune transparence"…

En l'absence de précisions, on peut toujours penser que les parlementaires, ou autres élus d'ailleurs, sont trop payés. Ou y aller de ses critiques pour les sommes que la République leur verse. On pourra ne pas être d'accord avec ma façon de voir mais j'estime que tout élu a droit à une contrepartie décente pour la tâche qu'il accomplit.

Je veux citer ici mon petit cas personnel. Au cours de mes années d'élu, la seule fois où j'ai reçu des indemnités à peu près satisfaisantes a été lorsque j'ai été adjoint dans une majorité. Pendant cette période, j'ai pu décider de travailler à mi-temps afin de me consacrer convenablement à la fois à ma vie professionnelle et à mon mandat d'élu.

Pourtant, ces indemnités ne couvraient pas totalement mes pertes de salaire. Mais c'était un choix. Je l'ai assumé. Bien sûr, j'ai conscience qu'il n'est pas toujours aisé pour tout élu (ou futur élu) d'envisager ce type de solution, ce qui est une injustice car une situation financière fragile ne devrait pas ôter à quiconque le droit et la possibilité d'accéder à un mandat.

Lors de mes mandats dans l'opposition, les indemnités pour les élus de la minorité (instaurées seulement à partir de 1989 à Aix) ne se sont élevées pour les sept dernières années qu'à environ 300 euros par mois (soit un billet de 10 par jour !) pour une durée de travail assez conséquente quand on s'investit complètement. Vu la somme dérisoire, impossible donc de me mettre professionnellement à temps partiel. Je ne raconte tout cela qu'à titre d'exemple pour illustrer le cas d'un élu de base.

gif_billetsHabituellement, les parlementaires ne sont pas très bavards, ils se font même très "pudiques" lorsqu'on aborde la question. Il est donc intéressant de prendre connaissance des explications que donne Jean-Jacques Urvoas pour son mandat national et l'usage qu'il fait de ses indemnités. Un peu de transparence ne fait pas de mal. Récemment, Noël Mamère a aussi publié ses comptes.

Le problème est que si l'Etat ne tait rien sur les indemnités des parlementaires, rien n'oblige ces derniers à en informer directement les citoyens. L'information serait pourtant salutaire, d'autant que le cumul des mandats et les situations obtenues par piston aggravent l'opacité et alimentent l'anti-parlementarisme.

Cela prendra du temps avant de mettre tout à plat mais la clarté passe par la création d'un statut pour tous les élus, tous les fonctionnaires et tous les emplois rémunérés par de l'argent public, et par la publication de tous les comptes. Pour le secteur privé, à voir les niveaux outranciers des rémunérations du haut du panier divulgués un peu plus chaque jour depuis leur emballement indécent, un cadre législatif ne serait pas non plus de trop. Ne désespérons pas...

Les comptes du député PS Jean-Jacques Urvoas :

http://assemblee.blogs.liberation.fr/urvoas/2009/07/le-prix-de-la-transparence.html 

Les comptes du député Verts François de Rugy :

(clic sur "Finances du député" en bas de page pour lire sa déclaration détaillée) :

http://www.francoisderugy.fr/post/2009/10/23/Transparence 

Et enfin, un moment de grande drôlerie (3'32"),

la vraie interview de Jean Sarkozy :

http://tv.lepost.fr/2009/10/28/1763574_voici-la-vraie-interview-de-jean-sarkozy-sur-france-2.html

9 novembre 2009

La clinique du Montaiguet soigne aussi les claques

gif_claqueLe sujet est emblématique. Il mérite donc qu'on s'y penche encore sans faiblir. La semaine dernière, le conseil municipal a voté à la majorité la révision partielle (partiale ?) de POS pour autoriser l'installation de la polyclinique Rambot au lieudit Les Bornes, à Pont de l'Arc.

Pas de surprise, l'adjoint à l'urbanisme a présenté un dossier conforme au discours attendu : c'est un bon projet, tout a été prévu, les Aixois seront heureux, ne vous inquiétez pas. Bref, tout va bien, on frise l'idyllique. Quoi ? Vraiment ? Rien à redire sur l'orientation des conclusions du commissaire enquêteur ?

Filtrage des contributions critiques, minoration ou escamotage des insuffisances du projet, risques juridiques liés au contexte et à la faisabilité du transfert, non, rien de tout cela n'a embarrassé la municipalité pour valider une délocalisation qui est très loin d'avoir résolu tous les problèmes en termes d'urbanisme, de circulation, d'environnement et de garanties financières pour le portage de l'opération et on en passe. Toutes choses qui devraient inévitablement faire l'objet de contestations devant les tribunaux.

Au conseil, la mise en scène avait été préparée.

Dans la salle des Etats de Provence, la claque s'était invitée pour soutenir le vote. Très majoritairement, médecins et personnels des deux établissements médicaux qui ont fusionné avaient investi précocément l'espace réservé au public et même le couloir d'entrée, empêchant de facto opposants et visiteurs intéressés par le sujet d'accéder à la salle. La Provence l'a relaté d'ailleurs dans un billet d'humeur. Tout comme l'ont confirmé quelques personnes dévoilant en aparté qu'elles avaient été pressenties pour venir faire nombre et applaudir au choix municipal.

On avait déjà vu cela lors des réunions tenues en début d'année à la mairie annexe de Pont de l'Arc après l'enquête publique. J'en ai été le témoin direct. On ne sait trop comment qualifier de telles pratiques. En tout cas, c'est peu digne d'un débat démocratique qui favorise toutes formes de pression, voire d'intimidation.

Point de vue

La présidente de l'Association des Amis du Montaiguet m'a fait parvenir ce texte où elle exprime son point de vue, mêlant humour et propos sérieux.

C'est bien volontiers que je le publie pour vous en faire profiter.

         

"Médecin, mes deux seins !"

gif_medecinDu temps où mon grand-père était le pilier du comité des fêtes d’Aix-en-Provence, on voyait courir au Carnaval des "Grosses Têtes" qui illustraient des calembours. C’est ainsi qu’on vit dans les rues une femme de carton-pâte, soutenant à deux mains sa poitrine avantageuse, qui courait derrière un Docteur, de carton-pâte lui aussi. La foule était invitée à deviner le cri de la femme de carton : "Médecin, mes deux seins !"

Du séduisant Georges Clooney au Docteur House, en passant par des milliers de romans-photos, la figure du Docteur n’en finit pas d’exercer sa fascination érotique. Dans l’imaginaire collectif, le Docteur excite le désir… et il répond aussi à nos angoisses. D’autant que ce magicien du corps trouve une place laissée vide par les médecins de l’âme que furent les prêtres. Voilà donc pourquoi on écoute les médecins plus que d’autres simples citoyens avec un a priori favorable. Et une part d’aveuglement bien compréhensible : nous sommes tous mortels, que ne ferions-nous pas pour favoriser l’acte médical qui pourrait nous sauver ?…

Alors, lorsqu'on nous fait imaginer, dans le dépliant publicitaire de la clinique Rambot, qu’elle renaîtra un jour sous forme d’une clinique paradisiaque peuplée de gens heureux batifolant au milieu de champs de coquelicots… on en oublierait presque qu’il s’agit d’images virtuelles sur papier glacé.

Lorsque ce sont des médecins qui affirment que l’implantation au pied du Montaiguet dans le dernier poumon vert situé au Sud est la seule solution… on en oublierait presque qu’il s’agit d’une opération financière.

Lorsqu’on nous dit que la clinique Rambot actuelle est "vétuste" et trop à l’étroit pour ses ambitions… on oublierait volontiers que les médecins qui l’ont gérée en sont responsables.

Lorsqu’on nous dit qu’une installation sur des zones non encore constructibles est urgente… on en oublierait presque que quelques médecins acquéreurs des terrains concernés ont créé cette urgence en vendant leurs murs.

Eh oui, la révision de POS aux Bornes votée mardi dernier sous les acclamations de quelques docteurs et du personnel de la clinique en service commandé est un chèque en blanc à quelques hommes en blanc ! "Médecin, mes deux seins !" s’est écriée la Ville d’Aix ; est-elle prête à tout pour leur complaire ?

Martine Coste

(pour ceux qui l’ont connu, mon grand-père s’appelait Séraphin Coste)

6 novembre 2009

Je blogue depuis 3 ans, pour être au net avec vous…

Merci pour vos commentaires et vos sympathiques encouragements.

Mon_blog_a_3_ans

         

gif_prehistorique

Evitons les statistiques. Flatteuses peut-être mais trop rébarbatives. A mes yeux, un blog doit avant tout être un support du verbe, pas du chiffre.

Voilà donc trois ans ce jour qu'il est apparu sur le net. Avec des intentions et une envie de faire au mieux. Il aurait pu connaître le sort de tant d'initiatives lancées sur un coup de cœur et vite envolées par manque de temps ou de matière, ou par simple lassitude.

Tenir un blog, c'est comme entretenir une plante. Sans cesse aller quérir de l'eau, sinon rien ne pousse. Il faut donc puiser et encore puiser, parfois même s'épuiser, pour assurer un bon maintien. Alors, combien de temps encore durera la nappe nourricière, je l'ignore. Ce que je sais, c'est que, faisant le constat aujourd'hui, je serai allé au-delà de mes doutes quant à cette survie de trois années.

A cette heure anniversaire, l'envie de coucher mes mots pour en faire le lit de ma prose ne m'a pas abandonné. Car l'exercice est profitable, d'abord pour soi-même. Et pour les autres peut-être, si on s'efforce de ne pas trop les ennuyer.

Les nombreux visiteurs de jour et, plus héroïque, de nuit (si, si, je vous assure) qui viennent butiner et deviser sur mes épanchements de toutes sortes ne me sont pas indifférents. Ce sont eux qui apportent autant d'eau aux racines pour qu'elles ne meurent et autant d'aide à mes épaules pour qu'elles ne flanchent. Encore une fois, merci de cette confiance qui n'empêche en rien l'usage de l'esprit critique.

Depuis le premier jour, ce blog se veut un espace de liberté. Il continuera ainsi. Dites-le autour de vous et diffusez-en l'adresse sans retenue. Et puis revenez, seuls ou bien accompagnés, l'écran vous est ouvert, vous y êtes les bienvenus.

Clin d'œil : Savez-vous vraiment presque tout sur LAC ? (Clic sur ma photo)

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