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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO

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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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15 mai 2020

Conseil municipal : Un virus aurait-il atteint Maryse Joissains ?

Ah, les drôles de dégâts du confinement ! Vous avez sans doute suivi les quelques entrefilets d'information politique qui ont tenté de surnager dans le flot des éditions spéciales sur le virus. Un virus qui a tout rongé. Y compris certains cerveaux du côté de l'Hôtel de Ville...

Hotel de Ville A
"Nous sommes ici par la volonté du peuple,
et 
nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes."
(Clic sur l'image pour agrandir)

Maryse Joissains souhaitait convoquer une séance du conseil municipal le 14 mai. Il est vrai que des décisions nécessitent un vote conforme en application de l'ordonnance 2020-391 du 1er avril qui modifie temporairement les règles du fonctionnement des assemblées communales.
Pour résumer l'essentiel, le quorum passe de 50% + 1 voix à 1/3 du nombre d'élus. Et chaque élu peut détenir deux pouvoirs au lieu d'un. Cela afin de faciliter l'organisation des séances, avec respect des distances entre les personnes présentes et précautions sanitaires de rigueur.
La séance publique du 14 mai, nous annonçait la maire, devait se tenir dans l'habituelle salle des Etats de Provence qui, pour l'occasion ne permettait pas de réunir l'ensemble des 55 élus et les fonctionnaires concernés par l'ordre du jour. Et voilà que, dans un mail du 5 mai, Maryse Joissains détaille des conditions qui relèvent toutes de sa fantaisie, et qui interprètent ce que la loi n'a pas édicté.
Pour atteindre le quorum des présents, l'assemblée ne devait comporter que 20 élus et 8 fonctionnaires, la majorité avec 15 élus et les oppositions avec 5, histoire de respecter la proportionnalité des groupes. Le problème est que, cela faisant, Maryse Joissains a considéré sans aucune base légale que le minimum du quorum serait aussi celui du maximum de conseillers municipaux admis à être physiquement présents. Certains de mes collègues ont crié au diktat et au déni de démocratie.
Illégalité et déni de démocratie
Edouard Baldo et moi-même avons tourné et retourné dans tous les sens cette façon de faire de Maryse Joissains consistant à écarter des élus pourtant encore légitimes pour siéger alors que le second tour de l'élection municipale n'a pas eu lieu. Les services municipaux ont bien essayé de contacter certains d'entre nous pour savoir qui serait présent et qui donnerait un pouvoir. Voyez-vous ça ! Pour couronner le tout, et pourquoi pas nous demander aussi par avance la nature de nos votes ?
Ayant pris conscience du tollé et de l'illégalité manifeste de la situation, Maryse Joissains a reprogrammé, sans aucun mot d'excuse, la séance pour le lundi 18 mai. Edouard Baldo avait adressé un courrier lui intimant de reporter la séance et en proposant de la tenir au gymnase du Val de l'Arc.
La nouvelle convocation reçue hier a validé la présence de tous les élus souhaitant participer au conseil municipal et le choix du lieu proposé. Mais comme la fantaisie s'invite toujours dans les décisions de la maire, le public et la presse ne seront pas admis dans la salle. Ce sera une sorte de huis-clos sans que cela ne soit mentionné formellement dans la convocation.
Ah, oui, mais pour compenser cet autre manque de démocratie, les débats seront retransmis en direct sur internet. Alors, chers Aixois, n'hésitez pas lundi à partir de 10h30 à suivre sur vos écrans le résultat de cette mascarade, avec ou sans masque mais surtout en vous pinçant le nez.

Extrait du courrier d'Edouard Baldo à Maryse Joissains

"Dans votre note du 5 mai, vous fixez donc le quorum à 20 pour 55 élus, ce qui ne pose pas de problème. En revanche, lorsque vous décidez de transformer ce quorum en maximum de présents à la séance publique, vous interprétez de façon erronée l'ordonnance du 1er avril et vous vous trouvez dans l'illégalité." 

Le courrier de Maryse Joissains du 5 mai
La réponse d'Edouard Baldo
L'ordre du jour du conseil municipal du 18 mai

(Pour un meilleur confort de lecture, clic sur le carré de flèches en bas à droite du doument)

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16 mars 2020

Municipale 2020 d'Aix : Résultats du 1er tour

Voici les résultats du premier tour du 15 mars de l'élection municipale d'Aix-en-Provence.

municipale 2020 aix 1er tour

Que vous ayez voté ou non, voilà ce qui est sorti des urnes. Pour votre information, je suis bien allé voter à mon bureau habituel. Il n'y avait pas foule mais je considère que le devoir civique doit s'exercer sans faille en toutes circonstances.
J'entends parler d'annulation du second tour. Je suis contre. Car comment admettre qu'il y ait des élus de deux sortes. Ceux d'hier qui ont décroché l'écharpe dès le premier tour et ceux qui, ayant été qualifiés pour le second tour, devraient attendre quelques mois pour concourir avec une participation électorale résultant d'un contexte différent.
Selon moi, cela créerait alors, chose ahurissante et anti-démocratique, une rupture d'égalité autant pour les électeurs qu'entre les élus. Et puis, si les élections devaient être repoussées, les mandats qui se terminent ce mois de mars seraient-ils prolongés jusqu'à cet éventuel second tour afin que les communes concernées puissent assurer la continuité représentative ? 
A ma connaissance, rien dans la loi ne permet ce cas figure. Car s'il est vrai que des élections ont été retardées parfois d'un an (exemple, de 2008 à 2009), ce sont bien les deux tours qui étaient pris en compte. Or, si le second tour devait être reporté, sans annuler aussi le premier, de quel droit on ôterait aux élus d'hier leur légitimté bel et bien acquise.  

municipale 2020 aix résultats 1er tour

13 mars 2020

Mon dernier conseil municipal, sans regret ni amertume

On le sait, je ne suis candidat sur aucune liste à cette élection municipale. J'ai pensé qu'au bout de 37 ans de mandat, je me devais de mettre un terme à mon parcours politique au service de la Ville et des Aixois en ayant le sentiment d'avoir accompli mon devoir du mieux possible. Au revoir donc à ma vie d'élu, sans regret ni amertume...

CM 52 14

Ma longue expérience m'a permis de découvrir tous les rouages de la vie politique, d'en déceler les subtils et redoutables mécanismes, les bons et les mauvais, et je me suis attaché à en combattre quelques-uns, y compris devant les tribunaux. Je me suis investi sans compter, pleinement, en permanence et avec enthousiasme, pour être conforme à mon engagement dans la chose publique.
J'ai toujours agi avec éthique et honnêteté et ce n'est pas la moindre de mes satisfactions quand on voit les turpitudes, les errements et les dévoiements de toutes sortes de certaines personnes politiques, au point d'être visées par la justice. Point besoin d'évoquer en sus les mauvaises méthodes et les basses manœuvres qui sont devenues un fait hélas trop courant. J'ai toujours refusé la docilité ou, pire, la servilité qui menotte. Ne dit-on pas que "trop de cirage tue la brosse à reluire".
J'ai eu l'énorme chance d'avoir la confiance et l'amitié de tous ceux qui m'ont sollicité pour travailler à leurs côtés. Je pense au bâtonnier Yves Kleniec qui, le premier, m'a demandé de faire partie de sa liste. Quelques années après, il y a eu le maire Jean-François Picheral qui m'a recruté pour faire de moi un de ses adjoints de quartier. Sans oublier l'ami Michel Pezet qui m'a inclus dans sa liste. Dans l'ultime période, je dois à mon ami de très longue date Edouard Baldo de m'avoir demandé de l'accompagner dans sa candidature à la mairie. J''estime avoir rempli ma mission au mieux auprès de ces belles personnalités à la droiture remarquable, dévouées à l'intérêt général sans jamais privilégier les intérêts particuliers.
Mon choix d'aujourd'hui de ne plus me présenter à une élection n'est pas une question d'âge, même s'il avance inexorablement. C'est une affaire de clarté. Je me suis dit qu'il était temps de lâcher la bride pour laisser la place à d'autres générations. Ce n'est pas que l'énergie me manque mais il me semble que j'appartiens désormais à un autre monde. J'ai un peu de mal à me reconnaître dans la façon dont certains embrassent la politique, non préparés à la dureté de la tâche, parfois uniquement à partir d'ambitions personnelles ou assortis d'un ego infatué sinon carrément indécent. Et je n'ose ajouter que certains visent surtout des places voire des indemnités.
Je n'ai jamais cherché à dévier de ma ligne de conduite, jamais couru plusieurs lièvres à la fois pour être élu coûte que coûte en passant d'un camp à un autre au gré d'intérêts personnels ou de compromissions. Ce n'est pas ma conception de l'engagement qui est de défendre ses vraies convictions avant toute chose. Ma devise est simple : si tu fréquentes des boiteux, tu finis forcément par boiter.
A ce propos, je profite de cet article pour faire savoir que, pour cette échéance de mars, j'ai été sollicité, de façon directe ou indirecte, par plusieurs candidats de divers bords parfois opposés. J'ai répondu avec humour qu'ils feraient sans doute une bonne affaire mais que je ne pourrais plus jamais marcher la tête haute dans la ville.
On m'a aussi proposé, courtoisement il est vrai, d'apporter mes conseils et d'aider sur des dossiers dans lesquels je m'étais investi. Ces personnes semblent découvrir soudain la vie politique et cherchent leurs bases pour compléter leurs connaissances. Désolé, mais pas question que l'on vienne piocher dans mon travail durement mené au fil des années
On m'a contacté pour savoir si j'acceptais de faire partie d'un comité de soutien. J'ai décliné l'offre car pour cette élection j'ai décidé de ne cautionner aucune liste. Comme je l'ai expliqué, aucune de celles qui prétendent diriger la ville ne me convient à cause de la présence de certains colistiers, pas les plus travailleurs, peu productifs et parfois bien médiocres, qui ont changé d'appartenance et ont été intégrés dans des listes devenues illisibles qui n'ont rien à voir avec leurs convictions premières, si tant est qu'ils en aient jamais eues.
A cet instant de ma vie publique, je n'éprouve aucun regret ni amertume car j'estime, sauf contradiction, avoir accompli mon devoir du mieux possible, sans jamais tricher ni esquiver mes responsabilités. Je vais conserver et chérir longuement les meilleurs souvenirs des innombrables personnailtés de qualité que j'ai eu le bonheur de rencontrer dans tous les domaines. Cela m'a appris à reconsidérer mon opinion sur l'être humain quand il s'invesitit et parvient à donner le meilleur de lui-même et à se hisser au rang du mérite. Pour les autres, je citerai Albert Camus : "Que vaut l'homme ? Quest-ce que l'homme ? Toute ma vie, il me restera, après ce que j'ai vu, une méfiance et une inquiétude fondamentale à son égard". 

CM 52 14

CM 52 14CM 52 14

Souvenirs, souvenirs : au conseil municipal en 1988 avec Edouard Baldo

CM 1988 9 - Copie pour blog

11 mars 2020

Municipale d'Aix : Et si l'élection se jouait à pile ou face ?

Pour cette élection municipale règne une confusion quasi générale. Multiplication des listes, abondance de dissidents qui ne sont pas ou plus d'accord avec leur maison mère, brouillage et brouillard dans les postures, incertitudes sur d'éventuelles alliances de second tour. Passons en revue les principaux prétendants et essayons d'analyser la situation pour imaginer un peu qui pourrait emporter la partie... 

municipale 2020 rappel scores aix

Jean-Marc Perrin a été adjoint de Maryse Joissains pendant 12 ans et l'a quittée ces derniers mois pour s'opposer à elle. Pendant ses deux mandats municipaux, il a toujours voté toutes les délibérations sans jamais émettre la moindre critique. Cerise sur la gâteau, en décembre, il a encore voté le tout dernier budget. Difficile de comprendre ce qui motive sa candidature et pourrait le distinguer de la majorité à laquelle il a appartenu. Ah oui, il a déclaré qu'il faut changer le mode de gestion de la ville. Mais en quoi son programme serait-il en rupture sur le fond ? On ne voit pas. Au conseil municipal, seul notre groupe Démocratie pour Aix a bataillé pour une autre façon de gouverner et une autre vision politique pendant que Jean-Marc Perrin et les élus qui le suivent dans son aventure louaient l'excellence de la politique mise œuvre par Maryse Joissains.
Stéphane Salord n'en est pas à sa première tentative d'autonomie alors qu'il a été adjoint de Maryse Joissains pendant 7 ans. Il avait tenté une candidature en 2008 lorsque Maryse Joissains l'avait éjecté de sa majorité. Il revient maintenant avec un nouvel étentard, celui de l'écologie. Je ne me souviens pas qu'au long de ces années il ait été si actif dans ce domaine au côté de la maire. Le voilà qu'il fait feu de tout bois pour trouver à redire à tout ce qu'a fait Maryse Joissains.
A la République en marche, qui n'a pas d'élus municipaux sortants, et pour cause, la confrontation entre trois candidats devant leur élection parlementaire à celle du président de la République est née du fait que chacun pense avoir sa chance de s'installer à la mairie. Alors, LRM a dû trancher et a donné son investiture à la députée Anne-Laurence Petel qui assume de se présenter au nom du parti présidentiel.
En face d'elle et issu du même camp, le député MoDem, Mohamed Laqhila, lui aussi soutien permanent du président, revendique une légitimité à se présenter. A noter qu'il vote à l'unisson toutes les décisions du gouvernement. Mais il paraît qu'il souhaite montrer sa différence à l'occasion de l'élection municipale. Il n'y a plus qu'à le croire.
L'autre postulant en dissidence, Dominique Sassoon, est le suppléant de la députée. Il déclare qu'il ne cautionne plus la politique gouvernementale. Dans un tel cas de figure, un peu de morale devrait suffire pour couper le cordon de manière claire et sortir de l'ambiguïté. Mais non. Sa candidature paraît encore moins cohérente en étant maintenant tête de liste d'une équipe ayant comme partenaire EELV qui, c'est mon avis, aurait dû naturellement faire alliance avec la gauche. Est-ce un pari opportuniste ? Ou un calcul découlant du score aux élections européennes qui aurait gonflé la tête aux écologistes ? Ce parti s'est-il rendu compte que les deux élections ne peuvent pas être comparées et que l'on constate que ses résultats sont chaque fois plus faibles à un niveau local. Le sondage publié sur les tendances du premier tour à Marseille en est l'exemple parfait.
Reste la gauche, la liste Aix en partage menée par Marc Pena, qui a réuni une douzaine d'organisations et partis politiques en y ajoutant des citoyens. Mais je m'interroge sur la crédibilité de ces forces constituées de groupuscules peu réprésentatifs à cause de la faiblesse de chacune d'entre elles. Leur addition sera-t-elle en capacité de créer une dynamique ? Atendons le soir du premier tour pour le savoir.
Quels scores pour pouvoir concourir au second tour ?
Autre point, la présence de 10 listes (un record absolu à Aix) aura, selon moi, une influence sur la répartition des voix. A cause de cette profusion de candidatures et de l'atomisation des forces politiques traditionnelles depuis l'élection présidentielle, il y aura un éparpillement et un tassement des scores qui seront vraisemblablement peu élevés et il y aura pas mal d'éliminés dès le premier tour.
Une question reste. Sera-t-il possible à certaines listes de fusionner dans un même camp ou d'un camp à l'autre entre les deux tours 
(il faut au minimum avoir réuni 5% des voix exprimées pour rejoindre une liste ayant fait au moins 10%) ? Rien n'est moins sûr. Comment penser que des listes des Républicains ou dissidents des Républicains pourraient s'unir après leurs critiques réciproques ? Idem pour les listes LRM et consorts. Si des fusions y compris à gauche devaient s'opérer, contre-nature, en désespoir de cause ou juste pour exister, que penseront les électeurs de ces alliances de façade ? 
Quels que soient les résultats et les tractations, nous nous acheminons au minimum vers une triangulaire au second tour. Là, la liste qui aura le plus de voix, même sans atteindre, le cas échéant, la majorité absolue sera celle qui dirigera la ville pour six ans. 
Pour cette élection de 2020, Aix compte 88.955 inscrits. Avec un participation de 50%, pour obtenir 10%, condition pour être présent au second tour, il faudra 4500 voix exprimées. Et avec une participation de 60%, il en faudra 5400.

aix en partage logo

11 mars 2020

Ravi de mars : Les municipales vont-elles chambouler le paysage politique ?

une ravi 182

Travail rigoureux de la rédaction pour ce numéro de mars du Ravi. Un vrai tour de force. Avec des analyses complètes sur tout ce qui se passe dans la région. Une vision détaillée et pertinente de ce que seront ces élections municipales.
Entre forces et faiblesses des listes et alliances ou désunions dans les divers camps, on se rend compte que tout est possible et que les résultats peuvent créer des surprises.
Ce scrutin décisif de mars va se dérouler dans un contexte tout à fait inédit dû à la recomposition politique survenue il y a trois ans.
Les partis dits traditionnels seront-ils capables de revenir au tout premier plan et mettre ainsi à mal l'hégémonie macronienne et la dureté de ses choix sociaux ? Cela pourrait être le cas car les électeurs ont là l'occasion de s'ériger en contre-pouvoirs.
A Aix et à Marseille, une tendance se dessine. Il semble que des parties de l'électorat veuillent se détourner des candidats macronistes qui sont de fait en perte de vitesse à cause de la politique menée au niveau national. Ce serait une sanction qui ouvrirait une perspective de rééquilibrage.
Je conseille notamment la lecture des articles qui traitent d'Aix, pas seulement parce que mon nom y est cité, mais parce que cela aidera à se faire une idée des ingrédients qui ne manqueront pas d'influer sur les résultats.

Pour s'abonner :
https://www.leravi.org/abonnement/
Pour soutenir ou faire un don :
www.okpal.com/leravi
Le site du Ravi avec le sommaire de mars :
https://www.leravi.org/numeros/182/
Le Ravi sur Facebook :
https://www.facebook.com/le-Ravi-129098087994/timeline/

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9 mars 2020

Election municipale d'Aix : Qui a trahi trahira !

 

MANŒUVRES EN TOUS GENRES.  Ce qui suit risque de vous donner un début de mal de maire. Si vous décidez de lire cet article jusqu'au bout, arrimez-vous fermement à votre siège et gardez les yeux ouverts, bien sûr…

municipale 2020 listes image

Dix listes ont été enregistrées officiellement en préfecture avant la date limite de dépôt du 27 février 2020. Je les ai examinées en détail. Je vous livre mes constats.
Chaque liste doit comporter obligatoirement 55 noms, nombre requis à Aix. Il est étonnant de découvrir que 3 en totalisent 57 (Dominique Sassoon, Jean-Marc Perrin et Nathalie Chevillard) et une 56 (Mohamed Laqhila)  ! Les services de la préfecture ont-ils commis un impair ? (voir le document de la préfecture ci-dessous)
Du brouillage et du brouillard, disais-je dans un précédent article. Voyez plutôt. On trouve du népotisme, des trahisions, du nomadisme politique, des reniements de convictions si tant est que certains candidats en ont jamais eux, des mis en examen. Jugez-en.
La politique en famille dans 3 listes :
* Liste Joissains : Maryse Joissains, Sophie Joissains et dans l'ombre Alain Joissains condamné
Liste Perrin : Jean-Marc Perrin et Florence Perrin
* Liste Sassoon : Etienne Fantauzzo et François Fantauzzo
Des mis en examen :
Liste Joissains : Maryse Joissains condamnée, Ravi André, Alexandre Gallese mais il s'est retiré de la liste juste avant le dépôt
Anciens élus de Maryse Joissains
4 listes contiennent des noms de colistiers ayant ou ayant eu des liens avec Maryse Joissains. La liste de cette dernière est évidemment celle qui en est le vivier.
Liste Sassoon : Odile Miribel, ancienne adjointe de Maryse Joissains à Puyricard, de 2001 à 2008
* Liste Salord : lui-même adjoint de Maryse Joissains de 2001 à 2008, puis candidat avec François-Xavier de Peretti Modem ancien adjoint de Maryse Joissains
Liste Laqhila : Olivier Naslès candidat sur la liste de Jean-Pierre de Peretti della Rocca en 1989, ancien adjoint de Jean-François Picheral de 1989 à 2001, puis premier adjoint de Maryse Joissains en 2008 mais démissionnaire au bour d'un mois, Catherine Rivet-Jolin ancienne adjointe de Maryse Joissains de 2008 à 2014, Philippe de Saintdo conseiller municipal sur la lliste de Maryse Joissains de 2014 à 2020,
Liste Perrin : lui-même adjoint de Maryse Joissains de 2008 à 2020, idem pour Danielle Brunet, Muriel Hernandez, Jean Boulhol-Milon, et Dahbia Bennour dans la liste de Jean-François Picheral de 1995 à 2001 et dans la liste Maryse Joissains de 2001 à 2008
En rapport avec La République en marche :
Trois listes ont un rapport direct avec LRM : Anne-Laurence Petel députée, Dominique Sassoon son suppléant dissident, Mohamed Laqhila député MoDem en soutien de LRM
Anciens élus ou adhérents de gauche
* Liste Sassoon : Patrice Poli candidat sur la liste Michel Pezet/Jean-François Picheral en 2008, idem pour Antony Sette directeur de campagne de Dominique Sassoon, Françoise Brassart adjointe de Jean-François Picheral de 1989 à 2001
Liste Salord : élues sortantes du Groupe Démocratie pour Aix d'Edourad Baldo, Charlotte de Busschère et Souad Hammal, Monique Faillard candidate plusieurs fois sur des listes de gauche
Liste Perrin : Nathalie Leconte élue sur la liste d'Alexandre Medvedowsky en 2008, puis tête de liste du Parti communiste en 2009, Yves Lerouge ancien socialiste, Jean-Jacques Politano élu en 2014 dans le groupe Démocratie pour Aix puis dissident, Thierry Carbonnell candidat sur la liste Démocratie pour Aix, Dahbia Bennour élue sur la liste de Jean-François Picheral de 1995 à 2001, puis sur celle de Maryse Joissains de 2001 à 2008
Liste Petel : Béatrice Bendele candidate sur la liste Démocratie pour Aix, Anne-Christel Fogliani candidate sur la liste Michel Pezet/Jean-François Picheral en 2008, puis sur la liste d'Edouard Baldo en 2014, Jacques Agopian adjoint de Jean-François Picheral de 1989 à 2001, puis sur la liste de Jean-François Picheral en 2001 et sur la liste d'Alexandre Medvédowsky en 2008, enfin sur la liste Démocratie pour Aix en 2014 mais dissident dès le début du mandat
Liste Pena : Gaëlle Lenfant élue sur la liste Démocratie pour Aix dissidente depuis décembre 2019 pour postuler dans la liste Pena, Cyril di Méo élu sur la liste de Jean-François Picheral de 2001 à 2008, puis exclu ses Verts pour avoir été candidat sur celle de François-Xavier de Peretti MoDem en 2008 qui comprenait aussi Stéphane Salord et Bruno Genzana évincés par Maryse Joissains, puis candidat sur celle de Démocratie pour Aix en 2014
A noter que Gaëlle Lenfant (12,67%) et Cyril di Méo (9,03%) avaient fait les plus mauvais scores lors de la primaire socialiste de 2014 qui avait désigné Edouard Baldo comme tête de liste (26,89%)
Quand on voit tout ce recyclage, on ne peut que se demander si certains candidats ne cherchent pas seulement des places juste pour exister. D'aucuns penseront que je suis un peu méchant. Mais non ! Comme l'a si bien écrit Philippe Lançon : "La morsure éveille, la révérence éteint." 
Et François Mitterrand : "Sur le chemin de la trahison, il n’y a que le fleuve de la honte à traverser. Eh bien, ils ont fini par traverser ce fleuve."
Voilà, maintenant vous en savez plus. Allez, je vous laisse réfléchir…

(Pour un meilleur confort de lecture, clic sur le carré de flèches en bas à droite du document)

joissains canard 4A suivre…

7 mars 2020

Logements insuffisants et démographie en recul, pas réjouissant tout ça !

TRISTE CONSTAT. Non, ce n'est pas une vue de l'esprit. Les prix des logements atteignent des records à Aix. Et cela entraîne un recul démographique. Les familles cherchent à aller habiter dans les communes du Pays d'Aix. Les chiffres à la loupe...

démographie foule - Copie

Les prix pour se loger à Aix sont inaccessibles. D'où un recul démographique car les ménages fuient vers d'autres communes du Pays d'Aix. Les conséquences en sont des déplacements coûteux, la perte de temps, la fatigue et la pollution.
Le Plan local d'urbanisme et le Plan local de l'habitat, dont j'ai souvent parlé ici, ne sont pas à la hauteur des besoins. D'autant moins que ce qui détourne l'envie de vivre à Aix est le prix du foncier, l'insuffisance de construction de logements sociaux publics. Sans compter les ruptures sociologiques entre les moins fortunés et les catégories socio-professionnelles aux revenus plus larges.
Voyez les informations ci-dessous qui donnent une bonne compréhension de la situtation aixoise.

démographie prov 7
(Clic sur l'image pour agrandir)
Chiffres du recensement au 1er janvier 2019 alors que la population croît en moyenne
de 0,30% par an depuis une dizaine d'années en Provence-Alpes-Côte d'Azur

démographie prov 7

démographie logement prov 14

démographie logement prov 14

5 mars 2020

Election municipale d'Aix : Un débat grisâtre entre candidats sur France 3

TRISTE DÉBAT. Hier soir, je n'avais rien à faire (je plaisante), alors j'ai calé ma télécommande sur France 3 pendant une heure. La chaîne régionale du service public avait réuni en direct des candidats à l'élection municipale d'Aix. Je vous livre mes impressions...

Municipales 2020 débat F3 Aix 4

Je dis des candidats car il n'y en avait en fait que six sur les dix qui ont déposé officiellement une liste. La rédaction de la télé publique a écarté deux candidats censés être marginaux, la représentante de la liste animaliste, Valérie Michon, et le représentant de la liste divers gauche émanant des quartiers, Jean Bastista. Ils ont pourtant bien été validés par la préfecture.
On n'a pas vu non plus le dissident des Républicains, Jean-Marc Perrin, ex-adjoint de Maryse Joissains, et le candidat qui s'est soudainement badigeonné de vert, Stéphane Salord, lui aussi ancien adjoint de Maryse Joissains. Dommage, il aurait pu apporter une touche comique au cours de ce débat grisâtre.
Il manquait également la maire sortante, Maryse Joissains, condamnée mais hélas encore éligible. On comprend qu'elle n'avait pas intérêt à être le punching-ball de la soirée. C'est son directeur de campagne, Sylvain Dijon, au demeurant jeune homme sympathique mais contraint en mission commandée de défendre sa maire préférée en récitant la même leçon qu'elle et que les autres candidats ont pris pour cible.
Qu'est-il sorti de ces échanges ? La députée La République en marche, Anne-Laurence Petel, veut que les Aixois s'envoient en l'air avec un moyen de transport aérien. On savait que le parti du président n'a plus les pieds sur terre mais qu'une de ses affidés propose aux Aixois de se déplacer dans les airs a un effet saugrenu pour ne pas dire stratosphérique.
Autre émanation du parti présidentiel mais estampillé Modem, ex-Vert, le député Mohamed Laqhila, qui ne s'entend pas avec la députée, a égréné son credo qui tient, je réusme bien sûr là aussi, à son passé d'expert-comptable qui, prétend-il, est la source de son expérience qui lui permettra de garantir une bonne gestion de la ville. Cela suffit-il pour s'occuper de la population et résoudre les problèmes ?   
A la table, se trouvait aussi le suppléant de la députée, qui n'est plus d'accord avec elle (sans pour autant démissionner, hein) et encore moins avec le président de la République. Mais il est tout à coup devenu d'accord avec Europe-Ecologie-Les Verts qui s'est dévoyé de ses convictions qui avaient toujours été classées à gauche.
Il y avait donc trois têtes de liste qui étaient issues du sérail des marcheurs. Ce brouillage, c'est du brouillard. Comment les électeurs peuvent-ils y voir clair pour savoir qui représente quoi au juste ? Est-ce une ruse pour envisager une fusion des listes au second tour ? Il ne faut rien exclure car Maryse Joissains, qu'on le veuille ou non, fera assurément un bon score et il faudra s'accrocher pour tenter de l'éjecter de son fauteuil de l'Hôtel de Ville.
Mais revenons au débat. Le candidat Marc Pena est sans doute le seul qui pouvait parler d'union réalisée à gauche dès le premier tour. Mais cela sera-t-il suffisant pour défier en face à face la maire sortante ? Est-on sûr que la sociologie électorale aixoise est prête à accorder sa confiance à une équipe composée d'organisations ou de partis peu représentatifs dominés pas l'extrême-gauche ? L'histoire politique d'Aix depuis une cinquantaine d'années a montré que cela n'a jamais prospéré.
Petite incise sans malice de ma part, Marc Pena est un universitaire de qualité mais j'ai été étonné de le voir compulser ses notes tout au long de la séance et surtout à la fin, au moment de conclure en une minute comme chacun des candidats était convié à le faire, en gardant ses yeux sur ses notes sans vraiment s'adresser directement à la caméra. Mais bon, cela ne veut pas dire que ce qu'il a déclaré était sans intérêt.
Enfin, mais je ne souhaite pas développer, la candidate du Rassemblement national, Nathalie Chevillard, a repris les vieilles lunes de la sécurité et du retour aux traditions. Décidément, dans ce parti, on ne se refait pas.

2 mars 2020

Le patrimoine aixois malmené

REVERS. Aujourd'hui, je propose quelques brèves en images à feuilleter comme un album. Cela permet de se faire une idée plus précise de ce qui justifie le titre. Petit tour de ville, quelques exemples…

Travaux 31

Places comtales : on achève bien (mal) les travaux
La finition du chantier de la résurgence au niveau de la rue Fabrot était attendue. Depuis l'inauguration des places en mai dernier, si beaucoup d'eau a coulé sous les ponts, comme on dit, on n'en avait encore pas vu goutte au fil des travaux. On peut d'ailleurs en dire tout autant de la terre en bordure des trottoirs inachevés.

travaux fontaine 29
Une fontaine, ça ? Au pire une flaque, au mieux un pédiluve.
(
Photo trouvée sur Facebook)

travaux 4
Trottoir inachevé 

Le patrimoine du cours Mirabeau malmené
On ne peut certes imputer ni la fermerture ni l'incendie de l'établissement à la municipalité. Mais le cours Mirabeau est défiguré et dépouillé de sa majestueuse voûte de feuillage. Il a perdu une grande librairie et les commerces sont de plus en plus livrés aux mêmes grandes enseignes passe-partout qui envahissent les centres-villes de manière uniforme. J'ai mal à notre patrimoine.

DEUX GARCONS 29

DEUX GAR9ONS 23

La bastide Lou Deven en ruines
Des aménagements ont commencé dans le secteur de la Constance au Jas de Bouffan. Il avait été prévu de conserver et de mettre en valeur la vénérable bastide. A l'heure actuelle, elle est totalement en ruines et ressemble à un squelette.

Lou deven 20

Terrasse du Grand Théâtre de Provence : circulez, y a rien à voir 
Je suis intervenu au conseil municipal de février pour demander à Maryse Joissains de faire le point sur la réouverture de la terrasse au public. Eh bien, ce n'est pas pour demain, si demain il y a. Le cahier des charges prévoyait pourtant bien que le délégataire pouvait utiliser les espaces pour des activités de restauration. On ira donc manger ailleurs. Ma question : "Je ne m'attacherai qu'à un seul point. Celui de la terrasse. Elle a été rendue inaccessible. Or dans le rapport, on rappelle que les espaces de restauration faisaient partie des activités annexes dont devait s'occuper le délégataire qui pouvait les sous-déléguer. Pouvez-vous nous indiquer s'il est prévu de rouvrir ces espaces au public ?"

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L'ancienne sous-préfecture transformée en logements
La municipalité a été incapable d'acquérir l'ancienne sous-préfecture pour en faire un lieu public. C'est donc le privé qui va transformer les locaux en 32 appartements que ne pourront occuper que des gens fortunés. Ça c'est une vrai politique sociale !

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26 février 2020

Crèches : Les personnels et les enfants, victimes de la mauvaise gestion

PIQÛRE. Les crèches vont-elles mieux ? J'ai posé la question au dernier conseil municipal. Un reportage de France 3 montre que rien n'a changé malgré les engagements de la mairie et du délégataire d'améliorer l'accueil des enfants et la gestion des conditions de travail des personnels. Il n'y a qu'à voir la vidéo que je diffuse dans cet article. Informez-vous...

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Deux informations récentes m'ont fourni les raisons de revenir sur la situatiion des crèches. On devait examiner le compte-rendu de la commission des services publics locaux qui est une instance de consultation. On y évoquait le rapport sur les crèches pour l'année 2018. Déjà, avec un an retard, difficile de suivre l'évolution des choses au plus près et temps réel.
Voilà pourquoi il faut insister pour en savoir plus. C'est ce que j'ai fait en interrogeant Maryse Joissains sur le suites qui devaient être données notamment aux problèmes soulevés par les personnels au sujet de la gestion des ressources humaines par le délégataire, "Les Petits chaperons rouges" (voir les liens ci-dessous pour le résumé des faits).
Comme par coïncidence, le 5 février, l'émission Pièces à convictions de France 3 diffusait un reportage de dix minutes tourné à Aix (voir la vidéo ci-dessous). Par honnêteté, je dois dire que j'avais été contacté par la journaliste pour lui adresser des documents, ce qui'il y a de plus officiel et public, relatifs à la gestion des crèches. A savoir, délibérations du conseil municipal, rapport annuel du gestionnaire et données chiffrées.
Les images montraient des cas d'enfants déboussolés et d'employées désarmées face aux contraintes imposées par le gestionnaire. Comment cela est-il possible ? Eh bien, disons que le monde des crèches est devenu une affaire de commerce où il faut faire du profit plutôt qu'un service public qui doit répondre aux besoins des familles.
On trouvera ci-dessous le texte de mon intervention et la version enregistrée par mes soins lors de la séance du conseil municipal du 14 février et la vidéo de France 3. Prenez quelques instants pour vous rendre compte que tout ceci se passe bel et bien à Aix où l'on nous vante à coups de propagande assommante et anesthésiante la gestion prétendument exemplaire de la mairie. Je n'ai qu'une chose à dire : en mars, il va falloir bien réfléchir avant de voter.

Tout sur le feuilleton des crèches :
"Les personnels des crèches n'ont pas la pêche et le font savoir" :

http://castronovo.canalblog.com/archives/2019/01/29/37056859.html
"
Crèches  : Les personnels en souffrance réclament une meilleure gestion" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2019/07/08/37485149.html
"
Crèches : Suite à mon interpellation, le président répond sur sa gestion" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2019/09/11/37625186.html

Le texte de mon intervention

Une première remarque d'abord : ce rapport porte sur l'année 2018 car, nous dit-on, il n'y a pas eu de réunion de la commission en 2019. Pouvez-vous nous en donner l'explication ?
Ce compte-rendu aborde 4 délégations de service public : le Pasino, le GTP, la Fourrière et les Crèches. Mais je souhaite n'aborder ici que la DSP des crèches. Pour le GTP, j'y reviendrai lors du rapport 07.04.
Vous vous rappelez les échanges que nous avons eus il y a quelques mois sur la gestion du délégataire. Suite à cela, il avait pris des engagements pour réduire les problèmes soulevés par le personnel notamment au sujet de la gestion des ressources humaines. 
Je suppose que vous avez continué à veiller à l'exécution des mesures que le PDG avait promis de mettre en place. Mais j'ai plus qu'un doute sur l'amélioration de la gestion.
Je ne sais pas si vous avez vu le reportage diffusé à la télévision le 5 février sur les crèches en France. Ce reportage comportait une séquence de 10 minutes sur le fonctionnement de certaines crèches d'Aix.
On y découvre des scènes édifiantes de laisser-aller voire de situations inacceptables. Que ce soit sur la sécurité des enfants avec pas mal d'incidents ou les conditions de travail des personnels. On a appris par exemple qu'il n'y a pas un nombre suffisant d'employées pour s'occuper des enfants qui risquent le danger à chaque instant. On constate aussi que du matériel fait défaut, par exemple, des draps sont déchirés, il manque des gants jetables et donc on utilise du papier.
La journaliste a sollicité l'avis de la présidente du Haut conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge, qui est aussi psychologue et psychanaliste, à qui ont été montrées les images tournées à Aix. Elle fait observer que ces crèches ne sont pas organisées en fonction des enfants mais des adultes qui les encadrent. Ces adultes sont obligés de naviguer d'une section d'âge à l'autre. Il y a trop d'enfants par adulte. Il en découle une instabilité des liens entre eux et les enfants, ce qui est préjudiciable au bien-être des enfants. 
L'équipe de tournage a voulu contacter le PDG (Jean-Emmmanuel Rodocanacchi) qui n'a pas répondu. Idem pour la mairie qui a refusé toute interview. Et enfin, par prudence, les employées sollicitées n'ont pas souhaité témoigner à visage découvert par peur d'être licenciées. 
Voila ce que ce reportage a mis en lumière. Je pense qu'il va falloir vraiment se préoccuper de ce qui se passe dans nos crèches.

L'enregistrement de mon intervention

Le reportage en question

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