Le patrimoine aixois malmené
REVERS. Aujourd'hui, je propose quelques brèves en images à feuilleter comme un album. Cela permet de se faire une idée plus précise de ce qui justifie le titre. Petit tour de ville, quelques exemples…
Places comtales : on achève bien (mal) les travaux
La finition du chantier de la résurgence au niveau de la rue Fabrot était attendue. Depuis l'inauguration des places en mai dernier, si beaucoup d'eau a coulé sous les ponts, comme on dit, on n'en avait encore pas vu goutte au fil des travaux. On peut d'ailleurs en dire tout autant de la terre en bordure des trottoirs inachevés.
Une fontaine, ça ? Au pire une flaque, au mieux un pédiluve.
(Photo trouvée sur Facebook)
Le patrimoine du cours Mirabeau malmené
On ne peut certes imputer ni la fermerture ni l'incendie de l'établissement à la municipalité. Mais le cours Mirabeau est défiguré et dépouillé de sa majestueuse voûte de feuillage. Il a perdu une grande librairie et les commerces sont de plus en plus livrés aux mêmes grandes enseignes passe-partout qui envahissent les centres-villes de manière uniforme. J'ai mal à notre patrimoine.
La bastide Lou Deven en ruines
Des aménagements ont commencé dans le secteur de la Constance au Jas de Bouffan. Il avait été prévu de conserver et de mettre en valeur la vénérable bastide. A l'heure actuelle, elle est totalement en ruines et ressemble à un squelette.
Terrasse du Grand Théâtre de Provence : circulez, y a rien à voir
Je suis intervenu au conseil municipal de février pour demander à Maryse Joissains de faire le point sur la réouverture de la terrasse au public. Eh bien, ce n'est pas pour demain, si demain il y a. Le cahier des charges prévoyait pourtant bien que le délégataire pouvait utiliser les espaces pour des activités de restauration. On ira donc manger ailleurs. Ma question : "Je ne m'attacherai qu'à un seul point. Celui de la terrasse. Elle a été rendue inaccessible. Or dans le rapport, on rappelle que les espaces de restauration faisaient partie des activités annexes dont devait s'occuper le délégataire qui pouvait les sous-déléguer. Pouvez-vous nous indiquer s'il est prévu de rouvrir ces espaces au public ?"
L'ancienne sous-préfecture transformée en logements
La municipalité a été incapable d'acquérir l'ancienne sous-préfecture pour en faire un lieu public. C'est donc le privé qui va transformer les locaux en 32 appartements que ne pourront occuper que des gens fortunés. Ça c'est une vrai politique sociale !