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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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26 juin 2007

La maire qu'on voit danser…

Le jardinet pas public

jardinet

(Clic sur l'image pour agrandir)

En 2001 aussi, Joissains s'était glorifiée d'offrir un grand parc de verdure à la place d'un immeuble en pleine place de la Rotonde. Pour qui a vu la farce paysagère qui trône devant les "Allées provençales" de Sextius-Mirabeau, le doute n'est plus permis.

Les Aixois auront droit à un jardinet inversement proportionnel au gros mensonge du maire (voir l'image de la propagande). Mais il y a pire : ils pourront le traverser, le regarder ou même le renifler mais ils n'auront aucun loisir de s'y attarder sur un banc.

Joissains vient d'inventer le jardin public… pas public !

Que d'eau ! Que d'eau !

Pas un jour sans que des locataires de l'OPAC Pays d'Aix Habitat n'aient à se plaindre des mauvaises conditions de vie dont ils ont à pâtir dans leurs logements. Tout dernièrement, des résidents du Jas de Bouffan, se sentant abandonnés, ont tenté une fois de plus d'alerter l'Office.

Leurs appartements prennent l'eau et l'humidité affecte leur santé. Coup après coup, on leur répond que des travaux de réhabilitation sont programmés et vont donc être faits dans les mois qui viennent.

Ils attendent toujours et le problème s'aggrave, l'humidité s'est accrue du flot de leurs larmes...

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25 juin 2007

Budget CPA : L'avis du Conseil de développement

Que fait-on de l'argent public ? Si on en sait en général un peu plus sur les comptes de la Ville d'Aix, en revanche, la nature et le statut mêmes de l'intercommunalité éloignent les citoyens de la politique qui y est menée en notre nom. On en retire la désagréable impression que la gestion de la Communauté d'agglomération du Pays d'Aix n'est que l'affaire de quelques-uns ou de techniciens.

On lira donc avec profit l'avis du Conseil de développement (instance consultative) de la CPA sur le budget 2007.

On s'apercevra que les questions qui y sont traitées concernent chacun d'entre nous dans sa vie quotidienne.

Les décisions qui sont prises lors des quatre ou cinq conseils communautaires annuels ont une importance capitale sur les politiques publiques liées à l'économie, l'habitat, l'urbanisme, l'environnement, les transports, la culture…

http://conseil-developpement.agglo-paysdaix.fr/upload/imqyrfipsm.pdf

25 juin 2007

"Le contrat", une vidéo coup de poing

terpacificLe système mis en place dans notre monde libre repose sur l'accord tacite d'une sorte de contrat passé avec chacun d'entre nous dont voici, dans les grandes lignes, le contenu.

C'est un contrat que nous signons en quelque sorte chaque matin en nous réveillant et en ne faisant rien…

Lucide, effrayant, percutant, captivant jusqu'au bout !

Une vidéo slam de Pascal Chambon sur un texte anonyme…
http://www.dailymotion.com/video/x1zg25_lecontrat

24 juin 2007

Le nez de Chirac

non_coupable

(Clic sur l'image pour agrandir)

Questions cruciales ! Doit-il ou ne doit-il pas ? Peut-il ou ne peut-il pas ? Et veut-il ou ne veut-il pas ?

Jacques Chirac a annoncé vendredi qu'il ne témoignerait pas devant la justice dans l'affaire Clearstream.

En revanche, par le biais d'un communiqué, il s'est dit prêt à s’expliquer sur des dossiers antérieurs à sa prise de fonction de Président de la République en 1995, mais pas sur ceux qui concernent la période de son mandat, comme prévu dans la Constitution…

On se demande bien ce qu'on pourrait lui reprocher. Juppé et d'autres ont payé à sa place. Et il s'est arrangé pour tout border avant de quitter la présidence. Il aurait pourtant beaucoup de choses à raconter. Dirait-il tout ce qu'il sait ? Il faudrait observer son nez…

23 juin 2007

Qui sera maire d'Aix en 2008 ? (5…)

A Aix, ces 40 dernières années, aussi paradoxal que cela puisse paraître, au total, la gauche a exercé le pouvoir municipal pendant 23 ans et la droite seulement 17.

Après la très longue période du maire Henry Mouret, élu de 1945 à 1967, le socialiste Félix Ciccolini a exercé deux mandats jusqu'en 1978. Ce fut une période où Aix se distingua par une succession d'annulations des élections.

En 1983, année où fut appliquée la réforme du mode de scrutin voulue par François Mitterrand, permettant à l'opposition d'être représentée, deux listes de gauche, l'une menée par Jean-Pierre Rozan, socialiste qui a ensuite rejoint le RPR (!) et l'autre par l'avocat Yves Kleniec, plus à gauche, ont été battues mais ont obtenu 14 élus.

La gauche est revenue à la mairie pour deux mandats, de 1989 à 2001, grâce à Jean-François Picheral qui fut le premier adjoint de Félix Ciccolini. Les mandats des deux maires de gauche n'ont pas eu à souffrir de remous politiques internes saillants.

Sur ces bases, Aix a connu deux périodes de mutations et de renouveau démographique et urbanistique. L'arrivée des rapatriés d'Algérie a accéléré la construction d'Encagnane et le lancement de l'urbanisation du Jas de Bouffan. Les années 90 ont été fastes pour le développement économique qui a vu plus de 10.000 habitants s'installer à Aix et qui a permis de promouvoir une politique d'équipements structurants.

Aujourd'hui encore, l'essentiel des grands projets qui trouvent leur achèvement (centre chorégraphique, salle de spectacles, musée Granet, Sextius-Mirabeau…) ont été décidés et lancés par Jean-François Picheral.

Et maintenant que va faire la gauche ?

L'analyse objective des conditions de chaque victoire de la gauche montre que les Aixois ont fait confiance à des équipes positionnées à gauche et au centre par le biais de représentants de la société civile, porteuses de grands projets de développement économqiue, urbanistique, culturel et social.

Pour 2008, et après les évolutions politiques des élections nationales que nous venons de vivre, la question sera de savoir si ce schéma est toujours viable pour une reconquête de la mairie.

A ce jour, deux voies se dessinent : l'une visant une union de toute la gauche, prônée par Alexandre Medvedowsky, et l'autre souhaitant une alliance transversale avec la gauche, le centre et la société civile, défendue par Michel Pezet, soutenu par Jean-François Picheral et André Guinde.

Les autres formations de gauche (PRG, Verts, PCF, extrême gauche) n'ont pas fait connaître leurs préférences officielles. Quant au MoDem, le positionnement de François-Xavier de Peretti, candidat déclaré à la mairie, aura une importance déterminante pour la dynamique qui pourrait s'engager contre la municipalité sortante.

En résumé, pour l'ensemble des forces de gauche, du centre et de droite, s'achemine-t-on vers une triangulaire ou plus ? Y aura-t-il une ou deux listes à gauche, une ou deux listes à droite ? Le centre, lui, semble bien devoir être l'arbitre…

On me permettra d'ajouter ici, à titre personnel, que j'ai connu les six maires de l'ère moderne et siégé dans les trois dernières municipalités mais toujours du même côté. On m'autorisera aussi à exprimer ma profonde gratitude et ma sincère amitié à l'endroit de deux grandes personnalités qui me sont chères et auprès desquelles j'ai beaucoup appris. Je dois au bâtonnier Yves Kleniec de m'avoir accordé le premier sa pleine confiance et à Jean-François Picheral de m'avoir fait l'honneur de pouvoir servir à ses côtés.

(La série "Qui sera maire d'Aix en 2008 ?" comporte 5 articles datés du 19 au 23 juin. Evidemment, je ne manquerai pas de publier d'autres articles au fil des jours en fonction l'activité liée aux municipales.)

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23 juin 2007

Gauche aixoise : Quel pari stratégique ?

La défaite de la gauche en 2001, à 550 voix près, a créé un clivage de plus en plus visible depuis deux ans au sein du parti socialiste. D'un côté, l'axe Michel Pezet soutenu par Jean-François Picheral et André Guinde. De l'autre, l'axe Alexandre Medvedowsky estimant représenter la gauche.

Les déclarations dans la presse, les sphères qui s'organisent autour de chacun des deux candidats semblent écarter la possibilité d'un travail en commun. Les différences portent sur leurs positionnements au sein de l'échiquier politique mais aussi sur des antagonismes plus personnels.

Les plus récentes déclarations d'Alexandre Medvedowsky, après son échec aux législatives avec un score de 45%, ne laissent pas de doute sur sa volonté d'être candidat à la mairie si le parti socialiste lui accorde l'investiture.

Le communiqué de presse publié jeudi par Michel Pezet formalise sa volonté d'être candidat tout en précisant les contours de son positionnement de gauche allié au centre sur la base d'un projet fédérateur plus transversal.

Dans les deux cas, cela ressemble à un pari stratégique dont la réussite dépendra aussi de l'état de la droite.

23 juin 2007

Arrêt pour "Arrêt sur images" ?

daniel_schneidermannarret

Tous les médias sous contrôle ? A part Le Canard enchaîné, Charlie Hebdo, Marianne et encore quelques rares programmes impertinents, comment assurer le pluralisme et le droit de critiquer ?

Va-t-on accepter sans rien dire que la presse soit concentrée entre les mains de trois grands groupes ?

Comment assurer pleinement la liberté de la presse et l'indépendance des journalistes ? Est-il admissible que le journal économique Les Echos soit mis sous tutelle ?

Est-il normal qu'un conseiller du président soit infiltré à la direction de TF1 ? Pourquoi supprime-t-on l'émission "Arrêt sur images" ? La télévision doit-elle être dérangeante ou lisse ?

Pour signer la pétition de soutien au maintien de l'émission :

http://arret-sur-images.heraut.eu//

23 juin 2007

Sarkozy est aussi un bateleur

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Pour peu, il nous ferait croire qu'il a inventé l'Europe !

22 juin 2007

Qui sera maire d'Aix en 2008 ? (4)

A Aix, depuis près de trente ans, les prétendants fratricides de droite à la mairie n'ont jamais manqué.

Depuis 1983, année où le maire Alain Joissains n'avait pas pu se représenter pour cause de déboires avec la justice et avait propulsé tête de liste Jean-Pierre de Peretti della Rocca pour lui tenir la place au chaud, le venin n'a cessé de couler.

Une fois élu, ce maire a très vite coupé la laisse qui le reliait à son Pygmalion et n'en a plus fait qu'à sa tête. Ayant accepté de placer Maryse Joissains comme première adjointe, il a eu à souffrir de la guérilla instantanée de cette dernière. En fin de mandat, il fut mis en minorité. La droite allait rester dans l'opposition pendant douze ans.

En 1989, deux listes, une UDF menée par Jean-Pierre de Peretti della Rocca, l'autre RPR menée par Jean-Pierre Bouvet, étaient candidates tandis qu'une liste du Front national obtenait des élus. La guerre fut féroce et De Peretti prit Bouvet de court qui ne put déposer sa liste avant l'heure limite.

En 1995, nouvelles avanies, le MNR faisait entrer des élus au conseil municipal tandis que trois listes de droite n'arrivaient toujours pas à se mettre d'accord au premier tour. Une était menée par Jean-Bernard Raimond RPR, une autre par Alain Joissains UDF et une troisième par François-Xavier de Peretti UDF aussi.

Leur fusion au second tour les entraîna dans une nouvelle défaite.

En 2001, trois listes de droite, ayant fait chacune environ 15%, ont fusionné et ont remporté l'élection avec seulement 550 voix d'avance.

Et maintenant que va faire la droite ?

Il n'a pas fallu plus d'une année de mandat de Maryse Joissains pour que François-Xavier de Peretti, son adjoint à la culture, ne cautionne plus les comportements de cette majorité hétéroclite et prenne le large pour entrer en opposition frontale et définitive.

A l'intérieur de l'équipe du maire, certains élus sont entrés en disgrâce en perdant des délégations, d'autres ont sournoisement entrepris de mener des campagnes (y compris d'affichage géant) pour tenter de légitimer leurs candidatures pour 2008.

C'est ainsi qu'un trio, Bruno Genzana, Stéphane Salord et Jean-Pierre Bouvet, que Maryse Joissains a surnommé les "trois rigolos", est en dissidence ouverte. Bruno Genzana s'est vu privé de continuer d'être le suppléant de la députée, Jean-Pierre Bouvet a dû rendre sa délégation à l'espace public et Stéphane Salord critique le maire partout où il peut.

A l'intérieur de ce qui reste de cette majorité, les élus prenant parti pour le trio, et qui racontent leurs malheurs même à l'opposition de gauche (que n'ai-je déjà entendu et que de courriers internes m'a-t-on transmis !), sont surveillés de près par le cabinet du maire.

Pour l'échéance qui aura lieu en mars prochain, la curée risque d'être impitoyable. Et on ne voit pas ce qui, désormais, pourrait redonner même un semblant d'unité à des personnes qui se haïssent avec tant d'affection.

Il est donc très probable que si Maryse Joissains obtient l'investiture UMP en tant que sortante (avec recyclage des voix de l'extrême droite), une liste de la mort menée par Bruno Genzana devrait lui rendre la vie dure.

Sans compter que François-Xavier de Peretti, fort des scores du MoDem à la présidentielle, sera aussi en piste pour la mairie et fera payer très chèrement à ses deux autres rivaux ce qu'il appelle leur esprit de "clan".

(La suite demain)

22 juin 2007

Droite aixoise : Le grand amour… vachard

La petite déclaration empoisonnée, distillée dans la presse par Stéphane Salord, délégué à la culture, à propos des sculptures en ferraille exposées en cinq points de la ville, n'est pas innocente.

Elle signifie qu'il ne cautionne pas ce type de manifestation iconoclaste qui a donc été soutenue par Maryse Joissains.

Ce n'est pas la première fois qu'il propage ici et là des propos peu amènes contre le maire qui l'a voué aux gémonies après l'avoir encensé pendant plus de quatre ans. Les élus encore fidèles au maire ne manquent pas non plus une occasion de prendre le relais pour fulminer le rebelle. Henri Doglione, adjoint à l'urbanisme, a récemment tiré une salve à son endroit : "Salord est un irresponsable et un cornichon !"

Si Jean-Pierre Bouvet est le moins disert du trio "félon", il n'en est pas moins devenu un critique patenté en coulisses.

Quant à Bruno Genzana, qu'une ambition rentrée a poussé à lancer une initiative d'affichage, aussi rocambolesque que dénigrée, à sa propre gloire, il fait courageusement dans le double langage. En présence du maire, il s'en tient à son verbe habituellement mielleux. Mais sitôt lâché dans la nature, il s'empresse de sous-entendre tout le mal qu'il pense d'elle surtout depuis qu'elle l'empêche de prendre la parole lors d'événements officiels.

Le décor est planté, la tragédie connaîtra d'ici peu son acte suivant.

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