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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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19 mai 2007

Gouvernement Fillon : La bande à Totoche

N'en déplaise à certains, je le trouve finalement très bien ce gouvernement de gauche. Je m'étonne que, depuis hier, personne n'ait relevé le coup de maître de Kouchner qui a réussi à prendre toute la droite en otage, sans faire mine d'y toucher. Maintenant, il va pouvoir faire appliquer en douce tout le programme de Ségolène Royal. Même Sarkozy est pris au piège, c'est dire si le coup est réussi.

On ne trouve dans cette équipe que des gens de confiance : des bien connus, des traîtres, un condamné, un porteur de riz pour la paix dans le monde mais favorable à la guerre en Irak, une sentimentale fuschia, une béni-oui-oui, un assureur du privé, deux maris de journalistes, deux présidents du RPR, une aboyeuse de lois, une bourgeoise de Versailles, un copain de Ferry, une amoureuse des vaches, un copain de trente ans, un buveur d'eau (de vie), une ancienne ministre de la défense d'en rire, une pécheresse et un picsou. Certains sont cités deux ou trois fois en raison de leurs incommensurables qualités multiples.

C'est donc un gouvernement de rupture et même de casse de la France. S'il fallait encore s'en persuader, on pourrait parcourir les faits d'armes de quelques-uns de ces spécimens que le monde nous envie déjà. Fillon a mis un million de gens dans la rue avec ses réformes de l'éducation et des retraites. Juppé est celui qui avait tenté de vendre Thomson pour 1€ à un escroc coréen patron de Daewoo et qui a été condamné à 18 mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité en appel (mais à 10 ans en première instance). Sarkozy vient de l'amnistier en en faisant un ministre d'Etat !

Du chapeau magique sont sorties aussi quelques étrangetés hurlantes. Boutin, revenue du couvent pour s'aérer, figure d'avant-garde pour retour direct au Moyen âge et à l'intégrisme, contre le Pacs, va s'occuper du logement et de la ville. Bachelot, pour le Pacs, qui, comme chacun sait, s'y connaît en sport va aussi faire dans la santé alors que c'est Juppé qui aurait dû y aller. Sans oublier, Morin, renégat bayrouiste, chasseur de fauteuil et Besson, social-traître et gag ambulant. J'ai dit "quelques exemples", on ne va quand même pas tous les passer en revue, faut pas faire le boulot de Alliot-Marie qui veut maintenant jouer d'une autre gâchette.

On ne mesure pas encore notre bonheur, lamentables que nous sommes. Dire qu'on a échappé à Hulot le bulot en deltaplane, Devedjian, Copé, Estrosi, Robien, Santini, Douste, Breton et Morano, les lécheurs à la langue pleine d'ampoules, Villiers et Marine, les progressistes pétris d'humanisme universel, Balkany, Tapie et Parisot, les honnêtes avec l'argent de nos poches, de nos sueurs et de nos larmes, Macias, Steevy, Gynéco, Johnny, Sardou, Clavier, Douillet, les saltimbanques à la cervelle en pâte modelée. Et, bien sûr, Joissains, notre bienfaitrice en animaux mais pas en SDF, et plein d'autres lumières dont mon ordinateur rechigne à écrire les noms... compétents de chez compétents, toujours prêts à faire le show pour les JT des people de TF1 et de la pluraliste presse libre non libérée des amitiés particulières ou compromettantes de Sarkozy.

Soyons-en convaincus, nous avons là un gouvernement de gauche qui va rendre le peuple heureux et qui va enfin faire taire Victor Hugo pour toujours.

P.S. (si j'ose dire) : Eh ! Mme Veil, vous avez vu ? Sarkozy, il a l'air de vous respecter. Il n'a pas créé le ministère qui vous a tant fait mal aux barbelés.

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18 mai 2007

Marché Richelme : Des fleurs et des cactus

Au conseil municipal, une délibération proposait d'annuler une précédente délibération prise en janvier 2006 qui sectorisait les différents marchés dans les lieux du centre ville et rappelait les jours ouvrables. Cette décision avait eu à tenir compte de la présence de la cour d'appel et des mesures de sécurité imposées par l'Etat.

Pourquoi donc annuler cette délibération ? La raison donnée par la mairie est que ce n'est pas le conseil municipal qui doit prendre ce genre de décision mais le maire elle-même par arrêté.

A la faveur de ce sujet, j'ai questionné l'élu concerné sur la rumeur faisant état d'un transfert du marché de la place Richelme vers les "Allées provençales". On m'assuré que cela était infondé mais que la question avait été évoquée. D'après l'élu, le CIQ Sextius-Mirabeau aurait demandé la création d'un marché aux fleurs mais, a-t-il précisé, ce n'est pas à l'ordre du jour.

J'ai répondu par une note d'humour vache, disant que je n'étais pas contre un marché aux fleurs à cet endroit car "cela aurait l'avantage de mettre un peu de verdure sur les magnifiques dalles bétonnées du jardin fantôme de la Rotonde". La salle s'est esclaffée.

18 mai 2007

Chez nos voisins aussi, le pouvoir monte à la tête

Venelles : Le malaise chez Saez

Le maire UMP a convoqué un conseil municipal un samedi à 8h30, une façon de dire il faut se lever tôt. Mal lui en a sans doute pris car la séance a tourné à l'empoignade. L'opposition a croisé le fer pour obtenir des informations sur certains dossiers. Le ton est monté jusqu'aux invectives, que je m'abstiendrai de citer ici. Drôle d'ambiance, néfaste pour la vie démocratique. Le malaise n'est pas nouveau. Le maire n'a presque plus de majorité. Que sera l'avenir de Venelles ?

Clic sur la bande sonore (rubrique "à écouter absolument") :

http://didierdesprez.free.fr/?p=143#more-143

Cabriès : La berlue de l'élue

Là aussi, le maire UMP n'en fait qu'à sa tête. Son adjointe au patrimoine a fait observer qu'elle n'a pas du tout été associée à suivre un dossier relevant directement de sa délégation. En d'autres termes, elle a été court-circuitée. Question de défiance envers elle ou pouvoir absolu du maire ? Cela me fait repenser à un cas similaire à Aix lorsqu'il y a quelques mois l'élu délégué au Carnaval a dit qu'il avait été évincé du dossier qu'il était censé présenter. A Aix, peu d'élus ont la chance de pouvoir mener leurs délégations librement. Beaucoup de dossiers sont supervisés par l'entourage direct du maire…   

18 mai 2007

Les taxis de Marseille font un drôle de cinéma

taxi

"Taxi", le mot fait immanquablement penser à une série de films tournés à Marseille. Mais, il en est un autre, passé inaperçu, qui s'est pourtant déroulé aussi dans la cité phocéenne. Le scénario n'avait rien à voir avec la fiction. Qu'on en juge.

J'aime lire les annonces légales dans la presse. On y apprend tout sur les marchés publics des collectivités, les avis de justice et les condamnations pour fraude, bref, des choses qui concernent l'argent public. Parfois, comme ça, entre deux pavés, on y trouve de drôles d'informations.

Ainsi, le 11 avril, j'ai découvert ceci. Un extrait de décision du Conseil de la concurrence précise que, entre 2002 et 2006, une dizaine de syndicats de taxis et de réseaux de radio-taxis de Marseille ont participé à une entente consistant à fixer un prix unique de revente des licences de taxis (on appelle cela les "plaques") en établissant une liste unique des licences mises en vente. Le but ? Décider, au sein de l'entente, des augmentations régulières et importantes du prix unique ainsi établi.

Les orientations fixées dès l'accord du 16 janvier 2002 ont très largement été suivies du fait des menaces qui pesaient sur les artisans taxi qui ne respecteraient pas ce dispositif de ne pas être acceptés au sein d'un réseau de radio-taxis. Cela faisant, ces organismes ont enfreint les dispositions de l'article L.420-I du Code de commerce qui prohibe les ententes anticoncurrentielles.

L'effet direct de cette entente a été de faciliter une augmentation considérable du prix moyen de vente des licences à Marseille, qui est passé de 19.000€ en 2000 à 50.000€ en 2006, soit une hausse de 163% en cinq ans.

Cette hausse artificielle du prix des licences a eu pour conséquence de rendre plus onéreux l'accès à la profession de chauffeur de taxi. A inciter les artisans taxi à faire pression sur l'autorité préfectorale pour réévaluer chaque année le prix des courses en arguant du prix d"achat élevé de leurs licences. Et à concentrer leurs activités sur les courses les plus rentables et surtout à faire pression sur les autorités municipales pour qu'elles ne créent pas de nouvelles autorisations délivrées à titre gratuit.

Le Conseil de la concurrence, compte tenu de la gravité des pratiques relevées, de l'importance du dommage causé à l'économie et de la situation des organismes ou entreprises concernés, a infligé des sanctions pécuniaires pour un total de 113.850€ aux dix syndicats.

Pour consulter le dossier complet (très instructif) :

http://www.conseil-concurrence.fr/pdf/avis/06d30.pdf

17 mai 2007

Les Radicaux de gauche sont à... gauche

logo_Parti_Radical_de_Gauche

Face aux tumultes politiques déclenchés avant, pendant et après l'élection présidentielle, je pense que nous ne sommes pas au bout des surprises, des reclassements et de l'ardente obligation de revoir la manière de faire la politique.

La visite de Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche, à l'Elysée a provoqué de nombreuses réactions dans les médias et au sein de mon parti. J'ai moi-même été interrogé sur ce qui se passait et on m'a demandé d'exprimer ma position. Il est toujours imprudent de réagir sans recul.

Pour ma part, et c'est ce qu'a aussi précisé Baylet, je considère sa visite comme un acte républicain. Que je sache, à sa sortie, il n'a pas déclaré qu'il avait accepté un poste ministériel, ni pour lui, ni pour un quelconque radical.

Je ne voudrais pas manquer d'élégance en redonnant les noms de tous ceux – des droites, du centre et malheureusement aussi de gauche – qui sont allés à la gamelle toute vergogne bue.

Je ne voudrais pas avoir à revenir sur le mauvais spectacle donné dès le soir de la défaite par des responsables socialistes et que les radicaux se sont dignement abstenus de commenter pour ne pas entacher la campagne loyale et sans ambiguïté qu'ils ont menée en faveur de Ségolène Royal.

Je ne voudrais pas non plus en rajouter sur les rumeurs, les ragots et les manipulations distillés dans la presse dont on a compris par certaines pressions récemment révélées qu'elle est entre les mains des amis de Sarkozy.

Hier, Jean-Michel Baylet a mis les choses au point : "Nous combattons Nicolas Sarkozy et nous ne changeons pas. Il n'y pas de virage du tout, il n'y a pas de changement du tout dans nos stratégies".

On a aussi parlé de Christiane Taubira comme partante pour un secrétariat d'Etat. C'est bien mal connaître sa personne et ignorer les racines de ses convictions et la force de ses combats. De Guyane, dans un communiqué, elle a formellement démenti les prétendues "informations" selon lesquelles elle aurait accepté un portefeuille ministériel.

Alors, sans reprendre toutes les péripéties de ces deux derniers jours, venons-en aux faits. Ci-après, des extraits de l'interview de Jean-Michel Baylet sur France Inter, ce mercredi.

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17 mai 2007

Les explications de Jean-Michel Baylet

france_inter

Fabrice DROUELLE : Vous avez vu Nicolas Sarkozy mardi après-midi. Vous me le confirmez ?

Jean-Michel BAYLET : Bien sûr. Nicolas Sarkozy a fait savoir quaprès avoir consulté les partenaires sociaux, il souhaitait rencontrer les responsables de lopposition. Il ma invité naturellement dans la tradition républicaine et je my suis rendu.

FD : Et que vous êtes-vous dit ?

JMB : Il ma surtout présenté sa manière de voir les rapports entre sa majorité et lopposition et sa volonté daugmenter les pouvoirs de lopposition au Parlement, dassocier lopposition aux nominations ; il ma parlé de sa vision de lEurope, dun certain nombre de dossiers. Surtout, il ma réaffirmé sa volonté dentretenir un dialogue permanent avec lopposition.

FD : Vous a-t-il proposé un ministère ?

JMB : Je crois que les ministères, daprès ce que jai pu entendre, il en est proposé plus quil ny en a.

FD : Alors, il vous en a proposé un ?

JMB : Mais non.

FD : Et Christiane Taubira ?

JMB : Je nai pas discuté avec Christiane Taubira, mais je crois que non. Je pense quil ne faut pas jouer à ce petit jeu de "qui est débauché ici, qui est débauché là". Jentendais votre question à Jean-Marc Ayrault, qui na pas répondu ; mais, en ce qui nous concerne, clairement, le Parti radical de Gauche est un parti de Gauche, comme son nom lindique, qui a des alliances électorales avec le Parti Socialiste et qui est un parti dopposition. On ne peut pas mélanger les genres.

FD : Donc cela veut dire que vous ne seriez pas favorable, vous, à une participation dun des vôtres à ce gouvernement ?

JMB : Je viens de vous répondre clairement.

FD : Vous préconisez un rapprochement des Radicaux de Gauche et des Radicaux de Droite. Cest applicable dès les législatives ?

JMB : Je préconise que le Centre, qui est désormais presque à 20 % ne soit pas abandonné à François Bayrou et que les Radicaux, dont cest la vocation historique, occupent ce Centre au travers de la volonté de faire ce qua fait, autrefois, le Grand Parti Radical. Pour ce faire, jai précisé que nous étions la Droite de la Gauche et quils étaient la Gauche de la Droite et que nous pouvions, sur un certain nombre de dossiers, nous rencontrer et avoir des discussions communes. Quoi de plus normal dans une démocratie civilisée que des conversations entre des partis qui se trouvent dans un camp et dans un autre.

FD : Est-ce que cet accord est applicable avant les législatives ?

JMB : Je ne parle pas daccord, je parle de dialogue sur des dossiers précis. Je sais que mes propos ont été pas mal déformés, ce qui a entraîné un certain tumulte et je vous réponds là de la manière la plus claire. Aujourdhui, nous sommes en campagne électorale, le temps nest pas venu de discuter sur ce dossier.

FD : Vous voulez occuper le Centre ! Mais, il y a déjà beaucoup de monde et je ne suis pas sûr quil y ait beaucoup de place !

JMB : Oui mais, nous ne pouvons quand même pas laisser le Centre au seul François Bayrou qui est lhéritier de la Démocratie chrétienne ; et je disais ce matin à François Hollande que jentendais bien que les Radicaux, qui sont un Parti de Centre Gauche, jouent tout leur rôle sur ce sujet et que le dialogue entre le PS et François Bayrou ne pouvait pas passer par-dessus les Radicaux de Gauche.

FD : Une réponse de Jean-Michel Baylet à Jean-Marc Ayrault quand il dit quil faut de la clarté et que les gens soient à la place où ils ont toujours été ?

JMB : Je suis parfaitement dans la clarté. Je suis dans un camp, la Gauche, le camp de lopposition, avec une alliance privilégiée avec les Socialistes, mais je suis aussi, en tant que Président du Parti Radical de Gauche, chargé de diriger une formation indépendante et qui prend ses propres initiatives. Le PS en a pris récemment : proposer des ministres UDF, et le PRG na pas vitupéré car cétait opportun au moment où cela sest fait. Mais, je crois quil est bien quaprès avoir réaffirmé ses convictions et clairement ses alliances on puisse dialoguer. La politique, ce nest pas la guerre civile ! Il faut quon puisse dialoguer avec des gens qui sont différents ; dautant que ces gens sont issus du même tronc commun que le nôtre.

17 mai 2007

Le bouton et la gachette

bouton

(Clic sur les images pour agrandir)

ouverture

16 mai 2007

L'indispensable Canard

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16 mai 2007

Date des élections municipales : Mon blog explose

Edito

Les élections municipales avancées ? Mon article du 10 mai a fait exploser le compteur de connexions sur mon blog. Rien qu'hier, ce seul sujet a totalisé 500 visites et plus de 1.000 pages lues. J'ai cherché à comprendre ce qui a pu créer autant d'intérêt pour mon blog, en dehors évidemment de l'information elle-même.

Une première explication est qu'un commentateur ayant consulté mon article a mis un lien sur le site "forums-Le Monde". Avalanche de visites. Puis, le lien a fait le tour des journaux nationaux, dont les gratuits. Seconde grande "descente" sur mon adresse. Je m'en réjouis car les visiteurs ont également découvert d'autres sujets, ainsi qu'en atteste le tableau des statistiques qu'offre Canalblog.

En revanche, si peu de commentaires ont été laissés, beaucoup de mails (par le biais du lien "contacter l'auteur") me sont parvenus directement. Je ne puis répondre à tous, j'en suis désolé. Cependant, beaucoup me demandent si je dispose de nouvelles informations. Pour être clair, j'ai dit ce que je pouvais en dire de ma place.

Je constate que cela intéresse des internautes et des citoyens. Il y a les pour et il y a les contre. Il y a ceux qui souhaitent le maintien de la parole donnée et ceux qui veulent que la date soit avancée. Il y a même deux maires qui déclarent avoir été élus pour six ans et pas pour sept et qui vont démissionner par respect pour leurs électeurs. Je trouve cela profondément républicain.

Quoi qu'il en soit, je crois que Sarkozy n'aura pas d'état d'âme s'il estime qu'il a tout à gagner à anticiper les dates des élections municipales. Certes, il se déjugerait par rapport à sa position lorsqu'il était ministre de l'intérieur (c'est lui qui a signé la loi proposée par Villepin !) mais le bonhomme n'est pas à un calcul près pour parvenir à ses propres fins. Voilà ce que je peux en dire pour aujourd'hui.

Le débat va sans doute nécessiter des éclaircissements et des mises au point officielles de sa part. Sachant quelle est sa capacité à retomber sur ses pattes, je ne serais pas étonné qu'il s'emploie à exploiter à sa façon toute décision qui lui conviendra.

Pour finir, si les élections étaient avancées, il faut savoir que les procédures (vote d'une nouvelle loi, organisation de la campagne, etc…) nécessiteraient des délais qui pourraient au mieux aboutir à la tenue des scrutins dans la seconde moitié d'octobre. 

Pour faire un point de ce qui se dit au sujet de l'avancement des élections municipales, on peut utilement consulter le lien suivant :

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=35163

16 mai 2007

Quand une élue se lâche… scandaleusement

Moment révélateur au conseil municipal

Prenant l'exemple d'un projet d'aménagement routier de l'entrée de ville des quartiers Sud-Est (avenue Malacrida), j'ai fait observer que les CIQ se plaignaient d'une absence d'information et de concertation sur le suivi des dossiers. L'adjointe de Puyricard, qui n'était pourtant pas concernée par le rapport, s'est laissé aller à des propos déments et méprisants sur le rôle des CIQ. Un moment de vérité à savourer et à faire connaître.

Odile Miribel (criant) : "Je voudrais dire un mot sur la concertation. Je dois dire que les CIQ ne représentent qu'eux-mêmes. Je connais beaucoup de monde qui habite dans le coin. J'ai entendu ta phrase disant qu'il n'y a pas de concertation. Je le dis haut et fort, les CIQ ne s'occupent que de certaines personnes qu'ils connaissent. Généralement, ils ne donnent aucune information dans les boîtes aux lettres pour informer la population, puisque que c'est leur rôle, pour dire il va y avoir tel projet, il va y avoir une réunion publique. Ce soir, j'ai décidé de le dire. Parce que ça devient épuisant de voir critiquer tout le temps en permanence en disant qu'on ne fait pas de concertation. On passe par les CIQ et les CIQ, beaucoup de CIQ, ne concertent personne qu'eux-mêmes, que des gens qui sont autour de leur quartier, c'est-à-dire deux bâtiments. Pour ce projet, je dois dire que le CIQ n'a concerté absolument personne à part les administrés qui font partie du conseil d'administration. Voilà, ça représente combien de personnes ? 10… 15 ? Le bureau. Voilà, je le dis clairement. Parce que ça, c'est un dossier parmi tant d'autres et il y a plein de dossiers où les gens ne sont pas concertés."

Lucien-Alexandre Castronovo : "Avec beaucoup plus de calme, je voudrais dire que je suis un petit peu outré de ce que j'entends. Il y a des gens qui donnent beaucoup de temps personnel, qui sont bénévoles, qui font un travail que, parfois certains élus, je suis désolé de dire cela, ne font pas par leur absence et même parfois, j'ajoute, par une certaine incompétence. Parfois, les meilleures idées, les meilleurs scénarios avec deux ou trois hypothèses pour l'aménagement de leur quartier, ce sont les CIQ qui proposent ça. Je suis donc surpris d'entendre notre collègue. Je pense que tu n'as pas une connaissance particulière des CIQ en dehors de celui que tu côtoies à Puyricard. Il y a un nombre considérable de personnes qui viennent aux assemblées générales, un grand nombre de réunions et de dossiers que produisent ces associations, y compris en relation permanente avec les services de la mairie. Ensuite, en termes de démocratie locale, vous n'avez pas été capables de mettre en place les conseils de proximité qui avaient été prévus par la loi. Pour Malacrida, à l'assemblée générale, il y avait entre 120 et 150 personnes. Ce ne sont pas des membres du bureau qui étaient là. Ce sont bien des gens qui ont pu se libérer sur leur temps disponible un samedi matin. Ils demandaient une information. Ce jour-là, un adjoint est venu en cours de route mais ce n'est pas lui qui suit les dossiers… Alors, je pense qu'on ne peut pas tenir les propos qu'on a entendu ici sur les CIQ. Ces associations représentent de 10.000 à 15.000 personnes qui, de manière directe ou indirecte, s'occupent de leurs quartiers. Pour le cas présent, le CIQ était malheureux de ne pas être informé du suivi du dossier."

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