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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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7 juin 2012

Christian Kert et Marine Joissains, pas si différents

circo 11e aixAix compte deux députés. Cependant, si l'un ne ressemble pas tout à fait à l'autre dans la manière de faire, leurs choix politiques ne diffèrent pas.
Christian Kert est du genre courtois et a plus travaillé que Marine Joissains qui a battu des records réguliers de vulgarité, d'absentéisme et d'inactivité.
Leur fardeau, c'est qu'il sont tous les deux de droite et qu'ils ont défendu et voté toutes les lois, même les pires, de Nicolas Sarkozy et François Fillon réunis.
Il est donc logique de les voir se démener et mener campagne pour leur réélection sous le même sigle de l'UMP. En ce moment, on les voit d'ailleurs souvent ensemble dans les manifestations et sur les estrades. Et on les entend se congratuler et se soutenir l'un l'autre. Et, bien sûr, déclarer la main sur le cœur s'apprécier pour leur grand courage mutuel. La bonne blague !
Les connaissant parfaitement tous deux, je puis révéler qu'en privé Kert a parfois été gêné aux entournures par les loufoqueries et les outrances de Joissains. En retour, cette dernière a un intérêt particulier à afficher un semblant d'unité avec son collègue, histoire de se refaire une moralité. Le malheur pour elle, c'est que les renommées ne sont pas transférables.
Et puis de quelles renommées s'agit-il, s'il vous plaît ? Après les déclarations tordues de sa collègue sur François Hollande, le député n'a pas été en reste pour approuver la dérive. "Le chef doit assumer toutes les responsabilités, même celle de rompre la monotonie du quotidien. Et ça, Maryse sait très bien le faire."
Mais, aujourd'hui, revenons plus précisément à Christian Kert lui-même. Le député se présente souvent comme centriste et humaniste, au motif qu'il a débuté à l'UDF. Mais, c'était il y a longtemps, c'est prescrit, dirais-je. Sous ses airs d'urbanité, le député aux cinq mandats ne manque pas de voter des textes discutables. Trois exemples.
Un, après avoir déclaré qu'il ne voterait pas la loi de Sarkozy dite réforme des collectivités territoriales, il a fini par apporter sa voix sans barguigner.
Deux, il a fait la paire avec son collègue député Richard Mallié pour pousser au travail dominical.
Trois, il est surtout l'auteur de l'amendement controversé voté en 2004 sur "le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du nord, et accordant à l'histoire et aux sacrifices des combattants de l'armée française issus de ces territoires la place éminente à laquelle ils ont droit".
Vous le voyez le message subliminal électoraliste ? Il va dans le même sens que cette présence de Kert ces jours-ci aux côtés du candidat UMP d'Arles, Roland Chassain, une présence destinée à lui apporter son soutien lors d'une réunion publique. Or, le lendemain, ce candidat tractant en compagnie d'un transfuge du FN, Stéphane Durbec, a clairement déclaré dans le journal Minute (!) qu'il était pour un dialogue avec l'extrême-droite et qu'il se désisterait pour le candidat FN si lui-même n'était pas au second tour. "Je suis plus proche de Marine Le Pen que du PS. Si Mme Laupies est en mesure de gagner, il n'y aura pas de front républicain. Pour moi, c'est tout sauf Vauzelle !", a-t-il éructé.
Sur la profession de foi que les électeurs de la 11e circonscription ont reçue hier et sur son matériel de propagande, le député sortant Kert décline tous les clichés que l'UMP a déversés pendant la campagne présidentielle et qu'il n'est nul besoin de reproduire ici.
Ma conclusion est simple. La gauche au parlement, c'est maintenant !
NB : La candidate de la nouvelle majorité présidentielle est Gaëlle Lenfant déjà en course en 2007.

Les cabrioles de Bruno Genzana

Depuis le découpage de la 11e circonscription, il voulait être le candidat du Nouveau centre se faisant fort d'éjecter Christian Kert. Marine Joissains avait passé un accord pour l'aider. Bruno Genzana y a cru. Il a perdu. Et que fait-il depuis cette nouvelle baffe ? Il a repris ses critiques contre elle. Il s'est ostensiblement montré aux côtés de Michel Boulan, membre de l'UMP, qui se présente en quasi dissident sous l'étiquette du NC dans la 14e.
Son autre prétexte est qu'il condamne les propos scandaleux et trop droitiers de Joissains : "Elle fait courir un grand risque à la droite aixoise. Je soutiens Boulan qui offre une alternative crédible et courageuse à ceux qui partagent nos valeurs". Ah bon ? Quelles valeurs ?
C'est le moment de ressortir des archives. N'est-ce pas lui qui, jusqu'en 2008, avait constitué au conseil général un groupuscule d'élus intitulé "Agir pour le 13" qui a recyclé l'ancien maire FN de Marignane Daniel Simonpieri ? Et le voilà maintenant déguisé en roquefort qui dit au camembert "tu pues". Nauséabond !

Les faits sur Genzana :
http://felina.pagesperso-orange.fr/doc/extr_dr/simonpieri_recyclage.htm

"Kert canarde Genzana qui veut lui piquer sa place" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2010/11/24/19688228.html

"La Provence renvoie Kert à ses aigreurs" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2010/11/26/19706294.html

Sondage TNS/Sofres/NouvelObs du 2 juin 2012
sondage legislatives

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5 juin 2012

L'ami Jacques-Maurice Lengrand s'en est allé

Lengrand Jacques 

Jacques-Maurice Lengrand était un homme respecté par tous et l'ami de beaucoup. Il vient de s'en aller avec la discrétion qui avait toujours été la sienne.
En regardant maintenant en arrière, une pensée évidente s'impose à moi. Je me dis que cela aura été une vraie chance et un immense bonheur de le connaître, de travailler avec lui et d'apprécier sa personnalité, sa grande culture, ses multiples talents et ses engagements.  
Jacques était natif de Blida en Algérie où il avait travaillé dans l'entreprise familiale spécialisée dans les transports. Il avait assuré la charge de l'héritage mais en avait été dépossédé lors de la décolonisation.
Plus jeune, il avait auparavant servi là-bas comme lieutenant commandant des troupes aéroportées, ce qui lui valut d'être blessé. Il rejoignit ensuite la France et s'installa à Aix comme beaucoup d'autres pieds-noirs. Il évoquait souvent sa vie de l'autre côté de la Méditerranée mais, il devenait pudique, sans doute pour retenir des colères, lorsqu'il s'agissait de narrer certains épisodes militaires.
Après avoir embrassé la carrière d'enseignant, à l'ouverture de l'IUT d'Aix-en-Provence en 1974, il en devint le premier directeur, un directeur hautement estimé par tous qui contribua avec efficacité à son développement. Il en sortit avec le titre de Professeur honoraire de l'Université de la Méditerranée.
Jusqu'en 2011, inlassable, il faisait d'ailleurs encore partie du comité de soutien pour la création de l'entité unique d'Aix-Marseille Université.
En parallèle, et jusqu'à ces dernières années, il avait eu à cœur de s'investir dans l'Institut méditerranéen des transports maritimes. L'expert en logistique qu'il était ne cessait d'être sollicité en de multiples lieux. Il ne se dérobait jamais. Ses activités liées à sa connaissance du monde des transports l'ont amené à effectuer de nombreux déplacements internationaux pour des colloques ou des conférences au plus haut niveau.
Fort de sa longue et riche expérience, Jacques a même été co-auteur de plusieurs ouvrages pointus sur les transports et les stratégies logistiques pour la maîtrise des flux physiques de marchandises. Sa réputation l'a également amené à alimenter des travaux ministériels.
Je le questionnais souvent sur ses thèmes de prédilection et il répondait toujours avec grâce à mes curiosités.
Jacques fut un ami de confiance, fidèle et loyal, du maire Jean-François Picheral qui en fit son adjoint aux transports et à la circulation et son président de l'Agence d'urbanisme du Pays d'Aix pendant douze ans, de 1989 à 2001.
Je l'ai personnellement vraiment côtoyé de plus près à partir de l'année 1995 et de manière plus régulière encore entre 2001 et 2008 dans l'opposition municipale au titre de laquelle nous étions tous deux membres des commissions d'appel d'offres et de délégation de service public, moi comme titulaire, lui comme suppléant de la première, et inversement pour la seconde. Nous avions aussi pris l'habitude de nous concerter pour la préparation des séances du conseil municipal où devait se discuter le budget annuel.
Ces quelques évocations ici succintement réunies montrent, si besoin en était, que Jacques aura vécu plusieurs vies, toutes avec passion et professionnalisme. Il avait cependant la malice du sage qui sait prendre du recul sur les événements. Son langage était celui de la courtoisie, de l'élégance et de l'humour. Mais il ne fallait pas trop le chercher au risque de se voir décocher quelques piques grinçantes dont il avait le secret.
Le 14 juillet 2001, nous l'avions unanimement félicité lorsqu'il fut promu au grade de chevalier de la Légion d'honneur au titre du ministère des transports en tant que "directeur de recherches honoraire, avec 41 ans d'activités professionnelles, de services civils et militaires".
Nous l'accompagnerons demain mercredi pour saluer sa mémoire en toute amitié. 

4 juin 2012

Aide-mémoire pour dégager Marine Joissains

joissains memoires aix

La députée Marine Joissains ne mérite pas d'être réélue. Pas seulement à cause de ses plus récents propos qui ont tant scandalisé. Mais aussi parce que, malgré deux mandats consécutifs, son bilan parlementaire est nul, archi-nul. Quant à son bilan municipal, dont j'ai largement parlé ici depuis plusieurs années, il n'est pas plus positif dans l'ensemble. Et on ne comprendrait pas que les électeurs ne lui en fassent pas payer les premières conséquences d'ici quelques jours.  
Ce sont là déjà au moins deux raisons suffisamment déterminantes que chaque électeur de la 14e circonscription se doit d'avoir à l'esprit et de prendre en compte politiquement et moralement au moment décisif de mettre son bulletin dans l'urne. Il serait en effet inconcevable de se laisser envahir par une sorte d'amnésie qui viendrait tout à coup amnistier les incuries et les dommages qui ont émaillé ces onze années de mandat d'action politique irresponsable et inadaptée aux véritables besoins de la population aixoise.
Oui, je l'affirme, impossible d'oublier les entêtements et les contre-décisions, les coups de force et les échecs dans de nombreux domaines. Les bilans de Joissains ne valent guère mieux que ceux de Sarkozy.
Les outrances des dernières déclarations tombent finalement à point pour rappeler que le danger n'est pas loin de voir de funestes connivences se développer et se nouer ouvertement avec les tenants de l'extrême-droite pour tenter de conserver encore quelques bribes de pouvoir. Il faut donc empêcher d'entériner un tel pacte qui aurait de désastreux résultats pour la démocratie locale.
J'aime cette phrase de bon sens : "Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre". Il n'est jamais bon d'avoir la mémoire courte.
A propos de mémoires, lisons cet article du Ravi paru en mai à propos de certains agissements de Marine Joissains.

logo ravi bon
Mémoires d'Aix

Même si on est loin de la "grande époque", recours et procédures se multiplient dans le paysage aixois. Revue de détail
Maryse Joissains, poursuit, imperturbable, sa campagne. Droite dans ses bottes, la 
députée-maire UMP d'Aix-en-Provence affiche son soutien aux nostalgériques venus manifester à l'ombre de la Rotonde (à croire que le rond-point Bigeard est trop petit) et accorde, magnanime, la gratuité dans les transports en commun pour les plus... de 70 ans.
Et quand La Provence l'interroge sur le recours de l'ancien conseiller municipal d'opposition (PRG) Lucien-Alexandre Castronovo contre les largesses dont avait bénéficié son mari en tant que directeur de cabinet, elle parle de "péripétie".
Pourtant, l'affaire est à l'instruction au Conseil d'Etat et la décision de la plus haute juridiction administrative viendra clore un dossier qui, depuis sept ans, n'en finit pas de rebondir. Fin 2008, le tribunal administratif condamne la ville d'Aix. Le salaire d'Alain 
Joissains n'aurait pas dû dépasser, en tant que contractuel, 90% de l'indice le plus élevé dans la hiérarchie des effectifs municipaux. Or, de 2001 à 2008, au lieu de toucher, au maximum, 307.972 euros, il en aura reçu 475.778 ! Fin 2011, la cour administrative d'appel vient casser la condamnation. "Elle a estimé qu'en tant qu'ancien conseiller municipal, et accessoirement citoyen et contribuable aixois, je n'avais pas intérêt à agir en justice, déplore Alexandre Castronovo. Ce qui est aberrant !"
Emblématique : si la mairie s'appuie sur le témoignage de deux adversaires de l'ancien conseiller municipal (une transfuge de gauche passée dans l'équipe Joissains et le socialiste Jacques Agopian ayant gardé une dent contre Castronovo depuis les cantonales de 2008), l'ancien prof d'anglais a vu une solidarité financière s'organiser spontanément, couvrant 20% des dépenses qu'il a dû engager pour se faire représenter par un avocat. Il se souvient d'ailleurs qu'en 2008, "l'opposition avait voté contre la décision de la mairie de faire appel de la condamnation". Ainsi, l'écolo et occitan aixois Hervé Guerrera soutient
"évidemment la démarche" de Castronovo.
D'autant qu'en ce moment, même si on est loin de la "grande époque", les nuages s'amoncellent pour Maryse Joissains. Ainsi, l'opposition a engagé un recours contre la vente de l'ancien office de tourisme. En cause ? Alors que les acheteurs potentiels devaient s'engager à préserver le bâtiment, la mairie a finalement décidé que, pour en faire un "Apple Store", l'heureux gagnant allait avoir le droit de le détruire, se voyant octroyer en prime une partie de la voie publique autour ! Autre dossier en souffrance : la future (-ex ?) polyclinique Rambot. Commentaire de Guerrera :
"On assiste là aux errements habituels de la municipalité : la vente des "bijoux de famille" quitte à sacrifier le patrimoine aixois et une gestion urbaine ne misant que sur l'étalement alors qu'on en connaît déjà toutes les limites"...
En attendant, voulant faire disparaître autant les bidonvilles que ses occupants, Joissains ne veut
"plus un seul Rom dans [sa] commune", a-t-elle tonné dernièrement dans La Provence, toujours prête à caresser dans le sens des urnes son électorat le plus réac. Généreuse avec la famille et les vieux, sévère avec les gueux, et, attentive, toujours, aux questions immobilières, comment qualifier autrement cette gestion sinon de sarkozyste ?                       Sébastien Boistel
  
NB
:
 J'ai le plaisir de rappeler aux lecteurs du blog et à tous ceux qui me font l'amitié de soutenir ma démarche que mon recours en Conseil d'Etat a été officiellement déclaré parfaitement recevable. Et qu'il est donc bien actuellement à l'instruction par les hauts magistrats. 

logo rue89 bis
Marine Joissains vue par des lecteurs de Rue89 : du gratiné...
http://www.rue89.com/2012/05/10/aix-en-provence-vous-nous-avez-dresse-le-portrait-de-votre-maire-232062

4 juin 2012

Le Ravi de juin déshabille les candidats...

une ravi 97A la veille de ce premier tour des législatives, le numéro de juin du Ravi est celui qu'il faut se procurer, tout de suite. Comme le résume l'accroche de sa grande enquête (neuf pages), "le Ravi déshabille - âge, sexe, profession, bilan... - les députés sortants et les candidats à leur succession". Le mensuel appuie là où ça fait mal : les champions du cumul, les pros de la politique, les héritiers, les parachutés, les arapèdes, les cancres, la palme du parti anti-parité, les ratages de la diversité... Un régal d'analyses fouillées et décalées et un festival de coups de griffe qui laisseront des traces. On l'aura compris, cette parution fait la part belle à la politique et enjambe le second tour. Pour le reste, ce Ravi ne délaisse pas pour autant ses autres rubriques : brèves, échos de communes de la région, portraits, interviews, annonces et dessins. A ne pas rater non plus le tour d'horizon des casinos dont celui d'Aix.
Alors, faites vos jeux. (Clic sur l'image)

Le sommaire du n° 97 de juin :
http://www.leravi.org/spip.php?article1310
Le site du Ravi :
http://www.leravi.org/

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