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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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16 novembre 2010

L'ânerisier et le perlisier du remaniement

 remaniement_sarkostique

Et si on faisait une petite sélection de tout ce qu'on a entendu depuis dimanche ? Si vous en avez d'autres… Au passage, on notera une étrangeté : les virés tapent sur Fillon et pas sur Sarkozy.
Ÿ Alain Juppé : "Je n'ai pas du tout envie de voir la gauche arriver au pouvoir en 2012. Il est absolument impératif que nous nous mobilisions pour éviter cette expérience à la France." Si c'est le spécialiste de la dissolution de 1995 qui a fait gagner Lionel Jospin qui le dit, alors…
Ÿ Christine Lagarde : "Le nouveau gouvernement est totalement révolutionnaire. Le principe de la révolution, (...) c'est que vous faites un tour complet à 360 degrés." Euh, en principe, un tour complet à 360 degrés, ça ne fait pas revenir au point de départ ?
Ÿ Jean-Louis Borloo : "Je préfère retrouver ma liberté de proposition et de parole…" Ils disent souvent ça, surtout quand on s'est fait lourder. Et en réponse à François Fillon qui avait lancé "Borloo est un zozo. Il m'a fait passer pour un con !" Borloo a déclaré, malgré "les boules puantes" (sic) lâchées par le même, "Oui, je suis un drôle de zozo, je ne ferai rien pour t'emmerder." Ah bon ? Et la réunion de guerre avec ses proches d'hier soir ? Tout en élégance, ces deux là.
Ÿ Rama Yade : "Je ne retrouve pas ma liberté de parole, je ne l'avais pas perdue. En aucun cas, mon départ n'est une sanction." Mais alors, la sanction, c'est quoi ? Rester au gouvernement ?
Ÿ Fadela Amara : "Non, je ne suis pas déçue, je n'ai pas d'amertume. J'ai appris que je ne faisais pas partie du gouvernement à 20h à la télévision. Mais je dis quand même merci à Nicolas Sarkozy." C'est nouveau, ça vient de sortir. Désormais, se faire humilier mérite reconnaissance.
Ÿ Eric Woerth : "J'ai pris beaucoup de plaisir à travailler dans ce ministère. (…) J'ai payé le prix de la réforme des retraites." Ouais, peut-être. On le plaint mais ça ne dure que le temps de décamper. Alors que, pour les Français, c'est toute la vie.
Ÿ Roselyne Bachelot : "Alexandre Popov (nageur champion olympique) m'a même amenée dans les vestiaires des hommes, c'est devenu ma grande spécialité." Souvenir d'un émoustillement sportif pour faire oublier sa gestion désastreuse des vaccins ? Et aussi un admiratif "Chapeau Eric Woerth !" pour conseiller à son ex-collègue de le manger en entier ?
Ÿ Hervé Morin : "Je pensais qu'il fallait un gouvernement de rassemblement. On a un gouvernement - et je le regrette - de contraction, autour d'une base UMP et j'allais dire RPR." Quand on reste couché pendant trois ans, la première fois qu'on se lève, ça provoque forcément des courbatures.
Ÿ Nadine Morano : "L'emploi est sans doute le défi majeur que nous aurons à relever d'ici la fin du quinquennat." Une phrase à relire. Faut-il attendre la fin du quinquennat pour relever le défi ? Ou, le défi aura-t-il été relevé en dix-huit mois ? Elle ne se foutrait pas un peu de la gueule des chômeurs là ?
Ÿ Jean-Marie Bockel : "Vous dire que je ne suis pas tombé de l'armoire serait mentir. J'ai fini par avoir Fillon à 19h30. Ça a duré une minute. Je ne suis ni dans l'amertume ni dans l'aigreur. (…) Mais je ne suis pas la victime d'une éviction personnelle." C'est quoi alors ? Une chute accidentelle et une éviction sans nom, peut-être ? Quoi qu'il en soit, pour sûr, ses œuvres ne risquent pas d'occuper une bonne centaine de volumes d'histoire.
Ÿ Frédéric Lefebvre : L'exquis promu qui fait habituellement tant de zèle pour aboyer n'est encore allé devant aucun micro. Mais j'ai entendu quelqu'un dire ceci : "Le tourisme, c'est la seule chose qui marche encore en France. Avec Lefebvre au tourisme, on est foutus."
Ÿ Chantal Jouanno : Passée de l'écologie au sport, ses deux passions : "Je vais pouvoir aller m'entraîner en ayant l'impression de travailler." Et c'est payé combien un boulot comme ça ?
Ÿ David Douillet : Plaqué sur le tatami par Chantal Jouanno, on attend encore ses sincères félicitations…
Ÿ Nicolas Dupont-Aignan : Il était lundi l'invité des Grandes Gueules sur RMC où il a violemment critiqué l'attitude de la promue Marie-Anne Montchamp, porte-parole de Dominique de Villepin, la qualifiant de "pathétique" : "On ne peut pas se comporter comme ça ! C'est de l'achat ! C'est de la prostitution politique !" Que d'amabilités !
Finissons avec David Pujadas, l'homme aux raccourcis qui en disent long :
"L'ouverture à gauche, c'est terminé." Eh, M'sieur Pujadas, ça vous écorcherait le prompteur de préciser qu'il n'y a jamais eu d'ouverture à gauche mais débauchage de quelques traîtres en quête d'aventure personnelle ?
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, en attendant les clapotis de ce soir… Conseil : se munir de mouchoirs, toujours utiles pour rire ou pleurer.

 remaniement_chimulus

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15 novembre 2010

Sarkozy rétrécit encore un peu plus à chaque ravage

 sarko_theatre

Un exploit. Six mois pour un remaniement qui ne nécessitait finalement que cinq minutes. Mais bon. Le dénouement de la pièce étant connu d'avance, le personnage de l'Elysée a voulu faire croire à un suspense censé annoncer du changement.
Dimanche soir, Nicolas Sarkozy s'est encore livré à un spectacle de série Z façon comique de répétition. Comme disait l'autre, c'est même à ça qu'on le reconnaît. Au final, il ressort un peu plus rétréci de ce lavage de cerveau.
Résultat de cette bunkérisation : un bon concentré droitier, un retour des vieilles lunes du RPR, une compression des autres composantes politiques, une éjection des faux-nez et la fermeture d'une pseudo ouverture…
L'entrée d'Alain Juppé va rappeler les heureux souvenirs de 1995. La sortie de Jean-Louis Borloo met fin à une imposture sociale. On évince un Eric Woerth qui avait "le soutien total du président" et dont on disait qu'il ne posait pourtant aucun problème et on garde un Brice Hortefeux malgré sa condamnation en justice.
Pour le reste, alors que certains sont promus ou permutés avec retouche des intitulés des ministères, d'autres font du surplace. Quelques faux nouveaux décrochent la timbale et une quinzaine de têtes sont carrément virées. Et tiens, on échange un Christian Estrosi et un duo issu d'un ex-mouvement d'extrême droite, Patrick Devedjian et Hervé Novelli, contre un Thierry Mariani qui a lui aussi tout pour incarner la droite extrême.
Et puis, il y a la surprise qui réjouit et va enhardir tous les humoristes en vogue, le désopilant Frédéric Lefebvre, fin aboyeur attitré des faits et actes du sarkozisme, qui réussit son entrée grâce à ses sorties si l'on peut dire.
Voilà à quoi on peut s'en tenir pour les artistes appelés à jouer la comédie du pouvoir ou pour aller voir ailleurs si Sarkozy n'y serait pas. Pas sûr donc que les citoyens se contentent ou s'intéressent à ces changements de personnes une fois la nouvelle diffusée. Car, hier, rien n'a laissé entrevoir une quelconque perspective politique de renouveau pour la vie quotidienne des Français.
Le président étant toujours le même, le premier ministre s'étant en quelque sorte auto-reconduit, il est plus que probable que l'état de catastrophe politique va perdurer. Du coup, ayant opté pour un équipage à visées purement électoralistes et s'obstinant dans le pourquoi-modifier-une-politique-qui-mécontente, Sarkozy est en train de réussir dans ce qu'il sait le mieux faire, rétrécir un peu plus à chacun de ses ravages. Vivement 2012 pour que les électeurs puissent enfin à leur tour faire la grande lessive et tout éponger.

(Clic sur l'image pour agrandir)
remaniement_borloo

P.S. (en forme de... RPR) :
1.
La pièce de dimanche sera rejouée par son auteur en one-man show dans la semaine sur toutes les télés.
2. Contrairement à Thierry Mariani, Maryse Joissains, qui fait pourtant partie du même Collectif de la droite populaire, n'a pas été appelée au gouvernement pour cause d'opposition au projet de réforme des collectivités territoriales. Malgré son soutien à Nicolas Sarkozy et son appartenance à l'UMP pour raison désintéressée d'investiture, on devine ses deux autres déceptions : la dégringolade de son copain radical Jean-Louis Borloo et l'exclusion de sa copine Fadela Amara… qu'elle ne reverra pas à Aix.
3. Pour finir, retenons aussi une larmette pour le départ d'Hervé Morin et la peine qui doit certainement affecter le dénommé Bruno Genzana récemment reconverti et adoubé par le président du Nouveau centre (la droite avec un faux-nez). 

12 novembre 2010

Remaniement de lundi : Sarkozy lourde les faux-nez

besson
(Clic sur l'image pour agrandir)

Lundi, semble-t-il maintenant, c'est les soldes. Le trombinoscope gouvernemental va changer. Si tout va bien -faut bien rigoler un peu- quelques entrées ou retours vont bien nous faire marrer. Mais, pour se fendre un peu plus, faudra scruter les sortants, mot sympa pour dire éjectés.
Dans la foulée, qu'il a burlesque, Nicolas Sarkozy viendra nous dire jeudi prochain à la télé, sur toutes les télés, qu'il lui fallait renouveler son équipe. Sa soif étant inextinguible, il nous présentera les nouveaux ministres qui ont accepté de se faire humilier. Et qui pourront prendre des cours auprès des anciens couverts de plaies et de bosses.
Personnellement, je n'attends rien de ce tour de passe-passe. En revanche, ce qui m'intéresse, c'est la tête que font faire les intrus, traîtres, vendus -adjectifs à compléter- qui ont usé jusqu'au dernier fil la doublure de leurs vestes.
En 2008, Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d'Etat aux affaires européennes, avait quitté le gouvernement et s'est fait recaser comme président de l'Autorité des marchés financiers, un truc qui ne contrarie pas trop Sarkozy. Pour mémoire, ce Jouyet était issu de l'équipe de Lionel Jospin.
En mars 2010, c'est au tour de Martin Hirsch de quitter le rafiot qu'il a, qu'il le veuille ou non, rejoint et servi sans états d'âme sous le faux-nez de haut commissaire. Le voilà maintenant en train de squatter les médias pour tenter de se refaire une proue en publiant un livre chicanant ses ex-collègues. Tellement faux-cul. Mais il n'est pas le seul. 
Il y a Bernard Kouchner qui a navigué tout essoufflé de l'humanitaire grandiloquent à un ministère d'apparence pour une poignée de riz… amer. Sarkozy n'en veut plus, il le jette comme un paillasson râpé souillé de rizotto rance.
Et puis, la bravache Fadela Amara, qui ne peut plus désormais ignorer le goût des couleuvres. Elle a bien, de temps en temps, fait connaître quelques états d'âme face aux crapuleries sarkoziennes. Mais son sort serait réglé le jour venu. Et ce jour semble bien être ce lundi. D'autant qu'elle a cru bon de traiter François Fillon de "bourgeois de la Sarthe" et d'encenser Jean-Louis Borloo, son "pote", a-t-elle dit, qui "est le meilleur", qui pense avec modestie avoir la crinière de grand chef prédestiné.
Pour éviter de se faire lourder, Fadela Amara a récemment fait la tournée frénétique (désespérée ?) des potes et des popotes, usant d'un planning plein de com' et de gags. Comme à Aix en septembre, on l'a vue ces derniers mois à Garges, à Toulouse, à Tourcoing, à Lille, à Polytechnique, à Asnières, à Bagneux (liste non exhaustive). Leur plan banlieues est en faillite. Leur plan Marshall est devenu un flan minimal.
Suite à son séjour écourté à Aix (voir lien en bas d'article), la pathétique Fadela Amara avait promis d'y revenir. On saura lundi si elle fera partie de la charrette des sortants.
Enfin, il y a le délicat Eric Besson, sans doute le traître absolu, qui a retourné son cerveau, ses gants, sa veste et ses pantalons. Lui semble avoir de bonnes chances de se voir confirmer dans son rôle de félon. Qui a trahi peut encore trahir. Il suffit d'y mettre le prix d'une allégeance encore plus zélée et d'accepter de s'asseoir sur une baïonnette. Pas d'inquiétude, le Besson est d'une espèce qui a de la ressource de ce côté-là.
Tout cela frise l'armée mexicaine. Pour parfaire le tableau de chasse, il ne reste plus à Sarkozy qu'à harponner l'anti-mammouth blagueur, Claude Allègre, déjà à genoux et grande gueule ouverte pour lutter peut-être contre le réchauffement du climat politique.
Lundi, comme à la cérémonie des César, merci de ne pas applaudir les disparus de l'année. De toute façon, Sarkozy s'en contrecarre. En tant que gouvernement à lui tout seul, il gratifiera le bon peuple d'un de ses ricanements nerveux qui signifie "désormais, quand il y a un remaniement en France, personne ne s'en aperçoit".

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(Clic sur l'image pour agrandir)

Article dans Bakchich du 29 octobre 2010

"Fadela Amara à Aix : 99% com', 99% farce" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2010/09/21/19118976.html

10 novembre 2010

De Gaulle et Sarkozy ou le fondateur et le fossoyeur

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Les rapprochements involontaires des titres de la presse
(capture d'image partielle, reproduite en totalité plus bas)

On va encore y avoir droit demain. Mais vous l'avez vu hier ? Lui qui est tout le contraire de Charles de Gaulle. Et qui a tenté de nous la jouer héritier ou inspiré de la mémoire du grand homme. Il y avait quelque chose grotesque dans sa mise en scène et ses propos tenus au pied de la croix de Lorraine, ce qu'aucun autre président n'avait osé jusqu'ici.
De cette scène, le sage La Fontaine aurait sans doute écrit une dernière fable républicaine : "Le fondateur et le fossoyeur".
Pour le dire plus franchement encore, ce président me sort des yeux, mes yeux qui ne sont jamais clos quand il s'agit de vie publique et politique. Avec lui, on aura tout vu. Inutile de faire un harassant rappel. Chacun l'observe depuis trois ans et demi, si ce n'est plus. Alors, pour lui faire un sort, voici quelques illustrations qui en disent plus long. Et un discours qu'on aimerait entendre avant la fin du mandat.
Les paroles figurant dans le texte qui suit ont été réellement prononcées par Richard Nixon, Mikhaïl Gorbatchev et Charles de Gaulle. Elles sont extraites d'un livre intitulé "Je démissionne de la présidence" (Ed. Points) qui compile leurs discours d'adieu. Le journaliste Jacques-Marie Bourget de Bakchich s'est amusé à écrire celui de Sarkozy en y piochant quelques phrases qu'il a mises bout à bout.
Et s'il fait ce remaniement annoncé, on a presque envie de lui dire que, vu le creux du personnage, il devrait d'abord se remanier profondément lui-même. Bonne lecture.

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Dessin dans Bakchich

Mot d'adieu du président

"L'honneur, le bon sens, l'intérêt de la patrie m'interdisaient de me prêter plus longtemps à une politique qui aurait finalement pour but de laisser l'Etat plus méprisé, le gouvernement plus impuissant, le pays plus divisé et le peuple plus pauvre. Je me suis donc démis de mes fonctions que l'on semblait ne m'avoir confiées que pour m'empêcher de les exercer. Mais cette retraite à laquelle je me livre ne doit pas être le signe de votre abandon. C'est au peuple de France que nous avons voulu rendre la parole.
Je sais le mécontentement engendré par la situation actuelle et ses difficultés, je sais les critiques formulées à l'encontre tant de l'ensemble des pouvoirs publics que de mon action personnelle. Mais je tiens à le souligner une nouvelle fois : des changements aussi radicaux dans un pays chargé en outre d'un héritage tel que le nôtre ne peuvent s'effectuer sans douleur. Je quitte mes fonctions avec angoisse. avec espoir aussi, et foi en vous, en votre sagesse, en la force de votre esprit.
Dans toutes les décisions que j'ai prises au cours de ma vie politique, j'ai toujours essayé de faire ce qui était le mieux pour la nation. J'aurais préféré continuer jusqu'au bout. Je n'ai jamais été un lâcheur. Quitter mes fonctions avant la fin de mon mandat est détestable pour chaque instinct de mon corps.
En agissant de la sorte, j'espère que j'aurai hâté le début de ce processus de guérison dont le pays a besoin. Je regrette profondément toutes les blessures qui ont pu être infligées. Je tiens seulement à vous dire que, si j'ai pu commettre des erreurs de jugement-et j'en ai commis- elles ne trouvaient leur source que dans ce que je pensais être l'intérêt suprême de la nation.
Je vous promets ce soir que, tant que j'aurai un souffle de vie, je continuerai à travailler pour ces grandes causes auxquelles je me suis consacré tout au long de mes années. La cause de la paix, la prospérité, la justice et l'égalité des chances pour tous les citoyens de ce pays.
Puisse la grâce de Dieu être avec vous pour tous les jours à venir."

(Clic sur l'image pour agrandir)
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Dessin dans Bakchich
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sarko_wolinski_charlie_6
Dessin dans Charlie
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Dessin dans La Mèche
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La capture d'image élargie des titres de 20minutes

9 novembre 2010

Mon clin d'œil donnant-donnant à La Provence

LAC_laprovence_campus_8 

La Provence d'hier cite mon blog dans sa rubrique "confidentiel" en page d'Aix et reprend, non sans une touche d'humour, quelques extraits d'un de mes articles sur le projet Campus.
J'avoue que cela ne me laisse pas indifférent même si, à vrai dire, il me semble que ce n'est pas tout à fait de l'ordre du "confidentiel".
Comme on peut le voir dans les graphiques ci-dessous, malgré mes moyens plutôt artisanaux, mon blog se situe en positions disons honorables parmi les classements nationaux mensuels établis par Wikio qui mesure les audiences générales et par catégories.
En forme d'échange de bons procédés, j'en profite donc pour adresser à mon tour ce petit clin d'œil à notre quotidien régional préféré. Et remercier "mes confrères" locaux en relayant ici leur gracieux billet à mon égard. Certains nomment cela le donnant-donnant, gagnant-gagnant.

L'article concerné :
"Un plan campus à donner envie de refaire ses études"
http://castronovo.canalblog.com/archives/2010/10/29/19458550.html 

  Les classements de novembre sur Wikio 
(la parution est faite en début de chaque mois pour l'activité du mois précédent)
wikio_classement_nov_2010___Copie
wikio_classement_nov_2010___Copie__2_

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8 novembre 2010

Marseille 2013 : Le débat du Ravi comme si on y était

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Dessins de Trax 
http://trax.revolublog.com/

Le débat sur Marseille capitale européenne de la culture organisé le 4 octobre par Le Ravi et présenté par son rédacteur en chef, Michel Gairaud, est maintenant en ligne. Je l'ai écouté dans sa totalité. On y découvre beaucoup d'informations, sans langue bois. Et c'est appréciable.
La première partie rassemble les échanges entre Renaud Muselier (Ville de Marseille), Patrick Mennucci (Conseil régional) et Michel Pezet (Conseil général). La seconde partie ouvre le débat avec le public.
Si l'on veut comprendre le processus et la portée de cet événement qui n'est plus qu'à deux ans de voir le jour, il faut en saisir les difficultés d'organisation tout en s'interrogeant sur les perspectives et l'impact durable, ou non, de cette occasion unique en son genre.
Le site du Ravi propose l'enregistrement sonore du débat et sa retranscription quasi intégrale. Le n° 79 de novembre en donne également un condensé.

"Peut-on miser sur 2013 ?"

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photo Nathalie Crubézy du Collectif à-vif(s)

L'enregistrement sonore (débat 1h05', questions du public 40') :
http://www.leravi.org/IMG/mp3/le_ravi_peut_on_miser_sur_2013.mp3
La transcription des échanges entre les trois élus :
http://www.leravi.org/spip.php?article1054
Mon précédent article sur le sujet :
"Marseille 2013 : Le Ravi a organisé un débat public" :
http://castronovo.canalblog.com/archives/2010/10/06/19253476.html

8 novembre 2010

"Le Ravi" de novembre s'encanaille aussi… à Paris

une_ravi_79Surprise ce mois-ci. Le Ravi s'est encanaillé en allant faire un tour à Paris. Bonne pioche car nous découvrons les coulisses du pouvoir à l'Elysée, à Matignon, à l'Assemblée nationale et au Sénat. En cette période de tumulte social, les journalistes se sont aussi mêlés à la rue en colère, puis ont rendu visite au Canard enchaîné et à Charlie hebdo.
Il ne faut donc pas rater ce numéro de novembre, pas plus que les autres d'ailleurs (2,80€).
Qu'on se rassure, la région n'est pas oubliée pour autant avec notamment le débat sur Marseille 2013 (voir article ci-dessus).
Et bien sûr, toujours la touche satirique en bons mots, en dessins et en bref.
(Clic sur l'image pour agrandir)

Le sommaire du n° 79 :
http://www.leravi.org/spip.php?article1056
Le site du Ravi :
http://www.leravi.org/

6 novembre 2010

Déjà 4 ans et… le blog n'a toujours pas pris l'eau

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C'est pile aujourd'hui ! Bon, ce n'est pas que j'accorde beaucoup d'importance aux dates anniversaires mais c'est plutôt pour m'étonner d'avoir tant sollicité mon clavier. Pour l'instant, mes doigts sont encore en assez bon état, ma tête je ne sais pas. Alors, si les lecteurs ne désertent pas avant, je vais donc continuer à lâcher des billets comme on dit. Ce sera en quelque sorte ma façon de vous manifester ma gratitude pour m'avoir patiemment suivi jusqu'ici.  

5 novembre 2010

Le Canard enchaîné et le petit cabanon de Muselier

canard_muselier_3
(Clic sur l'image pour agrandir)
L'article du Canard enchaîné du 3 novembre 2010

Renaud Muselier a immédiatement réagi à l'article publié par Le Canard enchaîné ce mercredi. Pour l'offensé, c'est simple, tout est légal. Et on lui chercherait donc des poux là où il n'y a pas de quoi, non mais. C'est en tout cas ce qu'il a répondu au site Marsactu qui a mis en ligne la vidéo de l'interview.
Pour se faire une idée plus complète, on peut lire aussi l'article publié le 16 octobre sur le site de Bakchich qui donne un lien vers le site faisant la promotion de la défiscalisation immobilière à l'île Maurice. A côté de ça, voyez-vous, l'infortunée île déserte d'Arros passerait presque pour un petit cabanon pas plus grand qu'un mouchoir de poche pour milliardaire désœuvrée.
Bref, on en revient tout ému… D'où mon ravissement à relayer la nouvelle.

La réaction de Renaud Muselier en vidéo sur Marsactu :
http://www.marsactu.fr/2010/11/04/affaire-de-lile-maurice-renaud-muselier-contre-attaque/
L'article de Bakchich :
http://www.bakchich.info/Les-petites-affaires-de-Monsieur,12174.html
Une île de rêve :
http://www.belleriviere.com/accueil.htm

4 novembre 2010

Elections US 2010 : Obama garde encore des atouts

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Parler de cohabitation dans le cas des Etats-Unis n'est pas tout à fait juste. En France, cela signifie qu'une majorité législative dirige le gouvernement face au président de la République. Le premier ministre applique son programme qui n'est plus celui de l'ex-majorité présidentielle.
Aux Etats-Unis, l'exécutif reste entre les mains du seul président mais son action peut être freinée, limitée ou entravée. Il dispose encore de toutes les prérogatives constitutionnelles pour faire passer ses lois. Il peut cependant chercher des accords de circonstance avec ses opposants. Ces derniers n'ont pas à proprement parler l'initiative des lois. Le président peut en outre user de son droit de véto régalien pour contrarier le cas échéant des exigences trop poussives de ses adversaires.
Si, pour ce renouvellement législatif, Barack Obama a rencontré une déconvenue certaine, il est singulier d'observer qu'en dépit de ce qu'annonçaient des sondages il a réussi à conserver une majorité au Sénat. Et cela lui procure un moyen de pression non négligeable face à la Chambre des représentants. De ce point de vue là, Barack Obama n'est donc pas totalement privé de son pouvoir. Mais, bien sûr, il ne pourra pas appliquer tout son programme et il sera amené parfois à composer avec les républicains.
Il n'est pas encore écrit que ses chances d'être réélu en 2014 soient pour autant anéanties. L'exemple de Bill Clinton qui a traversé le même type de situation lors de son premier mandat ne devrait pas décourager sa volonté de surmonter cette parenthèse. 

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