Abolition de l'esclavage : La mémoire intacte pour la liberté
(Clic sur l'image pour agrandir)
Outre les commémorations les plus traditionnelles inscrites au calendrier, la fin avril et le mois de mai sont marqués par des célébrations spécifiques, moments intenses que la France s'honore de perpétuer.
En avril, ce fut la journée nationale de commémoration du génocide arménien. Puis, celle du 8-Mai dont on n'ignore pas la portée désormais ancrée dans toutes les mémoires. Enfin, samedi en fin de matinée, a eu lieu au Jas de Bouffan, devant la stèle de Victor Schœlcher, la cérémonie d'hommage en souvenir de l'abolition de l'esclavage.
Chaque fois, l'on est saisi des mêmes sentiments de respect face à toutes celles et tous ceux qui ont été victimes des pires atrocités et des ignominies les plus inqualifiables commises par des êtres humains contre d'autres êtres humains qui ne demandaient qu'à vivre simplement. Des millions de personnes ont péri, souvent sacrifiées pour assurer leur liberté et la nôtre.
Le rappel rituel et officiel de ces événements historiques est notre façon de leur manifester notre reconnaissance, de ne pas les laisser tomber dans l'oubli et de faire acte de pédagogie pour les générations actuelles et futures.
L'idée que toute liberté serait désormais acquise est dangereuse. Il suffit de regarder tout ce qui se passe quotidiennement dans le monde. La lutte doit donc continuer car la bête immonde est toujours là et ne s'arrête jamais de ressurgir.