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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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14 juillet 2008

Le 14-Juillet, toute une histoire

Le sans-culotte

sculotteLe "sans-culotte" est reconnaissable à sa tenue : il porte un pantalon long, en bure rayée, ce qui le différencie de l'aristocrate exécré arborant culotte courte et bas de soie. Il est chaussé de sabots, parfois remplis de paille. Coiffé du bonnet phrygien rouge (rappelant l'affranchissement des esclaves) avec cocarde tricolore, il tient en main, dans les occasions importantes, la fameuse pique, emblème du militant. Après 1792, on le voit, à l'imitation des volontaires marseillais, endosser la carmagnole, veste courte à gros boutons. Les carmagnoles loqueteuses deviendront une marque de patriotisme révolutionnaire.

Les sans-culottes répandent vite les usages démocratiques : ils se tutoient et s'appellent "citoyens". Renonçant aux vieux patronymes de leur baptême, ils ont adopté des noms glorieux de l'Antiquité : Brutus, Gracchus ou Mucius Scaevola. Ils gardent un culte pour Marat, assassiné par la "garce du Calvados". Le Père Duchesne, connu pour la verdeur de son style et la violence de ses propos, est leur feuille de prédilection. Pour eux, la délation est un devoir, la Terreur un moyen légitime de défense, et ils vénèrent la sainte guillotine.

         

bastille1

      

La prise de la Bastille

Dès le début de la Révolution, ces bons patriotes jouent un rôle décisif en assurant la victoire du peuple sur la tyrannie : ce sont eux qui ont permis la prise de la Bastille, la chute des Tuileries, l'élimination des Girondins. A partir de 1792, ils s'imposent dans les sections de Paris, les tièdes s'éliminant d'eux-mêmes. Dans les assemblées, comités de surveillance ou sociétés populaires, ils sont au premier rang pour punir les aristocrates et les traîtres.

La sans-culotterie parisienne est composée d'éléments divers, petits commerçants, employés, ouvriers, artisans, mais un même idéal démocratique anime les militants. Ils poussent la passion politique jusqu'au fanatisme et voudraient imposer leurs vues à la Convention, à laquelle ils envoient pétition sur pétition. Ils affirment d'abord le caractère inaliénable de la souveraineté populaire. Férus d'égalité, ils s'insurgent contre les riches, inutiles et fainéants : leur vœu n'est d'ailleurs pas la suppression mais la limitation de la propriété.

Au printemps 1793, alors que sévit la disette, ils proposent des mesures radicales : taxation des prix, réglementation du commerce, lutte contre les accapareurs. Ils réclament en même temps le droit à la subsistance, à l'instruction. Devant ces exigences, la Montagne est divisée et montre des réticences : le gouvernement révolutionnaire aura d'ailleurs d'autres tâches que de satisfaire toutes ces aspirations. Après Thermidor, le rôle politique des sans-culottes semble terminé.

La Marseillaise

republique_triomphante1880

La République triomphante préside à la grande fête nationale du 14 juillet 1880

qui voit l'inauguration de la statue de la République

La Marseillaise devient l'hymne national le 14 juillet 1795. Le décret du 26 messidor an III proposé par le député Debray déclare "La Marseillaise" hymne national français. D'abord appelé "Chant de guerre pour l'armée du Rhin", la chanson é été écrite dans la nuit du 25 au 26 avril 1792 par Rouget de Lisle, officier du génie en poste à Strasbourg. Interdite durant le premier et le second empires, elle sera définitivement proclamée "hymne national" en 1879, sous la IIIème République. Sur proposition du député de la Seine, Benjamin Raspail, la loi du 6 juillet 1880 instaure le 14 juillet "Fête nationale de la République".

Le drapeau français

drapeau_deux_tonsdrapeau_francaisdrapeau_marin

Drapeau deux tons (l'officiel est bleu sombre et rouge foncé)

Drapeau normal (trois bandes égales)

Drapeau marin (trois bandes inégales)

Le drapeau de la France, ou drapeau tricolore bleu, blanc, rouge, est l'emblême de la France conformément à l'article 2 de la Constitution française de 1958. Ce drapeau de proportions 2x3 est fait de trois bandes verticales d'égale largeur. Il date  de 1794, dessiné par Jacques Louis David (1748-1825) sur l'ordre de la Convention, mais ses origines sont un peu plus anciennes et remontent au temps où Louis XVI (1754-1793) unit les trois couleurs en associant au blanc des Bourbons, le bleu et le rouge de la ville de Paris. Le drapeau flotte depuis 1794 à l'exception des périodes de 1814-1815 et 1815-1830. Ce sont, sans doute, la simplicité du dessin et l'harmonie des trois couleurs qui ont inspiré tant de drapeaux dans le monde.

Si, actuellement, le drapeau doit être 50% plus long que haut et les trois bandes de largeur égale, il est à noter que les drapeaux de cérémonie sont carrés et que les trois bandes sont égales. Les pavillons de marine ont aussi la proportion des 2x3, mais les bandes de couleur ont une taille respective de 30%, 33% et 37% afin de créer un effet d'optique d'égalité des bandes sous le vent du large.

On remarque parfois, à la télévision, que la bande blanche du drapeau placée derrière un locuteur est nettement plus étroite que les bandes colorées (pendant les allocutions du président de la République par exemple). Cela est fait pour compenser un cadrage resserré qui ne laisserait autrement voir que du blanc à l'écran.

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