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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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11 novembre 2009

Corrida : La torture enseignée aux enfants (sur TV7)

logo_TV7_provencePour ou contre la corrida ? On croyait que c'était d'abord une affaire réservée adultes. Grave erreur. Il y a aussi tout un système qui prépare insidieusement des enfants à devenir de futurs fervents de cette pratique.

Pas seulement en les invitant à être spectateurs sur les gradins mais aussi en les habituant, en les instrumentalisant, en les embrigadant, directement au contact des taureaux. Poussés par et avec l'accord de leurs parents, des enfants sont accueillis dans des écoles taurines et participent à un véritable apprentissage de la cruauté, de la violence et de la torture envers les animaux.

Le site TV7 Provence vient de mettre en ligne une émission qui montre et démonte tous les ressorts de cette barbarie. Dans un souci d'équilibre, la rédaction a invité plusieurs personnalités mais seuls les anti-corridas ont accepté le défi, les pro-corridas ayant tous refusé de débattre.

Le programme est composé d'interviews bien documentées et de divers reportages comportant parfois des séquences dures. Cette émission mérite d'être vue jusqu'au bout pour que chacun se fasse une idée précise de cette scandaleuse réalité.

La question posée est donc : va-t-on encore longtemps admettre le pseudo alibi du folklore pour occulter des manipulations criminelles ?

L'émission :

http://www.tv7provence.com/magazine/emissions/la-torture-ca-sapprend-2 

Un second volet consacré à la corrida elle-même sera bientôt mis en ligne.

Le site de TV7 Provence :

http://www.tv7provence.com/

Les sites anti-corrida :

http://www.flac-anticorrida.org/

http://www.anticorrida.com/

Ÿ "L'homme a peu de chance de cesser d'être un tortionnaire pour l'homme, tant qu'il continuera à apprendre sur la bête son métier de bourreau." (Marguerite Yourcenar)

Ÿ "Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent agir et refusent d'intervenir." (Albert Einstein)

Ÿ "La corrida est le symbole cruel de l'asservissement de la nature par l'homme." (Théodore Monod)

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10 novembre 2009

On veut tout savoir sur l'argent des élus

gif_billet_500_eurosParcourant le net, je suis tombé sur le site d'un député qui a décidé de livrer tous les détails sur ce qu'il gagne et fait de son argent. Le sujet est sensible car on entend plus souvent des propos à l'emporte-pièce que des réactions étayées. "Tous pourris", "la place doit être bonne", "ils s'en mettent plein les poches", "il n'y a aucune transparence"…

En l'absence de précisions, on peut toujours penser que les parlementaires, ou autres élus d'ailleurs, sont trop payés. Ou y aller de ses critiques pour les sommes que la République leur verse. On pourra ne pas être d'accord avec ma façon de voir mais j'estime que tout élu a droit à une contrepartie décente pour la tâche qu'il accomplit.

Je veux citer ici mon petit cas personnel. Au cours de mes années d'élu, la seule fois où j'ai reçu des indemnités à peu près satisfaisantes a été lorsque j'ai été adjoint dans une majorité. Pendant cette période, j'ai pu décider de travailler à mi-temps afin de me consacrer convenablement à la fois à ma vie professionnelle et à mon mandat d'élu.

Pourtant, ces indemnités ne couvraient pas totalement mes pertes de salaire. Mais c'était un choix. Je l'ai assumé. Bien sûr, j'ai conscience qu'il n'est pas toujours aisé pour tout élu (ou futur élu) d'envisager ce type de solution, ce qui est une injustice car une situation financière fragile ne devrait pas ôter à quiconque le droit et la possibilité d'accéder à un mandat.

Lors de mes mandats dans l'opposition, les indemnités pour les élus de la minorité (instaurées seulement à partir de 1989 à Aix) ne se sont élevées pour les sept dernières années qu'à environ 300 euros par mois (soit un billet de 10 par jour !) pour une durée de travail assez conséquente quand on s'investit complètement. Vu la somme dérisoire, impossible donc de me mettre professionnellement à temps partiel. Je ne raconte tout cela qu'à titre d'exemple pour illustrer le cas d'un élu de base.

gif_billetsHabituellement, les parlementaires ne sont pas très bavards, ils se font même très "pudiques" lorsqu'on aborde la question. Il est donc intéressant de prendre connaissance des explications que donne Jean-Jacques Urvoas pour son mandat national et l'usage qu'il fait de ses indemnités. Un peu de transparence ne fait pas de mal. Récemment, Noël Mamère a aussi publié ses comptes.

Le problème est que si l'Etat ne tait rien sur les indemnités des parlementaires, rien n'oblige ces derniers à en informer directement les citoyens. L'information serait pourtant salutaire, d'autant que le cumul des mandats et les situations obtenues par piston aggravent l'opacité et alimentent l'anti-parlementarisme.

Cela prendra du temps avant de mettre tout à plat mais la clarté passe par la création d'un statut pour tous les élus, tous les fonctionnaires et tous les emplois rémunérés par de l'argent public, et par la publication de tous les comptes. Pour le secteur privé, à voir les niveaux outranciers des rémunérations du haut du panier divulgués un peu plus chaque jour depuis leur emballement indécent, un cadre législatif ne serait pas non plus de trop. Ne désespérons pas...

Les comptes du député PS Jean-Jacques Urvoas :

http://assemblee.blogs.liberation.fr/urvoas/2009/07/le-prix-de-la-transparence.html 

Les comptes du député Verts François de Rugy :

(clic sur "Finances du député" en bas de page pour lire sa déclaration détaillée) :

http://www.francoisderugy.fr/post/2009/10/23/Transparence 

Et enfin, un moment de grande drôlerie (3'32"),

la vraie interview de Jean Sarkozy :

http://tv.lepost.fr/2009/10/28/1763574_voici-la-vraie-interview-de-jean-sarkozy-sur-france-2.html

9 novembre 2009

La clinique du Montaiguet soigne aussi les claques

gif_claqueLe sujet est emblématique. Il mérite donc qu'on s'y penche encore sans faiblir. La semaine dernière, le conseil municipal a voté à la majorité la révision partielle (partiale ?) de POS pour autoriser l'installation de la polyclinique Rambot au lieudit Les Bornes, à Pont de l'Arc.

Pas de surprise, l'adjoint à l'urbanisme a présenté un dossier conforme au discours attendu : c'est un bon projet, tout a été prévu, les Aixois seront heureux, ne vous inquiétez pas. Bref, tout va bien, on frise l'idyllique. Quoi ? Vraiment ? Rien à redire sur l'orientation des conclusions du commissaire enquêteur ?

Filtrage des contributions critiques, minoration ou escamotage des insuffisances du projet, risques juridiques liés au contexte et à la faisabilité du transfert, non, rien de tout cela n'a embarrassé la municipalité pour valider une délocalisation qui est très loin d'avoir résolu tous les problèmes en termes d'urbanisme, de circulation, d'environnement et de garanties financières pour le portage de l'opération et on en passe. Toutes choses qui devraient inévitablement faire l'objet de contestations devant les tribunaux.

Au conseil, la mise en scène avait été préparée.

Dans la salle des Etats de Provence, la claque s'était invitée pour soutenir le vote. Très majoritairement, médecins et personnels des deux établissements médicaux qui ont fusionné avaient investi précocément l'espace réservé au public et même le couloir d'entrée, empêchant de facto opposants et visiteurs intéressés par le sujet d'accéder à la salle. La Provence l'a relaté d'ailleurs dans un billet d'humeur. Tout comme l'ont confirmé quelques personnes dévoilant en aparté qu'elles avaient été pressenties pour venir faire nombre et applaudir au choix municipal.

On avait déjà vu cela lors des réunions tenues en début d'année à la mairie annexe de Pont de l'Arc après l'enquête publique. J'en ai été le témoin direct. On ne sait trop comment qualifier de telles pratiques. En tout cas, c'est peu digne d'un débat démocratique qui favorise toutes formes de pression, voire d'intimidation.

Point de vue

La présidente de l'Association des Amis du Montaiguet m'a fait parvenir ce texte où elle exprime son point de vue, mêlant humour et propos sérieux.

C'est bien volontiers que je le publie pour vous en faire profiter.

         

"Médecin, mes deux seins !"

gif_medecinDu temps où mon grand-père était le pilier du comité des fêtes d’Aix-en-Provence, on voyait courir au Carnaval des "Grosses Têtes" qui illustraient des calembours. C’est ainsi qu’on vit dans les rues une femme de carton-pâte, soutenant à deux mains sa poitrine avantageuse, qui courait derrière un Docteur, de carton-pâte lui aussi. La foule était invitée à deviner le cri de la femme de carton : "Médecin, mes deux seins !"

Du séduisant Georges Clooney au Docteur House, en passant par des milliers de romans-photos, la figure du Docteur n’en finit pas d’exercer sa fascination érotique. Dans l’imaginaire collectif, le Docteur excite le désir… et il répond aussi à nos angoisses. D’autant que ce magicien du corps trouve une place laissée vide par les médecins de l’âme que furent les prêtres. Voilà donc pourquoi on écoute les médecins plus que d’autres simples citoyens avec un a priori favorable. Et une part d’aveuglement bien compréhensible : nous sommes tous mortels, que ne ferions-nous pas pour favoriser l’acte médical qui pourrait nous sauver ?…

Alors, lorsqu'on nous fait imaginer, dans le dépliant publicitaire de la clinique Rambot, qu’elle renaîtra un jour sous forme d’une clinique paradisiaque peuplée de gens heureux batifolant au milieu de champs de coquelicots… on en oublierait presque qu’il s’agit d’images virtuelles sur papier glacé.

Lorsque ce sont des médecins qui affirment que l’implantation au pied du Montaiguet dans le dernier poumon vert situé au Sud est la seule solution… on en oublierait presque qu’il s’agit d’une opération financière.

Lorsqu’on nous dit que la clinique Rambot actuelle est "vétuste" et trop à l’étroit pour ses ambitions… on oublierait volontiers que les médecins qui l’ont gérée en sont responsables.

Lorsqu’on nous dit qu’une installation sur des zones non encore constructibles est urgente… on en oublierait presque que quelques médecins acquéreurs des terrains concernés ont créé cette urgence en vendant leurs murs.

Eh oui, la révision de POS aux Bornes votée mardi dernier sous les acclamations de quelques docteurs et du personnel de la clinique en service commandé est un chèque en blanc à quelques hommes en blanc ! "Médecin, mes deux seins !" s’est écriée la Ville d’Aix ; est-elle prête à tout pour leur complaire ?

Martine Coste

(pour ceux qui l’ont connu, mon grand-père s’appelait Séraphin Coste)

6 novembre 2009

Je blogue depuis 3 ans, pour être au net avec vous…

Merci pour vos commentaires et vos sympathiques encouragements.

Mon_blog_a_3_ans

         

gif_prehistorique

Evitons les statistiques. Flatteuses peut-être mais trop rébarbatives. A mes yeux, un blog doit avant tout être un support du verbe, pas du chiffre.

Voilà donc trois ans ce jour qu'il est apparu sur le net. Avec des intentions et une envie de faire au mieux. Il aurait pu connaître le sort de tant d'initiatives lancées sur un coup de cœur et vite envolées par manque de temps ou de matière, ou par simple lassitude.

Tenir un blog, c'est comme entretenir une plante. Sans cesse aller quérir de l'eau, sinon rien ne pousse. Il faut donc puiser et encore puiser, parfois même s'épuiser, pour assurer un bon maintien. Alors, combien de temps encore durera la nappe nourricière, je l'ignore. Ce que je sais, c'est que, faisant le constat aujourd'hui, je serai allé au-delà de mes doutes quant à cette survie de trois années.

A cette heure anniversaire, l'envie de coucher mes mots pour en faire le lit de ma prose ne m'a pas abandonné. Car l'exercice est profitable, d'abord pour soi-même. Et pour les autres peut-être, si on s'efforce de ne pas trop les ennuyer.

Les nombreux visiteurs de jour et, plus héroïque, de nuit (si, si, je vous assure) qui viennent butiner et deviser sur mes épanchements de toutes sortes ne me sont pas indifférents. Ce sont eux qui apportent autant d'eau aux racines pour qu'elles ne meurent et autant d'aide à mes épaules pour qu'elles ne flanchent. Encore une fois, merci de cette confiance qui n'empêche en rien l'usage de l'esprit critique.

Depuis le premier jour, ce blog se veut un espace de liberté. Il continuera ainsi. Dites-le autour de vous et diffusez-en l'adresse sans retenue. Et puis revenez, seuls ou bien accompagnés, l'écran vous est ouvert, vous y êtes les bienvenus.

Clin d'œil : Savez-vous vraiment presque tout sur LAC ? (Clic sur ma photo)

5 novembre 2009

"Partenariats" entre presse locale et mairies, suite…

Le Canard enchaîné paru ce mercredi publie (et commente) la réaction du pédégé de La Provence suite à l'article de l'hebdo du 21 octobre faisant état de partenariats de publicité entre la presse locale et certaines mairies du Sud-Est, dont celle d'Aix. Intéressant à lire…

canard_presse_et_mairies_4

(Clic sur l'image pour agrandir)

Lire le premier message sur ce sujet avec l'article initial du Canard : http://castronovo.canalblog.com/archives/2009/10/23/15535279.html

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2 novembre 2009

Clinique du Montaiguet : Un projet trop patraque

Mardi 3 novembre : Le docteur Patrice Halimi réagit à ma question de fin d'article et exprime son point de vue. A lire dans les commentaires.

      

Hotel_de_VillePour comprendre pourquoi le projet d'implantation de la polyclinique Rambot au Montaiguet est tordu, il ne faut pas en rester à la seule délibération de révision simplifiée de POS que le conseil municipal examinera demain soir. La manœuvre proposée doit être dénoncée en prenant en compte le large contexte dans laquelle elle s'inscrit.

D'abord, le contexte des choix politiques de cette municipalité. Cela fait plusieurs années que Maryse Joissains retarde la mise en place du Plan local d'urbanisme cherchant tous les prétextes : manque de fonctionnaires pour travailler sur ce type de document, attente de décisions censées être prises par l'Etat, temps électoral, annulation de l'élection. Or, de nombreuses communes, petites et moyennes, de la CPA ont déjà adopté leur PLU. Comment ont-elles réussi avec moins de moyens que ceux de la Ville d'Aix ?

Joissains s'est donc retranchée dans un recours systématique et au coup par coup à des révisions simplifiées de POS parachutées ici et là sans réflexion globale sur les besoins en équipements et infrastructures et les équilibres nécessaires à un développement maîtrisé et harmonieux du territoire. C'est d'ailleurs ce qu'ont bien compris et consigné les CIQ, les associations et bon nombre de contributeurs qui ont participé à l'enquête sur la révision de POS des Bornes. La confirmation de cette mauvaise méthode municipale en sera encore fournie demain puisque l'ordre du jour comporte une douzaine de dossiers liés à la planification urbaine.

Plus politiquement, depuis huit ans, les adjoints successifs à l'urbanisme se sont pliés à la pratique de la prise de décisions dans leur coin faisant fi de concertations approfondies avec la population et les CIQ. Demain, il sera intéressant de savoir combien d'élus de la majorité voteront en toute connaissance de cause. Il est à craindre qu'ils ignoreront tout sur le sujet et qu'ils feront aveuglément bloc derrière le maire en ne se posant aucune question.

Remettre le projet dans son contexte

Dans un second temps, le projet doit être replacé dans son contexte historique. En effet, le projet de restructuration de la clinique Rambot ne date pas de la récente révision de POS. Il faut remonter à 2004 pour se rappeler qu'un protocole d'accord avait été conclu entre la polyclinique et la Semepa, avec accord de la Ville, pour construire un immeuble médical permettant son expansion en proximité immédiate de l'établissement existant sur un parking municipal de 280 places (maintenant ouvert).

D'ailleurs, en 2005, ce projet initial avait donné lieu à une révision partielle de POS confirmant l'orientation médicale du quartier et fait l'objet d'un permis de construire permettant de développer globalement 5.000 m² de structure médicale modernisée et adaptée à la mise en place de l'offre de soins répondant aux besoins de Rambot qui devait bénéficier dans cette structure de 3.500m².

Ceci pour dire que le projet devait se faire sur place. Or, en totale contradiction avec ces démarches, en novembre 2007, la municipalité a lancé une révision expresse de POS au lieudit Les Bornes pour permettre un déménagement prochain de la polyclinique. Si, en 2008, l'ARH (Agence régionale d'hospitalisation), devenue il y a peu ARS (Agence régionale de santé), a donné son accord pour ce transfert, l'agence s'est bien gardée de lui apporter les moindres fonds au titre du plan de financement Hôpital 2012.

On devrait se demander pour quelles raisons. Par exemple, pourquoi, en passant du site actuel à celui du Montaiguet, le nombre de lits a-t-il crû de 319 à 340, outrepassant donc les objectifs du projet initial, au mépris même de l'équilibre privé / public ?

Délais, faisabilité et financement

Enfin, deux autres aspects méritent d'être analysés avec sérieux.

La question des délais et de la faisabilité : les porteurs du projet annoncent dans leur féerique plaquette que la livraison est prévue à l'horizon 2011 avec transfert en juin 2012. Pourtant, au mieux, le permis de construire ne pourrait pas être déposé et délivré avant 2010. Il faudrait 2 ans pour voir naître les infrastructures d'accès, publiques ou financées par la polyclinique et 3 ans pour la construction de l'établissement lui-même.

Cela mènerait à 2015… si aucun recours ne devait entraver le processus. Or, il y a fort à parier que de multiples procédures seront engagées devant les tribunaux. Ce qui fera tomber l'autorisation de l'ARH valable jusqu'en 2012.

Le portage et le financement : depuis une dizaine d'années, la polyclinique actuelle n'a enregistré aucun bénéfice et n'a par conséquent pas pu enrayer le délabrement de l'établissement mettant en péril le respect de certaines normes. On a du mal à imaginer des apports de fonds des grands opérateurs hospitaliers privés qui, pour diverses raisons dont la crise, ont du mal à investir dans leurs établissements existants.

Or, le coût minimum pour un projet tel que celui des Bornes va chercher dans les 80 millions d'euros, hors les dépenses d'aménagements de voirie, de ronds-points et de réseaux. Rien de tout cela n'a été chiffré, ni par la polyclinique ni par la Ville pour les parts respectives qu'elles comptent prendre en charge. La crise financière ne va certainement pas aider, d'autant que la polyclinique avait sollicité l'ARH à hauteur de 45 millions d'euros, qui lui ont été refusés !

La municipalité avance-t-elle les yeux fermés ? Quelles garanties a-t-elle prévues avant de valider ce vaste projet de restructuration d'une zone foncière protégée qui doit éviter l'écueil du purement spéculatif ? A-t-elle pris conscience qu'un tel projet ne peut se concevoir que dans le cadre d'une stratégie d'intérêt général reposant sur une vision globale sur l'ensemble du territoire de la commune ?

On le voit, les questions ne manquent pas. Mais, nous donnera-t-on des réponses ?

PS : Incidemment, il serait intéressant de savoir aussi comment le docteur Patrice Halimi peut à la fois se faire l'ardent défenseur de la cause environnementale et sanitaire et, concerné parce qu'exerçant au sein du regroupement Rambot-La Provençale, soutenir un projet si mal engagé dans un secteur naturel qui risque de souffrir gravement d'un point de vue écologique.

(Clic sur l'image pour agrandir) L'article de La Provence du 31.10.2009

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