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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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25 avril 2007

Les Chirac obligés de quitter leur squatt

elysee

(Clic sur l'image pour agrandir)

Jacques et Bernadette obligés de quitter la petite maison qu'ils squattaient depuis douze ans ! C'est la triste nouvelle qui est tombée hier. Comme, il n'y a plus de tente de SDF disponible au canal Saint-Martin, le couple va être hébergé chez des amis liés à la famille Hariri (celle du 1er ministre libanais assassiné) qui lui a prêté un minuscule appartement de 180m2, à titre provisoire et gratuit, cela va sans dire. Chirac s'est finalement bien débrouillé avec ses réseaux, comme d'habitude. Pas besoin de ces enfoirés d'Enfants de Quichotte qui lui ont pourri la fin de ses mandats. Pas besoin de prêt bancaire non plus et encore moins de payer un loyer. C'est un peu comme quand quelqu'un va en prison, mais sans les matons. Bernie, elle, est impatiente de trouver une prochaine résidence pour pouvoir faire la décoration des pièces en jaune. En effet, on appris que les Chirac n'avaient pas de gros moyens, que leur patrimoine ne s'élevait qu'à 1,5M€, qu'ils roulaient dans une vieille voiture de 1984 et qu'ils ne pouvaient pas se rendre dans leurs multiples châteaux sans risque de tomber en panne. Ah ! République ingrate !

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15 mars 2007

D'autres questions sur la campagne de Genzana

La presse de mercredi est revenue sur les soutiens financiers qui ont permis à Genzana de lancer sa campagne d'affichage et sa consultation via un site Internet et la distribution de divers documents à la population. On a évoqué une somme proche de 40 000 €. Diantre !

Les explications fournies par le postulant me laissent sceptique. Mais je ne fais pas de procès d'intention.

En revanche, le 19 février dernier, ici même, je disais que j'étais fort intrigué par un certain nombre de coïncidences au sujet de la galerie de photos qui illustrent les pages de son site. Bizarrement, à la rubrique "crédits", aucun nom d'auteur n'est mentionné. Pourtant, on retrouve d'identiques photos de marché et de fontaine sur le site, lié à la mairie, de l'Office de tourisme, dont Genzana est le délégué municipal.

Sur ce site, à la rubrique "copyright", un avertissement précise clairement les limites d'utilisation des documents. La photo de la fontaine avait aussi décoré sa carte de vœux dans le cadre de ces mêmes fonctions. Sur la plaquette, éditée par la mairie, des "Rendez-vous de l'International", dont il est l'organisateur, qui contient par ailleurs un mot du maire, il y a une photo de réception donnée à l'Hôtel de Ville le 24 juin 2006. Ces photos ont été prises aux frais de la Ville.

A-t-il seulement pris soin de consulter la loi ? De quel droit emprunte-t-il des images dont les noms des auteurs, eux, sont précisés sur le site de l'Office et sur la plaquette ? A-t-il versé des droits ?

J'avais déjà signalé ici même aussi que lors des vœux qu'il avait présentés en tant que conseiller général, sans mention de son mandat d'adjoint, il avait utilisé le service d'affranchissement de la Ville pour l'envoi de ses cartes (preuve à l'appui). Je trouve tout cela bien troublant pour ne pas dire plus.

On aimerait bien avoir quelques explications sur tout cela puisqu'à en croire Genzana avec lui "il n'y a rien d'obscur" dans ce qu'il fait.

(voir le lien à droite "Les grandes prédictions de Genzana")

6 mars 2007

Retard à l'allumage

Un problème technique indépendant de ma volonté a provoqué un léger retard dans la parution des nouvelles du jour. Maintenant, ça marche. Rassurez-vous, je ne suis pas surveillé par les RG ou la DST, enfin, je ne crois pas… Je n'ai pas aperçu non plus le GIGN autour de chez moi. Mais sait-on jamais. Bonne lecture.

19 février 2007

Les grandes prédictions de Genzana pour 2008

Son bêtisier de l'avenir enfin révélé

Grand éclat de rire, mais aussi interrogations, en découvrant la soi-disant "Grande consultation" lancée par Bruno Genzana qui ne voit jamais les choses en petit. Difficile, en parcourant son site, de maîtriser les zygomatiques. Car son laïus grandiloquent réserve de fausses nouveautés et, surtout, recèle d'énormes perles bien alignées à la queue leu leu. Un vrai collier.

Ce qu'il y a de plus comique, c'est sans doute le bilan politique de l'équipe dont il fait partie, s'il ne nous abuse. Citons-le : "La majorité municipale actuelle à laquelle j’appartiens a mené, en six ans, sous la conduite de Madame le Maire, de nombreuses actions nécessaires et positives. Vous êtes les témoins de ce dynamisme. Pour aller plus loin, je crois que nous avons besoin d’une perspective, d’un cap, de repères clairs, pour bien décider de la direction dans laquelle doit s’engager notre ville pour construire un vrai avenir." Autrement dit, j'ai ma part dans la catastrophe, je veux fuir de cette équipe et je veux vous sauver.

Hypocrite : "Et si le temps de la campagne électorale des municipales n’est pas arrivé, par contre, le temps de construire ensemble un projet pour Aix et le Pays d’Aix est venu. Je vous propose de mettre à profit les mois qui viennent pour bâtir cette ambition. Ce dialogue ne s’inscrit pas en opposition avec l’action municipale. Bien au contraire, il est destiné à l’amplifier et la prolonger." Donc, résumons, ce n'est pas l'heure mais le temps presse. Il ne s'agit pas de tout bousculer, juste d'"amplifier et prolonger". Joissains ne saurait-elle donc pas le faire ?

Hilarant : "Les idées neuves ne doivent pas nous faire peur." En effet, il suffit de repasser quelques plats. Quelques exemples ? "Réorganiser le nettoiement." Pourquoi ? Ca ne marche pas ? Accès de lucidité ? "Redéfinir les lignes et les fréquences des bus". Merci Chorro de se décarcasser pour rien et de ne pas avoir expliqué à Genzana qu'il n'y a plus ni charrettes ni fiacres dans nos rues.

Risible : "Bien se loger à Aix aujourd’hui est un véritable parcours du combattant. C’est possible avec une politique municipale volontaire." Mais, voyons, voyons, elle ne l'était donc pas ? Pire, était-elle carrément involontaire ?

Cocasse : "Acheter des terrains pour les mettre à la disposition des organismes de logements sociaux, afin de satisfaire les demandes légitimes de ceux qui attendent depuis des années l’attribution d’un logement social ou qui souhaitent depuis trop longtemps une mutation." Là, c'est le bouquet ! Genzana, chargé du Plan Local de l'Habitat et administrateur de l'OPAC Pays d'Aix Habitat, ferait mieux de ne pas trop s'en vanter.

Désopilant : "Engager une révision du Plan Local d’Urbanisme afin de sortir de la crise actuelle." Sans blague, pourquoi est-il resté silencieux lorsque le maire a prononcé le report de la procédure pour après les élections ?

Burlesque : "Donner du coeur et du sens à la vie de tous nos quartiers." Le style même de Genzana : la compassion sous vide, sans date de péremption.

Tordant : "Moderniser l’accueil des écoles maternelles et primaires qui sont au coeur des compétences fondamentales des villes. Créer des places de crèches. Innover dans l’offre culturelle et sportive en direction des jeunes. Etre attentif au souci des 40.000 étudiants qui sont la richesse et le gage du rayonnement international d’Aix." Ouf, l'avenir, c'est pour demain.

Crevant : "Doter Aix-en-Provence comme toute les villes modernes d’un système de vidéosurveillance, outil indispensable à la sécurité et l’aide à la personne." Joissains lui aurait-elle caché qu'elle a déjà fait voter son projet au conseil municipal ? Vite, une rediffusion pour Genzana.

D'où viennent les clichés ?

Bon, le site est plein de clichés et d'incantations. Mais, j'ai été fort intrigué par un certain nombre de coïncidences au sujet de la galerie de photos qui illustre les pages.

Bizarrement, à la rubrique "crédits", aucun nom d'auteur n'est mentionné. Pourtant, on retrouve d'identiques photos de marché et de fontaine sur le site, lié à la mairie, de l'Office de tourisme, dont Genzana est le délégué municipal. Sur ce site, à la rubrique "copyright", un avertissement précise clairement les limites d'utilisation des documents (*).

La fontaine avait aussi décoré sa carte de vœux dans le cadre de ces mêmes fonctions.

Sur la plaquette, éditée par la mairie, des "Rendez-vous de l'International", dont il est l'organisateur, qui contient par ailleurs un mot du maire, il y a une photo de réception donnée à l'Hôtel de Ville le 24 juin 2006.

Toutes ces photos ont visiblement été prises aux frais de la Ville. A-t-il seulement pris soin de consulter la loi ? De quel droit emprunte-t-il des images dont les noms des auteurs, eux, sont précisés sur le site de l'Office et sur la plaquette ? A-t-il versé des droits ?

J'avais déjà signalé ici même que lors des vœux qu'il avait présentés en tant que conseiller général, sans mention de son mandat d'adjoint, il avait utilisé le service d'affranchissement de la Ville pour l'envoi de ses cartes (j'en ai gardé la preuve).

Je trouve tout cela bien troublant pour ne pas dire plus. Et là, ce n'est plus l'avenir, c'est plutôt lave noir.

(*) L'Utilisateur reconnaît que le contenu de ce site et les éléments qui le composent sont protégés par des droits de propriété intellectuelle et que toute copie, reproduction, diffusion, vente, ou exploitation, quel que soit le procédé, sont strictement interdits. Seule reste permise l'utilisation à titre exclusivement privé et à des fins non commerciales.

1 février 2007

Hommage à un pouet méconnu

pouetJe l'avais oublié, Jean Chorro. Il n'a pas manqué lui non plus d'y aller de sa petite cérémonie des vœux. Certes, l'homme n'hésite pas à mouiller la chemise. Il donne le change en paraissant sympathique et on ne peut lui en vouloir.

Mais au conseil municipal, en l'absence du maire, j'ai observé à plusieurs reprises qu'il a du mal à mener la barque ou à trancher. Sans doute ne veut-il pas peiner celle qui le chapeaute d'un rang.

On nous dit aujourd'hui que le premier adjoint est poète à ses heures. C'est indéniable.

Il n'est pas rare en effet que, dans les couloirs du pouvoir, il ne vienne honorer votre oreille, en toute confidence bien entendu, de quelques vilénies sur les uns et sur les autres… de sa propre équipe. Evidemment, tout cela dans un style qui lui confère, dans la seconde, l'envié statut de pouet-pouet.

Je ne puis en dire plus. Je ne pourrais rivaliser. Surtout, je ne voudrais en aucune mauvaise manière lui usurper cette littéraire qualité qui fait l'homme.

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30 janvier 2007

De quoi écharper le maire

EcharpeeJe préfère prévenir. Je récuse par avance toute critique pouvant me traiter d'esprit pointilleux ou mesquin. On va vite comprendre où je veux en venir. Peut-être même vais-je faire œuvre utile. Dagobert mettait quelque chose à l'envers. Cela se savait mais ne se voyait pas. Après tout, il n'était que roi, le pauvre homme.

Et voilà que, parcourant La Provence du jour, je remarque une photo au demeurant anodine. Pourtant, il y a un double hic. Dans le cadre de la cérémonie d'état civil rapportée dans cet article, Mme le maire fait dans l'erreur. Et cela se voit ! On peut ne pas s'en apercevoir au premier coup d'œil. Mais à y regarder de plus près, on découvre que son écharpe pose problème ! Expliquons-nous.

Si le sens, de l'épaule droite à la hanche gauche est respecté, en revanche, il a longtemps été de tradition, et c'est maintenant la loi, que l'écharpe se porte 'le bleu au col". Sur la photo, on peut aisément voir que le rouge touche le cou. C'est une bévue.

Seconde étrangeté, des élus ne peuvent porter l'écharpe que pour suppléer le maire. L'écharpe n'est pas un objet de décoration, c'est le symbole d'une fonction. Or, que voit-on ? Deux élues de la même municipalité arborent le ruban en présence du maire !

Pour compléter ce petit tour d'horizon, j'avais fait observer dès le début du mandat que des conseillers nouvellement élus – sans doute réjouis de leur statut – avaient placé une cocarde tricolore bien visible sur le pare-brise de leurs véhicules. Cela est interdit par loi. Seuls les députés ont ce droit ! Tout insigne est proscrit même pour le maire ! Avoir eu l'exemple d'un mari maire et avoir été élue comme première adjointe de 1983 à 1989 et en tant que maire depuis 2001 ne l'ont semble-t-il pas aidé à progresser. Faut se dépêcher, le mandat finit dans un an...

Petites notes d'instruction civique

L'écharpe tricolore est le seul signe distinctif de l'autorité municipale ; celle du maire est frangée d'or, celle des adjoints d'argent. Avant 1830, l'écharpe se portait à la ceinture ; depuis, le port de l'épaule droite au côté gauche a été autorisé.

L'ordre des couleurs ne faisait pas l'objet de textes spécifiques, mais la définition du drapeau : "bleu, blanc, rouge, à partir de la hampe" fait qu'il était logique de porter l'écharpe avec le bleu dirigé vers le haut.

Le maire doit la ceindre pour effectuer un acte public bien que son défaut n'entraîne pas la nullité de l'acte ; il est tenu de porter l'écharpe pour faire appel à la force publique (disperser un rassemblement, par exemple). Sans écharpe, il ne peut faire encourir aucune sanction, sauf s'il est prouvé que le récalcitrant connaissait ses fonctions...

Le décret du 22 novembre 1951 a institué un insigne, à usage facultatif, sur un fond d'émail bleu, blanc et rouge, avec "Maire" sur le blanc et "RF" sur le bleu, entouré de 2 rameaux de sinople, d'olivier à dextre et de chêne à senestre, le tout brochant sur un faisceau de licteur d'argent sommé d'une tête de coq d'or bardée et crêtée de gueules. Il ne peut être porté par le maire que dans l'exercice de ses fonctions. Il ne dispense pas du port de l'écharpe lorsque celui-ci est prescrit. Par la loi du 13 septembre 1989, les maires n'ont pas l'usage de la cocarde sur le pare-brise.

Plus récemment, le décret n° 2000-1250 du 18 décembre 2000 modifiant l'article D. 2122-4 du code général des collectivités territoriales précise : "Les adjoints portent l'écharpe tricolore avec glands à franges d'argent dans l'exercice de leurs fonctions d'officier d'état civil et d'officier de police judiciaire, et lorsqu'ils remplacent ou représentent le maire en application des articles L. 2122-17 et L. 2122-18. Les conseillers municipaux portent l'écharpe tricolore avec glands à franges d'argent lorsqu'ils remplacent le maire en application de l'article L. 2122-17 ou lorsqu'ils sont conduits à célébrer des mariages par délégation du maire dans les conditions fixées par l'article L. 2122-18. L'écharpe tricolore peut se porter soit en ceinture soit de l'épaule droite au côté gauche. Lorsqu'elle est portée en ceinture, l'ordre des couleurs fait figurer le bleu en haut. Lorsqu'elle est portée en écharpe, l'ordre des couleurs fait figurer le bleu près du col, par différenciation avec les parlementaires."

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