Logement à Aix : Quelques vérités qui font mal !

28 juillet 2022

UPPERCUTS. Comment donner crédit aux "belles" paroles d'autosatisfaction de la mairie quand il s'agit des données réelles sur la situation du logement à Aix ? Pour ma part, j'ai toujours émis des doutes sur la réalité et la politique menée par la municipalité depuis plus de vingt ans. Un site révèle, chiffres officiels à l'appui, ce qu'il en est...

A travers le Plan local de l'habitat municipal et de celui du Territoire du Pays d'Aix, je me suis exprimé pas mal de fois sur ce qui ne va pas : insuffisance de constructions de logements publics au regard des nécessités de la population et insuffisance de logements à prix très abordables. Avec les conséquences suivantes : les familles les moins fortunées sont obligées d'aller chercher hors d'Aix où se loger. Ce qui pose des problèmes de déplacement quand on travaille à Aix, ce qui entraîne des pertes de temps à cause des distances et des embouteillages contribuant ainsi à aggraver la pollution.
Un site récent, tout ce qu'il y a de plus sérieux, "Pas de vacances pour la vacance", s'est donné pour objectif de dresser un état des lieux pour chaque commune sur la base d'informations officielles des institutions. En consultant la situation d'Aix (2019-2020), on trouve des éléments extraordinaires qui fournissent une vision claire de ce qui se passe dans notre ville. Les tableaux sont parlants par eux-mêmes.
Trois choses sont frappantes. Il y a 6% de résidences secondaires. La municipalité refuse de les surtaxer alors que la loi le permet (depuis 2017) et que de nombreuses villes le font déjà empochant ainsi de l'argent pouvant être utilisé pour leurs politiques du logement.
Par ailleurs, Aix accuse une taux de vacance (surtout en centre-ville) de 9,50%. Autrement dit, des logements sont inoccupés (parfois depuis longtemps). Cela vaudrait le coup de mener une véritable politique volontariste pour éradiquer ce phénomène et recréer de la mixité sociale notamment en faveur de personnes âgées, et d'étudiants qui ne peuvent pas trouver de place en résidences universitaires.
Enfin, le site fait état de 17,70% de logements sociaux très inférieur à l'obligation légale de 25%, ce qui, comme on le sait, oblige la Ville à payer des sanctions. La somme la plus élevée avait atteint un million d'euros.

Le site "Pas de vacances pour la vacance"
https://pdvplv.org/

(Clic sur les images pour agrandir)