Post-élections : Billet d'ambiance pour se retenir de vomir...
On allait voir ce qu'on allait voir. Eh bien, on commence à voir et ce n'est pas très beau. Le coup de balai annoncé censé renouveler les élus et les pratiques ne semble pas tout à fait être à la hauteur des promesses. On trouve encore des ministres et des députés sans scrupule qui n'ont évidemment honte de rien...
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Les caprices de la chaleur n'aidant pas, il me paraît judicieux, et même salutaire, de répandre des brises parfumées sur les dossiers nauséabonds qui, avec le soi-disant renouvellement politique, ne semblent pas avoir disparu. L'été arrivant aujourd'hui, je vais y ajouter des plaquettes anti gros insectes nuisibles et voleurs déjà soupçonnés tant au gouvernement qu'au parlement de s'être présentés à tort comme étant blanc de blanc. Et qui ne dépareillent pas de certains de leurs prédécesseurs.
Il en faut du culot, n'est-ce pas, pour accepter de devenir ministre ou député alors qu'on sait qu'on a fraudé, menti, dissimulé ou maquillé des faits qui finissent par refaire surface. Ces personnages sans scrupule et sans la moindre honte pensent peut-être qu'ils peuvent échapper aux investigations et se soustraire à la loi qu'ils sont censés fabriquer et respecter.
A les entendre, il faudrait croire sur parole leurs arguments en carton sur leur droiture et leur probité. Ils renversent la charge à coups de "c'est un complot", "on veut me salir" et autre hypocrite "j'ai confiance en la justice de mon pays". Minables et pitoyables. Je n'aurai jamais de mots assez durs pour les qualifier.
Ils sont des parasites et les premiers ennemis de la République et de la démocratie. Il y a un député qui a été sèchement battu qui a osé dire que les électeurs qui l'ont privé de mandat sont "à vomir". Quel cynisme alors que ce sont des gens comme lui qui donnent la nausée.
Et, malgré tout, pendant quatre dimanches, j'ai fait mon devoir d'élu de tenir le bureau où je vote parce que je garde confiance dans la nécessaire, vitale, expression des citoyens.
Et, pour finir, une note d'humour. Au dépouillement du second tour de dimanche, les scrutateurs de mon bureau de vote ont trouvé un drôle de bulletin à mon nom dont je ne saurais dire s'il est un signe d'amitié ou d'affection.