Les marchés du centre-ville cherchent encore leur juste place !

La question des marchés du centre-ville n'est toujours pas résolue. Et les chalets de Noël n'y aident pas. Depuis douze ans, les forains se sentent bafoués par la mairie...

Comme chaque année, cette période de fêtes amène des milliers de promeneurs, et d'acheteurs, dans nos rues centrales. Raison de plus pour s'interroger encore une fois sur le fonctionnement chaotique de ce commerce en plein air. Je sais bien, on ne peut pas toujours décider ce que l'on veut. Mais il faut au moins essayer pour décider ce que l'on peut.
Voilà plus de dix ans que les marchés du centre-ville sont contraints à un nomadisme mettant en péril des emplois des forains qui, dans le froid, sous le vent ou la pluie, assument avec courage d'animer places et rues pour le plus grand bonheur des clients et des touristes.
Et comment les a-t-on traités jusqu'à aujourd'hui ? Avec mépris ! Sans les écouter vraiment. Les obligeant à manifester périodiquement leur mécontentement. Bien sûr, il existe des contraintes : les grands procès au palais de justice, les mesures de sécurité imposées par la loi, la nécessaire cohabitation avec les commerces traditionnels et les multiples manifestations événementielles en tous genres, et la répartition des places des stands dans les divers lieux possibles jusqu'au cours Mirabeau.
Or, ces déménagements successifs et perpétuels ont pour conséquence de casser les habitudes et de désorienter la clientèle qui finit par délaisser ces marchés si chers à nos cœurs. 
On a encore en mémoire les coups de colère et de désespoir qui ont amené les forains à barrer le cours et à ne pas déballer leurs marchandises pour protester contre leurs pertes de revenus. La presse s'en fait régulièrement l'écho.

J'en ai rencontrés quelques-uns. J'ai pris le temps de discuter avec eux. Tous sont plein de bonne volonté. Leur exigence, m'ont-ils dit, est d'abord celle d'être reçus en mairie comme des citoyens à part entière, représentatifs d'un métier qui concourt à l'économie locale, pas d'être promenés comme des moins que rien. Lorsqu'ils obtiennent un rendez-vous, ajoutent-ils, c'est souvent sans le maire, et donc quasiment toujours sans solution acceptable pour eux.
Est-il si difficile de convoquer une table ronde avec tous les partenaires concernés ? Pourquoi ces volte-face de la mairie, pourquoi ces retours en arrière qui invalident des situations chaque fois remises en question ? Pourquoi cette dispersion géographique qui scinde et éloigne les uns des autres les divers types de marché ? N'est-il pas possible une fois pour toutes de s'accorder sur une solution où chacun y met du sien et où tout le monde y gagne ?
On le voit bien, chaque année, au moment des fêtes, avec l'occupation permanente du cours par les chalets, le problème connaît un regain d'acuité qui exacerbe les dissensions.
Pour finir, une remarque personnelle à propos des chalets. Nul ne contestera que leur présence crée une atmosphère attractive, même si je déplore une ambiance malheureusement plus proche de celle d'une grosse fête foraine que de celle d'un fin spectacle féerique. Mais, que l'on ne s'y méprenne pas, loin de moi l'idée de vouloir leur suppression.
En revanche, si, comme j'en ai fait l'expérience, vous vous êtes vous aussi enquis, ne serait-ce que pour étancher une simple curiosité primitive, d'aller flâner de baraque en baraque le long du cours pour tenter d'y dénicher quelques authentiques produits de Provence, vous avez sûrement vous aussi remarqué, partout, sur, sous, devant et derrière les étals, les abondants dépotoirs de brimborions de mauvais goût et autres décharges garnies de mille foutaises ou chinoiseries aussi infâmes qu'inutiles, adjugés à l'arnaque souriante, mais sans honte ni gêne aucune et parfois au prix fort. Pauvre charte de qualité !

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Comments

[respect]

Le problème, si j'ai bien suivi, ce sont les procès à la Cour d'Appel et la Préfecture qui aurait demandé le déplacement des marchés pour raison de sécurité...Mais, comme on dit:"il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions"...Effectivement, au vu des résultats plutôt "mitigés", il faudrait, sans doute, tout remettre à plat: concertation élargie entre les forains sédentaires, non sédentaires, commerçants du Centre ancien, enseignes des Allées Provençales..et trouver une ou des solutions qui conviennent à tous. Avec une année "pilote" et un bilan concerté avec tous, pour améliorations éventuelles.Mais, peut être que cela s'est déroulé ainsi? Quant aux antiquaires, je ne comprends pas ce qui empêche leur retour sur le Cours Mirabeau. A part quelques manifestations culturelles ( Festival d'Aix une soirée de Juin, semi marathon, carnaval, assogora..)) le cours Mirabeau peut très bien accueillir ce genre de manifestation commerciale, qui plus est, de qualité. Et les Aixois y gagneraient en convivialité comme les bistrots en chiffre d'affaires....Habitant du Centre Ville, je constate, moi aussi, que malheureusement, les commerces de proximité ferment les uns après les autres et sont remplacés par des enseignes franchisées. Bientôt, nous n'aurons plus qu'à aller faire nos courses dans les zones commerciales. Une ville doit être un lieu de vie pour le quotidien et non pas un musée à ciel ouvert....

[Liberté]

Pourquoi cette manie de vouloir jouer à faire du neuf !?.

Le marché fonctionnait depuis des dizaines d'années autour de la Cour d'Appel, cela semblait satisfaire tout le monde... Remettons-le à cet endroit!

Évitant ainsi un max de discussions, plus stériles les unes, que les autres !



La seule question d'importance, actuellement étant: qu'en pense Omar ?



Le reste n'est que littérature, vous ne trouvez pas ?

[Marc-Aix]

Aixois, habitant du Centre-Ville, je ne peux, malheureusement que confirmer l'article du Courrier d'Aix.

Les rue commerçantes du viel Aix sont bien loin de la cohue d'il y a quelques années ou de celle des Allées Provençales.

De nombreux commerçants se plaignent d'une activité atone et certains en viennent à cesser leur activité (pour ceux là, on a la preuve que ce n'était pas du bluff).



Le Courrier d'Aix, loin d'être un journal militant, ne fait que rendre compte d'une situation bien connus de qui s’intéresse aux commerçants...

[julioaix]

Bonjour,



Aixois, habitant en centre-ville, je ne peux qu'infirmer les propos du courrier d'aix du 14 décembre 2014 au sujet de la fréquentation du vieil aix et des illuminations.



Je ne sais pas quel est l'objectif de ce papier qui ne traduit en aucun cas la réalité.



Bonnes fêtes à tous.