Jean-Noël Guérini, seul contre tous ?
Etonnante interview de Jean-Noël Guérini dans La Provence de samedi, interview pour marquer en quelque sorte une rentrée en forme de tour d'horizon politique, et spectaculairement titrée "Je mourrai socialiste". En une semaine, on l'avait déjà vu dans pas moins de trois événements majeurs.
Comme beaucoup d'interlocuteurs, il a été reçu en tête à tête par Jean-Marc Ayrault descendu pendant deux jours pour examiner la situation particulière marseillaise. Non sans malice, Jean-Noël Guérini venait de faire savoir que le conseil général était prêt à mettre 100 millions au pot pour faire face aux défis à relever. A noter qu'aucune image de la rencontre n'a été diffusée !
Il était également présent à l'inauguration par le premier ministre du Site-Mémorial du Camp des Milles pour lequel le CG13 est partenaire financier de la fondation.
Et puis, à quelques jours d'intervalle, il a aussi rendu visite à l'établissement de santé privé "La Maison" de Gardanne pour s'engager à contribuer pour partie à son fonctionnement.
Et il y a maintenant cette interview politique d'une demi-page pour parachever pour ainsi dire un retour à la lumière. Et là, le revoilà se posant en victime, tout en assurant qu'il n'a cessé de travailler et qu'il ne pense même plus à son affaire. Pourtant, il en reparle.
"D'aucuns en ont profité pour faire comme si je n'existais plus. J'en ai vu qui m'accompagnaient se mêler à la meute sans discernement. Que mon nom soit sali, que ma famille ait subi un tel déferlement de haine et de violence a été dur à supporter. J'ai vécu de beaux exemples de trahison en ces périodes agitées." […] "Etre mis en examen, c'est très dur, surtout pour des chefs d'accusation aussi infamants. Je ne souhaite cela à personne. Un mauvais roman-feuilleton s'est écrit, laissant croire que j'aurais trahi pour des faits bassement matériels. J'ai fait l'objet d'une mise à mort. Certains ont ouvert une chasse à l'homme, mis ma tête à prix."
Interrogé sur son avenir politique, Jean-Noël Guérini semble ne pas exclure d'être candidat à la mairie de Marseille. "Nous avons le temps d'y penser. Je n'ai jamais fermé de portes. Et puis la question du cumul des mandats va naturellement se poser. Je ne serai en aucun cas absent de la vie politique locale."
C'est son hypothèse, mais étant très attaché à son poste de président du CG, si toutefois il parvient à le conserver, il aura du mal à rester sénateur ou à prétendre devenir maire.
Autre difficulté, comme le lui rappelle le journaliste, "le calendrier judiciaire n'est pas clos et vos adversaires sont bien là..." Et là, contrairement à ses habituels codes de défense, même s'il dit avoir sa conscience pour lui, il ne s'est pas exclamé "vous savez, je suis serein".
Il ne peut ignorer en effet que des voix continuent de s'élever pour obtenir son départ. Certaines contributions locales en vue du congrès du parti socialiste d'octobre critiquent le rôle joué par Jean-Noël Guérini et les mauvaises pratiques de la fédération départementale. Autant dire que les dés ne sont pas encore tout à fait jetés…
L'interview de Jean-Noël Guérini :
http://www.laprovence.com/article/actualites/jean-noel-guerini-je-mourrai-socialiste
Renouveau PS 13 : "Arnaque au rapport Richard" :
https://docs.google.com/file/d/0ByEiYrMzRwvdRWp3c1ZPTnpWVzQ/edit
=> Actualisation ce lundi 24 septembre :
http://renouveaups13.blogspot.fr/2012/09/pour-en-finir-avec-les-mensonges.html
Et ça, on en fait quoi ?
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