Sarkozy candidat : "Mes voleurs pour la France"
Ce soir, Nicolas Sarkozy reconnaîtra qu'il est candidat. A vrai dire, le suspense n'a jamais existé. Son temps de parole sera enfin décompté comme tel. Idem pour toutes ses dépenses. D'ailleurs, saisie deux fois par le PS, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques avait estimé que le coût de certaines manifestations pourrait être "réintégré ultérieurement au compte de campagne".
Face à l'offensive et aux critiques, l'Elysée s'est dit prêt à le faire. Les principaux griefs concernaient les déplacements du président au cours desquels il tenait des propos électoraux de candidat. On devrait pouvoir juger sur pièce dès sa visite de demain à Annecy en tant que président. Et on mesurera la différence lors de sa venue au rassemblement organisé par l'UMP dimanche à Marseille.
Les échanges plus frontaux vont donc démarrer entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, mais aussi avec les candidats ayant les signatures. Le personnage aura beau s'évertuer à se remuer dans tous les sens, rien ne pourra porter à croire qu'il serait désormais meilleur que pendant ces cinq années de casse, d'indignité et de mépris infligées aux Français.
L'heure de son bilan arrive. Si ce n'est déjà celle de sa défaite et de son départ.