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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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5 décembre 2011

Michel Pezet à propos du cas Jean-Noël Guérini

 guerini ravi 90 retrait

Vous l'avez peut-être entendu à la radio ou vu à la télé. Interrogé à deux reprises il y a une quinzaine de jours sur France Bleu Provence et France 3 Provence Alpes, Michel Pezet a eu l'occasion de préciser son point de vue sur le cas de Jean-Noël Guérini.
C'était donc juste un peu avant la décision du bureau national du parti socialiste de désigner lui-même les candidats aux législatives des Bouches-du-Rhône sans passer par un vote des militants (Nous y reviendrons dans un prochain article).
Justifié ou non, ce tour de passe-passe est l'une des conséquences de l'embrouille liée aux affaires des deux frères Guérini. Des affaires qui ont plombé l'ambiance au conseil général et qui, de fait, ont entraîné la mise sous tutelle de la fédération départementale suite aux rudes accusations portées par Arnaud Montebourg et aux conclusions du rapport Richard.
C'est précisément sur les répercussions de cette situation et sur l'ambiance néfaste qui règne au conseil général que Michel Pezet a fait part de ses réflexions.

logo france bleu provence 2
Extraits de l'interview du 16 novembre

France Bleu Provence : La presse raconte que l'ambiance est lourde au conseil général. Dans la presse, Marie-Arlette Carlotti dit qu'elle se demande de quoi ils ont peur, à propos des conseillers généraux qui soutiennent encore Jean-Noël Guérini. Le patron fait peur encore ?
Michel Pezet : Si vous voulez, au début, beaucoup de conseillers généraux n'ont pas cru quand Jean-Noël Guérini s'est prononcé sur son système de défense sur la responsabilité d'autres. Certains, de bonne foi, l'ont cru, d'autres, de bonne foi aussi, disent "après tout pourquoi pas, on a vu des cas où des élus ont été poursuivis et puis ça s'est terminé par rien, donc soutenons-le". Je crois qu'il y a aussi de la part de certains une espèce de reconnaissance sur l'aide qui est apportée à leur commune ou à leur canton ou peut-être à eux-mêmes lorsque quelques proches sont recrutés. C'est vrai que ce n'est pas transparent. Tout ce qui est recrutement doit être soumis à des discussions avec les syndicats, avec ceux qui sont concurrents sur un même poste. Ce n'est pas le rapport amical ou le rapport de clientélisme qui doit être prédominant.
F.B.P. : Vous avez dit que Jean-Noël Guérini devait démissionner, il ne le fait pas. Qu'est-ce qui peut le pousser maintenant à le faire ? Qu'est-ce qui va se passer à votre avis ?
M.P. : Vous voyez, l'assemblée nationale, si elle le veut, peut renverser un gouvernement en votant une motion de censure. Pour un maire ou un président de conseil général, il n'y a aucun texte. Même si une immense majorité disait qu'elle exige son départ, aucun texte ne peut le faire. Cela ne dépend que de la démisson personnelle du président. Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales, il est indipensable que soit inscrit ce type de réflexion sur une motion de défiance qui pourrait être votée à une majorité renforcée. On est face à ça. Beaucoup d'élus qui, dans les couloirs, le disent tranquilllement s'interrogent "mais qu'est-ce qu'on peut faire ?" Alors, il y a peut-être ceux qui autrefois conseillaient à Jean-Noël Guérini de rester et qui aujourd'hui, je pense, ont conscience qu'à la fois pour lui et pour l'institution, et pour le parti socialiste par rapport à l'élection présidentielle qui se prépare, voient bien qu'on ne peut plus rester dans cette disposition. Mais je dis que le temps de la justice n'a rien à voir avec le temps de l'information que vous donnez à juste titre. On voit qu'il y a un décalé qui est considérable et qui n'est plus supportable. 

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Commentaires
F
"On voit qu'il y a un décalé qui est considérable et qui n'est plus supportable."<br /> C'est probablement ce que pensent pas mal de militants socialistes. Et c'est ce qui pourrait décourager des électeurs qui voudraient voter pour des candidats investis dans les Bouches-du-Rhône par la direction nationale du PS sous l'influence de Martine Aubry, pas bien claire sur le cas Guérini.
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