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le Blog de Lucien-Alex@ndre CASTRONOVO
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  • Prof d'anglais retraité Sous-officier Armée de l'Air Président assos culture, éducation, social 1978-1989 Correspondant presse locale 1989-1995 Conseiller municipal liste Yves Kleniec 1983-1989 Adjoint liste Jean-François Picheral 1995-2001 Parti radical de gauche 1998-2008 Conseiller municipal liste Michel Pezet 2001-2009 Conseiller municipal liste Edouard Baldo 2014-2020 lucalexcas@aol.com
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3 juillet 2009

Les joyeusetés de l'élection, en plus retors que moi !

gif_chocEuh… comment vous dire… hier, j'ai eu comme un choc. Mon cœur a tenu bon mais ma jalousie n'a fait qu'un tour. Qu'est-ce qu'il a balancé Paul-Henry Fleur dans sa page de La Provence de jeudi ! A côté de ça, ce que je raconte ici parfois, c'est presque de la gnognotte. Ah, que de cruels rappels ! Y aura-t-il une suite, par exemple en inversant les termes ainsi : "Amis hier, ennemis aujourd'hui" ? Possible, car le sujet est loin d'être épuisé…

         

Ennemis hier, amis aujourd'hui

         

Quand Genzana et Joissains se disaient des mots doux...

Bruno Genzana vient de se rallier à Maryse Joissains. Logique ? Pas si l'on a un peu de mémoire…

En novembre 2007, quand Genzana - encore à l'UMP et membre de la "majorité" au conseil municipal - affirme qu'Aix mérite "mieux que le népotisme et les combinaisons politiques", Maryse Joissains explique pourquoi elle ne le reprendra sur sa liste : "Ceux qui ne sont plus là sont ceux qui n'ont pas travaillé". Ambiance…

A la même époque, prenant congé d'une réception, elle donne à son départ une excellente raison : "Je dois aller au conseil d'administration du Festival d'art lyrique. Des décisions importantes doivent être prises et je crains que l'élu qui me remplace ne soit pas en capacité de prendre les décisions." Devinez qui était cet élu…

En décembre, l'intéressé explique pourquoi il a rejoint de Peretti : parce que ce dernier sait "rassembler les talents de tous les horizons", tandis que Maryse Joissains ne sait que "s'isoler sur son clan". Laquelle, en guise de cadeau de Noël, lui retire ses délégations municipales.

En janvier 2008, satisfait qu'aucun autre candidat n'ait été investi par l'UMP contre lui aux cantonales, Genzana remercie Renaud Muselier et Jean-Claude Gaudin, qui ont "refusé de céder aux caprices de Maryse Joissains".

Dans le même temps, cette dernière présente sa liste aux municipales : "Il n'y a pas de carriéristes dans ma liste parce que je n'en voulais plus !"

En avril 2008, quand, réélue, elle offre une vice-présidence de la communauté du Pays d'Aix à un socialiste, Bruno Genzana s'indigne : "Avec la même complicité, apparue au cours de la dernière campagne électorale, une partie de la gauche aixoise et la famille Joissains se sont partagé sans vergogne les sièges de conseillers communautaires. Les masques sont tombés".

En juin 2008, à propos de La Duranne, il affirme en conseil municipal : "On construit là, programme après programme, une ville sans équipement public et surtout sans vision d'ensemble". Enfin, en juillet, à propos de l'office public HLM Pays d'Aix Habitat, il dénonce "des dysfonctionnements lourds de conséquences, des recrutements par copinage (…) un manque de vision et d'ambition pour la construction de logements sur notre commune (…) un fonctionnement de la commission d'attribution essentiellement fondé sur le favoritisme (…) Le tandem Joissains-Chorro qui préside l'Opac doit tirer au plus vite les conséquences de leur laisser-aller et de leur malheureuse gestion".

A l'arrivée, le commun des mortels ne peut que se montrer perplexe. Soit Genzana pensait tout ce qu'il a dit et on a du mal à comprendre son ralliement d'aujourd'hui. Soit il ne pensait pas toutes ces vilaines choses, mais alors, pourquoi les avait-il proférées ?

La politique, c'est bien. Surtout à Aix. Mais il ne faut pas louper un épisode, sinon, on ne comprend plus rien du tout. Déjà qu'en suivant tous les épisodes on a du mal…      

Quand De Peretti et Medvedowsky se chipotaient...

De Peretti se rallie à Medvé. Voici quelques rappels donnant un peu de piment à ce rapprochement.

Pendant la campagne des –  précédentes - municipales, en décembre 2007, Alexandre Medvedowsky évoque son colistier d'aujourd'hui. Exhibant le logo "majorité présidentielle" sur les premières affiches du candidat centriste, il lance : "Il n'y a plus tromperie sur la marchandise : c'est bien à une liste de droite que nous avons affaire". D'ailleurs, Fleur Skrivan, élue (PS) au conseil régional, ne se prive pas de montrer une belle affiche de François-Xavier De Peretti, datant des municipales de 2001, sur laquelle on peut lire : "Que la droite se lève"… Sept ans plus tard, FXdP proclame, sur ses tracts, que Medvé conduit une liste "de la gauche la plus rétrograde et la plus menaçante".

Entre les deux tours, il met Medvé et Maryse dans le même sac : "Les clans et appareils politiques réunis autour d'Alexandre Medvedowsky et des Joissains ne rêvent que d'une seule et même chose : s'emparer à nouveau de votre ville".

En mars 2008, dans la dernière ligne droite, De Peretti lance un tract sur un sujet sensible : la construction d'une mosquée à Aix… Le tract s'achève ainsi : "Nous ferons ce que MM. Medvedowsky et Guinde, puis Mme Joissains vous ont promis et n'ont pas fait". Or si Maryse Joissains n'avait pas spécialement promis de mosquée à Aix, Medvedowsky et à Guinde n'ont jamais été maires d'Aix…

Mars : les élections sont perdues. Chacun a son analyse, à commencer par Medvé : "Quand nous disions qu'une alliance avec François-Xavier De Peretti était impossible, car c'était une autre liste de droite, et qu'on ne pouvait pas construire quelque chose avec elle, en voilà la démonstration". Selon le candidat socialiste, une large majorité d'électeurs de FXdP au premier tour s'est reportée sur Maryse Joissains au second.

Quelques jours plus tard, Medvé enfonce le clou : "La ligne stratégique de De Peretti était très confuse et nous n'avons jamais envisagé d'alliance avec lui. Et si nous l'avions fait, nous aurions perdu beaucoup plus lourdement ; nous aurions durablement fragilisé la gauche dans cette ville et, en plus, nous y aurions laissé notre âme. Ça n'avait pas de sens.

Beaucoup de nos colistiers et de nos électeurs ne nous auraient d'ailleurs pas suivis. Et ils auraient eu raison. Que De Peretti et Pezet soient persuadés que c'était la seule solution montre qu'ils ne comprennent pas grand-chose à la politique et qu'ils méritent leur très lourde défaite". Le responsable socialiste s'acharne particulièrement sur De Peretti : "Il a largement contribué à l'élection de Maryse Joissains en 2001".

A l'approche des municipales, "il n'est pas venu discuter avec nous, il s'est allié avec une quinzaine d'UMP pour afficher le logo "majorité présidentielle", pensant que ça suffirait à devancer Maryse Joissains au premier tour. Il n'était clairement pas dans une stratégie d'alliance avec la gauche. Ce n'est qu'après avoir constaté l'échec de sa stratégie qu'il a cherché d'autres accords. Mais il ne faut pas prendre les électeurs pour des imbéciles".

De Peretti répond quelques jours plus tard : "Au second tour, nous avons pourtant essayé de composer un front de gens qui voulaient une alternative sur la façon de gérer la ville. Mais je suis tombé sur un PS ultra-dogmatique".

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Commentaires
H
Mr Genzana est dans une position extrémement délicate voire difficilement compréhensible actuellement ! <br /> Nous ne savons rien ou pas grand chose des tractations secrètes entre factions rivales au sein des mêmes partis, alors lui qui en ce moment se trouve dans une force centrifuge qui l'expluse vers le purgatoire, c'est le mystère !<br /> Lui a t'on promis quelque hochet suffisamment intéressant au niveau d'un soutien vers l'assemblée pour qu'il aille se frotter en douceur à nouveau avec Maryse ?<br /> Le temps nous dira comme toujours ce dont il en était !
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E
j'adore relire l'interview de medve : un pur régal !<br /> <br /> quant à maryse joissains elle est bien la seule à ne pas se trahir : genzana n'est pas sur sa liste. Il ne fait que courir derrière pour la soutenir... et essaie de rentrer au bercail pour 2014
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