Les pitoyables bouffonneries de Joissains
Elle nous surprendra toujours. Mais... sans jamais parvenir à nous étonner vraiment. L'exemple de sa bouffonnerie contre le Nouvel Observateur parle de lui-même. Donner du tambour et recevoir des coups de baguette sur les doigts sont devenus son apanage. Maryse Joissains n'a plus la main, ni comme avocate ni comme maire. Comment peut-elle à ce point méconnaître la marche à suivre dans des procédures de justice ?
Nouvel avatar cette semaine. Face aux SDF qui ont établi leur siège devant l'office de tourisme depuis plus de quinze jours, elle claironne d'abord un pitoyable ultimatum façon "vous allez voir ce que vous allez voir." Dans son sempiternel élan médiatique, elle exige qu'ils quittent les lieux illico. Faussement compréhensive, elle se voit opposer un refus des sans-abri.
Puis, elle menace de saisir le préfet pour faire expulser les "campeurs" de la misère dans les 24 heures. Etape suivante, elle saisit le préfet de région pour qu'il fasse le sale boulot et par la force. Le préfet vient de toquer sa requête en lui rappelant qu'elle devait s'adresser d'abord au tribunal de grande instance en tant que maire !
Retour à la case départ et situation bloquée. Malgré les mots d'ordre nationaux de lever le camp, les résolus malheureux de la Rotonde sont toujours là. Je viens de le constater sur place en cette soirée de vendredi. L'ambiance est calme et il n'y a aucun désordre. Dans cette histoire, ce sont les gesticulations que provoque Maryse Joissains qui causent le plus de trouble. Et dire qu'elle se revendique humaniste…