La rose pour la gauche, les épines pour Sarkozy
Pendant qu'à droite les dagues s'aiguisent et se plantent dans le dos, que les convocations chez les juges prospèrent comme les algues pourries, à gauche on échange devant les télés. Bon, il y a bien le cirque Guérini. Mais à côté de ce qui se passe en face et dans les sphères du pouvoir, c'est presque une guignolade.
Hier, le deuxième débat entre les candidats à la primaire a été plus intéressant encore que le premier. 150 minutes qui ont permis à chacun de faire la réclame de ses idées, sans toutefois, malgré quelques piques, en venir aux poings. Comme de juste, ça sentait donc la rose.
Sarkozy a dû sûrement se dire qu'il fallait qu'il se penche maintenant sérieusement sur cette fleur qu'il ne semble pas avoir vu pousser à ce point. Après le passage à gauche du Sénat et la probable élection d'un président du même teint samedi, le jardiner de l'Elysée risque bien de devoir se coltiner tout un rosier au printemps.